Il y a 4-5 ans, j’avais eu des discussions avec une cousine qui dont les pratiques étaient fondées sur la médecine quantique. Face au charabia, entouré d’une aura de mystère, j’avais insisté, en vain, pour qu’elle me fournisse une référence présentant le point de vue de ladite médecine ; elle en avait été incapable, soit parce que ne le voulait pas, soit, ce que je crois, qu’elle n’en avait pas elle-même, mais que ses connaissances résultaient de rencontres, discussions et, peut-être, de séminaires.
Médecine quantique — Wikipédia
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En utilisant les concepts quantiques d’une manière ésotérique (incertitude de Heisenberg, « dualité » onde-corpuscule), on abuserait aisément du public, généralement peu formé à ces sujets, par l’emploi d’un vocabulaire pseudo-scientifique. Ainsi, le lexique énergétique et quantique utilisé comprend de nombreux mots qui sont séduisants par la connotation qu’ils transportent : « champ d’énergie », « interférences », « blocages », « flux », « effet tunnel », « onde », « résonance », mais qui ne sont pas fidèles aux descriptions correspondantes de notions empruntées à la physique6. Or la physique quantique est l’étude de la dynamique des particules subatomiques et n’a rien à voir avec les sciences humaines, la spiritualité, la religion et la médecine.
Remarque : c’est un texte que j’aurais pu écrire, y reconnaissant pratiquement tous les mots utilisés par ma cousine…