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  • France Inter a-t-elle embauché une journaliste « en lien avec Daech », comme l’affirme Philippe Val ? – Libération
    https://www.liberation.fr/checknews/france-inter-a-t-elle-embauche-une-journaliste-en-lien-avec-daesh-comme-l

    Dans son édito hebdomadaire du lundi 25 mars, Philippe Val, ex-patron de France Inter désormais chroniqueur sur Europe 1, a pris pour cible son ancienne maison. A l’antenne, il ironise sur le décalage apparent, selon lui, entre une « présomption d’innocence » qu’il juge inexistante dans le cas de Jean-François Achilli, suspendu de l’antenne à titre conservatoire pour avoir collaboré au livre du président du RN, Jordan Bardella, et le cas d’une journaliste, « embauchée » par France Inter alors qu’elle « aurait des liens avec Daech ».

    #paywall

    Voilà, sache-le, les journalistes islamogauchistes de la radio publique financent les rebelles irakiens financés par nos alliés qataris et saoudiens et lafargiens afin de faire la guerre à notre ennemi la Syrie d’Assad.

  • Quatremer remet en place la CIJ | Libé | 24.03.24

    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/opinions/la-qualification-de-genocide-a-gaza-une-accusation-de-trop-20240324_KIQO7

    j’en suis resté bibi. Et Libé accepte de publier ça...

    par Jean Quatremer
    publié le 24 mars 2024 à 20h31

    Le Hamas, à défaut de remporter la guerre sur le terrain, est en passe de l’emporter sur le plan idéologique en imposant son récit sur un prétendu génocide qui serait en cours à Gaza. C’est vrai dans le « Sud global », c’est vrai au sein d’une partie de la gauche occidentale et française. Ainsi, vendredi, à Riom (Puy-de-Dôme), Jean-Luc Mélenchon, le patron de LFI, a dénoncé, encore une fois, la « politique méthodique et organisée de génocide » qui serait en cours. L’horreur de ce qui s’y passe est indiscutable. La nécessité que cela cesse au plus vite évidente. Mais la qualification de génocide, est, elle, hautement contestable. Il ne s’agit pas de nier la gravité de la situation mais l’utilisation de ce terme, qui a un sens juridique précis, vise à délégitimer Israël, dont l’existence est en grande partie fondée sur la Shoah – qui a causé la mort d’environ 6 millions de Juifs d’Europe entre 1939 et 1945 – en l’accusant d’une barbarie équivalente à celle des nazis. Le piège dans lequel tombe une partie des opinions publiques et des Etats qui font leur ce récit est terrifiant, car le Hamas ne veut pas seulement en terminer avec un régime politique, mais veut l’anéantissement d’un pays et de sa population.

    Le Hamas il est un peu à la ramasse, s’il veut anéantir Israël.

  • Plastique Non Merci - pas joué | Libé | 26.05.23

    https://www.liberation.fr/environnement/pollution/traite-sur-le-plastique-des-negos-en-toc-20230526_MGXTYMRO5JDRDPQBSH6OMHD

    (article de mai 2023)

    Comme le dénonce l’ONG Greenpeace, l’essentiel, pour les « grands groupes intégrés verticalement du secteur des combustibles fossiles, tels qu’Aramco, Total, Exxon et Shell », est d’investir massivement dans la production pétrochimique et plastique, afin de trouver de nouveaux débouchés. Alors que les pays réduisent leur dépendance aux hydrocarbures, programment l’interdiction des véhicules à essence et diesel ou des chaudières à gaz, ces multinationales font face à une « incertitude existentielle » que le plastique vient combler. Et les géants de la chimie et de la pétrochimie, comme Dow, BASF ou Ineos, font tout pour préserver leur poule aux œufs en plastique doré. Leur credo, afin de pouvoir continuer à produire toujours plus ? « Mettre l’accent sur le recyclage et le comportement des consommateurs (par exemple “ne pas jeter de déchets”) » et exercer un lobbying en ce sens auprès des décideurs politiques, estime l’Atlas du plastique, publié en 2022. Cela alors même que « des documents internes à l’industrie datant des années 70 montrent que les producteurs savaient déjà que le recyclage n’était pas une solution acceptable », s’insurge Human Rights Watch.

    Si l’association des industriels du secteur, Plastics Europe, affirme soutenir « l’élaboration d’un accord mondial qui réponde au défi des déchets plastiques », elle promeut surtout une « économie circulaire » basée sur le recyclage et non sur la baisse de la production en amont. Ce que préconise d’ailleurs déjà la résolution de 2022 sur le plastique. Les membres de Plastics Europe sont, par exemple, favorables à « un taux obligatoire d’incorporation de plastique recyclé dans les emballages de 30 % d’ici 2030 et ont annoncé planifier 7,2 milliards d’euros d’investissements dans le recyclage chimique d’ici à 2030 en Europe ».

