• #Rachel_Dolezal, au centre d’une tempête, lance un défi : « Je m’identifie comme noire. » [traduction d’articles du New York Times]
    https://tradfem.wordpress.com/2018/09/30/a-propos-du-transracialisme

    Quand elle est venue vivre au sous-sol chez son oncle à Cœur d’Alene, dans l’Idaho, une ville à la population en grande partie blanche, en 2004, Rachel.A.Dolezal était encore blonde et pâle de teint ; elle s’identifiait en tant que femme blanche ayant quitté un mari noir et ayant un enfant métis.

    Mais après quelques années, son engagement déjà bien ancré pour les causes et les cultures noires s’intensifia. Ses collègues de travail comme sa famille commencèrent à entendre dire, par elle et par d’autres, que ses origines étaient un mélange de races – et même qu’elle s’était dite noire.

    Beaucoup mirent en question la manière dont elle se décrivait, tandis que d’autres l’acceptèrent au pied de la lettre. Personne ne sembla en faire un problème, mais beaucoup virent en elle une force de caractère qui faisait d’elle une avocate puissante et passionnée au Human Rights Education Institute à Coeur D’Alene où elle commença bientôt à travailler.

    « C’est vraiment impressionnant, ce qu’elle a accompli ; elle a apporté beaucoup d’énergie en ces lieux », s’est rappellé son oncle Daniel A.Dolezal dans une interview téléphonique mardi dernier, en parlant du groupe des Human Rights, ainsi que de la section du N.A.A.C.P. de Spokane, qu’elle a fini par diriger plus tard. Il a rappellé son parcours depuis l’époque où elle était une mère célibataire malchanceuse, qui donnait des cours à temps partiel, qui essayait de vendre ses œuvres d’art, et travaillait dans son magasin de photographie à Coeur d’Alene, dans cette partie de la bande côtière de l’Idaho qui avait été autrefois le quartier général de la Aryan Nations, un groupe suprémaciste blanc.

    Alors quand Mme Dolezal (prononcer Dole-Uh-Zahl) apparut à la télévision mardi pour la première fois depuis qu’elle était l’objet d’un débat qui faisait rage sur l’identité raciale et le mensonge, ce ne fut pas une surprise, car bien qu’elle ne puisse se targuer d’aucune filiation d’origine noire, elle refusa d’admettre qu’elle avait trompé qui que ce soit. « Je m’identifie comme noire », a-t-elle dit tout sourire.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.nytimes.com/2015/06/17/us/rachel-dolezal-nbc-today-show.html
    #transracialisme #antiracisme #N.A.A.C.P. #identité

  • #Sanaz_Ahmadi : Les prisonnières ont-elles des droits ?
    https://tradfem.wordpress.com/2018/09/25/les-prisonnieres-ont-elles-des-droits

    #Kajsa_Ekis_Ekman a écrit la semaine dernière un article à propos d’un Suédois, Kristoffer Johansson*, qui sera bientôt transféré de la prison pour hommes de classe 1 (sécurité maximum) à la prison de sécurité pour femmes de classe 2. Il n’y a pas de prison pour femmes de classe 1 en Suède. Devinez pourquoi… #peaktrans #féminisme radical #marxisme #swepol

    Nous ne pouvons plus dorloter les émotions des hommes. Kristoffer Johansson a violé une femme, Vatchareeya Bangsuan. Il a étalé son sperme sur sa victime, puis l’a assassinée et débitée en morceaux. Il a ensuite feint de s’inquiéter de sa disparition et s’est joint à l’équipe de recherche de son cadavre. Le massacre de Vatchareeya Bangsuan fait partie de la terreur infligée par les hommes aux femmes.

    Le meurtre de Vatchareeya illustre une terreur avec laquelle les femmes grandissent et qui est normalisée par les institutions sociales. Ce n’est pas un hasard s’il était un homme et qu’elle était une femme. Et le fait que les émotions de Kristoffer aient aujourd’hui priorité sur la vie de femmes est une conséquence naturelle du patriarcat institutionnalisé.

