https://www.france24.com

  • Le mandat d’arrêt de la CPI contre Poutine « est justifié », estime Biden
    https://www.france24.com/fr/europe/20230318-en-direct-le-mandat-d-arr%C3%AAt-de-la-cpi-contre-poutine-est-jus

    Le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre Vladimir Poutine pour crime de guerre est « justifié », a assuré, vendredi, le président américain, Joe Biden. De son côté, la Russie a qualifié ce mandat d’arrêt de « nul et non avenu ».

    États-Unis : Sanctions contre la Procureure de la Cour pénale internationale | Human Rights Watch
    https://www.hrw.org/fr/news/2020/09/03/etats-unis-sanctions-contre-la-procureure-de-la-cour-penale-internationale
    Septembre 2020

    Les mesures de l’administration Trump visent à entraver la justice pour certains des pires crimes internationaux

    CPI : Le nouveau Procureur entre en fonction | Human Rights Watch
    https://www.hrw.org/fr/news/2021/06/16/cpi-le-nouveau-procureur-entre-en-fonction
    Juin 2021

    La Procureure a persévéré dans ses efforts pour ouvrir des enquêtes sur les situations en Afghanistan et en Palestine alors qu’elle faisait l’objet d’une campagne hostile de la part de la précédente administration des États-Unis, comprenant l’adoption de sanctions financières à son encontre et à l’encontre d’un autre responsable de la Cour, dans le but de gêner les investigations par la CPI d’abus présumés commis par des ressortissants américains et israéliens.

    Le procureur de la CPI suspend l’enquête sur les tortures dans les prisons secrètes de la CIA
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/09/28/le-procureur-de-la-cpi-suspend-l-enquete-sur-les-tortures-dans-les-prisons-s
    Septembre 2021

    Tout en décidant de rouvrir les poursuites contre les talibans et l’organisation Etat islamique en Aghganistan, le magistrat britannique Karim Khan a jugé que « les ressources limitées » de la Cour l’obligeaient à mettre de côté le dossier des crimes de guerre américains.

    #cpi

    Y-a les enquêtes de la CPI qu’on a le droit, et y-a les enquêtes qu’on a pas le droit. Les ch’tit n’enfants ukrainiens méritent leur enquête de la CPI. Les ch’tit n’enfants pas ukrainiens quant à eux doivent faire gaffe à pas avoir les os du poignet trop soudés, sinon, on les mets en CRA ou on les laisse mourir dans la méditerranée.

    https://seenthis.net/messages/874278

    https://seenthis.net/messages/857841

    • Guerre en Ukraine : le mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine est « justifié » selon Joe Biden
      https://www.lemonde.fr/international/live/2023/03/18/guerre-en-ukraine-en-direct-le-mandat-d-arret-contre-vladimir-poutine-est-ju

      Volodymyr Zelensky a jugé « historique » la décision de la Cour pénale internationale d’émettre un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine. Pour Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, qui salue « une décision importante », « il ne peut pas y avoir d’impunité ».

      Ils en rajoutent. J’imagine que comme les précédents précédents, c’était de la faute à Trump, ben ça ne compte pas.

    • Cours pénale internationale : la loi des grandes puissances
      https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/03/23/cours-penale-internationale-la-loi-des-grandes-puissances_56

      La Cour pénale internationale (CPI) basée à La Haye, aux Pays-Bas, a émis un mandat d’arrêt contre Poutine pour avoir déporté des enfants ukrainiens en Russie depuis un an.

      Que Poutine soit un dictateur aux mains rouges de sang, à commencer par celui de son peuple, c’est incontestable. Mais ce mandat d’arrêt est d’abord un geste de propagande pour justifier le soutien des États-Unis et de l’Europe à l’État ukrainien.

      L’inculpation de Poutine a été saluée par Biden alors que, pas plus que la Russie, les États-Unis ne reconnaissent l’autorité de cette CPI qui est censée sanctionner, à travers la planète, les auteurs de crimes de guerre et contre l’humanité. Les dirigeants américains n’ont jamais ratifié le traité de 1998 qui a donné naissance à cette institution et ont refusé de lui apporter leur collaboration. Une loi votée en 2002 a même prévu la possibilité d’une intervention militaire pour soustraire un Américain à cette juridiction. Il n’y en a pas eu besoin, car les États-Unis n’ont jamais eu à rendre de comptes. Ainsi, George W. Bush n’a jamais été sanctionné pour avoir décidé l’invasion de l’Irak en 2003, qui a semé dans ce pays la mort, la désolation et le chaos, nourrissant le terrorisme d’al-Qaida et suscitant la création de Daech.

      En mars 2020, la Cour pénale internationale a manifesté la velléité d’ouvrir une enquête sur des crimes de l’armée américaine et de la CIA en Afghanistan. Trump est alors passé à l’attaque : « Nous allons interdire à ses juges et procureurs l’entrée aux États-Unis », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Nous allons prendre des sanctions contre leurs avoirs dans le système financier américain et nous allons engager des poursuites contre eux dans notre système judiciaire. » Avec l’arrivée de Biden, si le style a changé, les États-Unis continuent de maintenir la CPI à distance. Ils se contentent de la féliciter si elle s’occupe… de la Russie.

      Quant aux dirigeants français, ils ont ratifié le traité de 1998 et reconnaissent la CPI. Mais ils n’ont jamais été mis en accusation pour leur responsabilité dans les guerres en Afrique. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir armé des massacreurs et des génocidaires.

