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  • Dunkerque : Hommage aux 27 exilé·es morts dans la Manche
    https://radioparleur.net/2022/12/06/dunkerque-hommage-exile%c2%b7es-mort-manche

    Les manifestant•es ont commémoré un dramatique anniversaire, celui de la mort de 27 exilé·es dans les eaux franco-britanniques en novembre 2021. Plusieurs centaines de personnes ont défilé dans les rues de Dunkerque le jeudi 24 novembre dernier. Les militant.es associatif·ves présent·es quotidiennement sur le terrain ont fait part de leur fatigue et de leur colère. […] L’article Dunkerque : Hommage aux 27 exilé·es morts dans la Manche est apparu en premier sur Radio Parleur.

  • Grève du 10 novembre : Mobilisation interprofessionnelle nationale
    https://radioparleur.net/2022/12/07/greve-10-novembre

    Le jeudi 10 novembre, une troisième journée de grève et de mobilisation interprofessionnelle était organisée par les syndicats. Le ministère de l’Intérieur a recensé 30 400 manifestants en France, la CGT 100 000… Derrière la bataille de chiffres, la question des salaires ne fait pour l’instant l’objet d’aucune négociation globale avec le gouvernement, or il n’y a pas […] L’article Grève du 10 novembre : Mobilisation interprofessionnelle nationale est apparu en premier sur Radio Parleur.

  • Geodis : Piquet de grève des salarié·es de Gennevilliers
    https://radioparleur.net/2022/12/07/geodis-greve-salarie%c2%b7es-gennevilliers

    Le piquet de grève des salarié·es de Geodis Gennevilliers a été reconduit mercredi 25 octobre. De nombreux soutiens politiques et syndicaux ont fait le déplacement à l’appel de la section CGT locale. En grève depuis le 17 octobre, les grévistes réclament une augmentation de salaire de 150€ et une prime de Noël de 1000€ à […] L’article Geodis : Piquet de grève des salarié·es de Gennevilliers est apparu en premier sur Radio Parleur.

  • Grève des lycées professionnels contre la nouvelle réforme
    https://radioparleur.net/2022/12/07/greve-lycees-professionnels-reforme

    Les enseignant·es et les élèves des lycées professionnels se sont mobilisé·es main dans la main pour dénoncer la réforme de la voie professionnelle. Iels se sont rassemblé·es place de la Sorbonne mardi 17 novembre pour manifester contre ce projet de réforme du gouvernement, présenté comme innovant. Le projet de réforme de la voie professionnelle a […] L’article Grève des lycées professionnels contre la nouvelle réforme est apparu en premier sur Radio Parleur.

  • Nantes : La lutte pour “les Gohards”
    https://radioparleur.net/2022/12/07/lutte-gohards-nantes-terres-agricoles

    À Nantes, un collectif se mobilise pour sauver les Gohards, dernières terres agricoles aux portes de la ville. Samedi 1er octobre, plusieurs dizaines de personnes ont manifesté dans le quartier de Doulon-Bottière, à Nantes. La lutte pour les Gohards s’inscrit dans un combat contre la bétonisation des terres. Les manifestant·es – habitant·es du quartier et […] L’article Nantes : La lutte pour “les Gohards” est apparu en premier sur Radio Parleur.

  • Objectif : 25 000 euros pour faire vivre toutes vos luttes !
    https://radioparleur.net/2022/12/01/radio-parleur-objectif-25-000-euros-pour-faire-vivre-toutes-vos-luttes

    RADIO PARLEUR LANCE SA CAMPAGNE DE DON ! Chez Parleur, on fait le choix de s’endurcir de manière 100% indépendante. Nos seul·e·s patron·ne·s c’est vous. Pour ça, nous avons besoin de 25 000€. Avec votre aide, nous serons là où vous luttez, à vos côtés, pour porter votre voix, et mettre en son et en […] L’article Objectif : 25 000 euros pour faire vivre toutes vos luttes ! est apparu en premier sur Radio Parleur.