    Sauf que cette technologie, « qui cherche à s’implanter en France, est un procédé coûteux, polluant et énergivore, alertent Zero Waste France et Surfrider. Et quel que soit le procédé choisi pour le recyclage, une fois les investissements réalisés, il n’y aura plus de retour en arrière : ces usines auront besoin de toujours plus de plastique jetable pour être rentabilisées ». Les ONG insistent sur la nécessité, dans les négociations sur le plastique, de « rejeter les fausses solutions miracles », telles ce recyclage chimique mais aussi « l’incinération avec récupération d’énergie » ou les « bioplastiques ».

    « Manque d’ambition notable »

    L’influence des industriels et des associations qui les représentent, comme Plastics Europe ou son équivalent d’outre-Atlantique l’American Chemistry Council (ACC), serait telle qu’environ 175 scientifiques et ONG s’en sont émus. Fin avril, dans une lettre adressée à deux actrices clé des négociations, la directrice du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Inger Andersen, et la secrétaire générale du comité intergouvernemental de négociations (INC), Jyoti Mathur-Filipp, ils se sont inquiétés d’un « manque d’ambition notable et inapproprié » et de possibles conflits d’intérêts. Et ont exhorté « l’ONU à stopper le sabotage du nouveau traité sur le plastique par l’industrie des énergies fossiles ». Pour Delphine Lévi Alvarès, coordinatrice du mouvement Break Free From Plastic, « nous ne pouvons pas permettre dans les négociations plastique les mêmes tactiques que celles utilisées dans les négociations climatiques : nier, distraire et retarder ».

    Les Etats privilégieront-ils l’intérêt général et la santé humaine ou les intérêts privés de quelques entreprises ? La ligne des 53 pays réunis dans une Coalition de haute ambition pour mettre fin à la pollution plastique comprenant l’UE, qui prônent l’adoption d’un traité contraignant, « ne fait pas l’unanimité », euphémise un diplomate français. Notamment auprès des Etats-Unis et des pays d’Asie, qui assurent plus de la moitié de la production mondiale.

  • Eric Sadin, philosophe : « Pas besoin d’être devin pour saisir que quantité d’emplois à haute compétence cognitive vont être broyés par l’IA » – Libération
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/eric-sadin-philosophe-pas-besoin-detre-devin-pour-saisir-que-quantite-dem
    https://www.liberation.fr/resizer/Eg1j8p5Q7EGy0KfSULFuQoln9UU=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/GF3U2ABJOFEXJKVYTEIFIXHFAA.jpg

    L’annonce le 14 mars d’un partenariat entre OpenAI et le Monde n’en finit pas de faire débat. Le journal accepte d’alimenter avec ses articles le moteur de réponse Chat GPT en échange de revenus conséquents : de quoi fiabiliser la machine avec des contenus actualisés « faisant autorité », tout en évitant le pillage sauvage du travail de ses journalistes. Du gagnant-gagnant ? « Cette situation incarne l’aliénation de l’intention journalistique d’éclairer le public, détournée pour nourrir des intelligences artificielles et, ainsi, accroître leurs rôles dans l’espace public », réagissait dans Libération Marius Bertolucci, chercheur en science de gestion et auteur de l’Homme diminué par l’IA (éditions Hermann, octobre 2023), appelant les autres grands médias français à bloquer la machine. Juristes, architectes, experts-comptables, traducteurs professeurs… Dans un entretien, le philosophe Eric Sadin explore

  • C’est pour cette Une que Saadé a mis à pied le directeur de la rédaction de La Provence.
    Ce serait dommage que tout le monde la voit…

    Des nouvelles de la France de Vladimir Macron :

    Mardi, face à ses nouvelles troupes de BFM TV et RMC, Rodolphe Saadé affirmait « ne pas intervenir » dans ses médias. Il a pourtant choisi de mettre à pied le directeur de la rédaction de la Provence, Aurélien Viers, pour une Une jugée trop anti-Macron. (source Libération)

    https://twitter.com/realmarcel1/status/1771187928493965790

  • #Carte de #France des #fuites d’#eau_potable les plus importantes : Ardèche, Pyrénées-Orientales, Hautes-Alpes, Corse particulièrement touchées

    L’association Intercommunalités de France publie ce mercredi 20 mars une cartographie de 198 services d’eau potable dont le taux de fuites sur le réseau égale ou dépasse les 50 %. Il s’agit essentiellement de petites communes dites « isolées », solitaires dans leur gestion de l’or bleu, qui couvrent quelque 64 000 habitants.

