Plate-forme Charleroi-Palestine

http://www.pourlapalestine.be

  • En Allemagne, après s’être attaqué aux écrivains Khaled Barakat, Kamila Shamsie et Achille Mbembe, aux musiciens Talib Kweli et Nirit Sommerfeld, au directeur de musée Peter Schafer, aux militants Stavit Sinai, Ronnie Barkan, Majd Abusalama et au mouvement BDS en général (rappels ci dessous, en en remontant que jusqu’en 2019), voilà que l’ancienne ministre israélienne #Tsipi_Livni, poursuivie pour crimes de guerre pendant la guerre de Gaza en 2008-2009, reçoit un prix en Allemagne, et pas n’importe lequel, le Brückepreis, remis « à des individus qui ont dédié leur vie à la démocratie et à l’entente pacifique entre les peuples » !!!

    Une israélienne qui fuit des poursuites pour crimes de guerre reçoit un prix allemand de la paix
    Ali Abunimah, Electronic Intifada, le 17 juin 2020
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/06/22/une-israelienne-qui-fuit-des-crimes-de-guerre-recoit-un-prix-al

    #Palestine #Allemagne #israel #crimes_de_guerre #prix
    ================================
    377 universitaires et artistes signent leur opposition à l’usage croissant en Allemagne de critères décisionnels de nature politique dans leur champ d’expertise
    le 11 mai 2020
    https://nopoliticallitmustests.wordpress.com/plus-de-360-universitaires-et-artistes-signent-leu

    Une artiste israélienne mise en garde en Allemagne contre le soutien à BDS
    Ali Abunimah, The Electronic Intifada, le 4 octobre 2019
    https://www.aurdip.org/une-artiste-israelienne-mise-en.html

    Censure : Walid Raad se voit dénier le Prix Aachen pour ses opinions politiques
    Lunettes Rouges, Le Monde, le 2 octobre 2019
    https://www.lemonde.fr/blog/lunettesrouges/2019/10/02/censure-walid-raad-se-voit-denier-le-prix-aachen-pour-ses-opinions-politique

    German Museum Will Give Artist Walid Raad Prize Despite City’s Objection
    Hakim Bishara, Hyperallergic, le 2 octobre 2019
    https://hyperallergic.com/520414/german-museum-will-give-artist-walid-raad-prize-despite-citys-objecti

    Walid Raad Denied Art Prize for Refusing to Denounce BDS Movement
    E-Flux, le 1er octobre 2019
    https://conversations.e-flux.com/t/walid-raad-denied-art-prize-for-refusing-to-denounce-bds-movement/9426

    250 auteurs avec Kamila Shamsie, privée d’un prix pour un soutien à la Palestine
    Camille Cado, Actualitté, le 24 septembre 2019
    https://www.actualitte.com/article/monde-edition/250-auteurs-avec-kamila-shamsie-privee-d-un-prix-pour-un-soutien-a-la-palestine/96996

    Open Letter to the die Jury of the Nelly-Sachs-Prize
    Le 24 septembre 2019
    https://www.juedische-stimme.de/2019/09/24/open-letter-to-the-die-jury-of-the-nellie-sachs-prize

    Dénoncer les exactions d’Israël peut coûter un prix littéraire en Allemagne
    Nicolas Gary, Actualitte, le 15 septembre 2019
    http://www.france-palestine.org/Denoncer-les-exactions-d-Israel-peut-couter-un-prix-litteraire-en-

    Talib Kweli explique pourquoi il a été désinvité du festival allemand Open source
    Steve Bramucci, Uproxx.com, le 9 juillet 2019
    http://www.chroniquepalestine.com/talib-kweli-explique-pourquoi-il-a-ete-desinvite-du-festival-all

    Comment l’influence israélienne écrase la liberté d’expression en Allemagne
    Shir Hever, Middle East Eye, le 9 juillet 2019
    http://www.pourlapalestine.be/comment-linfluence-israelienne-ecrase-la-liberte-dexpression-en-alle

    Barakat en appel contre l’interdiction que lui impose l’Allemagne
    Quds News Network (Berlin), le 6 juillet 2019
    http://www.pourlapalestine.be/barakat-en-appel-contre-linterdiction-que-lui-impose-lallemagne

    Le retrait de Talib Kweli de la programmation du festival fait partie de la tendance à la censure anti-palestinienne
    Lettre ouverte de plus de 100 artistes et personnalités, dont Peter Gabriel, Naomi Klein, Judith Butler, Eve Ensler, Reem Kelani, Tariq Ali, Avi Mograbi, Eyal Sivan, Eyal Weizman, Danielle Alma Ravitzki, Aki Kaurismäki, Mike Leigh, Ken Loach, Brian Eno, Roger Waters, Robert Wyatt, Tom Morello, Thurston Moore, Boots Riley, Mark Ruffalo, Patrisse Cullors, Marc Lamont Hill, Ali Shaheed Muhammad du groupe A Tribe Called Quest, Ben UFO, The Black Madonna, The Guardian, le 2 juillet 2019
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/07/03/le-retrait-de-talib-kweli-de-la-programmation-du-festival-fait-

    L’écrivain et militant palestinien Khaled Barakat censuré et interdit de toute activité politique en Allemagne !
    Collectif Palestine Vaincra (Toulouse), le 23 juin 2019
    https://palestinevaincra.com/2019/06/lecrivain-et-militant-palestinien-khaled-barakat-censure-et-interd