  • Avec Tenaille, se réapproprier les savoir-faire des hommes cis
    https://radioparleur.net/2022/11/30/avec-tenaille-se-reapproprier-les-savoir-faire-des-hommes-cis

    Et voici le nouvel épisode de cette saison 3 de votre podcast Penser Les Luttes ! On se retrouve sur la terrasse du café les Mouffettes, incroyable lieu culturel et féministe à Saint Beauzille de Putois dans l’Hérault. Pour cette nouvelle émission on vous parle de réappropriation féministe des savoir-faire trustés par les mecs. On […] L’article Avec Tenaille, se réapproprier les savoir-faire des hommes cis est apparu en premier sur Radio Parleur.

  • NUPES, on fait le bilan ! Qui porte nos luttes à l’Assemblée ?
    https://radioparleur.net/2022/11/17/nupes-on-fait-le-bilan-qui-porte-nos-luttes-a-lassemblee

    Enfin ! Après 5 mois sans podcast, RADIO PARLEUR EST DE RETOOOOOUUURR ! Pour ce premier Penser Les Lutte de la saison, on est à l’Assemblée Nationale. Presque 6 mois après les élections législatives, on fait le bilan avec 4 député.e.s de La Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale. On se pose aussi LA question important pour […] L’article NUPES, on fait le bilan ! Qui porte nos luttes à l’Assemblée ? est apparu en premier sur Radio Parleur.

  • Radio Parleur recherche un·e Volontaire en Service Civique
    https://radioparleur.net/2022/11/04/radio-parleur-recherche-un-volontaire-en-service-civique

    Après une longue pause estivale qui nous a permis de nous restructurer et de préparer la suite, l’équipe de Radio Parleur revient sur le terrain ! Pour nous aider à couvrir les luttes, nous recrutons un volontaire en service civique qui viendra, entre autre, épauler Tanguy, responsable communication tout juste arrivé au sein de la […] L’article Radio Parleur recherche un·e Volontaire en Service Civique est apparu en premier sur Radio Parleur.

  • Radio Parleur recrute sa·son responsable communication !
    https://radioparleur.net/2022/09/08/radio-parleur-recrute-responsable-communication

    La Porte à Côté est une association loi 1901 fondée en 2015 et qui exerce pour principales activités : L’édition de Radio Parleur, un média de podcasts qui couvre l’actualité par le prisme des mouvements sociaux (écologistes, féministes, antiracistes, syndicaux…) La réalisation de prestations d’éducation aux médias et à l’information (EMI) et de […] L’article Radio Parleur recrute sa·son responsable communication ! est apparu en premier sur Radio Parleur.

  • Bienvenue chez #Frange_Radicale, #salon_de_coiffure sans prix genrés et sans patron

    Ouvert après le deuxième confinement, l’établissement parisien Frange Radicale propose une alternative aux salons de coiffure traditionnels. Rencontre.

    Depuis l’ouverture du salon en décembre 2020, les fauteuils de Frange Radicale ne désemplissent pas.

    Pas évident pourtant de distinguer l’entrée du salon quand on passe par la rue Carducci, nichée dans le 19e arrondisssement de #Paris, à quelques minutes des Buttes Chaumont. Il faut connaitre l’adresse pour savoir que derrière les bosquets se cache un salon de coiffure. Ou plutôt une « coopérative de coiffure », comme il est écrit en rose au-dessus de la baie vitrée.

    Le salon de coiffure attire les gens du quartier, mais une bonne partie de sa clientèle passe aussi l’entrée parce que Frange Radicale n’est pas un salon tout à fait comme les autres.

    On y coupe les cheveux certes, mais à des tarifs abordables et non genrés, et surtout, on y fait en sorte que vous vous y sentiez bien, même quand vous avez fui les salons des années durant, échaudées par l’ambiance normative parfois pesante qui y règnent.

    Se lancer en pleine pandémie

    Chez Frange Radicale, la déco est épurée, les plantes vertes nombreuses, et les fauteuils vintage stylés. Bref, on s’y sent déjà bien, et pas juste parce qu’on arrive pile au moment où la playlist du salon passe du Aya Nakamura.