  • Gary Lineker dénonce un projet de loi #immigration en le comparant à « l’Allemagne nazie » - L’Équipe
    https://www.lequipe.fr/Medias/Actualites/Gary-lineker-denonce-un-projet-de-loi-immigration-en-le-comparant-a-l-allemagne-nazie/1384866

    L’ancien joueur des Three Lions, personnalité phare de la BBC, Gary Lineker n’a pas mâché ses mots pour dénoncer le projet de loi sur l’immigration illégale de la ministre de l’Intérieur britannique Stella Bravermann. « C’est juste une politique absolument cruelle dirigée contre les personnes les plus vulnérables dans un langage qui n’est pas différent de celui utilisé par l’Allemagne dans les années 30 », a-t-il écrit sur son compte Twitter mardi 7 mars.

    Le projet de loi contre l’immigration illégale présenté par le gouvernement britannique prévoit d’empêcher les migrants arrivant par la Manche de demander l’asile et de les expulser « en quelques semaines ». Pour promouvoir ce projet, la ministre s’est notamment mise en scène dans une vidéo où elle explique : « L’année dernière, plus de 45 000 personnes ont fait un voyage dangereux, inutile et illégal à travers la Manche. Notre système d’asile a été submergé. Nous dépensons désormais 7 millions de livres par jour en hôtel. » Elle assure que l’arrêt des traversés est l’une de ses priorités.

    Les termes employés par l’ancien attaquant ont offusqué Downing Street, qui les juge « inacceptables. » La BBC, qui a des directives strictes en matière d’impartialité a annoncé qu’une « conversation franche » allait être tenue avec le présentateur de la télévision publique. Lineker ne semble pas vouloir se taire et a fait savoir, mercredi 8 mars, qu’il allait « continuer de s’exprimer pour ces pauvres âmes qui n’ont pas de voix. »

    #Grande_Bretagne

  • Syrie : frappe israélienne meurtrière sur un quartier sécurisé à Damas
    France 24 | Publié le : 19/02/2023
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20230219-syrie-des-frappes-isra%C3%A9liennes-tuent-15-personnes-%C3%A0-dam

    Quinze personnes, dont deux femmes, selon une ONG, ont été tuées, dimanche 19 février, lors de frappes israéliennes sur Damas, qui ont visé un quartier abritant le siège de plusieurs services de sécurité.

    Il s’agit des raids israéliens les plus meurtriers sur la capitale syrienne depuis le début de la guerre civile en 2011, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une organisation non-gouvernementale basée au Royaume-Uni et disposant d’un vaste réseau de sources en Syrie.

    La frappe a notamment visé le quartier de Kafr Sousa, une zone de haute sécurité qui abrite les sièges de services de sécurité et de renseignement et où vivent de hauts responsables. Selon un correspondant de l’AFP, un immeuble a été visé et un cratère béant était visible devant l’entrée du bâtiment. Selon l’OSDH, le quartier touché abrite un centre culturel iranien, qui n’a pas été endommagé. Il n’a pas été possible de savoir quel objectif était visé.

    Des missiles israéliens ont également visé un entrepôt de milices pro-iraniennes et du Hezbollah libanais près de Damas, selon le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.

    #IsraelSyrie

  • Pour les proches de victimes des explosions au port de Beyrouth, « l’État de droit au Liban est mort »
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20230126-explosions-au-port-de-beyrouth-pour-les-familles-des-victimes-l-%

    La relance cette semaine de l’enquête du juge libanais Tarek Bitar sur les explosions au port de Beyrouth a rapidement tourné à l’imbroglio. Le magistrat est, depuis mercredi, l’objet de poursuites lancées par le procureur général Ghassan Oueidate, une personnalité elle-même inculpée dans ce dossier. Une situation désespérante pour les familles de victimes.

  • La maison mère de Google annonce la suppression de 12 000 postes dans le monde
    https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20230120-la-maison-m%C3%A8re-de-google-annonce-la-suppression-de-12-000-po

    La maison mère de Google annonce la suppression de 12 000 postes dans le monde

    Alphabet, la maison mère de Google, a annoncé vendredi un plan social avec la suppression d’environ 12 000 postes dans le monde, ce qui représente 6 % de ses effectifs, dans un contexte économique difficile pour le secteur de la tech.

    Google contraint de réduire ses effectifs. Après Amazon, Meta et Microsoft, c’est au tour d’Alphabet, la maison mère du géant de l’internet, d’annoncer, vendredi 20 janvier, un plan social de grande envergue avec la suppression d’environ 12 000 postes dans le monde, soit 6 % de ses effectifs totaux.

    « Au cours des deux dernières années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaires », a indiqué Sundar Pichai, patron d’Alphabet dans un courriel adressé aux employés du groupe.

    « Pour accompagner et alimenter cette croissance, nous avons embauché dans un contexte économique différent de celui que nous connaissons aujourd’hui », a-t-il ajouté, précisant que la conjoncture contraignait l’entreprise à réduire ses effectifs.

    Alphabet comptait près de 187 000 employés dans le monde fin septembre 2022. Les suppressions de poste se feront « dans l’ensemble des départements, des fonctions, des niveaux de responsabilité et des régions », a affirmé Sundar Pichai sans donner davantage de précisions.

    Les salariés américains concernés ont déjà été notifiés. Dans les autres pays, la procédure va prendre davantage de temps en fonction du droit local du travail. Aux États-Unis, les employés licenciés toucheront au moins seize semaines de salaire, leurs bonus au titre de 2022, leurs congés payés ainsi que six mois de couverture santé.

    Les salariés étrangers installés aux États-Unis pourront aussi bénéficier d’une aide dans leurs démarches juridiques s’ils souhaitent rester sur le sol américain.

    Wall Street accueillait positivement l’annonce de ces suppressions d’emplois : l’action d’Alphabet montait de 3,5 % dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse de New York.

    Crise du secteur

    Le géant informatique américain Microsoft a annoncé mercredi le licenciement d’environ 10 000 employés d’ici fin mars. Au cours des semaines précédentes, Meta (Facebook, Instagram), Amazon ou encore Salesforce ont aussi décidé de se séparer de plusieurs milliers d’employés.

