• Aude : un hôtel-restaurant réputé ferme par manque de salariés
    http://www.lefigaro.fr/societes/2018/08/28/20005-20180828ARTFIG00107-aude-un-hotel-restaurant-repute-ferme-par-manque-

    Pendant toute la saison, les trois associés ont vécu ce qu’ils appellent « un enfer ». La faute, selon Jérôme Martres, à un manque de personnel dans le milieu de l’hôtellerie et de la restauration. « Le déséquilibre entre l’offre et la demande fait qu’aujourd’hui les salariés se sentent libres de faire ce que bon leur semble, sans qu’ils soient inquiétés. Ils savent très bien qu’on peut difficilement les licencier tant il est compliqué de leur trouver un remplaçant » dit-il au Figaro. « J’ai retrouvé certains de mes employés en train de fumer de la drogue dans les toilettes de l’établissement. Une autre fois un cuisinier ne rentre pas de week-end, je l’appelle, et il m’annonce qu’il a déménagé dans le nord de la France, sans me prévenir. Manque de chance, je le croise l’après-midi même dans les rues de Castelnaudary ». Vols de bouteilles de vins, pourboires non répartis entre salariés, insultes... les débordements sont nombreux.

    Pour Jérôme Martres, la situation est impossible : « si je licencie un de mes cuisiniers, il retrouvera un travail dans la journée. Par exemplej’ai un de mes employés qui a démissionné pour partir en week-end avec sa fiancée. Car lorsqu’il reviendra de vacances, il n’aura qu’à bouger le petit doigt pour retrouver un emploi. En attendant il touche le chômage ».

    • Vendanges : La France souffre-t-elle d’un manque de main d’oeuvre ?
      https://www.20minutes.fr/economie/emploi/2324119-20180823-vendanges-france-souffre-manque-main-oeuvre

      En Alsace, où les vendanges ont débuté mercredi, Jean-Daniel Hering du domaine éponyme à Barr avance les mêmes causes. Et complète : « Avant on recevait des candidatures spontanées en nombre suffisant dès la mi-juillet. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui : quand elles arrivent, elles arrivent très tard et dans notre logique d’organisation du travail c’est compliqué parce qu’on aime bien préparer et anticiper. Et puis le fait que les vendanges soient précoces, les gens n’ont pas conscience en août que les vendanges sont déjà là… »

      Face à ces difficultés, il a alerté le syndicat des vignerons indépendants et les élus départementaux, avec lesquels il a travaillé au nouveau dispositif mis en place dans le Bas-Rhin. Baptisé « cumul RSA et vendanges », il encourage les bénéficiaires du RSA à faire les vendanges en leur permettant de continuer à toucher leur allocation. Et, dans le même temps, de trouver de nouveaux collaborateurs aux vignerons. Un dispositif similaire existe dans le Haut-Rhin.

    • Face à la pénurie de profs, les futurs enseignants pourraient être recrutés à bac +3
      https://www.sudouest.fr/2018/06/06/face-a-la-penurie-de-profs-les-futurs-enseignants-pourraient-etre-recrutes-

      Le ministère de l’Éducation nationale songe à recruter à partir d’un niveau licence pour attirer davantage d’étudiants vers la profession.

      Le métier de prof ne fait plus rêver : 380 postes n’ont pas trouvé preneur en 2017, selon un rapport de la Cour des comptes. Autre exemple de la pénurie grandissante d’enseignants en France : pour le concours de professeur d’allemand et de lettres classiques, il y a eu moins de candidats admissibles que de postes à pourvoir.

      Pour attirer rapidement davantage de candidats, la Cour des comptes recommande de « pré-recruter » des étudiants en licence.

      Depuis près de dix ans, les aspirants enseignants doivent être titulaires d’une licence (bac +3) pour postuler dans l’une des 32 Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), où ils préparent un master (bac +5) et passent le concours d’enseignant.

    • Le secteur hospitalier en manque de personnel...
      https://www.boursier.com/actualites/economie/le-secteur-hospitalier-en-manque-de-personnel-39038.html

      Cette année, l’hiver a été rude et les températures glaciales ont continué durant le printemps. Des conditions climatiques qui ont également prolongé l’épidémie de grippe et les maladies hivernales habituelles. Une situation difficile à gérer pour les professionnels de la santé qui ont été débordés et ont régulièrement travaillé bien au-delà du temps de travail légal hebdomadaire.

      « Pour les médecins hospitaliers, la moyenne se situe même à 47 heures par semaine », souligne le sondage Odoxa. Un volume horaire qui augmente pour la plupart des praticiens, régulièrement sollicités hors cadre de leur milieu professionnel, par leur entourage notamment.

      Ce qui inquiète le personnel soignant, c’est que ses conditions ne s’améliorent pas, et 90% trouvent que la charge de travail s’intensifie, et que la direction ne prend pas conscience du problème.

      (Au niveau de la direction c’est claire que c’est pas cette ordure de Martin Hirsch qui va amélioré les choses.)