    La sécheresse historique de 2022 a montré que l’or bleu devait être mieux géré en France. Cette année-là, plus de 1 000 communes ont eu des difficultés d’approvisionnement au robinet, un phénomène accentué par de nombreuses fuites dans les canalisations. En France, 20 % de l’eau potable est perdue lors de son acheminement. « C’est une situation aberrante qu’on doit corriger en urgence », avait tranché le président de la République fin mars 2023, en présentant un « plan eau », dont une partie était censée répondre à cet enjeu en mobilisant davantage d’aides. Le gouvernement avait alors identifié 170 communes prioritaires, victimes d’au moins 50 % de fuites, appelées « #points_noirs ».

    Mais il semblerait que le chiffre ait été sous-estimé. Ce mercredi 20 mars, #Intercommunalités_de_France, fédération nationale qui réunit métropoles, agglomérations, communautés urbaines et communautés de communes, dévoile une nouvelle carte, sur laquelle figurent 198 « points noirs » qui perdent donc plus de la moitié de leur eau. Cela représente 4 % des services d’eau en France et concerne un peu plus de 64 000 habitants. L’association a utilisé les données les plus récentes et les plus fiables de l’Observatoire national des services d’eau et d’assainissement, qui datent de 2022. La base, qui avait servi aux premières estimations officielles de 2023, s’est depuis étoffée sans toutefois devenir exhaustive car les communes les plus petites n’ont pas l’obligation de l’alimenter.

    Des petites villes dans le triste palmarès

    Parmi les « points noirs », tous ne sont pas pilotés de la même façon : 151 sont des régies municipales, 22 sont gérés en intercommunalité et 25 dépendent de syndicats des eaux. A travers cette cartographie inédite, Intercommunalités de France entend démontrer ce que le gouvernement avait déjà identifié : l’écrasante majorité des cas problématiques concerne de petites communes se débrouillant seules pour s’approvisionner en eau. Les #ressources_financières leur manquent pour entretenir les #réseaux et les subventions restent insuffisantes pour les inciter à réaliser des travaux réguliers. Ainsi, #Astet (Ardèche), une commune d’environ 40 habitants, se classe en tête de la liste des communes ayant le plus haut niveau de fuites en métropole : 91 %. Elle présente le même profil que les autres « fuyards » : un village de montagne solitaire dans sa gestion de l’eau. Rien de surprenant : en altitude, les réseaux sont les plus étendus et plus sujets aux fuites.

    « Refaire les #canalisations sur 1 km, c’est 1 million. Ça coûte très cher, précise à Libération Régis Banquet, vice-président en charge de l’eau d’Intercommunalités de France et président de Carcassonne agglomération. On a pris un retard phénoménal. Il faut renouveler les #tuyaux tous les cinquante ans pour qu’ils soient en bon état, or on les renouvelle tous les 120 à 140 ans. La prise de conscience qu’il faut porter attention à la moindre goutte d’eau est récente. »

    Si les services d’eau les plus en difficulté ne desservent en général que quelques dizaines ou centaines d’habitants, de petites villes figurent cependant dans le triste palmarès, comme #Scionzier, en Haute-Savoie, environ 9 000 habitants, ou #Contes, dans les Alpes-Maritimes, un peu plus de 7 500 habitants, qui fait partie d’un syndicat de quinze communes à proximité de Nice.

    « On doit agir vite et fort »

    Et une gestion mutualisée ne protège pas de tout. La communauté d’agglomération du Pays de Dreux, qui rassemble 78 communes à cheval entre Eure-et-Loir et Eure, connaît un taux de fuites de 74,7 %. La métropole de Perpignan, 36 communes, totalise, elle, près de 60 % de fuites. Dans ce type de cas, « ça n’est jamais l’ensemble de ses services qui présentent un rendement inférieur à 50 %, mais généralement quelques communes », précise Intercommunalités de France.

    La situation a peu de chances de s’être significativement améliorée depuis 2022, malgré le plan eau et les 53 millions débloqués récemment par l’Etat pour les fuites, car la réalisation de travaux ambitieux prend du temps. « C’est forcément un chantier de longue haleine », a reconnu le ministère de la Transition écologique mardi lors d’un point presse sur l’avancée du plan eau.

    « La situation est grave. Dans le contexte du changement climatique, on doit agir vite et fort. Une des solutions est le transfert vers l’intercommunalité pour toutes les communes gérant seules afin que la solidarité s’organise sur les territoires. Cette mise en commun des moyens permet de réaliser les #investissements colossaux nécessaires », plaide Régis Banquet. Il estime que 15 à 20 milliards d’euros devraient être exclusivement consacrés au renouvellement des #réseaux_d’eau dans les cinq ans à venir pour rattraper le retard accumulé.