    Le fait que la vie de Vatchareeya en tant que femme de couleur ne valait tellement rien que la peine de Kristoffer ait été réduite de moitié et le chef de meurtre réduit à celui d’homicide involontaire n’était pas un crachat suffisamment gros jeté au visage des femmes. Maintenant, des femmes qu’il n’avait pas encore atteintes se feront également cracher dessus.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.facebook.com/martindufresne/posts/10156357997406418?__tn__=K-R
    #prison #féminicide #meurtre #trans #femme #viol

  • #Julie_Bindel : Pourquoi voit-on autant d’organisations LGBT céder aux pressions des transactivistes et s’aliéner les lesbiennes ?
    https://tradfem.wordpress.com/2018/09/22/pourquoi-voit-on-autant-dorganisations-lgbt-ceder-aux-pressions-d

    Partout au pays, des organisations lesbiennes et gay déçoivent les attentes des femmes lesbiennes. Il semble que la constellation de leur acronyme demeure en pleine croissance – on parle actuellement de LGBTQQIPA+ (pour Lesbiennes, Gais, Bisexuels, Transgenres, Queer, en Question, Intersexe, Polyamoureux et Asexuels) – mais qu’elle fait peu de place aux lesbiennes.
    Transphobie ?
    Non seulement les lesbiennes ont-elles le moins de poids dans le monde « queer » en raison de leur statut de simples femmes, mais on a l’impression que le mot « lesbienne » est en train de devenir synonyme de « transphobie ». Les lesbiennes ont été les critiques les plus fermes d’une idéologie transgenre au caractère Orwellien, parce que nous sommes celles qui avons le plus à perdre en concédant un terrain durement gagné à des hommes qui s’identifient comme femmes. Des organisations puissantes et amplement subventionnées, qui sont censées défendre les intérêts des lesbiennes et des gays, laissent un grand nombre d’entre nous dans leur sillage dans un effort pour se montrer aussi favorables que possible au mouvement transgenre.
    Chacune des organisations ayant déjà plaidé et fait campagne en faveur des lesbiennes et des gays a été cooptée par le programme politique transgenriste. Lorsque la cabale transgenriste leur dit « Sautez ! », ces organisations – dont beaucoup ont été mises sur pied par des lesbiennes – se contentent de demander : « Jusqu’à quelle hauteur ? »

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2018/08/29/many-lgbt-organizations-caving-trans-activists-losing-lesbians
    #transphobie #LGBTQI #féminisme #Parti_vert #lesbiennes

  • #Andrea_Dworkin : Le coït dans un monde d’hommes (annonce de publication)
    https://tradfem.wordpress.com/2018/09/16/andrea-dworkin-le-coit-dans-un-monde-dhommes-annonce-de-publicati

    Même si Tradfem n’a pas travaillé à ce projet, c’est avec un immense plaisir que nous vous annonçons la sortie prochaine (début 2019) de Le coït dans un monde d’hommes d’Andrea Dworkin chez Remue-ménage & Syllepse.

    À l’opposé de l’air du temps et de la prétendue « égalité-déjà-là », de l’illusion que des pratiques sexuelles pourraient être « naturelles » et de l’oubli des rapports de domination, Andrea Dworkin aborde le coït en l’intégrant dans les rapports de pouvoir. Elle parle de « la baise » dans un monde dominé par les hommes, une certaine forme de sexe outil et matière de la domination, l’anéantissement des femmes dans la sexualité masculine, l’inégalité sexualisée des unes et des autres.

    L’auteure ne s’adresse pas à un auditoire timoré, passif ou avide de textes consensuels. Le Coït dans un monde d’hommes (Intercourse en anglais) est un livre violent qui explore le monde sexué de la domination et de la soumission. « Il procède en cercles descendants plutôt qu’en ligne droite. Comme dans un tourbillon, chaque spire plonge plus profondément dans ce monde » (Andrea Dworkin).