    Appel à la solidarité avec l’écrivain palestinien Khaled Barakat
    Samidoun, le 27 juin 2019
    http://www.pourlapalestine.be/samidoun-lance-un-appel-a-la-solidarite-avec-lecrivain-palestinien-k

    Germany puts BDS activists on trial for disrupting Israeli MK
    Oren Ziv, +972, le 11 mars 2019
    https://972mag.com/germany-puts-pro-bds-activists-trial-disrupting-israeli-mk/140509

  • Bassam Shakaa : « Ils m’ont arraché les deux jambes, mais cela ne veut dire qu’une chose, c’est que je suis encore plus près de ma terre » – Publié le 29/7/2019 sur Middle East Monitor sous le titre : « Mort d’un maire palestinien, arrêté par l’AP : il faisait partie d’une lignée de révolutionnaires en voie d’extinction » Traduction : Jean-Marie Flémal
    http://www.pourlapalestine.be/bassam-shakaa-ils-mont-arrache-les-deux-jambes-mais-cela-ne-veut-dir

    L’ancien maire palestinien de Naplouse, Bassam Shakaa, décédé le 22 juillet 2019. (Photo : The Electronic Intifada)

    La base de soutien de Shakaa était – et est restée – les Palestiniens ordinaires de Naplouse et de toute la Palestine, qui ont toujours été à ses côtés, et de façon mémorable quand le gouvernement israélien avait tenté de l’exiler en 1975, quand l’Autorité palestinienne (AP) l’avait placé en résidence surveillée en 1999 et qu’il a finalement été enterré dans la maison qu’il chérissait, à Naplouse, il y a quelques jours.

    Entre sa naissance à Naplouse en 1930 et son décès, Shakaa a mené un combat infatigable en faveur des droits palestiniens. Il a défié Israël, l’AP, l’impérialisme américain et les gouvernements arabes réactionnaires. Tout au long de son périple cahoteux, il a survécu à l’exil, à la prison et à une tentative d’assassinat.

    Mais, chez Shakaa, il y avait davantage que son intellect, son éloquence et ses positions guidées par la morale. L’homme représentait la naissance d’une véritable direction palestinienne démocratique qui, issue du peuple, s’exprimait et combattait pour le peuple. (...)

  • Un camp d’entraînement en faveur d’Israël à Bruxelles – Pour la Palestine

    http://www.pourlapalestine.be/un-camp-dentrainement-en-faveur-disrael-a-bruxelles

    « Des groupes défendant les intérêts juifs et israéliens » ont entamé la « mise sur pied d’une armée européenne« (sic) de « jeunes activistes engagés » (sic) lors d’un camp de formation qui a débuté dimanche 14 juillet et s’est clôturé lundi 15, peut-on lire sur le site de joods.nl.

    Les organisateurs : l’European Jewish Association (EJA) avec le partenariat d’Europe Israel Public Affairs (EIPA) et de l’European Center for Jewish Students (ECJS).

    Bien évidemment, le ministère israélien des Affaires stratégiques n’était pas absent : il y a envoyé des formateurs de son ONG StandWithUs.

    Les participants : « 50 jeunes activistes venus d’Islande et de Roumanie et de tous les pays situés entre les deux ».

    Le contenu : « les bases du lobbying et des relations avec les médias » et « des astuces sur la façon d’être efficacement actif dans les médias sociaux ».

    Selon l’article : « Les participants représentent la première version d’un nouveau « corps d’officiers » (sic) de jeunes activistes qui retourneront dans leur pays pour y faire la publicité d’Israël, mettre sur pied des « armées » (sic) locales d’activistes pro-israéliens et infirmer efficacement les discours antisionistes et antisémites ; ils seront régulièrement informés et préparés selon les meilleures méthodes et campagnes émanant de Bruxelles et d’Israël, de même qu’ils partageront leur savoir et les meilleures façon de s’épauler mutuellement. » MDL.

  • Déclaration d’Al-Awda : Les réfugiés palestiniens au Liban en lutte pour la justice
    Publié le 30 juillet 2019 – Publié le 25/7/2019 sur Al Awda
    Traduction : Jean-Marie Flémal
    http://www.pourlapalestine.be/appel-a-laction-des-refugies-palestiniens-au-liban-en-lutte-pour-la-

    Al-Awda, la Coalition pour le droit au retour en Palestine, est unie à notre peuple, les réfugiés palestiniens au Liban engagés dans des actions de protestation et de grève pour leurs droits humains, sociaux et civiques. De même que les réfugiés palestiniens luttent pour le droit au retour qu’on leur refuse depuis 71 ans, ils sont aussi confrontés à la discrimination, à l’exclusion et à la marginalisation dans leurs pays d’accueil. C’est particulièrement le cas au Liban, qui héberge plus de 500 000 réfugiés palestiniens, juste de l’autre côté de la frontière de leur patrie, la Palestine, où ils ont longtemps été confrontés à des conditions de siège et d’exclusion.