    Le secteur de la tech fait face à une période difficile dans un contexte de forte inflation et de hausse des taux d’intérêt après une période faste, notamment au plus fort de la pandémie de Covid-19 et des confinements.

    Selon le site spécialisé Layoffs.fyi, près de 194 000 salariés du secteur ont perdu leur emploi aux États-Unis depuis début 2022, sans compter l’annonce d’Alphabet de vendredi.

    « Les piliers de la tech ont embauché à un rythme qui était insoutenable et la dégradation de l’environnement macroéconomique les force désormais à licencier », a commenté Dan Ives de Wedbush Securities.

    « Minuit a sonné pour l’hypercroissance alors que les entreprises technologiques ont dépensé de l’argent comme les stars de rock dans les années 1980 », a poursuivi l’analyste.

    Avec AFP

  • Israël : des milliers de manifestants protestent contre le gouvernement à Tel Aviv
    France 24 – Publié le : 14/01/2023
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20230114-isra%C3%ABl-des-milliers-de-manifestants-protestent-contre-le-gou

    À l’appel d’une organisation anti-corruption, une nouvelle manifestation contre le gouvernement de Benjamin Netanyahu a eu lieu samedi, rassemblant des milliers de protestataires craignant une dérive antidémocratique. Ces derniers réclament la démission du Premier ministre israélien, poursuivi dans plusieurs dossiers de corruption présumée.

    Des milliers d’Israéliens ont manifesté, samedi 14 janvier dans le centre de Tel-Aviv, pour clamer leur refus de la politique de la coalition au pouvoir alliant des partis de droite, d’extrême droite et ultraorthodoxes juifs dont ils craignent une dérive antidémocratique.

    Les manifestants sont réunis à l’appel d’une organisation anti-corruption, autour de mots d’ordre appelant à « sauver la démocratie » et à empêcher « le renversement du régime » politique en vigueur en Israël depuis la création du pays en 1948.

    Des partis, du centre, de gauche et l’alliance des partis arabes Hadash-Taal avaient appelé les Israéliens à manifester, en particulier contre la réforme de la justice présentée le 4 janvier par le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu, poursuivi dans plusieurs dossiers de corruption présumée.
    (...)
    Les pancartes brandies par les manifestants rassemblés sur la place Habima rendaient compte de la diversité des revendications : « Le temps est venu de faire tomber le dictateur », « gouvernement de la honte », « Il n’y pas de démocratie avec l’occupation », « Bibi ne veut pas de démocratie, nous n’avons pas besoin de fascistes à la Knesset », « L’Iran c’est ici », « Tu aimeras l’autre comme toi-même » écrit en hébreu et en arabe.

    Instigateur de la manifestation, le Mouvement des drapeaux noirs avait soutenu une campagne de contestation de longue haleine contre Benjamin Netanyahu de juillet 2020 à juin 2021 pour exiger sa démission à cause des scandales de corruption auxquels il est mêlé. (...)

  • Dix ans de guerres françaises au Sahel, pour quoi faire ? | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/120123/dix-ans-de-guerres-francaises-au-sahel-pour-quoi-faire

    Dix ans de guerres françaises au Sahel, pour quoi faire ?
    Comment est-on passé d’une opération au Sahel qui devait être courte à presque dix ans d’enlisement et un retrait, presque en catimini, des soldats français du Mali à l’été dernier ? Retour sur une décennie d’engagement militaire français au Sahel.
    © Mediapart

    À l’air libre

    • Serval, Barkhane, dix ans après : quelles leçons, alors que la menace jihadiste s’étend en Afrique ?
      Publié le : 11/01/2023 - Par : Stéphanie ANTOINE
      https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/le-d%C3%A9bat/20230111-serval-barkhane-quelles-le%C3%A7ons-10-ans-apr%C3%A8s-la-menace-j

      Il y a 10 ans commençait l’opération Serval au Mali, à la demande du président malien. L’intervention française contre les jihadistes est alors plébiscitée. Dix ans plus tard, la France a quitté le pays de façon précipitée, poussée vers la sortie par les nouvelles autorités. Et les jihadistes, plus nombreux, menacent l’Afrique de l’Ouest, pendant que le Mali se tourne vers la Russie.

      Nos invités :
      Niagalé BAGAYOKO, Présidente de l’African Security Sector Network (ASSN)
      Thomas HOFNUNG, Chef du service Monde à La Croix
      Wassim NASR, Journaliste France 24, spécialiste des mouvements jihadistes, auteur de « État islamique, le fait accompli » (éditions Plon)
      Jean-Louis THIÉRIOT, Vice-Président de la Commission de la défense nationale et des forces armées

      #Serval #Barkhane #Mali

  • En Espagne, un vaste trafic de déchets vers l’Afrique de l’Ouest démantelé
    https://www.france24.com/fr/europe/20230103-en-espagne-un-vaste-trafic-de-d%C3%A9chets-vers-l-afrique-de-l-ou

    Les douanes et la Garde civile espagnoles ont « démantelé » une « #organisation_criminelle qui, durant les deux dernières années, avait réussi à envoyer depuis l’île (espagnole) de la Grande Canarie vers l’Afrique plus de 5 000 tonnes de #déchets_dangereux d’appareils électroniques, obtenant un bénéfice économique de plus d’un million et demi d’euros », a indiqué le ministère des Finances dans un communiqué.

    Ces déchets contiennent des substances et des gaz qui abîment la couche d’ozone et contribuent au réchauffement climatique, ajoute le communiqué. 

    Ils étaient envoyés par bateaux, « principalement » en Mauritanie, au Nigeria, au Ghana et au Sénégal.

    Les autorités ont arrêté 43 personnes « pour des délits présumés contre l’environnement, faux et usage de faux, et appartenance à une organisation criminelle ».