    « Les petites communes isolées sont en difficulté »

    Il y a un an, Emmanuel Macron avait appelé à « mutualiser différemment » les ressources, en prenant en exemple « l’intercommunalité », un modèle à « consolider partout où c’est accepté ». La loi va dans ce sens. En 2026, plus aucune commune ne pourra gérer seule son eau. Mais certains maires s’y opposent. « Il reste un imaginaire un peu Manon des sources : “C’est le puits de mon village, je n’ai pas envie de le partager”. Ceux qui ont de l’eau ne sont pas toujours très enclins à en fournir à ceux qui n’en ont pas », explique Régis Taisne, chef du département « cycle de l’eau » à la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies. Et d’ajouter : « Les maires ruraux ont le sentiment qu’ils sont petit à petit dépossédés de toutes leurs compétences, celle sur l’eau est une de leurs dernières attributions. »

    Les deux départements comptant le plus de « points noirs » font justement partie de ceux dans lesquels beaucoup de maires rechignent au #regroupement, fait remarquer Intercommunalités de France. En tête, les Pyrénées-Orientales, avec 17 communes qui perdent plus d’un litre sur deux, alors que la sécheresse y sévit depuis trois ans, suivis par les Hautes-Alpes, qui en comptent quinze.

    « Le constat est clair : les petites communes isolées sont en difficulté, acquiesce Régis Taisne, qui est cependant moins catégorique qu’Intercommunalités de France. Il faut regrouper, mutualiser pour atteindre une taille critique permettant de faire face aux enjeux. Et dans beaucoup de cas, l’échelle intercommunale est cohérente. Mais dans d’autres, un autre #découpage_territorial peut s’imposer. Il existe par exemple de grands syndicats des eaux à l’échelle de toute la Vendée ou encore de l’Alsace-Moselle. » Cet expert invite surtout à rassembler des communes de diverses natures pour améliorer la solidarité : urbaines, rurales, de plaine, d’altitude, riches en eau ou dépourvues de ressources.

    https://www.liberation.fr/environnement/eau-potable-ardeche-alpes-maritimes-haute-savoie-la-carte-de-france-des-f
    #infrastructure #coût

    #cartographie #visualisation

    • Ce pays se « tiers mondise » à vitesse grand V. A quoi bon payer des impôts si c’est pour se retrouver avec des réseaux pareils !

  • A100 Berlin : résistance et sabotage contre un géant du béton
    https://ricochets.cc/A100-Berlin-resistance-et-sabotage-contre-un-geant-du-beton-7403.html

    En Allemagne, la résistance contre la bétonisation, la colonisation et les ravages écologiques/climatiques/sociaux associés semble se renforcer. Le chantier de la contestée autoroute A100 s’est retrouvé dans des flammes ! 🇩🇪 BERLIN : RÉSISTANCE ET SABOTAGE CONTRE UN GÉANT ALLEMAND DU BÉTON « Stopper l’A100, s’attaquer aux continuités coloniales » - ➡️ Dans la nuit du 14 au 15 mars, une cimenterie du groupe Heidelberg Materials a été prise pour cible sur le chantier autoroutier de (...) #Les_Articles

    / #Ecologie, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, #transport

    https://www.liberation.fr/international/europe/le-berlin-alternatif-menace-de-disparaitre-sous-lautoroute-a100-20230917_
    https://www.slate.fr/story/252897/clubbers-berlinois-militants-ecolos-contre-autoroute-a110-friedrichshain-trept
    https://letztegeneration.org/fr/blog/2023/02/klimaautobahn-in-die-klimahoelle

  • Les vrais défis pour l’École sont ailleurs | Stéphane Bonnéry, 31 août 2013
    https://www.contretemps.eu/defis-ecole-inegalites

    Les promoteurs des réformes de l’École au service du capitalisme sont là devant une contradiction : comment conduire 50 % d’une génération à bac+3 tout en dépensant le moins possible ? L’une des réponses esquissées par les décideurs repose sur le couplage qui se dessine entre le lycée et la licence. Sans que cela ne soit jamais dit, le gouvernement prépare le financement de l’augmentation du nombre d’étudiants en licence notamment par la réduction du nombre de lycéens. Il s’agit, avec ce rapprochement du lycée et de la licence, de créer un tuyau dans lequel il y aura le moins de déperditions possibles en cours de route. Un jeune dont les probabilités d’aller jusqu’à la licence sont faibles n’a pas sa place au lycée dans cette vision-là. [...]

    En amont du couple lycée-licence, dans les réformes et projets de réformes précédents, cela n’a jamais été dit, mais le lien entre les choses est trop évident : pour que seuls les jeunes qui ont une chance raisonnable de ne pas sombrer au lycée général dans de telles conditions accèdent à celui-ci, cela suppose de faire le tri en amont du lycée. Et donc de couper le collège du lycée (ce qui revêt pour les décideurs l’avantage annexe d’affaiblir la force de résistance du SNES). Le collège est alors rapproché de l’élémentaire, dans le cadre du socle commun : les uns n’auront que celui-ci pour horizon, qui marquera la sortie de l’École, tandis que les autres se verront enseigner davantage. Cette logique conduit, mécaniquement, à préparer progressivement des classes officiellement de niveaux, et même des établissements de niveaux : les uns établissements du socle, les autres établissements du programme complet.

