Comme point d’orgue de la grande vague commémorative du cinquantenaire de Mai 68, on a failli avoir un Cohn-Bendit (Dany, pour les intimes) à l’hôtel de Roquelaure. Parfait eût été le timing et admirable la symbolique. Le facétieux agitateur de Nanterre-la-Folie terminant sa carrière dans les palais de la République : superbe allégorie ! Las ! le jeune Macron, président métaphorique supposément jupitérien, a, raconte la chronique, ramené soi-même à la raison le vieux briscard du « grand bazar », en lui signifiant que, ce faisant, il abdiquerait partie de sa rebelle « personnalité ». Et l’autre, soudainement rallié à la sollicitude ricœurienne de l’élyséen argumentaire, aurait fini par ravaler son espiègle intention d’en être, au moins une fois, de ce monde tant honni du temps de son anarchiste jeunesse. Ainsi va la vie.
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À travers moi, Bichet, les « petites mains » – ma famille d’ombres – vous crachent à la gueule.
Claire Auzias-Gelineau
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