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  • Quiberon [explosion du 9/07/2018] – L’enquête est toujours en cours
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/quiberon-56170/l-enquete-est-toujours-en-cours-5956860


    Dans la nuit du 9 juillet, un peu avant 3 h, une terrible explosion a soufflé le haut du centre-ville. Un incendie s’est déclaré quelques dizaines de minutes plus tard.
    Toute une rue a été ravagée. Depuis deux mois, commerces et habitations ne sont qu’un amas de gravats.

    Deux mois après, l’enquête n’est toujours pas terminée. Rien n’a bougé dans la rue de La Poste, fermée par des barrières et des bâches en plastique. « Nous ne sommes pas autorisés à déblayer, tant que les responsabilités ne sont pas déterminées par les experts. Il est vrai que l’enjeu pour les compagnies d’assurance est très important », avance le maire, Bernard Hilliet, indiquant que la Ville travaille actuellement sur un calendrier d’actions pour les sinistrés, avec la chambre des métiers.
    Un comité de suivi, composé d’élus, devrait, dans les jours à venir, établir la situation de chacun d’entre eux. « Nous aussi avons besoin d’informations précises, y compris sur le référé nous demandant de ne toucher à rien, ajoute le maire. La circulation dans ce quartier, les gravats... Il ne faut pas que la situation s’enlise. »

    Deux mois !…

    • Quiberon. Explosion du 9 juillet, « le responsable serait GRDF »
      https://www.ouest-france.fr/bretagne/quiberon-56170/quiberon-explosion-du-9-juillet-le-responsable-serait-grdf-6069790

      Le 9 juillet, une violente explosion avait soufflé le quartier de la Poste. Si l’enquête n’est officiellement pas terminée, la municipalité a communiqué cette information, mardi soir, dans une réunion proposée aux commerçants sinistrés.

      L’objectif de la réunion, mardi 13 novembre au soir, était de faire le point sur la situation avec les commerçants du haut du centre bourg, touchés par l’explosion du 9 juillet.« S’agissant de l’expertise judiciaire, il y a une difficulté d’articulation entre les enquêtes pénale et civile. Début novembre, la municipalité a appris la présence d’amiante et l’obligation d’appliquer un protocole de cinq semaines  », a indiqué le directeur général des services, Jérôme Bourserie, rappelant que le déblaiement ne débutera qu’en janvier, et que l’expert judiciaire incrimine dans son enquête un détendeur défaillant.

      «  Le gaz d’un regard se serait infiltré et stocké dans des canalisations. Ce qui aurait provoqué l’explosion. Le responsable direct serait plutôt GRDF, a-t-il indiqué. On va voir comment il se positionne.  »

      Il n’y a pas d’information sur la réouverture de la Poste. Sollicitée à maintes reprises, elle n’a toujours pas donné de réponse. La municipalité souhaite faire intervenir les autorités de l’État. « Concernant les aides, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire ne peut dégager de Fisac (Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce), mais est prêt à accompagner la collectivité et les professionnels dans un projet », a ajouté Jérôme Bourserie.