    • Education : quand l’extrême droite dicte le programme d’Emmanuel Macron | par Jean-Paul Delahaye, le 26 mars 2024
      https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/education-quand-lextreme-droite-dicte-le-programme-demmanuel-macron-20240

      Les groupes constitués au collège vont nécessairement instituer une séparation des contenus et des élèves avant même la fin de la scolarité obligatoire. C’est le think tank Fondapol, ancré à droite, qui a théorisé cette sortie de scolarité commune en 2012. Partant du constat qu’il existe « de terribles contradictions entre le discours homogénéisant de l’école républicaine et les réalités d’une société désormais fragmentée et multiculturelle » il faut, et la proposition a le mérite de la clarté, « organiser la différenciation des programmes pour répondre à la différenciation sociale et culturelle », afin « de mieux assurer l’égalité des chances (sic !) ».

      Cela ressemble tout de même beaucoup aux propos entendus récemment. Les responsables de Fondapol vont plus loin et proposent en conséquence de créer de nouveaux établissements pour les élèves en difficulté, des écoles qu’ils osent appeler en utilisant de façon scandaleuse la terminologie progressiste des années 70, « écoles fondamentales ». Dans ces écoles d’un nouveau genre, les enseignants seraient payés double (ce qui ne coûterait rien, car il y aurait moins de disciplines enseignées), qui se concentreraient sur trois matières : français, mathématiques et éducation physique et sportive, en opposition au « collège général » réservé aux élèves qui vont bien. On n’en est pas encore là mais faut-il s’y préparer ?

      L’Ifrap, think tank ultralibéral, ne disait pas autre chose en 2015 en parlant « d’échec massif » du collège unique : « Par aveuglement et par confusion idéologiques, nous avons collectivement refusé d’admettre qu’à des élèves différents les uns des autres, il ne faut pas, au nom de l’égalité des chances, proposer les mêmes choses (même accommodées à la “sauce” interdisciplinaire ou transdisciplinaire ou artistico-culturelle) mais bien des contenus, des méthodes et des perspectives de formation différenciés. » On retrouve là les propos séparatistes d’Alfred Fouillée à la fin du XIXe siècle qui pouvait déclarer : « Il est douteux qu’à vouloir tout mêler, on puisse tout élever. »

      Le Rassemblement national n’est pas en reste et a fourni au gouvernement des éléments de la boîte à outils destinés à démolir le projet d’école démocratique. Pour le RN, la « baisse constante du niveau » a une cause : le mérite et l’exigence auraient « laissé la place au nivellement par le bas ». Le « bas », si on comprend bien, c’est le peuple, quel mépris… [...]

      La labellisation des manuels scolaires voulue par Gabriel Attal ? C’est une proposition du RN : « Reprendre en main le contenu et les modalités des enseignements. Le détail des programmes et les labels validant les manuels scolaires relèveront du ministre de l’Education nationale. »

      Le diplôme du brevet qui devient un examen d’orientation ? C’est encore une proposition du RN : « Pour redonner au collège une place centrale dans la réussite des élèves, le diplôme national du brevet deviendra donc un examen d’orientation post-3e : en fonction des résultats de l’élève et de ses bulletins scolaires, celui-ci sera orienté vers l’enseignement général et technologique, vers l’enseignement professionnel ou vers l’enseignement des métiers par l’apprentissage. » Notons que le gouvernement va plus loin en décidant que le diplôme du brevet devienne obligatoire pour passer en seconde, quelle qu’elle soit.

      Le port d’un uniforme par les élèves ? C’est toujours le RN : « Port d’un uniforme à l’école primaire et au collège. »

      Finalement, l’extrême droite est déjà à la manœuvre dans le domaine éducatif comme elle l’est sur d’autres sujets.

      En conduisant cette politique de restauration pas très républicaine, les actuels gouvernants disent aux enfants issus des milieux populaires que le collège ne sera jamais pensé pour eux et qu’en conséquence, ils doivent aller voir ailleurs. Pour eux, le collège, qui devrait pourtant être le bien commun de tous les citoyens, n’a pas à s’adapter à tous les élèves. Propriété, de fait, des élites intellectuelles et économiques qui en ont fait un petit lycée général, le collège doit accomplir la mission dans laquelle on l’a enfermé : trier et « orienter » les élèves non conformes.