    Les réfugiés palestiniens au Liban se voient refuser l’accès à plus de 70 professions réglementées, dont la médecine, les services publics, la pêche et l’agriculture. Ils ne peuvent acheter de propriété et, de plus, la pauvreté et les privations dans les camps palestiniens ont empiré, forçant une fois de plus de nombreux jeunes Palestiniens à
    l’exil afin de chercher la sécurité et un gagne-pain en Europe et ailleurs. Très récemment, des protestations, généralement dirigées par les jeunes Palestiniens, ont éclaté dans tout le pays en un « soulèvement des camps », suite aux ordonnances d’application de la nouvelle législation libanaise du travail annoncée par le ministre
    Kamil Abu Sleiman.

    Abu Sleiman, qui a ordonné aux autorités de rechercher et de fermer des magasins, boutiques, usines et ateliers dans le but d’empêcher l’emploi de « travailleurs étrangers illégaux », représente le parti de droite des Forces libanaises, bien connu pour ses incitations contre les réfugiés palestiniens et syriens au Liban. L’histoire des
    Forces libanaises commence par une milice d’extrême droite dirigée par des seigneurs de guerre, dont le plus célèbre fut Samir Geagea. La milice des Forces libanaises et les forces alliées ont un long passé de génocide à l’encontre des Palestiniens et de massacres de communautés alliées au mouvement libanais de libération nationale. Durant toute cette période de son histoire, la milice a reçu des formations, entraînements et armes de la part des sionistes. (...)

    #réfugiésPalestiniens #Liban

  • La dernière tentative d’Israël en vue d’effacer la Palestine
    Ilan Pappé – Publié le 27/7/2019 sur The Electronic Intifada
    Traduction : Jean-Marie Flémal
    http://www.pourlapalestine.be/la-derniere-tentative-disrael-en-vue-deffacer-la-palestine

    La tentative de supprimer les documents officiels se rapportant au
    nettoyage ethnique des Palestiniens en 1948 n’a rien de neuf.

    Mais les efforts des équipes du ministère israélien de la Défense en
    vue de retirer les documents sensibles des archives israéliennes –
    comme on a pu le lire récemment dans le quotidien Haaretz 1– doivent être compris dans le cadre d’un nouveau climat politique et ne constituent pas simplement une tentative d’éviter des situations embarrassantes aux gouvernements israéliens, comme l’ont suggéré certains.

    Ceux qui, parmi nous, travaillent avec des documents relatifs à la Nakba – Nakba signifie « catastrophe » et c’est le terme utilisé par les Palestiniens pour l’expulsion en 1948 de quelque 800 000 personnes de leurs terres et foyers dans ce qui allait devenir Israël – étaient déjà conscients de l’escamotage de ces documents. Durant nombre d’années, par exemple, il a été impossible pour les historiens de revoir « les dossiers sur les villages », qui constituaient une preuve importante dans ma thèse prétendant que la guerre de 1948 était un acte d’épuration ethnique.

    Une partie du matériel très important utilisé par Benny Morris sur les massacres de Deir Yassin et d’al-Dawayima pourrait également ne pas être réouverte. Tous ces documents présentaient de façon détaillée une version israélienne plus honnête des causes qui allaient mener à ce qu’on a appelé « l’exode palestinien » de 1948. (...)

    #Nakba

  • Liban : sit-in dans les camps de réfugiés palestiniens pour l’emploi
    Paul Khalifeh, RFI, le 18 juillet 2019
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20190718-liban-sit-in-camps-refugies-palestiniens-emploi

    La baisse du degré de violence fait suite aux contacts intensifs entrepris à plus d’un niveau pour contenir la colère des réfugiés palestiniens, dans un pays aux lois protectionnistes, où 72 métiers leur sont interdits.

    #Palestine #Liban #Réfugiés #Camps #Discriminations #Xénophobie #métiers_interdits

  • Comment l’influence israélienne écrase la liberté d’expression en Allemagne
    Shir Hever – Publié le 9/7/2019 sur Middle East Eye (MEE)
    Traduction : Jean-Marie Flémal
    http://www.pourlapalestine.be/comment-linfluence-israelienne-ecrase-la-liberte-dexpression-en-alle

    La Banque pour une économie sociale est considérée en Allemagne comme une banque relativement progressiste du fait qu’une grande partie de sa clientèle est constituée d’organisations de la société civile.

    Toutefois, quand les choses en viennent à refuser aux Palestiniens le droit de boycotter l’occupation et le colonialisme israéliens, il me semble que la banque viole la constitution allemande en réduisant au silence une organisation juive qui effectue un travail de solidarité en compagnie de groupes palestiniens en Allemagne.

    Le mois dernier, cette banque a fermé le compte de Voix juive pour une paix juste au Moyen-Orient, une organisation juive de solidarité installée en Allemagne et qui, dernièrement, en 2019, s’est vu décerner le prix de la paix de Göttingen.

    Lors d’une réunion, le président de la banque, Harald Schmitz, a expliqué à Voix juive qu’elle devait se distancier du mouvement de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS). Il a révélé que d’autres clients de la banque avaient été invités par lettre à prendre eux-mêmes leurs distances vis-à-vis de BDS, une démarche qui suggère que la banque a assumé un rôle de police en vue de réduire au silence les activistes BDS en Allemagne – bien que la banque récuse cette caractérisation.

    Contactée par MEE, une porte-parole a expliqué que la Banque pour une économie sociale n’avait jamais demandé à Voix juive de désavouer BDS, mais plutôt de « se démarquer » de la campagne BDS.(...)