    Cette dernière « retirait les déchets de la filière légale » à l’aide d’une « supposée entreprise de gestion qui falsifiait des documents sur la provenance et la gestion », ont détaillé les autorités.

    Ces déchets étaient ensuite présentés comme des articles d’occasion pour être envoyés à ces pays africains.

  • The Illegality of the Israeli Occupation of the Palestinian West Bank (including East Jerusalem) and Gaza: What the International Court of Justice Will Have to Determine in its Advisory Opinion for the United Nations General Assembly - Opinio Juris
    http://opiniojuris.org/2022/12/23/the-illegality-of-the-israeli-occupation-of-the-palestinian-west-bank-i

    On 30 December 2022, the United Nations General Assembly voted to request that the International Court of Justice…

    On the same day, I published a Legal Opinion, dated 29 November 2022, explaining what it means in international law to characterize the Israeli occupation of the Palestinian West Bank (including East Jerusalem) and Gaza as ‘illegal’. The Opinion can be found here. A summary follows below. (...)

    #CIJ

    • L’Assemblée générale de l’ONU demande à La Haye de se pencher sur l’occupation d’Israël en Palestine
      31 décembre 2022
      https://www.rts.ch/info/monde/13666092-lassemblee-generale-de-lonu-demande-a-la-haye-de-se-pencher-sur-loccupa

      L’Assemblée générale des Nations unies a adopté vendredi une résolution pour demander à la Cour internationale de justice (CIJ) de se pencher sur l’occupation israélienne des territoires palestiniens. L’ambassadeur israélien a vivement dénoncé le texte, évoquant une « tache morale ».

      Le texte a été adopté par 87 voix contre 26, et 53 abstentions. Les pays arabes ont unanimement voté en faveur, y compris ceux ayant normalisé leurs relations avec Israël. La Chine et la Russie ont également voté en faveur, tandis que les Etats occidentaux se sont montré divisés.

      Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne ou l’Italie se sont opposés à la résolution, tandis que la Belgique, le Portugal ou l’Irlande ont voté pour. La France s’est abstenue, tout comme la Suisse. (...)

    • L’ONU demande à la Cour internationale de justice d’examiner l’occupation israélienne
      France 24 – Publié le : 31/12/2022
      https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20221231-l-assembl%C3%A9e-g%C3%A9n%C3%A9rale-de-l-onu-demande-%C3%A0-la-co

      L’Assemblée générale des Nations unies a adopté, vendredi, une résolution demandant à la Cour internationale de justice de déterminer « les conséquences juridiques » de l’occupation israélienne de territoires palestiniens. Un vote salué par l’Autorité palestinienne, tandis que l’ambassadeur israélien dénonce une « tache morale sur l’ONU ».

      L’Assemblée générale des Nations unies a adopté, vendredi 30 décembre, une résolution demandant à la Cour internationale de justice (CIJ) de se pencher sur la question de l’occupation israélienne de territoires palestiniens. Cette décision intervient au lendemain de l’investiture du gouvernement le plus à droite de l’histoire d’Israël.

      La résolution a été adoptée avec 87 voix pour, 26 contre, et 53 abstentions. Le texte exhorte la cour onusienne basée à La Haye, aux Pays-Bas, à déterminer « les conséquences juridiques de la violation persistante par Israël du droit du peuple palestinien à l’autodétermination », ainsi que de ses mesures « visant à modifier la composition démographique, le caractère et le statut de la ville sainte de Jérusalem ».

      Les États occidentaux étaient partagés sur la question, tandis que les pays arabes ont unanimement voté pour, y compris ceux ayant normalisé leurs relations avec Israël. La Chine et la Russie ont également voté en faveur du texte.

      Le représentant palestinien à l’ONU, Riyad Mansour, a déclaré que le vote envoyait un signal au nouveau gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu à propos de sa volonté de renforcer des politiques « coloniales et racistes » et a salué les États, qui ne se sont pas laissés « dissuader par des menaces et des pressions ». Un vote également salué samedi par l’Autorité palestinienne : « L’heure est venue pour Israël de se soumettre à la loi et d’être tenu pour responsable des crimes qu’il commet contre notre peuple », a déclaré Nabil Abou Roudeïneh, porte-parole du président palestinien, Mahmoud Abbas.
      Un appel à mettre fin aux colonies

      En amont du vote, l’ambassadeur israélien Gilad Erdan a qualifié la résolution de « tache morale sur l’ONU ». « Aucune organisation internationale ne peut décider si le peuple juif est un occupant dans sa propre terre natale », a-t-il ajouté. « Quelconque décision d’une organisation judiciaire qui reçoit son mandat de Nations unies politisées et en faillite morale est complétement illégitime », selon lui.

      La résolution appelle également Israël à mettre fin aux colonies mais l’Assemblée générale ne dispose pas de pouvoirs contraignants, contrairement au Conseil de sécurité où les États-Unis, alliés d’Israël, disposent d’un droit de veto.

      Les États-Unis, le Royaume-Uni, et l’Allemagne se sont opposés à la résolution et la France s’est abstenue. « Nous ne pensons pas qu’un renvoi vers la Cour internationale de justice aide à ramener les parties prenantes vers un dialogue », a déclaré le diplomate britannique Thomas Phipps.