  • Amiante, nos écoles malades
    https://www.france.tv/france-5/vert-de-rage/saison-4/5727153-amiante-nos-ecoles-malades.html

    Vingt-six ans après son interdiction, l’#amiante, un matériau cancérigène, est encore présent dans de nombreux bâtiments en France, et notamment dans les #écoles. Plus de 85 % des bâtiments scolaires seraient susceptibles d’en contenir. Pourtant, aucun recensement officiel de ces écoles amiantées n’a été à ce jour réalisé par les autorités. Or, selon les chiffres de Santé Publique France, près d’une centaine de professeurs succomberaient chaque année à un #mésothéliome : le #cancer de l’amiante. Qu’en est-il des écoliers ? Pendant un an, Mathilde Cusin, Martin Boudot et l’équipe de « Vert de rage » ont enquêté sur le nombre d’écoles en France contenant encore de l’amiante.

    #pollution

    En effet plus de 85 % des écoles et établissements scolaires ont été bâtis avant le 1er juillet 1997, date de l’interdiction de l’amiante en France et sont donc fortement susceptibles de contenir de l’amiante. Or, sur le plan national on estime à 30% le nombre d’écoles qui n’ont pas de dossier technique amiante (DTA) et à 40% celles dont le DTA n’est pas à jour. Pour les établissements dont le DTA a été réalisé, on constate que 80% des lycées professionnels, 77% des lycées généraux, 73% des collèges et 38% des écoles contiennent des matériaux amiantés.

    https://www.sudeducation.org/communiques/face-au-danger-de-lamiante-dans-les-ecoles-sud-education-mene-campagne

    Ce que montre l’enquête de france5 c’est que l’existence d’un dta, qu’on peut mettre un temps fou à obtenir, ne débouche sur aucune mesure concrète de protection. Les mêmes trous dans les murs desquels s’échappent les fibres jusque sur les tables des enfants sont laissés tels quels pendant des années.

    Dans mon école, à mon arrivée, les profs m’ont dit qu’il y avait de l’amiante et qu’il ne fallait donc pas faire de trous dans les murs, ni même y punaiser quoi que ce soit. Mais les ouvriers que la mairie envoie pour faire divers travaux de réparation, nécessitant parfois de percer les murs, ne sont mis au courant par personne... Dans l’école de ma fille on a demandé le dta à la directrice, qui ne l’a pas. Elle l’a demandé à la mairie, pas encore de réponse. L’école est dans un état déplorable, c’est effrayant.

    • En 2020, Philippe et Blanquer suppriment l’ONS qui produisait des enquêtes indépendantes sur l’amiante.

      Le président de l’Observatoire de la sécurité des établissements scolaires s’indigne de la suppression de cette instance indépendante, qui enquêtait notamment sur l’amiante, au profit d’une cellule placée sous la direction du ministère.

      https://www.liberation.fr/france/2020/02/03/personne-ne-maitrise-le-dossier-et-tout-le-monde-se-renvoie-la-balle_1777

    • Mais les ouvriers que la mairie envoie pour faire divers travaux de réparation, nécessitant parfois de percer les murs, ne sont mis au courant par personne..

      La mairie est responsable de l’entretien des écoles et est donc tenue de traiter ce genre de problème. Il y a généralement un service à la DGST pour ça. Il est aberrant que les services techniques .ne soient pas informés des risques (les personnels des ateliers sont aussi exposés et devraient a priori être réceptifs). La directrice ou le directeur de l’école devrait pouvoir refuser que des travaux soit effectués s’il y a des risques. Au besoin ne pas hésiter à appeler le conseiller de prévention ou les représentant•es du CST de la ville. Le ou la maire engage sa responsabilité personnelle sur les risques encourus par la population et les personnels de la ville et de l’Éducation nationale dans les locaux municipaux (les écoles en font partie).

  • Lutte contre la drogue : l’état à la ramasse depuis 40 ans | Libé | 17.03.24

    https://www.liberation.fr/societe/lutte-contre-le-narcotrafic-a-marseille-derriere-les-rodomontades-une-pol