    Aux commandes : Léa, Pierre et Anouck, qui ont fait le pari d’ouvrir leur salon en pleine pandémie.

    Ce n’est pas que l’amour du coup de ciseaux qui les a réunis. Tous les trois se sont croisés dans des squats autonomes et à l’école de coiffure, avant de monter Frange Radicale : « On a tous été salariés dans différents salons de coiffure et on s’est rendues compte que ce modèle ne nous convenait pas », explique Anouck.

    « Pour les salariés, il faut toujours travailler plus, plus vite, et on avait envie d’expérimenter un nouveau modèle, de monter notre coopérative, notre entreprise détenue et gérée par nous, les salariés. »

    Un argument qui marche auprès des clientes, à l’instar de Marion, venue pour la première fois après avoir entendu parler du salon par ses collègues : « L’idée de la coopérative m’a plu. C’est un projet politique cool, alors je suis venue pour soutenir. »

    Tout le monde au même prix

    Chez Frange Radicale, on applique la règle des prix non genrés, à l’instar de quelques salons comme Bubble Factory à Paris, Holy Cut à Bordeaux, ou bien Queer Chevelu, qui pratique le prix libre.

    Les tarifs sont fixés en fonction de la coupe et non en fonction du genre du ou de la cliente : 35€ la coupe longue, 25€ la coupe courte, 15€ la coupe tondeuse, et la couleur sur devis.

    Un choix qui répond à la logique la plus élémentaire, même si la majeure partie des salons perpétue aujourd’hui la tradition des coupes « femmes » à des prix largement supérieurs aux coupes « hommes » :

    « Ça veut dire que les femmes qui ont les cheveux courts paient plus cher pour un travail qui est souvent similaire, et les hommes qui ont les cheveux longs, ce qui est quand même la mode en ce moment, paieraient moins cher qu’une femme qui a les cheveux longs ? », s’agace Léa.

    Si tant de salons n’ont pas (encore) franchi le pas, c’est aussi que les coiffeurs et les coiffeuses sont formées à envisager leurs coupes en fonction du genre des clients, comme l’explique Anouck :

    « Ça commence dès l’école de coiffure où on t’apprend qu’une coupe femme, tu ne la fais pas en trente minutes comme une coupe homme, il faut y mettre plus de temps, il faut être plus raffiné au niveau des tempes… Il y a plein d’arguments… qui sont des arguments à la con parce qu’on fait ce qu’on veut avec ses cheveux ! Mais ce sont aussi des arguments qui vont justifier une tarification supérieure pour les femmes. »

    Un coup de ciseau dans la binarité

    En pratiquant des tarifs égalitaires, Frange Radicale s’est rapidement forgé une réputation de salon où tout le monde est bienvenu, où une femme peut demander une coupe ultra courte sans être regardée de travers et où toutes les audaces capillaires sont acceptées.

    S’il n’a pas été pensé comme un salon destiné spécifiquement aux personnes queers, Frange Radicale attire une clientèle qui a longtemps fui les salons classiques où s’exercent les normes binaires et hétéronormatives. « Ici, nos corps et nos coupes ne sont pas étranges », explique Clémence, cliente fidèle à la nuque bien dégagée :

    « Ça diffère tellement des salons où une coiffeuse un jour m’a quand même dit “attention je laisse les pattes sinon c’est des femmes qui vont vous draguer hihi”. Ce à quoi j’ai répondu : « Rasez, merci ! » »

    Politique, le cheveu ? « Les cheveux, ça a toujours été quelque chose de revendicatif, depuis toujours, que ce soient les crêtes des punk, les afros, ou les cheveux longs pour les gars, ou les mulets », assène Léa.

    Pour Anouck, c’est non seulement un marqueur d’identité, mais aussi un signe de reconnaissance : « Moi, j’arrive à savoir si une fille est gouine à sa coupe de cheveux. », plaisante-t-elle.