    #BDS

  • L’écrivain et militant palestinien Khaled Barakat censuré et interdit de toute activité politique en Allemagne !
    Collectif Palestine Vaincra (Toulouse), le 23 juin 2019
    https://palestinevaincra.com/2019/06/lecrivain-et-militant-palestinien-khaled-barakat-censure-et-interd

    Appel à la solidarité avec l’écrivain palestinien Khaled Barakat
    Samidoun, le 27 juin 2019
    http://www.pourlapalestine.be/samidoun-lance-un-appel-a-la-solidarite-avec-lecrivain-palestinien-k

    #Palestine #Allemagne #Berlin #Khaled_Barakat #censure #criminalisation_des_militants

  • Un photojournaliste palestinien risque d’être expulsé loin de sa famille
    Amnesty International, le 23 mai 2019
    https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2019/05/israelopt-palestinian-photojournalist-at-imminent-risk-of-being-ripped-away

    Le photojournaliste palestinien Mustafa al Kharouf, qui risque une expulsion imminente qui serait contraire au droit international et le séparerait de sa femme et de son enfant, doit obtenir le statut de résident permanent à Jérusalem-Est, a déclaré Amnesty International jeudi 23 mai.

    Mustafa al Kharouf est détenu arbitrairement à la prison de Givon, à Ramla, dans le centre d’Israël, depuis le 22 janvier 2019. Son arrestation a eu lieu après que le ministère de l’Intérieur israélien a rejeté sa demande de regroupement familial, en invoquant des raisons de sécurité parmi lesquelles l’« appartenance au Hamas », et ordonné son expulsion immédiate vers la Jordanie, où il n’a aucun droit de résider et restera apatride.

    « La décision des autorités israéliennes de refuser la demande de statut de résident de Mustafa al Kharouf et de l’expulser sur la base d’accusations infondées est cruelle et illégale. Il doit être libéré immédiatement et obtenir le statut de résident permanent à Jérusalem-Est pour pouvoir reprendre une vie normale avec sa femme et son enfant, a déclaré Saleh Hijazi, directeur du Bureau d’Amnesty International à Jérusalem.

    « La détention arbitraire et l’expulsion prévue de Mustafa al Kharouf correspondent à la politique menée depuis longtemps par Israël, qui vise à réduire le nombre de résidents palestiniens à Jérusalem-Est, en faisant fi de leurs droits humains. »

    Alors que deux tribunaux israéliens ont déjà confirmé la décision d’expulsion, l’avocat de Mustafa al Kharouf a récemment déposé un recours devant la Cour suprême d’Israël afin d’annuler cette décision. La Cour suprême doit encore décider si elle examine son recours.

    « Les autorités israéliennes doivent respecter leurs obligations internationales et veiller à ce que Mustafa al Kharouf puisse rester chez lui en lui accordant le statut de résident permanent à Jérusalem-Est. La communauté internationale doit agir de toute urgence en faisant pression sur les autorités israéliennes pour qu’elles renoncent à l’expulser », a déclaré Saleh Hijazi.

    L’expulsion par Israël de Mustafa al Kharouf hors des territoires palestiniens occupés constituerait une grave violation de la Quatrième Convention de Genève et un crime de guerre au regard du Statut de Rome de la Cour pénale internationale.

    Entre 1967 et fin 2018, Israël a révoqué le statut de résident de 14 643 Palestiniens de Jérusalem-Est.

    Complément d’information : Mustafa al Kharouf est un photojournaliste palestinien âgé de 32 ans, né d’une mère algérienne et d’un père palestinien de Jérusalem. Il vit à Jérusalem-Est occupée avec son épouse, Tamam al Kharouf, et sa fille Asia, âgée de 18 mois. Il a quitté l’Algérie à l’âge de 12 ans avec sa famille pour s’établir à Jérusalem-Est.

    #Palestine #Mustafa_al_Kharouf

    Sur ce sujet, une liste d’expulsions aux frontières israéliennes ici :
    https://seenthis.net/messages/364741

    #Expulsion #Frontière

  • Les soldats doivent tirer sur les Palestiniens : C’est la façon pour Israël de les maintenir sous contrôle
    Amira Hass | Publié le 28/4/2019 sur Haaretz | Traduction : Jean-Marie Flémal
    http://www.pourlapalestine.be/les-soldats-doivent-tirer-sur-les-palestiniens-cest-la-facon-pour-is

    Les soldats n’ont d’autre choix que de tirer. Ils n’ont d’autre choix que de frapper les manifestants, les lanceurs de pierres et les paramédicaux qui se portent volontaires lors des confrontations, que de tuer ceux qui brandissent des couteaux. La surprise de voir des soldats qui tirent même sur des jeunes menottés et aveuglés par un sac ou un bandeau fait partie d’un temps révolu.

    Elle appartient aux années 1970 ou 1980, quand nous pensions encore que la domination militaire sur une population de non-citoyens était un accident, une déviation temporaire qui n’allait pas tarder à être rectifiée. Quand nous n’avions pas encore reconnu que le rôle des militaires était de protéger le butin de guerre plutôt que notre existence. Quand il n’y avait pas encore de caméras partout pour faire voler en éclats notre naïveté.

    Si les Palestiniens ne reçoivent pas un message clair chaque jour où ils risquent leur propre vie en résistant à notre domination, demain ils marcheront par milliers et dizaines de milliers, les mains vides ou armés de pelles et de pierres, vers les colonies, avant-postes, check-points et bases militaires d’Israël implantés au cœur même d’une population civile.