      Avec AFP et Reuters

    • Barak Ravid @BarakRavid 31 déc. 2022
      https://twitter.com/BarakRavid/status/1609205071190835202

      1 \ Scoop: Israeli Prime Minister Netanyahu called on Friday night Ukraine’s President Zelensky & asked that his country vote against the UN general assembly resolution to refer the issue of the Israeli occupation of the West Bank to the ICJ, Israeli & Ukrainian officials told me
      2 \ Why it matters: In the previous vote at a UN committee several weeks ago Ukraine voted in favour of the resolution which was tabled by the Palestinians, regardless of Israeli requests not to do so
      3 \ Ukrainian officials said they voted in favour as a reaction to Israel’s refusal to provide military assistance to Ukraine. Israeli foreign ministry officials were furious and summoned the Ukrainian ambassador for a tough conversation
      4 \ A senior Israeli official told me Netanyahu called Zelensky as part of a series of phone calls with leaders of countries that Israel wanted to change their country’s vote and oppose the resolution or at least abstain
      5 \ A Ukrainian official said Zelensky told Netanyahu that in return for voting against or abstaining he wants to hear how the new Israeli government is going to change its policy and provide Ukraine with defensive systems against Russian missile and drone attacks
      6 \ The Ukrainian official said Netanyahu didn’t commit to anything during the call and said the vote was getting close and that he is ready to discuss Zelensky’s requests in the future
      7 \ According to the Ukrainian official Zelensky didn’t like Netanyahu’s answer and didn’t agree to vote against the resolution or abstain. Instead he instructed Ukraine’s ambassador to the UN not to attend the vote
      8 \ The Ukrainian official said: “The two leaders weren’t satisfied and didn’t get what they wanted. Zelensky decided that we will not attend the vote in order to give a chance to the relationship with Netanyahu"
      9 \ A senior Israeli official said that even though Ukraine didn’t vote in favour of the Palestinian resolution, Israel was disappointed that instead of abstaining it decided not to attend the vote
      10 \ Netanyahu’s office told me: "Prime Minister Netanyahu spoke to president Zelensky, and Ukraine, which voted before in favour of the anti-Israeli resolution, didn’t attend the vote this time. Other than that we will not comment on diplomatic converstions”. END

    • PCHR Welcomes the Adoption of a UNGA Resolution Requesting for an Advisory Opinion by the ICJ on the Legal Nature of Israel’s Occupation.
      Date: 31 December 2022 – Palestinian Centre for Human Rights
      https://pchrgaza.org/en/pchr-welcomes-the-adoption-of-a-unga-resolution-requesting-for-an-advisory
      https://pchrgaza.org/en/wp-content/uploads/2022/12/31-12.webp

      On 30 December, the United Nations General Assembly (UNGA) voted in favor of a resolution requesting the International Court of Justice to provide an advisory opinion on the legal nature of Israel’s prolonged military occupation of the Occupied Palestinian Territory (OPT) and the responsibilities of third party-states.[1]

      The resolution, which was approved with 87 votes in favor, 26 votes against, and 53 abstentions, asks the ICJ to weigh in on the “legal consequences arising from the ongoing violation by Israel of the right of the Palestinian people to self-determination, from its prolonged occupation, settlement and annexation of the Palestinian territory occupied since 1967, including measures aimed at altering the demographic composition character, and status of the Holy City of Jerusalem, and from its adoption of related discriminatory legislation and measures”.[2] The resolution also asks the Court for an opinion on how these Israeli policies and practices “affect the legal status of the occupation” and the “legal consequences that arise for all states and the United Nations from this status”.[3] (...)

  • Les autorités chinoises ont décidé de faire basculer le pays en mode "yolo" en abandonnant la politique #zero_covid. Petite revue de discussions sur le sujet depuis une bonne semaine.

    https://seenthis.net/messages/981758
    Les limites de la politique #zéro_covid du gouvernement chinois.
    Chine : du confinement à la rébellion

    https://seenthis.net/messages/982574
    La Chine abandonne, de facto, sa politique zéro Covid

    https://seenthis.net/messages/981992
    "Zéro Covid" en Chine : le chaos au quotidien
    Témoignages

    https://seenthis.net/messages/982682
    A Pékin, un timide retour à la normale au sortir du « zéro Covid »

    https://seenthis.net/messages/983083
    La Chine confrontée à une violente flambée de Covid-19

    https://seenthis.net/messages/983164
    Covid en Chine : vers une flambée épidémique

    https://seenthis.net/messages/983167

    « On reste quand même beaucoup mieux protégé quand on est vacciné. La preuve risque hélas d’en être encore donnée par la Chine, qui relâche sa politique de terreur drastique zéro-covid. Elle a vacciné peu de gens, avec des vaccins peu efficaces... c’est comme s’ils n’étaient pas vaccinés. J’ai peur que ce soit une catastrophe, mais ce sera au moins la preuve qu’Omicron qui arrive sur une population pas vaccinée entraîne une hécatombe. Comme à Hong Kong au début de l’année. »

    https://seenthis.net/messages/983196

    “Le succès face au virus n’a pas été le fait des mesures « autoritaires » de l’État, lesquelles, d’ailleurs, ont été surpassées pas les confinements bien plus rigoureux mis en place en Italie, en France ou ailleurs. En réalité, en Chine, la pandémie a été contenue grâce à l’effort réel et sincère de la plus grande partie de la population.” (Contagion Sociale, Chuang, Niet ! éditions p238)

    #pandémie #covid #SARS-CoV2 #Chine #tester_tracer_isoler

  • L’Allemand Heinrich XIII, aristo complotiste et apprenti putschiste
    https://www.france24.com/fr/europe/20221208-l-allemand-heinrich-xiii-aristo-complotiste-et-apprenti-putschist

    Ces plans d’actions terroristes risquent de faire des vagues dans le petit milieu des descendants de la noblesse allemande, forte d’environ 80 000 membres. Escorté par des policiers hors de son domicile, Heinrich XIII, cheveux gris coiffé en arrière, veste à carreaux et petit foulard bon chic bon genre, fait en effet davantage penser à un habitué des chasses à courre, plutôt qu’à un illuminé du #complotisme fourré à longueur de journée sur d’obscurs forums Internet – à moins que les deux ne soient pas incompatibles.