    « Et il ne faut pas oublier les salons en tant que lieux », insiste Pierre :

    « Les gens s’y croisent, s’y reconnaissent, il y a des journées où trois voisins de la résidence d’en face se croisent ici. Ça crée du lien social. Et on en a vraiment besoin en ce moment… »

    Clichés tenaces et discriminations

    Être coiffeuse, c’est encore aujourd’hui s’exposer à pas mal d’idées reçues rarement bien intentionnées. Anouck et Léa en ont régulièrement fait l’expérience :

    « Quand tu rencontres des gens et que tu leur dis que tu es coiffeuse, on te fait sentir que c’est naze. Et quand tu es une meuf, il y a un côté hyper sexiste, car tout de suite ça veut dire que tu es stupide, que tu es une fille facile, ou que tu es un peu bébête. »

    Anouck se souvient de cette cliente qui lui a lancé : « Et donc, toi t’aimais pas l’école ? » :

    « J’ai trouvé ça bizarre, mais je n’ai pas compris tout de suite. Ce n’est qu’après que j’ai compris qu’elle me disait ça parce que je suis coiffeuse. Bah si, j’étais bonne à l’école… mais ça n’a rien à voir ! »

    Derrière ces réactions, c’est aussi tout un corps de métier où les comportements sexistes et racistes sont encore monnaie courante.

    Tous les trois l’ont vu dès l’école et leurs premiers stages : ce sont des patrons qui demandent aux filles de changer leur prénom à consonance étrangère, des employées à qui on demande de ne pas parler parce qu’on estime qu’elles ne parlent pas assez bien le français, à qui on demande de se lisser les cheveux, ou de porter jupe et talons pour faire plus féminine.

    Tenter l’aventure

    Anouck, Pierre et Léa en avaient assez de l’abattage, des coupes standardisées faites à la chaîne. Avec Frange Radicale, on prend le temps et cela leur permet de réenchanter leur travail, d’évoluer dans des conditions plus respectueuses. « Ça améliore grave la qualité de notre travail, j’ai l’impression que même nos coupes sont beaucoup mieux », assure Anouck.

    « On est trois avec un salon, c’est très ambitieux de vouloir revaloriser tout le métier », reconnaît Pierre. Pas envie d’être des donneurs de leçons, les trois coiffeurs et coiffeuses espèrent au contraire que leur salon donnera envie à d’autres de se lancer. Et ce n’est pas si inaccessible, affirme Léa :

    « On n’a pas fait quelque chose de si exceptionnel. On a grave galéré, mais on est trois, on se partage tout, et c’est pas du tout insurmontable. On a le salon qu’on veut, on fait exactement ce qu’on veut, on a les congés qu’on veut, on se paye comme on veut… c’est tout bénéf’ ! »

    Frange Radicale ne transformera peut-être pas le monde de la coiffure, en tout cas pas tout de suite, mais à son petit niveau, le salon pourrait bien faire naître des envies d’indépendance et d’autonomie à d’autres dans la profession.

    https://www.madmoizelle.com/bienvenue-chez-frange-radicale-salon-de-coiffure-parisien-sans-prix-gen

    #coopérative #tarif #prix #tarif_non-genré #genre #cheveux

    ping @isskein

  • « 61 rue Schaeffer », écoutez les luttes des personnes sans-papiers
    https://radioparleur.net/2022/06/29/61-rue-schaeffer-ecoutez-les-luttes-des-personnes-sans-papiers

    Cette semaine dans l’Actu des Luttes, on vous propose un documentaire exclusif. Avec 61 rue Schaeffer, écoutez le récit conté d’une histoire vraie, celle du Collectif Schaeffer. Découvrez comment ces habitant·es, tous et toutes sans-papiers en situation de précarité, se rencontrent, s’accordent et se mobilisent pour mener un même combat face à « l’accueil de merde » […] L’article « 61 rue Schaeffer », écoutez les luttes des personnes sans-papiers est apparu en premier sur Radio Parleur.