    Ils marcheront et diront : Nous voulons récupérer notre terre. Nous voulons de l’eau. Nous voulons être en mesure de nous déplacer. Nous voulons une industrie. Nous voulons aussi planifier, construire et nous construire. Imaginez des dizaines de milliers de personnes marchant vers les colonies à Jérusalem, imaginez les manifestations d’octobre 2000 multipliées par 100, imaginez des centaines de flottilles et marches du retour. Et alors nos soldats et policiers devront tirer pour tuer et blesser des douzaines, des centaines, des milliers de gens en une seule journée.

    Cette tuerie mesurée mais résolue maintient tout cela sous contrôle. Elle est destinée à enseigner à la majorité de se ternir tranquille, d’être effrayée, de se terrer dans ses enclaves de crainte que l’armée ne s’engage demain dans des tueries massives. Non seulement à Gaza mais en Cisjordanie. Et, en Israël, à Sakhnin et, sur la côte, à Acra aussi. (...)

  • How a Private Israeli Intelligence Firm Spied on Pro-Palestinian Activists in the U.S.
    Adam Entous, The New-Yorker, le 28 février 2019
    https://www.newyorker.com/news/news-desk/how-a-private-israeli-intelligence-firm-spied-on-pro-palestinian-activist

    En français :

    Quand les « services » d’Israël sous-traitent le harcèlement de pro-palestiniens sur le territoire des États-Unis à une firme privée
    Adam Entous, The New-Yorker, le 28 février 2019
    http://www.pourlapalestine.be/quand-les-services-disrael-sous-traitent-le-harcelement-a-une-firme-

    Les opérations de renseignement et d’influence de Psy-Group, qui incluaient une tentative infructueuse à l’été 2017 de provoquer des élections locales dans le centre de la Californie, ont été décrites en détail dans une enquête du New Yorker que j’avais co-écrite au début du mois [de février 2018]. Avant de fermer ses portes, l’année dernière, Psy-Group faisait partie d’une nouvelle vague de sociétés de renseignement privées recrutant dans les rangs des services secrets israéliens et se présentant comme des « Mossads privés ».

    C’est aussi la suite de :

    Private Mossad for Hire
    Adam Entous et Ronan Farrow, The New-Yorker, le 11 février 2019
    https://seenthis.net/messages/760734

    Au delà du sujet de l’article, intéressant, je le mettrai avec la liste des articles dans de grands journaux américains (avec The New-York Times) qui publient des articles très critiques d’israel, un peu comme un backlash de la politique trop conservatrice de Trump ?

    A rajouter, donc, à la liste d’articles qui suit l’évolution de la situation aux États-Unis (et du #New-Yorker ) vis à vis de la Palestine :
    https://seenthis.net/messages/752002

    #Palestine #USA #BDS #Hatem_Bazian #Peter_Moskowitz #Salah_Sarsour #Psy-Group #services_secrets #privatisation

  • Israël libère Mustapha Awad pour le remettre aussitôt en prison, en toute illégalité
    Publié le 5 mars 2019
    http://www.pourlapalestine.be/israel-libere-mustapha-awad-pour-le-remettre-aussitot-en-prison-en-t

    Dans le quotidien israélien Haaretz de ce 4 mars, l’estimable journaliste Amira Hass a évoqué le sort du citoyen belge Mustapha Awad, prisonnier politique en Israël depuis le 19 juillet dernier.
    Elle met en évidence que Mustapha Awad n’a été accusé d’aucun délit commis en Israël, “d’aucune infraction impliquant des armes” et que le tribunal “a même noté que son entrée en Israël et en Cisjordanie n’était pas liée au terrorisme”. Qui plus est, les conditions dans lesquelles sa libération a été annulée sont irrégulières en regard de la loi lisraélienne (…)

  • 79 percent of right-wingers believe Jews are the chosen people. Are you for real ?
    Whereas belief in God is a private matter, the belief in a chosen people provides the outlines of policy that explains a great deal about Israel’s actions. When they say that they are the chosen people, it reveals their psychosis
    Gideon Levy - Sep 15, 2018 11:28 PM
    https://www.haaretz.com/opinion/.premium-79-percent-of-right-wingers-believe-jews-are-the-chosen-people-are

    File Photo: An Ultra-Orthodox man looks at the Western Wall in Jerusalem. Credit : RONEN ZVULUN/Reuters

    I would like to meet representatives of that absolute, decisive, arrogant and patronizing majority reflected in a recent Haaretz poll and ask them: Are you guys for real? How did you come up with that? On whose say-so? Are you, the absolute majority, so sure that we are the chosen, the very best, that we are the champions, head and shoulders above the rest?

    How did you come to this conclusion? I’d like to ask you, dear majority: On what basis are you convinced that we are the chosen people, that we know everything better than all the other nations; that we deserve more than everyone else; that what applies to them does not apply to us, because we are superior.

    This is how a majority of Israeli Jews responded in the Haaretz-Dialog poll published last week: We are a chosen people. A majority, 56 percent, are sure of this. The figure rises to 79 percent, an overwhelming majority, among self-identified right-wingers. In a country where 76 percent of people believe in God or another higher power, perhaps that is obvious. But whereas belief in God is a private matter, the belief in a chosen people provides the outlines of policy that explains a great deal about Israel’s actions.

