12% des demandeurs d’emploi ne cherchent pas d’emploi

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  • Chômage : 12% des demandeurs d’emploi ne cherchent pas d’emploi
    http://www.lefigaro.fr/social/2018/08/21/20011-20180821ARTFIG00207-chomage-12-des-demandeurs-d-emploi-ne-cherchent-p
    C’est sur le figaro mais c’est signé AFP.

    Une étude mise en ligne lundi par Pôle emploi apporte un début de réponse. Selon elle, 71% des demandeurs d’emploi étaient en « recherche d’emploi avérée suite à la partie administrative du contrôle » en 2016. 17% étaient en « recherche d’emploi avérée ou en remobilisation suite à un entretien avec le demandeur d’emploi », tandis que 12% connaissaient une « insuffisance de recherche d’emploi ». Pôle emploi en déduit que 88% des demandeurs d’emploi ayant fait l’objet d’un contrôle aléatoire ont justifié de leur recherche d’emploi ou ont été remobilisés.

    Expérimentées dès 2013, les équipes de contrôle de la recherche d’emploi ont été généralisées par Pôle emploi en 2015. Quelque 215 agents réalisent en moyenne 12.000 contrôles par mois, de manière aléatoire (42% des contrôles), au sein de populations ciblées (49%) ou sur signalements (9%). Dans l’étude en question, Pôle emploi s’est concentré sur les demandeurs d’emploi contrôlés de manière aléatoire (un échantillon jugé représentatif). Rappelons que le fait d’être à la recherche effective et permanente d’un emploi fait partie des conditions requises pour une ouverture de droits à l’assurance-chômage.

    Le taux de radiation varie selon les profils

    Lorsqu’on entre dans le détail du taux global de radiation (12%), on s’aperçoit qu’il masque de fortes disparités selon les profils. Le taux de demandeurs d’emploi qui recherchent insuffisamment un emploi chute ainsi à 8% chez les bénéficiaires de l’assurance chômage, contre 19% des demandeurs d’emploi non indemnisables et 15% de ceux indemnisables par la solidarité nationale. En clair, les demandeurs d’emploi indemnisables sont plus souvent en recherche active que ceux qui sont non indemnisables.

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    Par ailleurs, les hommes (14%) sont plus souvent pris par la patrouille que les femmes (10%). Les demandeurs d’emploi les moins diplômés ou qualifiés sont les plus sanctionnés : 17% des chômeurs d’un niveau inférieur au CAP et des ouvriers non qualifiés, 15% des employés non qualifiés. À l’inverse, les seniors (9%), cadres (4%) et agents de maîtrise (7%), diplômés de niveau bac +2 (6%) et supérieur (5%) sont les moins sanctionnés.

    « Notre objectif est de remobiliser et d’aider les demandeurs d’emploi »

    Pôle emploi

    La radiation en tout dernier recours

    L’étude de Pôle emploi précise que trois situations peuvent se présenter lorsqu’il s’agit de contrôler si les demandeurs d’emploi cherchent effectivement un emploi :

    • La recherche d’emploi est avérée sur la base des éléments transmis par le demandeur d’emploi ;

    • Le conseiller constate une insuffisance de recherche d’emploi liée à une démobilisation du candidat et engage une démarche de « remobilisation » (dans ce cas, le conseiller rappelle au demandeur d’emploi ses droits, ses devoirs et prend en compte des difficultés spécifiques) ;

    • Le demandeur d’emploi est radié pour insuffisance de recherche d’emploi.

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    La radiation se produit toutefois au terme d’un long processus, comme l’explique Pôle emploi au Figaro. En cas de doute sur la recherche effective d’emploi, le conseiller Pôle emploi envoie dans un premier temps un questionnaire au demandeur d’emploi. Ce dernier dispose de 10 jours pour le remplir et fournir des justificatifs de recherches d’emploi. S’ensuit une relance par mail ou par sms au bout de 15 jours. Après 25 jours, si le questionnaire n’apporte toujours pas satisfaction, le conseiller téléphone alors au demandeur d’emploi. Ce n’est qu’à ce moment-là que peut se produire la radiation. Dès lors, le demandeur d’emploi dispose de 10 jours pour contester son courrier de radiation. Aujourd’hui, la quasi-totalité des chômeurs sanctionnés pour ce motif sont radiés pour 15 jours et peuvent se réinscrire ensuite. Selon un nouveau barème présenté en mars, la sanction va passer à un mois pour un premier manquement. « Notre démarche est bienveillante. Notre objectif n’est pas de punir mais de remobiliser et d’aider les demandeurs d’emploi », précise Pôle emploi au Figaro.

    L’AFP et Pole emploi font dans la désinformation au service du gouvernement. Etre inscrit·e à pole emploi ne veux pas dire qu’on est à la recherche d’un emploi. C’est, depuis Martin Hirsch (cette ordure qui défonce les hopitaux actuellement), devenu une obligation pour avoir la moindre "aide" de l’état. J’y ai été obligé par exemple pour avoir une caisse de sécurité sociale.
    « Notre démarche est bienveillante. Notre objectif n’est pas de punir mais de remobiliser et d’aider les demandeurs d’emploi »
    Ah la #bienveillance