  • Voyage en Grèce : à Thessalonique, on travaille sans patron
    https://radioparleur.net/2022/07/06/voyage-en-grece-viome-thessalonique-autogestion

    C’est l’été, le début des grandes vacances. Alors cette semaine dans l’Actu des Luttes, on s’envole pour la Grèce. Direction Thessalonique au nord-est du pays. La-bas, on plonge au cœur d’une autre manière de travailler. Rencontre avec ces grec·ques qui choisissent de s’organiser et de lutter pour réaliser un vieux rêve du monde ouvrier : […] L’article Voyage en Grèce : à Thessalonique, on travaille sans patron est apparu en premier sur Radio Parleur.

  • Surchauffe au cœur de la machine nucléaire : la série podcast
    https://radioparleur.net/2022/07/13/surchauffe-au-coeur-de-la-machine-nucleaire-la-serie-podcast

    La dernière série documentaire réalisée par Basta ! et Radio parleur s’intéresse à nos centrales nucléaires. Elle nous entraîne au cœur de ces installations gigantesques, aux côtés des travailleur·ses qui s’activent, chaque jour, pour produire notre électricité. Les centrales françaises et les matériaux qui les composent vieillissent. Sur 56 réacteurs en activité, 11 ont dépassé les […] L’article Surchauffe au cœur de la machine nucléaire : la série podcast est apparu en premier sur Radio Parleur.

  • Voyage au Chili : La constitution d’un espoir
    https://radioparleur.net/2022/07/27/chili-constitution-espoir

    Fin 2019, les manifestations de « l’Estallido Social » secouaient le Chili. 3 ans plus tard, la colère a abouti sur un mouvement politique inédit avec l’élection de Gabriel Boric et la création d’une assemblée constituante qui doit remplacer le texte actuel rédigé sous la dictature. Le nouveau gouvernement de gauche, limité par l’héritage de Pinochet, place […] L’article Voyage au Chili : La constitution d’un espoir est apparu en premier sur Radio Parleur.

  • IMPORTANT : Radio Parleur s’arrête ! (pour mieux préparer la suite)
    https://radioparleur.net/2022/07/29/important-radio-parleur-sarrete-pour-mieux-preparer-la-suite

    Un nouveau Radio Parleur se prépare ! Vous l’avez peut-être remarqué, Radio Parleur publie moins ces temps-ci. Pour autant, pas de repos pour les braves : l’équipe travaille à une nouvelle formule. Déjà 6 années d’aventure, un immense merci pour votre soutien. Depuis 2016, Radio Parleur fait entendre les luttes. Un engagement qui nous a […] L’article IMPORTANT : Radio Parleur s’arrête ! (pour mieux préparer la suite) est apparu en premier sur Radio Parleur.

  • « No basaran » : la lutte contre les #bassines dans les #Deux-Sèvres

    Ils et elles étaient plus de 3000 à marcher, ce dimanche 11 octobre à Epannes (79), à l’appel de #Bassines_Non_Merci. Depuis 2017, le collectif se mobilise contre la construction de seize bassines, d’énormes #réservoirs qui doivent permettre d’irriguer la région en cas de #sécheresse … au risque d’épuiser les #nappes_phréatiques. Plus de 50 projets de ce type seraient en cours de validation selon le ministère de la Transition écologique.

    En arrivant à #Epannes, petit village de 900 habitant·es entre la Rochelle et Niort en ce dimanche d’automne, la scène a de quoi surprendre. Les rues bondées résonnent d’une fanfare festive. De nombreuses personnes dansent avec des tuyaux et des drapeaux de toutes les couleurs, à côté de tracteurs recouverts de banderoles. Pourtant, il ne s’agit pas d’un spectacle de rue mais bien d’une manifestation, organisée par le collectif Bassines Non Merci.

    Les bassines : la poursuite d’un #modèle_agricole à bout de souffle

    Le collectif, composé d’habitant·es, s’oppose au projet de construction de bassines dans la région. Ces grandes #cuvettes de plusieurs hectares de superficie doivent servir à l’#irrigation. Elles pompent donc dans les nappes phréatiques durant l’hiver pour être utilisées l’été, en période de #sécheresse. Selon les manifestant·es, lutter contre les bassines dans les Deux-Sèvres relève d’un enjeu national. Sans résistance, ce modèle de réserves pourrait se réaliser ailleurs. Plus de cinquante projets seraient en attente de validation, selon le ministère de la Transition écologique.