    Credit : Haaretz

    Let’s turn from theology to pathology. The Israeli Jews who think they belong to a chosen and select people owe an accounting to themselves and to others. It’s easy to declare that God does or doesn’t exist. No one is expecting evidence, but when the majority of a nation is convinced that it is superior to all other nations, some evidence is necessary. In Israel’s case, it’s easy to prove that it’s a case of detachment from reality, a dangerous delusion. In any event, a people that is convinced that it is chosen poses a danger to itself and its surroundings.

    The Jewish people is indeed special, with a glorious and bloody history. Israeli Jews, too, have cause for pride. But when they say that they are the chosen people, it reveals their psychosis. It’s doubtful that any other nation thinks that of itself today. Israeli Jews have no grounds to think this either. In what way are we chosen? In what way are we better? And what is the Swede, the French person, the American, the Briton or the Arab supposed to think about this insufferable arrogance?

    There’s no need to elaborate on Israel’s questionable morality as an occupier. Any Israeli with even a modicum of self-awareness recognizes that an occupying nation cannot be the chosen people. Nor would a bit of humility hurt when it comes to a few other characteristics of the people of Israel, before it crowns itself a light unto the nations. I recommend, for example, reading the comprehensive, horrifying analysis in Haaretz by Dan Ben-David of the country’s education system, which did not prompt the necessary outcry. Half of Israel’s children receive a Third World education.

    A little modesty would also become the citizens of a state that ranks 87th in the 2018 World Press Freedom Index, below Togo and the Ivory Coast. Nor is No. 32 on Transparency International’s 2017 Corruption Perceptions Index something to celebrate. Health care is yet another area where Israel’s self-esteem should be curbed: The country ranks 28th in health-care spending, of the 36 Organization for Economic Cooperation and Development member states, and 30th in the number of hospital beds.

    The behavior of Israeli tourists abroad is also not always befitting a chosen people. Perhaps Israel ranks high on an index of German submarine purchases, and maybe that’s the key to understanding the sense of superiority.

    Basking in self-glorification has recently become a salient characteristic of Israel’s national character. Just regularly read the Israel Hayom daily or listen to the prime minister: How lovely we are from morning to night.

    The right spreads this lie, for its own purposes. Sycophantic populism thrives not only in Israel, but it is only here that the disparity between dream and reality is so great. A chosen people? If only it were finally like all the other nations.

  • Imaginez les réactions si le Hamas avait tué une Israélienne enceinte et son nourrisson. Mais Inas et Bayan n’étaient que des Palestiniennes de Dir al-Balah… –
    Gideon Levy traduction : Pour la Palestine - Publié le 12 août 2018
    http://www.pourlapalestine.be/imaginez-les-reactions-si-le-hamas-avait-tue-une-israelienne-enceint

    Alors que la soif de sang a submergé les médias sociaux [israéliens] ; tandis que le commentateur Shimon Riklin a tweeté : « Nous voulons que vous tuiez des terroristes, et autant que possible, jusqu’à ce que les cris de leurs familles couvrent leurs appétits criminels » ; tandis que le ministre Yoav Galant 1, un homme aux mains couvertes du sang de Gaza, déclarait avec un lyrisme biblique : « je poursuivrai mes ennemis et les attraperai, je ne reviendrai pas avant d’avoir fini » ; alors que Yair Lapid 2 écrivait, « Les FDI doivent les frapper de toutes leurs forces, sans hésiter, sans réfléchir » – alors que tout cela se passait, Inas et Bayan Khammash ont été tués. (...)

    traduction de l’article signalé ici : https://seenthis.net/messages/714487

  • « Game of Thrones » à Gaza : Comment mieux défaire la résistance à l’occupation… (Ramzy Baroud)

    Gaza symbolise une sorte de résistance qui ne pouvait être éliminée, ni par la famine, ni l’emprisonnement de fait, ni la puissance de feu. Près de 5000 Palestiniens ont été tués à Gaza au cours des trois offensives majeures d’Israël contre le territoire assiégé. Pourtant, bien qu’une grande partie de Gaza ait été détruite à la suite des guerres mortelles d’Israël, l’esprit de la résistance est resté fort et a finalement ravivé la résistance des Palestiniens en Cisjordanie.

    En fait, malgré toutes les tentatives visant à créer deux entités politiques séparées en Cisjordanie et à Gaza, les Palestiniens dans les deux secteurs continuent d’être liés par leur résistance.

    Israël, néanmoins, a réussi. Bien qu’il ne puisse pas vaincre Gaza, il a réussi à faire du siège de Gaza une affaire arabe.

    À défaut de dominer totalement Gaza, Israël a réussi à écarter sa responsabilité dans la souffrance des Palestiniens en impliquant des mains palestiniennes et arabes, chacune jouant un rôle dans un jeu de politique qui ne respecte ni les droits de l’homme, ni la vie, ni la dignité.
    http://www.pourlapalestine.be/game-of-thrones-a-gaza-comment-mieux-defaire-la-resistance-a-loccupa

  • The missing reports on herbicides in Gaza
    Amira Hass Jul 09, 2018 1:05 AM | Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-the-missing-reports-on-herbicides-in-gaza-1.6248503

    So we’re destroying Palestinian crops with our spraying? What’s new here, shrugs the average Israeli and clicks to another channel

    As I was working on my article about Israeli herbicide spraying in Gaza, I learned that 1948 refugees from the village of Salama are living in the village of Khuza’a. They are farmers, much as their parents and grandparents were. Back then, they grew citrus fruit, bananas and grains, and sold their crops in Jaffa as well as in Jewish communities.