    [...] C’est la particularité de cette lignée : tous les hommes de la famille doivent se prénommer Heinrich. Ils se distinguent entre eux par un nombre, et tous les premiers enfants mâles Reuss de chaque siècle s’appellent Heinrich I.

    [...] Heinrich XIII serait le vilain petit canard parmi les 30 autres #Heinrich encore en vie de cette famille qui compte une soixantaine de membres. "Dorénavant tout le monde - jusqu’aux États-Unis - va associer notre famille au terrorisme et à la pensée réactionnaire, c’est tout à fait atroce”, s’est désolé Heinrich XIV dans un entretien accordé mercredi à #MDR, la chaîne de télévision régionale de Saxe et Thuringe.

    [...] Ces idées réactionnaires ont tout à voir avec la mouvance des “#Reichsbürger ” (“citoyens du Reich”). Tous les membres de la cellule terroriste interpellés semblent d’ailleurs être des sympathisants de ce groupuscule, dont la principale croyance est qu’il n’y a plus d’#Allemagne légitime depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ils se revendiquent tous soit du IIIe Reich, soit de la république de Weimar ou encore de l’Empire qui a pris fin en 1918 (c’est le cas de Heinrich XIII) et ne reconnaissent pas la constitution de 1949.

    #extrême_droite

  • « Nous nous sommes humiliés » : la Suède suspendue aux conditions de la Turquie pour intégrer l’Otan
    https://www.france24.com/fr/europe/20221130-nous-nous-sommes-humili%C3%A9s-la-su%C3%A8de-suspendue-aux-condit

    Après des décennies passées à l’écart des alliances militaires, la Suède prenait, en mai dernier, la décision historique de rejoindre l’Otan, sur fond d’invasion russe de l’Ukraine. Mais ce qui devait être une formalité s’est transformé en aventure de longue haleine, la Turquie profitant de la situation pour peser sur la politique suédoise d’accueil des réfugiés kurdes.

    La demande d’adhésion de la Finlande et de la Suède venait à peine d’être déposée auprès de l’Otan que la Turquie posait déjà ses conditions. « Ces pays n’ont pas de position claire et transparente contre les organisations terroristes », attaquait ainsi le président turc en mai 2022, quelques heures à peine après le dépôt de la demande. Dans la ligne de mire de Recep Tayyip Erdogan, les quelque 100 000 réfugiés kurdes accueillis par la Suède, pour certains liés à des groupes classés « organisations terroristes » par la Turquie, comme le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et les Unités de protection du peuple (YPG).

    Le président turc a ainsi commencé par exiger de la Suède et de la Finlande le durcissement de leur législation antiterroriste et la levée de l’embargo sur les armes qu’elles imposaient à la Turquie depuis 2019, en représailles à une offensive lancée par le pays contre le groupe kurde des YPG, alors qu’il combattait l’organisation État islamique dans le nord de la Syrie.

    Mais ces premières concessions n’ont pas suffi : après la signature d’un protocole d’accord en juin, dans lequel la Finlande et la Suède acceptaient les grandes lignes des demandes turques, Ankara a surenchéri. Une longue liste de « terroristes » a été transmise aux deux pays scandinaves, afin de réclamer l’extradition de réfugiés kurdes bénéficiant de l’asile en Suède et en Finlande depuis des années, voire des décennies.

    Entre chantage turc et menace russe

    Les demandes se sont ensuite multipliées : la démission d’un ministre suédois ayant participé à une fête pro-PKK, il y a dix ans, a été réclamée par la Turquie. L’ambassadeur de Suède a aussi été convoqué après qu’une émission de télévision s’est moquée d’Erdogan.

    La semaine dernière, le chantage est encore monté d’un cran. Bafouant les standards suédois en matière de respect de la liberté d’expression, la Turquie a demandé au pays d’enquêter sur un rassemblement organisé à Stockholm par un groupe jugé proche du PKK, et au cours duquel des slogans anti-Erdogan auraient été prononcés. Ankara est allé jusqu’à exiger que les participants soient identifiés.

    Des exigences croissantes, qui placent la Suède dans une situation délicate. Menacé par son grand voisin russe, le petit royaume de dix millions d’habitants doit s’efforcer de faire les yeux doux à la Turquie pour entrer dans l’Otan. Il faut en effet l’accord des trente membres de l’Alliance atlantique pour intégrer un nouveau membre et, pour le moment, seule la Turquie bloque. Car si la Hongrie n’a pas, elle non plus, donné son feu vert, son Premier ministre, Viktor Orban, a promis que cela serait le cas début 2023.

    La Suède doit donc s’efforcer de contenter Ankara sans contredire pour autant ses valeurs démocratiques et ses lois. Une position d’équilibriste. Stockholm a ainsi accepté en août de livrer un des hommes figurant sur la liste « terroriste », tout en assurant que l’extradition relevait d’une procédure judiciaire ordinaire, et n’était en aucun cas liée au chantage exercé par la Turquie.
    « Comportement autodestructeur »

    Mais les critiques pleuvent sur le gouvernement, à qui il est reproché de se plier en quatre pour complaire au président Erdogan. « Kristersson doit arrêter de s’humilier face à la Turquie », écrivait ainsi début novembre l’éditorialiste Alex Schulman dans le quotidien suédois Dagens Nyheter, alors que le Premier ministre fraîchement élu venait de consacrer sa première visite d’État hors UE à la Turquie.