    La branche Aix-Marseille du Syndicat des avocats de France a déploré la persistance d’une « approche sécuritaire telle que pratiquée depuis quarante ans en France », alertant au passage sur « les dérives de l’usage d’un vocabulaire martial de façon de plus en plus courante par les acteurs publics ». « “L’Etat-spectacle” est un modèle dangereux qui confond les politiques publiques et la propagande sécuritaire »
    [...]
    Pas de raison, selon [Darmanin], de changer sa ligne de conduite, alliant pilonnage des plans de lutte contre les stupéfiants pour occuper le terrain, et pénalisation accrue des consommateurs, désormais passibles d’une amende contractuelle à hauteur de 200 euros. Avec, là encore, des résultats mitigés. « Les amendes ne sont pas payées et ne seront pas payées. Le taux de recouvrement, sur lequel le ministère de l’Intérieur communique rarement, est simplement dérisoire. Un tableau du ministère de la Justice qui a circulé évoquait moins de 30 %», a pointé devant les sénateurs Yann Bisiou, maître de conférences en droit privé et science criminelle à l’université Paul-Valéry de Montpellier, lui aussi auditionné en décembre devant la commission. Son exposé est une démonstration clinique de l’inefficacité des politiques menées en la matière ces dernières décennies. « Ni le Parlement ni les gouvernements successifs n’ont été capables de remettre en cause leur stratégie, a-t-il rappelé aux élus. Tout fonctionne selon ce que certains auteurs appellent un système “autopoïétique”. Qu’importe que la loi soit un succès ou un échec, son existence seule suffit à en garantir la légitimité. » « Cela doit être la dixième commission ou mission sur la question des drogues, rembobine-t-il aujourd’hui. Mais renforcer la répression, ça ne marche pas ! On est en train d’utiliser les techniques de la police américaine des années 50 face à un trafic du XXIe siècle qui s’est ubérisé, digitalisé. Et nous, on continue à fonctionner avec le même logiciel complètement inadapté… On multiplie les diagnostics sur l’échec, les magistrats disent qu’ils sont démunis, les policiers qu’ils n’ont plus la main, mais on ne s’interroge jamais sur l’évaluation des politiques publiques. » Lui n’est pas très optimiste sur un changement de ligne à l’issue de l’actuelle commission. « Le Parlement vote en moyenne une loi tous les trois mois et demi sur les stupéfiants depuis cinquante ans. Quand on a un tel niveau de réponse législatif et ce résultat, à un moment il faut s’arrêter et réfléchir. Est-ce que d’autres font mieux ? Est ce qu’il y a d’autres solutions ? » Le rapport des sénateurs est attendu mi-mai.

  • Des similarités entre la ménopause des humaines… et des cétacés – Libération
    https://www.liberation.fr/sciences/biologie/des-similarites-entre-la-menopause-des-humaines-et-des-cetaces-20240313_6

    Dans une étude publiée cette semaine dans « Nature », des biologistes britanniques font état d’une « histoire convergente » entre Homo Sapiens et cinq espèces de cétacés, également concernées par l’arrêt du cycle ovarien, rare chez les mammifères.

  • Prise en charge des affections longue durée : ce qui se passe depuis Sarkozy est gravissime – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/prise-en-charge-des-affections-longue-duree-ce-qui-se-passe-depuis-sarkoz
    https://www.liberation.fr/resizer/4fQQZ9rz3r0YowjSgNoBgjb3AD0=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(2371x1106:2381x1116)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/IZ7SLVPTYNA2XKRFYHLV6N4EKM.jpg

    « La protection sociale est plus un coût dans la compétitivité internationale qu’un avantage », expliquait l’économiste Eric Le Boucher dans le Figaro en 2006, alors que Nicolas Sarkozy entamait sa longue marche vers la présidentielle, avec son slogan fétiche « Travailler plus pour gagner plus », et parmi les mesures phares de son projet néolibéral la mise en place de franchises sur les soins, au nom de la responsabilisation… des cancéreux, des accidentés du travail, des diabétiques et des insuffisants rénaux. « Y a-t-il une assurance sans franchise ? » demandait-il, goguenard, devant un public conquis. Dix-huit ans plus tard, le travail de sape a bien avancé. Les franchises sur les soins ont été adoptées en 2007, malgré une forte mobilisation et la grève des soins entamée par Bruno-Pascal Chevalier, militant du sida aujourd’hui décédé. Le périmètre des affections de longue durée (ALD) bénéficiant d’une prise en charge à 100 % a été redéfini, à la baisse, avec la sortie de l’hypertension artérielle (HTA) sévère, ce qui a touché des millions de personnes, au motif que la HTA n’était pas une maladie, mais un facteur de risque. Qu’importe la cohérence financière, car évidemment traiter les maladies chroniques dès le départ pour éviter leur aggravation abaisse le coût final pour la collectivité. Qu’importe l’écart d’espérance de

  • Retraites : les Suisses imposent une hausse des leurs et refusent de travailler plus longtemps | Mediapart | 04.03.24

    Europe — Analyse / Ils sont fous ces Helvètes

    https://www.mediapart.fr/journal/international/040324/les-suisses-imposent-une-hausse-des-retraites-et-refusent-de-travailler-pl

    Dimanche 3 mars, les Suisses ont largement approuvé un treizième versement pour leurs pensions de retraite par répartition et rejeté tout report de l’âge de départ à la retraite. Une décision qui a surpris, mais qui traduit une pression constante sur les revenus des retraités.

    Heureusement, nous, on a l’intersyndicale et les initiatives citoyennes !