    We tend to associate Palestinian refugees with the refugee camps. But sometimes you get to meet some who, even in exile from their village, have managed to maintain the same type of life and livelihood – that is, to work and live off the land in the West Bank and even Gaza. The Al-Najjar family in Khuza’a is one such family.

    Together with his father, Saleh al-Najjar, 53, works 60 dunams (about 15 acres) of land that they are leasing in Khuza’a. They employ three laborers, and Saleh says the five of them work 12 hours a day.

    By working the land they maintain continuity, despite being refugees and having lost the lands of Salama – where Israel built Kfar Shalem. Israel, meanwhile, maintains the continuity by damaging their sources of income and their health. When people say the Nakba never ended, the Najjar family can be cited as another example. One of the millions.

    Over the past four years, the Najjars – like hundreds of other farming families in the eastern part of the Gaza Strip – have learned to fear also small civilian aircraft.

    In spring and fall, and sometimes in winter too, for several days the planes appear in the mornings, flying above the separation fence. But the contrails they emit are borne westward with the wind, cross the border and reach the Gazan fields. From seeing their wilted crops, the farmers have understood that the planes are spraying herbicides.

    The fear of these crop dusters is even greater than of the Israeli armored vehicles that every so often trample all the vegetation west of the separation fence – because the herbicides reach further, seep into the soil and pollute the water. Crops up to 2,200 meters (7,220 feet) west of the border fence are affected by the spraying, says the Red Cross. The crops 100 to 900 meters away were totally destroyed. The irrigation pools located a kilometer away were contaminated.

    The Palestinian reports about Israeli crop spraying destroying Gaza agriculture were first heard in late 2014. A figment of the imagination? In late 2015, the Israel Defense Forces spokesperson confirmed to the 972 website that crop spraying was taking place. The Al Mezan Center for Human Rights, an organization in Gaza, sent soil samples for laboratory testing. The army did not tell it what was being sprayed.

    Spraying of herbicides intended to destroy crops is not the sort of thing the IDF Spokesperson’s Unit or the Coordinator of Government Activity in the Territories is happy to talk about or volunteer information on. Nor is it the kind of report that concerns Israelis much, not on social media or as a common subject of conversation in Israeli homes.

    “So we’re destroying Palestinian crops with herbicide spraying – what else is new? We did the same thing to the Bedouin crops in the Negev (before the High Court of Justice outlawed it following a petition by Adala) and with the lands of Akraba in the 1970s. If our fine young men have decided to do it, it must be necessary,” shrugs the ordinary Israeli before clicking to the next channel. That is why I’m trying to return to the previous channel.

    The IDF’s Gaza Division decides; the Defense Ministry pays the civil aviation companies to do it. The seared spinach fields and the withered parsley plants prey on my mind. Also, I think about the children of these pilots: Do they know the wind carries the chemicals their daddy sprayed, and that another daddy can’t buy his kids shoes and other things because of the crops that were destroyed due to it?

    Asked to comment, the Defense Ministry says: “The spraying is carried out by properly authorized companies in accordance with the 1956 law regarding the protection of plants.” It’s true that the two civilian companies that fly crop dusters above the border fence – Chim-Nir and Telem Aviation – are recognized professionals in the field. The Defense Ministry also says: “The crop dusting is identical to that which is done throughout Israel.”

    Whoever wrote that sentence is either demeaning the intelligence of his Israeli readers, or confident that they will take his word for it and not be concerned. Both are correct.

    The Defense Ministry only revealed what the “identical” herbicides being used are in response to an inquiry from Gisha, the Legal Center for Freedom of Movement, based on the freedom of information law. The chemicals are glyphosate, oxyfluorfen and diuron.

    Despite the numerous findings about the environmental and health hazards posed by glyphosate, it is still in use in Israel. But the Defense Ministry spokesperson ignores the fact that even with all the debate about how harmful these substances are to the environment and to people’s health, their purpose is to help safeguard farmers’ livelihoods – not to destroy their crops, as we are doing in Gaza.

    The IDF and the Defense Ministry know these sprayed chemicals don’t recognize borders. The systematic damage to Palestinian crops through spraying is not an accident. It is deliberate. Another form of warfare against the health and welfare of Palestinians, and all under the worn-out blanket of security.

    #GAZA #herbicides

    • La guerre agricole ou comment Israël se sert de substances chimiques pour tuer les récoltes à Gaza
      Amira Hass | Publié le 6/7/2018 sur Haaretz | Traduction : Jean-Marie Flémal
      http://www.pourlapalestine.be/la-guerre-agricole-ou-comment-israel-se-sert-de-substances-chimiques

      Les photographies de véhicules blindés de l’armée déracinant et broyant arbres et végétation dans la bande de Gaza ne sont pas étrangères, aux yeux des Israéliens, mais ce qu’ils savent beaucoup moins, c’est que, depuis 2014, des champs palestiniens sont également détruits via l’usage d’herbicides déversés depuis les airs – comme cela a d’abord été publié sur le site internet 972. Officiellement, la pulvérisation ne se fait que du côté israélien de la clôture mais, comme en ont témoigné des fermiers palestiniens de l’autre côté, avec confirmation de la Croix-Rouge, les dégâts qui en résultent peuvent être perçus très loin dans le territoire palestinien même.