    Les titres des neuf chapitres ouvrent sur des analyses subversives, dérangeantes : « Répugnance », « À vif », « Stigma », « Communion », « Possession », « Virginité », « Occupation et collaboration », « Pouvoir, statut et haine », « La loi », « Saleté et mort ».

  • #Cathy_Young : Un mécontentement mal inspiré par rapport à une étude sur le transgenrisme
    https://tradfem.wordpress.com/2018/09/11/un-mecontentement-mal-inspire-par-rapport-a-une-etude-sur-le-tran

    Toute personne éclairée devrait se féliciter des progrès récents du monde occidental dans la reconnaissance des droits de l’homme et de la dignité des personnes transgenres. Mais l’évolution des attitudes envers l’identité de genre soulève également des questions extrêmement ardues, notamment en ce qui concerne les enfants qui s’identifient comme trans. Quand quelqu’un est-il assez âgé pour prendre des décisions qui modifieront sa vie ? Les parents et les professionnels de la santé doivent-ils toujours valider l’identité choisie par l’enfant ? Ce sont des conversations importantes. Pourtant, certains les balaieraient sous le tapis au nom du progrès.
    En juin, la revue The Atlantic a publié un article de page couverture du journaliste scientifique Jesse Singal sur les enfants et les adolescents qui s’identifient comme transgenres, puis reviennent à l’identité sexuelle correspondant à leur sexe, parfois après des changements d’apparence et des traitements potentiellement néfastes pour leur santé. Les réactions négatives à ce reportage ont été violentes, tant dans les médias sociaux et dans des publications de centre-gauche. L’auteur et la revue ont été diffamés et accusés de promouvoir le fanatisme.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.newsday.com/opinion/columnists/cathy-young/misguided-uproar-over-trans-study-1.20865722

    #transgenrisme #études_universitaires #diffamation

  • #Meghan_Murphy : Pensée grégaire Comment avons-nous laissé la recherche scientifique être redéfinie comme un discours haineux ?
    https://tradfem.wordpress.com/2018/09/07/pensee-gregaire-comment-avons-nous-laisse-la-recherche-scientifiq


    Meghan Murphy a témoigné en commission parlementaire des dangers de la notion d’ »identité de genre » pour la liberté d’expression et les droits des femmes.
    (...)Le mois dernier, une professeure adjointe de l’École de santé publique de la célèbre université étasunienne Brown, Lisa Littman, a publié une étude sur cette « dysphorie sexuelle soudaine » (Rapid-Onset Gender Dysphoria, ou ROGD) de plus en plus observée chez les adolescent-e-s et les jeunes adultes. En sondant ces jeunes et leurs parents, elle a constaté que les accès de « dysphorie de genre » se produisaient dans des groupes d’affinité où plusieurs ami-e-s devenaient dysphoriques de genre à peu près simultanément. En d’autres termes, cela ressemblait à une tendance à laquelle se pliaient ces jeunes.
    Les études universitaires et le débat public ne doivent jamais être étroitement déterminés par les gens attachés aux idéologies en question.
    Parmi les 256 questionnaires recueillis par Littman, elle a constaté que la grande majorité de ces jeunes étaient de sexe féminin (82,8 %) et que 41 % des répondant-e-s s’étaient dit-e-s non hétérosexuel-le-s avant de s’identifier comme transgenres. De plus, on avait diagnostiqué chez près des deux tiers des répondant-e-s au moins un trouble de santé mentale ou une déficience neuro-développementale avant leur signalement d’une dysphorie de genre.
    On pourrait en déduire, sur la base de ces indications, que cette majorité de filles n’étaient pas, en fait, transgenres, mais bien lesbiennes ou aux prises avec des problèmes différents de santé mentale. Et surtout, que ces facteurs doivent être explorés avant de précipiter un « changement de sexe », processus qui implique en fin de compte toute une vie de traitements hormonaux et une série d’interventions chirurgicales complexes.

    #parlement_canadien #transsexualité #identité_de_genre #transgenrisme #féminisme