    « Tout à coup, vendre des armes à la Turquie ne nous pose plus de problème, dénonce le journaliste. Nous n’avons plus non plus de difficultés à considérer comme tels les groupes étiquetés ’terroristes’ par la Turquie… Nous nous sommes humiliés, mais cela en valait la peine ! Kristersson a reçu une longue accolade d’Erdogan, qui lui a dit ’Bienvenue dans l’Otan, mon ami !’ »

    Un résumé sarcastique, puisque le voyage du Premier ministre suédois s’est soldé par un échec : Ulf Kristersson est rentré en Suède sans aucune promesse d’accord turc. "Allons-nous vraiment continuer avec ce comportement autodestructeur ?", s’insurge l’éditorialiste dans son article. « À un moment donné, ne faudrait-il pas demander à notre gouvernement de défendre notre pays et nos valeurs ? »

    Une stratégie électoraliste ?

    Sa colère se comprend d’autant plus que, malgré les efforts de la Suède, il est possible que le blocage de la Turquie dure plusieurs mois. "La Turquie a de nombreuses raisons de brandir la carte du veto", expose ainsi Aras Lindh, analyste à l’Institut suédois des affaires internationales, qui souligne l’influence inédite de la Turquie sur la Suède dans un article paru en novembre. « Tout à coup, le pays se retrouve dans une position de négociation favorable. »

    Ce chantage permet également à Recep Tayyip Erdogan de gagner des points en vue de l’élection présidentielle, prévue en Turquie au mois de juin prochain. « La Turquie est mal gérée économiquement, poursuit Aras Lindh. Bloquer l’entrée de la Suède dans l’Otan permet à Erdogan de déplacer le débat, en le centrant notamment sur le laxisme des pays européens qui laissent les terroristes en liberté. Il se présente comme un dirigeant fort, qui n’a pas peur de leur tenir tête. »

    Une analyse partagée par Aron Lund, spécialiste du Moyen-Orient à l’Agence suédoise de recherche sur la défense (FOI) : « Erdogan se dépeint comme un leader si fort et si important que les États-Unis, la Russie et de nombreux pays européens doivent composer avec lui. Le secrétaire général de l’Otan s’est même rendu en Turquie [début novembre, NDLR] pour supplier Erdogan d’autoriser la Suède à entrer dans l’Otan. C’est très bon pour sa communication. »
    Des « progrès » dans les négociations

    Mais la Turquie a beaucoup à gagner en approuvant l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’Otan, remarque Aron Lund. « Militairement, ce serait important pour la Turquie d’avoir la Suède et la Finlande dans l’Otan, car leur entrée allongerait considérablement la frontière terrestre entre la Russie et l’Otan. [Cette entrée] déplacerait le point focal de cette frontière, et les tensions Otan-Russie qui en découlent, beaucoup, beaucoup plus au nord, loin de la Turquie. »

    Selon le spécialiste, Erdogan finira donc sans doute par donner son accord à l’entrée de la Suède dans l’Otan « à l’approche des élections de juin, ou juste après qu’elles aient eu lieu », à condition que la Suède « cherche à garder Erdogan de bonne humeur ».

    Les concessions suédoises semblent d’ailleurs commencer à payer : le ministre suédois des Affaires étrangères a ainsi affirmé mercredi que des « progrès » avaient été réalisés dans ses négociations avec la Turquie. "Nous avons eu hier une réunion positive, et j’ai senti qu’il y avait des progrès, s’est-il ainsi félicité avant de se rendre à une réunion de l’Otan. Nous allons de l’avant." Un constat partagé par la diplomatie turque, qui a félicité la « bonne volonté » du gouvernement suédois, ajoutant toutefois attendre davantage... de « mesures concrètes ».

  • COP27 : en grève de la faim, Alaa Abdel Fattah, le plus célèbre détenu d’Égypte, cesse de s’hydrater
    https://www.france24.com/fr/afrique/20221107-cop27-en-gr%C3%A8ve-de-la-faim-alaa-abdel-fattah-le-plus-c%C3%A9l

    Icône de la « révolution » de 2011, le détenu politique britannico-égyptien Alaa Abdel Fattah, en grève de la faim, a cessé de s’hydrater dimanche. Alors que le monde entier a les yeux rivés sur Charm el-Cheikh, où s’est ouvert la COP27, son cas est devenu emblématique des violations des droits de l’Homme en Égypte. Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a assuré que son gouvernement était « totalement engagé » pour obtenir sa libération.

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    La pression monte sur les autorités égyptiennes : le détenu politique britannico-égyptien Alaa Abdel Fattah, en grève de la faim, a cessé de s’hydrater dimanche 6 novembre, a annoncé sa sœur, le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, disant vouloir profiter de la COP27 qui s’ouvre en Égypte pour évoquer son cas.

    « Il n’y a plus beaucoup de temps, au mieux soixante-douze heures, pour libérer Alaa Abdel Fattah. Si [les autorités égyptiennes] ne le font pas, cette mort sera dans toutes les discussions à la COP27 », a prévenu dimanche Agnès Callamard, la secrétaire générale d’Amnesty International, au Caire.

    #Alaa_Abd_el_Fattah #Fascisme #Egypte

  • En Cisjordanie occupée, le casse-tête des restrictions de séjour pour les étrangers
    France24 – Grégoire SAUVAGE – Publié le : 20/10/2022
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20221020-en-cisjordanie-occup%C3%A9e-le-casse-t%C3%AAte-des-restrictions-d

    De nouvelles restrictions d’entrée et de séjour pour les étrangers entrent en vigueur jeudi en Cisjordanie occupée, dans un contexte particulièrement tendu. Critiquées par les organisations de défense des droits humains, ces mesures israéliennes inquiètent également l’administration américaine.

    C’est une nouvelle procédure administrative particulièrement controversée qui entre en vigueur jeudi 20 octobre pour les étrangers souhaitant résider, travailler, étudier ou encore faire du bénévolat en Cisjordanie occupée. Pour faire simple : tout sera plus compliqué pour ces demandeurs de visas.

    Désormais, les étrangers devront impérativement passer par la Jordanie voisine et n’auront plus la possibilité d’atterrir à l’aéroport de Tel Aviv pour se rendre en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967 et déjà soumis à de nombreuses restrictions de circulation.