      « La pulvérisation par les airs n’est effectuée que sur le territoire de l’État d’Israël, le long de l’obstacle sécuritaire à la frontière de la bande de Gaza », a fait savoir le ministère de la Défense à Haaretz. « Elle est effectuée par des sociétés d’épandage munies d’une autorisation légale, en conformité avec les dispositions de la Loi sur la protection des plantes (5716-1956) et les réglementations qui en découlent, et elle est identique à la pulvérisation aérienne effectuée partout dans l’État d’Israël. »

      Le porte-parole des FDI 1 a déclaré : « L’épandage est réalisé à l’aide du matériel standard utilisé en Israël et dans d’autres pays ; cela provoque un dépérissement de la végétation existante et empêche les mauvaises herbes de pousser. L’épandage s’effectue près de la clôture et ne pénètre pas dans la bande de Gaza. »

      Toutefois, le matériel standard utilisé en Israël a pour but d’aider les fermiers à faire pousser leurs cultures de rapport. À Gaza, il les détruit.

  • Importante déclaration de l’Internationale socialiste sur BDS – Pour la Palestine
    Publié le 3 juillet 2018
    http://www.pourlapalestine.be/importante-declaration-de-linternationale-socialiste-sur-bds

    Le Conseil de l’Internationale Socialiste, réuni aux Nations Unies à Genève les 26 et 27 juin 2018, a adopté une déclaration sur la question palestinienne, dans laquelle il “appelle tous les gouvernements et organisations de la société civile au lancement d’une opération de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre l’occupation israélienne, l’ensemble des institutions d’occupation et les colonies israéliennes illégales, y compris un embargo total sur toute forme de commerce et de coopération militaire avec Israël tant que se poursuivent les politiques d’occupation et d’apartheid contre les Palestiniens”.

    Réunion du Conseil de l’Internationale Socialiste
    Nations Unies, Genève, 26 et 27 juin 2018
    DÉCLARATION SUR LA QUESTION PALESTINIENNE
    http://www.internationalesocialiste.org/images/dynamicImages/files/FINAL%20Palestine%20Fr.pdf

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    en 2016
    L’internationale Socialiste reconnaît BDS comme une tactique légitime contre l’occupation israélienne
    / 8 juillet 2016
    https://www.bdsfrance.org/linternationale-socialiste-reconnait-bds-comme-une-tactique-legitime-cont
    #BDS

  • » Ramallah Protesters Demand PA to Cancel Sanctions on Gaza IMEMC News – June 11, 2018 9:36 PM
    http://imemc.org/article/ramallah-protesters-demand-pa-to-cancel-sanctions-on-gaza

    Hundreds of Palestinians held a protest in Ramallah, last night, demanding that the Palestinian Authority (PA) cancel its sanctions against Gaza, describing these measures as punitive measures against the Palestinian people in Gaza.

    The participants in the demonstration called on PA President Mahmoud Abbas and the Palestinian leadership to lift the sanctions imposed on the region, and called for the Implementation of the Palestinian National Council decisions on Gaza.

    According to Al Ray Palestinian Media Agency, the demonstration was organized by a group called “Movement for Lifting Sanctions Imposed on Gaza”, a large movement of academics, journalists, writers, artists, prisoners, activists and citizens who decided to break the silence toward measures imposed by the Palestinian Authority on the Gaza Strip since March of 2017, in addition to ending the Palestinian division and achieving reconciliation.

    #AP

  • La Histadrout, ce bien étrange syndicat, toujours pas exclu de la Confédération Syndicale Internationale
    Pour la Palestine, le 1er mai 2018
    http://www.pourlapalestine.be/la-histadrout-bien-etrange-syndicat-toujours-pas-exclu-de-la-csi

    Quel meilleur moment que le 1er mai pour un petit (pas si petit que ça, en fait !) rappel de la réalité syndicale en Israël, et de la nature de ce curieux “syndicat” appelé Histadrout, contre lequel en 2010 le Congrès de la FGTB a exigé des sanctions. Si la Histadrout ne se distanciait pas “clairement de la politique menée par le gouvernement israélien” avait voté le Congrès de la FGTB, “cela devrait entraîner sa mise à l’écart de la CSI (Confédération Syndicale Internationale), pour non respect de la déontologie syndicale”. Depuis, hélas, on n’en a plus beaucoup entendu parler…

    La Histadrout a escroqué des centaines de milliers de travailleurs palestiniens qui ont cotisé, quand ils ont été employés en Israël, et n’ont rien touché en retour après leur licenciement.

    La Histadrout ne s’adresse pas aux précaires qui ont remplacé les Palestiniens dans l’économie israélienne : Philippins, Thaïlandais, “sans papiers” venus du Soudan ou d’Érythrée,…

    Dans la Confédération Syndicale Internationale (CSI), où elle est malheureusement admise, le représentant de la Histadrout n’a qu’une seule activité : lutter contre toute velléité de boycott syndical.

    La Histadrout est infréquentable, concluait Pierre Stambul, coprésident de l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix).

    #Palestine #Syndicats #Histadrout #CSI #Apartheid #Colonies #Racisme #Escroquerie #Boycott #BDS