  • Les fournisseurs de Tesla s’inquiètent de ne plus être payés Arthur Marcadé - 22 Aout 2018 - le figaro
    http://www.lefigaro.fr/societes/2018/08/22/20005-20180822ARTFIG00276-les-fournisseurs-de-tesla-s-inquietent-de-ne-plus

    Le constructeur de voitures électriques demande à ses fournisseurs des remises sur des factures déjà réglées, ainsi qu’un prolongement de ses délais de paiement, rapporte le Wall Street Journal. De quoi alimenter les doutes des partenaires de Tesla sur sa solidité financière.

    Les chaînes d’assemblage de Tesla semblent produire autant de voitures que d’ennuis pour son fondateur, Elon Musk. Alors qu’il subit la pression des marchés financiers depuis l’annonce de sa potentielle sortie de la Bourse, le constructeur suscite également des doutes chez ses fournisseurs, d’après le Wall Street Journal. Ceux-ci craignent que leur client en vienne à ne plus pouvoir honorer ses factures. Cette inquiétude est née à la suite de demandes de ristournes faites par Tesla, de délais de paiement rallongés ainsi que d’un rythme de production de la Model 3 tel que les commandes peinent à suivre.


    Tesla dans l’œil du cyclone
    Selon un sondage mené par l’OESA, une association d’équipementiers auto, auprès de cadres supérieurs du secteur, 18 des 22 participants estiment que Tesla représente désormais un risque financier pour les entreprises sous-traitantes. Les remises exigées par le constructeur, allant de 9 à 20% sur des factures payées en 2016 ainsi que des délais de paiement doublés de 60 à 120 jours ont suffi à semer le trouble. Dans une série de mails échangés avec ses fournisseurs, Tesla tient des propos jugés inquiétants par ces derniers. « Cette requête est essentielle pour que Tesla puissent poursuivre ses opérations. Ces sommes sont un investissement dans la société visant à faire perdurer la croissance au long terme de Tesla et de ses fournisseurs », peut-on lire. Denis Virag, consultant en construction interrogé par le Wall street Journal, juge que la situation est « ridicule » et que « cela montre que Tesla est désespéré. Ils sont préoccupés par leur profitabilité mais ne tiennent pas compte de celle de leurs fournisseurs ».

    Depuis, de nombreux petits partenaires en ont profité pour dénoncer des défauts de paiement sur des commandes récentes. Tesla a rapidement cherché à éteindre la polémique. « Nous ne sommes pas en retard car nous ne pouvons pas les payer, c’est simplement parce que nous vérifions si les pièces sont correctes », a répondu Elon Musk au journal américain.

    « 7000 voitures, 7 jours »
    L’inquiétude des prestataires vient aussi du rythme de production actuel de l’entreprise et des sommes qu’impliquent ses commandes. La marque a atteint son objectif de produire 7000 Model 3 en sept jours, comme l’annonçait Elon Musk début juillet sur son compte Twitter. Pour autant, elle connaît des difficultés dans la distribution et la logistique de ses voitures. Pire, elle n’enregistre désormais plus assez de commandes, toujours selon le Wall Street Journal. Des milliers de Tesla attendent ainsi leur acquéreur sous le soleil californien. La dette de l’entreprise envers ses partenaires s’élève aujourd’hui à 2,26 milliards de dollars. Le constructeur inquiète aussi les investisseurs, qui doutent de plus en plus de la capacité de Tesla à devenir un jour rentable.

    De leur côté, Musk et son directeur financier Deepak Ahuka ont réagi dans le Wall Street Journal : « La force financière de Tesla se développe actuellement et est encore sur le chemin d’un rapport trimestriel positif et rentable. Nos relations avec nos fournisseurs sont très bonnes », assurent-ils en concluant : « Nous n’allons assurément pas vers la faillite. »

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  • Dix ans après, la petite fête des anciens de Lehman fait polémique à Londres Charles Gautier - 20 Aout 2018 - Le Figaro
    http://www.lefigaro.fr/societes/2018/08/20/20005-20180820ARTFIG00229-dix-ans-apres-la-petite-fete-des-anciens-de-lehma

    Pour se retrouver dix ans après, ils avaient décidé de prendre discrètement un verre le 15 septembre dans un club londonien. C’était sans compter avec le site Financial News qui a eu vent de l’événement.

    Subprimes, emprunts toxiques, faillite retentissante… À l’évocation du nom de Lehman Brothers, les visages, généralement, s’assombrissent. En 2008, des dizaines de milliards de dollars ont été injectés dans le système bancaire pour éviter son implosion définitive. Pour les anciens de Lehman, tout cela n’est plus qu’un mauvais souvenir à peine entretenu par le filmMargin Callde Jeffrey C. Chandor (2011).


    Pour se retrouver dix ans après, ils avaient décidé de prendre discrètement un verre le 15 septembre dans un club londonien, The Conduit. C’était sans compter avec le site Internet Financial News qui a eu vent de l’événement grâce à un courriel destiné aux « Lehman brothers and sisters » (sic), sur le thème : « Quoi de mieux pour fêter le dixième anniversaire que de rassembler tout le monde encore une fois. »

    Fête « écœurante »
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