    Par ailleurs, il n’est plus possible d’obtenir un visa à l’arrivée. La demande devra être faite au moins 45 jours avant. Les autorités israéliennes se réservent aussi la possibilité de demander une caution pouvant aller jusqu’à 20 000 euros. Ces mesures ne s’appliquent pas aux personnes souhaitant se rendre dans les colonies de Cisjordanie. (...)

  • What do US curbs on selling microchips to China mean for the global economy ? | China | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/oct/19/what-do-us-curbs-on-selling-microchips-to-china-mean-for-the-global-eco
    https://i.guim.co.uk/img/media/2d99793933a5d8625d8a428fb6f8840d22bceee4/0_84_1724_1035/master/1724.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    The US has taken unprecedented steps to limit the sale of advanced computer chips to China, escalating efforts to contain Beijing’s tech and military ambitions.

    The moves are designed to cut off supplies of critical technology to China that may be used across sectors including advanced computing and weapons manufacture.

    The crackdown marks the most significant action by Washington against Beijing on technology exports in decades, escalating a trade battle between the world’s two most powerful economies.

    After the export controls, Apple reportedly put on hold plans to use memory chips from China’s Yangtze Memory Technologies in its products. The Nikkei newspaper said Apple had planned to use the chips in iPhones sold in China.
    What action has the US taken?

    On 7 October, the Biden administration imposed a sweeping set of export controls that included measures to cut China off from certain semiconductor chips and chip-making equipment.

    Under the rules, US companies must cease supplying Chinese chipmakers with equipment that can produce relatively advanced chips unless they first obtain a licence.

    The new regulations also add controls on some semiconductor production items and transactions for specific end-uses of some integrated circuits or chips. The US also wants to increase its export controls to include semiconductor products and software, technology, and other things used to develop and make integrated circuits. In a further restriction, US citizens and green-card holders will also be banned from working on certain technology for Chinese companies and entities.

    Cet article d’un site affreusement conspirationniste explique (en français) les enjeux de cette mesure : https://lesakerfrancophone.fr/le-blocus-etasunien-des-semi-conducteurs-en-chine-est-une-bombe-a

  • La pilule du lendemain va devenir gratuite pour toutes les Françaises, annonce le gouvernement
    https://www.france24.com/fr/france/20220921-la-pilule-du-lendemain-va-devenir-gratuite-pour-toutes-les-fran%C

    D’abord réservée aux jeunes filles mineures, puis gratuite pour les femmes jusqu’à 25 ans, la pilule du lendemain va devenir gratuite pour toutes les Françaises quel que soit leur âge, en pharmacie et sans ordonnance, a annoncé mardi 20 septembre le ministre de la Santé, François Braun, dans une interview à 20 Minutes.

    Le dépistage des infections sexuellement transmissibles sera également gratuit et sans ordonnance jusqu’à 26 ans, et ces deux mesures seront inscrites dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2023, qui sera présenté en conseil des ministres le 26 septembre.

    « En ce qui concerne la contraception féminine, nous renforçons (...) la protection des femmes en facilitant leur accès à la contraception d’urgence (ou pilule du lendemain) en pharmacie, de manière gratuite et sans ordonnance, à tout âge », annonce François Braun.

    Jusqu’ici, la pilule du lendemain était disponible gratuitement et sans ordonnance uniquement pour les mineures, auprès des pharmacies, des infirmières scolaires ou dans les centres de dépistage ou de santé sexuelle, et pour les étudiantes majeures.

    Le coût en pharmacie pour les personnes majeures variait entre trois et une vingtaine d’euros selon les médicaments, avec une possibilité de prise en charge partielle par la sécurité sociale sur présentation d’une prescription.
    « Possibilité de dépistage étendue à toutes les infections sexuellement transmissibles »

    « Le gouvernement agit concrètement pour que les femmes ne renoncent plus à la contraception d’urgence pour des raisons financières, premier motif de renoncement chez les femmes », a commenté dans un communiqué Isabelle Rome, ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes.

    « À l’heure où nous assistons à une montée des conservatismes en Europe et dans le monde, notre gouvernement démontre une fois de plus que l’égalité femmes-hommes et le droit des femmes à disposer de leurs corps sont des priorités absolues », a-t-elle ajouté.

    Concernant le dépistage des IST, seul celui du VIH était jusqu’ici gratuit. « Désormais, la possibilité de dépistage sera étendue à toutes les infections sexuellement transmissibles pour lutter le plus précocement possible contre (la) reprise des infections », explique François Braun.

    Le ministre de la Santé fait, en effet, le constat de « l’augmentation des infections sexuellement transmissibles, spécifiquement les chlamydias et le gonocoque » et estime que « tous les axes de prévention doivent être améliorés » car « la France est en retard par rapport aux autres pays européens. Seulement 2 % de notre budget est consacré à la prévention contre 4 % chez nos voisins ».

    Quant aux causes, « il est très compliqué » de les connaître, reconnaît-il, évoquant « un défaut de prévention, d’information ou un relâchement plus global ».

  • Après les canicules, le déluge : le #Pakistan en première ligne du dérèglement climatique
    https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20220830-apr%C3%A8s-les-canicules-le-d%C3%A9luge-le-pakistan-en-premi%C3%A

    En avril, le gouvernement de l’ancien Premier ministre Imran Khan avait cependant fait un pas en avant dans la lutte contre le dérèglement climatique. Il avait annoncé un programme massif d’investissements dans les énergies renouvelables, la plantation d’arbres et, mesure hautement symbolique, la nomination d’une ministre du Changement climatique. Imran Khan a été évincé du #pouvoir quelques semaines plus tard, et pour l’heure le projet semble avorté.

    « #politique »