  • « Opération Ace of Spades » : Motörhead au service secret de Sa Majesté – Libération
    https://www.liberation.fr/culture/musique/operation-ace-of-spades-motorhead-au-service-secret-de-sa-majeste-2024022
    https://www.youtube.com/watch?v=3mbvWn1EY6g

    C’est le plus gros tube de #Motörhead. Le seul même. Le vrombissant Ace of Spades, aussi pétaradant qu’une Harley-Davidson au démarrage, offre son titre à un roman où comme on l’aura compris le groupe de Lemmy Kilmister, peut-être l’homme le plus #rock’n’roll que la terre n’a jamais est enfanté, est au centre d’une histoire aussi délirante que les frasques du chanteur-bassiste fan du mélange speed-Jack Daniels. A la plume électrique, le rock-critic Patrick Foulhoux déjà responsable entre autres d’une biographie des mythiques Thugs et d’une encyclopédie répertoriant le gratin de la scène punk-garage. Ce passage à la fiction, voire science-fiction, est une réussite. A la base une imagination étincelante mettant en scène un Motörhead, engagé par les services secrets britanniques pour sauver le monde d’un black-out sonore généralisé. La solution d’urgente de ces men in black punks ? Rajouter des trémas sur les « o » dès qu’ils sont prononcés. On ne dévoilera pas plus ce court roman picaresque totalement réjouissant, qui frise par instants le surréalisme burlesque. A lire d’une traite même si on est fan de folk.

    https://www.mono-tone-records-editions.com/livresbooks
    #Patrick_Foulhoux #mono_tone_rds

  • Témoignage d’un rescapé de la distribution d’aide qui a tourné au drame à Gaza : « Tout le monde s’est précipité pour fuir les balles » – Libération
    https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/temoignage-dun-rescape-de-la-distribution-daide-qui-a-tourne-au-drame-a-g
    https://www.liberation.fr/resizer/SrOxKTCW4H7nlCiupVlAdbdjbxU=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/4CZSSE7TJRDVXHFEUITOIEI7JA.jpg

    « C’est à ce moment-là que les tirs ont commencé. Il y avait des snipers et des tanks qui ont commencé à tirer sur les gens qui attendaient l’aide. J’ai commencé à voir les gens tomber autour de moi. J’ai vu un homme se prendre une balle dans la tête. Un autre dans l’abdomen. Un troisième s’est pris une rafale dans les jambes. J’étais abasourdi, je ne comprenais pas ce qu’il se passait. J’avais l’impression qu’on était entourés. S’il y a eu un mouvement de foule, c’est à cause des tirs, parce que les gens ont eu peur. C’est vrai que tout le monde s’est précipité, mais c’était pour fuir les balles. On a essayé de se réfugier dans un bâtiment détruit tout proche avec plusieurs personnes. Ceux qui fuyaient vers la plage, ils ont été visés par les snipers et les tanks. Tout le monde était surpris. On se demandait : “Pourquoi tirent-ils ? Pourquoi est-ce qu’ils nous tuent ?” On était juste là pour la nourriture.

  • Accident du TGV d’Eckwersheim : pourquoi la seule catastrophe mortelle d’un train à grande vitesse en France est tombée dans l’oubli
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/accident-du-tgv-d-eckwersheim-pourquoi-la-seule-catastr
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/1TIydeJ6oVbqDfOEQ4SgRN0R4oQ/930x620/regions/2024/02/28/maxnewsworldthree878967-65df0376a874b043989839.jpg

    Le 14 novembre 2015, onze personnes mourraient dans l’accident d’une rame d’essai d’un TGV à Eckwersheim, dans le Bas-Rhin. Malgré l’ampleur de la catastrophe, personne ou presque n’a entendu parler de l’accident. Ce jour-là, l’actualité était happée par les attentats de Paris de la veille.

    Onze morts et 42 blessés dans l’accident d’une rame d’essai de TGV. Tous les jours de l’année, l’information aurait fait la une de tous les médias et les ouvertures de tous les journaux télévisés. Mais pas le 14 novembre 2015, au lendemain des attentats de Paris et de Saint-Denis.

    Quelle actualité mettre en avant quand, en moins de 24 heures, des attentats d’une ampleur sans précédent frappent Paris et qu’une rame d’essai de TGV s’abîme dans un canal, causant la mort de onze personnes ? Le 14 novembre 2015, les médias nationaux ont décidé de consacrer la quasi-intégralité de leurs journaux du soir à la première tragédie.

  • ASMA MHALLA

    Les géants de la tech déploient une vision du monde cohérente, comme dans toute folie

    Dans l’essai « Technopolitique », la chercheuse à l’EHESS analyse la façon dont les grandes entreprises technologiques, avec leurs innovations ultrasophistiquées, redessinent les rapports de pouvoir avec l’Etat. Ce qui rend nécessaire une réponse démocratique.

    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/asma-mhalla-les-geants-de-la-tech-deploient-une-vision-du-monde-coherente

    https://justpaste.it/bpo3a