• Confinement. En Russie, l’application anti-Covid dérape
    https://www.ouest-france.fr/europe/russie/confinement-en-russie-l-application-anti-covid-derape-6851385

    Plus de 2 500 Moscovites ont été accusés à tort d’avoir violé le confinement. La mairie refuse d’annuler les amendes. Irina Karabulatova est alitée pour longue maladie et infection au Covid-19. Il y a quelques jours, cette Russe a pourtant reçu deux amendes pour non-respect du confinement à Moscou. Elle avait téléchargé l’application destinée à sa géolocalisation sur le téléphone de son fils. Première erreur. La seconde amende est tombée lorsque son fils s’est éloigné du domicile avec le téléphone. D’autres (...)

    #algorithme #CCTV #smartphone #contactTracing #géolocalisation #technologisme #vidéo-surveillance #COVID-19 #santé #surveillance (...)

    ##santé ##bug

  • TECHNOLOGIES DE SURVEILLANCE DANS LE MONDE

    Coronavirus : exemples d’utilisations des technologies de surveillance numérique et de l’Intelligence artificielle dans le monde

    En France : « Des professeurs en réanimation et médecine intensive de la France entière leur demandent de participer à l’étude de recherche clinique en cours (...) Concrètement, les essais se déroulent de la façon suivante : le patient, volontaire pour participer aux essais cliniques, ne choisit pas son traitement, le médecin non plus. C’est un logiciel qui a intégré auparavant différents critères qui désigne tel ou tel traitement »
https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-participez-la-recherche-clinique-lancent-des-medecins-67932
 


    Au niveau mondial, comme l’explique le Figaro, c’est cette solution technologique et numérique qui est mise en avant :
« C’est du côté de la technologie qu’arrivent les premiers outils efficaces contre le Covid-19 (...) Du Safe Path du MIT, au Digital Passport de l’Imperial College en passant par l’application développée par Oxford pour le gouvernement britannique ou celle conçue en Italie par le Centro medico Sant’Angelo de Milan, ces applications poursuivent des objectifs communs : suivre les déplacements des personnes testées positives et punir celles qui ne respectent pas le confinement (...) On comprend que ces boucliers digitaux seront peut-être la condition même de la fin du confinement.
(...) Des questions cruciales n’en restent pas moins posées : les personnes qui refuseraient de télécharger le « passeport digital » se verront-elles refuser le droit de sortir ? L’immunité collective sera-t-elle acquise si tout le monde ne le télécharge pas ? Et si cet outil technologique doit être considéré comme un médicament, saura-t-on le supprimer de nos téléphones quand on sera sorti de l’état d’urgence ? » 
https://www.lefigaro.fr/international/italie-contre-le-coronavirus-l-utilisation-massive-de-la-geolocalisation-20
 


    En Russie ce sont les caméras à reconnaissance faciales qui reconnaissent les personnes non-confinées : « La puissance du système repose sur un maillage très serré. Pas un couloir de métro, pas une rue n’échappe aujourd’hui aux 170 000 caméras déployées peu à peu depuis une décennie au nom de l’ordre public. Quelque 100 000 d’entre elles sont reliées à l’intelligence artificielle capable d’identifier les personnes filmées et les 70 000 restantes doivent suivre sous peu. La police de Moscou a dit avoir identifié depuis février près de 200 personnes ayant enfreint leur quarantaine, grâce à cette surveillance (...) Son dispositif, qui est aussi exporté en Chine, premier marché mondial, et en Amérique latine, est même capable d’identifier les personnes par leur seule silhouette dans 80 % des cas ».
https://www.ouest-france.fr/europe/russie/coronavirus-100-000-cameras-surveillent-les-confines-moscou-et-tous-les

    En Chine : « un système développé par le géant chinois de l’internet Baidu contrôle les passagers de la gare Qinghe via des technologies de reconnaissance faciale et des capteurs infrarouge, photographiant automatiquement chaque visage. Si la température d’un corps dépasse 37,3 degrés, l’alarme stridente se déclenche, entraînant un second contrôle (manuel) » (...) L’expert chinois de la reconnaissance faciale, Megvii, a aussi développé en urgence un système similaire, expérimenté dans une station de métro à Pékin. Selon lui, l’équipe a optimisé ses modèles « pour détecter efficacement les températures corporelles même quand seul le front est à découvert ». 
http://www.leparisien.fr/international/comment-la-chine-utilise-la-reconnaissance-faciale-pour-traquer-les-malad