    Les opposant·es craignent que le niveau des nappes phréatiques ne baisse inexorablement année après année, au profit d’une #agriculture_intensive. Alors que ces bassines sont financées en majorité sur fonds publics, ils et elles demandent une réorientation des fonds à la conversion au bio, moins gourmand en ressources hydriques.

    Un rassemblement médiatique contre l’#agriculture intensive

    Ce 11 octobre, de nombreuses personnalités politiques d’envergure nationale ont fait le déplacement pour ce qui était présenté comme « l’ultime bataille » avant le début des travaux. Parmi elles, le député de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon, Philippe Poutou du NPA, ou encore José Bové et Yannick Jadot. Le député européen EELV dénonce une « #prédation insupportable de l’eau ». De son côté, l’ancien secrétaire national de la Confédération Paysanne l’affirme : « Si on ne gagne pas, je serai sur le terrain pour assumer les risques des actions collectives de #désobéissance_civile. »

    Le collectif Bassines Non Merci, lui, est prêt à durcir ses moyens d’action, « sans violence envers des personnes ou des moyens de production ». C’est ce que déclare Julien le Guet, son porte-parole, sous l’œil de l’ancien député européen. Connu pour ses actions d’arrachage d’OGM ou pour le démontage du Mc Donald’s de Millau, José Bové abonde. Une seule chose est certaine, affirme Julien le Guet, « la #guerre_de_l’eau a commencé ».

    https://radioparleur.net/2020/10/19/bassines-non-merci-deux-sevres-agriculture
    #résistance #eau

  • Gilets Geôles, la série en quatre épisodes - #Radio_Parleur
    https://radioparleur.net/2021/11/17/gilets-geoles-la-serie-gilets-jaunes-prison

    Le mouvement des #Gilets_Jaunes célèbre trois années d’existence. Depuis le 17 novembre 2018, au moins 1000 manifestant·es Gilets Jaunes ont été condamné·es à des peines de prison pour des faits en lien avec le mouvement social. Des geôles de garde à vue à celles de la prison en passant par le parquet des tribunaux, c’est l’histoire de trois gilets jaunes : Prune, Eric, et Michel.

  • Luttes sociales, comment construire des victoires ? – Penser les luttes

    Hyper mega touchée par cette émission.
    https://radioparleur.net/2021/09/02/luttes-sociales-strategie-victoires-histoire-juliette-rousseau-youlie-

    Qu’est-ce qui rend les luttes victorieuses ou inspirantes ? Réunies à Nantes, à l’occasion de l’Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités, les rédactions de Basta !, Radio Parleur et Politis explorent le sujet avec Juliette Rousseau, Youlie Yamamoto et Christelle H., dans ce premier épisode de Penser les Luttes de la saison !

    invité‧e‧s :

    Christelle H., Gilet Jaune au sein du groupe de Saint-Nazaire, membre des Amajaunes
    Juliette Rousseau, militante et journaliste, autrice de Lutter ensemble, pour de nouvelles complicités politiques (Editions Cambourakis)
    Youlie Yamamoto, militante à Attac France et animatrice du collectif féministe Les Rosies

    Après deux ans de mobilisation, dont huit mois de grève, une vingtaine de femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles (Paris) ont obtenu des revalorisations salariales et de meilleures conditions de travail. Parmi les ingrédients de leur victoire : la caisse de grève, alimentée par des solidarités multiples et le savoir faire syndicale de la CGT. Mais aussi des moments intenses, passés ensemble. Au fil du temps et des adversités, les liens se resserrent et l’envie de gagner se renforce. « J’ai des très bons souvenirs qui nous ont fait tenir et qui nous amené à des victoires objectives, mais aussi à nos petites victoires personnelles, intimes, dont on ne parle pas forcément, raconte Christelle H., Gilet Jaune à Saint-Nazaire. J’ai vu des copines prendre confiance en elles, développer des projets professionnels, oser prendre des virages dans leurs vies. »

    #radio #podcast #luttes #emancipation #femmes