    En Chine : « un algorithme évalue si la personne est allée dans une zone à risque ou a été en contact avec des contaminés, et cela détermine si elle a le droit de se déplacer ».
https://www.franceinter.fr/coronavirus-le-tracage-numerique-prochaine-etape-de-l-urgence-sanitaire-
 


    « En Corée du sud, Chine et Taïwan, les données proviennent des "appli", plus précises avec la localisation par GPS, et elles ont été utilisées massivement pour contrôler les déplacements de population, et dans de nombreux cas arrivant même à des identifications personnelles »
https://www.elconfidencial.com/tecnologia/2020-03-23/coronavirus-moviles-telecomunicaciones-antenas-covid19_2508268

    Taïwan « Le gouvernement taïwanais utilise des smartphones pour surveiller les personnes en quarantaine. Celles-ci reçoivent un message d’avertissement si elles ne respectent pas leur confinement ».
https://www.franceinter.fr/coronavirus-le-tracage-numerique-prochaine-etape-de-l-urgence-sanitaire-

    « Singapour a mis en place ce dispositif de détection des cas suspects et d’identification de l’entourage de chaque patient, via le bornage téléphonique, le contrôle des terminaux bancaires, etc. La mise en quarantaine est immédiate et vérifiée par géolocalisation trois fois par jour. Des cartes interactives sont même mises en ligne par les autorités qui géolocalisent chaque nouveau cas à la rue près, de façon à ce que chacun sache s’il a pu se trouver à proximité d’un cas détecté. Toutes les données sauf l’identité sont affichées ». 
https://www.decision-sante.com/actualites/breve/2020/03/25/geolocalisation-des-personnes-contaminees-faut-il-en-avoir-peur-_293

    « L’âge et le sexe sont précisés, de façon à ce que chacun sache s’il a pu se trouver à proximité d’un cas détecté ». 
https://www.franceinter.fr/coronavirus-le-tracage-numerique-prochaine-etape-de-l-urgence-sanitaire-
 


    En Corée du Sud, les terminaux bancaires sont aussi utilisés. 
https://www.franceinter.fr/coronavirus-le-tracage-numerique-prochaine-etape-de-l-urgence-sanitaire-
 


    En Israël, « l’analyse des données numériques et des conversations par l’intelligence artificielle pour tracer les contacts, déplacements et activités des suspects » (« Israel approves mass surveillance to fight coronavirus », https://www.ynetnews.com , 17/03/20 cité par Pièces et Main d’oeuvre « Leur virus, nos mort, op.cit)
 


    Mieux ou pire, au choix, en Pologne : « le pays a lancé une application permettant de géolocaliser les personnes rentrant de l’étranger et sommées d’observer une quarantaine.
Drones, géolocalisation, reconnaissance faciale : l’arsenal technologique mis en place par la Chine pour contrer l’avancée du nouveau coronavirus fait des émules. Les télécoms italiens travaillent avec le gouvernement pour détecter les mouvements des personnes infectées. La police de Paris utilise des engins sans pilote pour surveiller les zones interdites d’accès. Et la Pologne propose aux personnes en quarantaine d’installer une application de reconnaissance faciale pour vérifier qu’elles ne quittent pas leur domicile.
    
Le gouvernement polonais invite ainsi les personnes qui reviennent de l’étranger, et dont les données et le numéro de téléphone sont conservés dans une base de données spéciale, à installer une application mobile appelée "La quarantaine à domicile". Cette dernière utilise les technologies de la géolocalisation et de la reconnaissance faciale pour s’assurer du respect du confinement.
A l’installation de l’application, la personne en quarantaine devra se prendre en photo, qui servira de référence. Par la suite, l’application lui demandera de prendre des selfies, à n’importe quel moment de la journée. Ces photos sont géolocalisées. L’utilisateur de l’application a vingt minutes pour s’exécuter. S’il n’obtempère pas, la police est prévenue et peut lui imposer une amende allant jusqu’à 5000 Złotys, soit 1000 euros (...) En effet, l’utilisation de cette application n’est pas obligatoire, mais les personnes qui refusent de l’installer doivent s’attendre à des visites-surprises des forces de l’ordre »
https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/les-polonais-en-quarantaine-doivent-se-prendre-en-selfie-pour-prouver-qu-il

    La commission Européenne, plus généralement, travaille avec « Orange, Vodafone, Telecom Italia, Deutsche Telekom, Telefonica, Telenor, Telia, A1 Telekom Austria : si vous êtes abonné à l’un de ces opérateurs, sachez que vos données de géolocalisation vont être transmises "dans les jours qui viennent" au JRC, le Centre d’étude scientifique de la Commission européenne, chargé d’analyser la propagation du virus. (...) Elle assure que les données utilisées seront anonymes, agrégées en grandes masses et traitées de façon purement statistique. Loin, donc, du traçage numérique de la population envisagé ou déjà mis en œuvre dans plusieurs pays d’Asie, en Israël et en Russie.
https://www.franceinter.fr/coronavirus-le-tracage-numerique-prochaine-etape-de-l-urgence-sanitaire-
 


    En Allemagne : « Deutsche Telekom vient de livrer à deux reprises les données anonymisées de ses 46 millions de clients à l’Institut Robert Koch, chargé de modéliser l’épidémie en fonction des mouvements de population ».
https://www.franceinter.fr/coronavirus-le-tracage-numerique-prochaine-etape-de-l-urgence-sanitaire-
 


    En Espagne (merci beaucoup pour la traduction bénévole, retrouvez l’intégralité de l’article ici : https://ccaves.org/blog/wp-content/uploads/traduction-article-espagnol-coronavirus-surveillance-numeriqueodt.pdf) :

    « La situation est si désespérée, car telle est la réalité, la situation est grave, que l’administration centrale était finalement ouverte à tout », explique Tekanautas Nuria Oliver, docteur au MIT (1), Chief data Scientist de Data-Pop (...)
L’équipe de Valencia utilisera les données anonymes et associées fournies par les opérateurs pour extraire des modèles de mobilité de la population. Dans quels quartiers beaucoup de gens descendent dans la rue ? À quelles heures ? Où vont ceux qui doivent aller travailler ? Y a-t-il trop de regroupements dans un point particulier de la ville ?
(...) Le projet est très similaire à celui que les opérateurs avaient déjà signé par la passé avec le gouvernent et d’autres organismes publiques
(...) À la fin de l’année dernière, l’INE a signé un accord controversé avec Telefónica, Vodafone et Orange pour connaître les schémas de mobilité dans tout le pays. Fomento (2) a déjà travaillé avec Orange en 2018 pour accéder aux données des abonnés et analyser la mobilité interprovinciale des voyageurs au niveau national. À la fin de l’année dernière, l’INE (3) a signé un accord controversé avec Telefónica, Vodafone et Orange pour connaître les schémas de mobilité dans tout le pays.
(...)
Ana Berenguer, Directrice générale des analyses et des politiques publiques de la Generalitat Valenciana et une autre responsable du projet, souligne que l’idée derrière tout cela est de pouvoir disposer de meilleures informations et de mieux répartir les ressources. « Nous essayons de le faire avec le Ministère de la Santé pour améliorer nos modèles épidémiologiques et faire une projection beaucoup plus précise des ressources sanitaires dont nous aurons besoin et éviter les effondrements : là où il y a une croissance exponentielle, là où nous devons affecter plus de soins intensifs, là où il faut renforcer la présence policière etc ».

    1. Le Massachusetts Institut of Technology américain est une université, spécialisé dans les domaines de la science et de la technologie.

    2. El Ministerio de Fomento est le département ministériel actuel avec les compétences de travaux publics, transports et communications.
    
3. Instituto Nacional de Estadística.


    https://www.elconfidencial.com/tecnologia/2020-03-23/coronavirus-moviles-telecomunicaciones-antenas-covid19_2508268
 


    LE GENDARME EUROPÉEN DE LA VIE PRIVÉE A BEL ET BIEN BAISSÉ LES ARMES
 


    En Italie : « L’Italie a permis l’échange et le traitement des données personnelles sans l’intervention d’un juge, à commencer par les données de santé aujourd’hui analysées par la protection civile et géolocalisées grâce aux données des opérateurs télécoms ».
https://www.lefigaro.fr/international/italie-contre-le-coronavirus-l-utilisation-massive-de-la-geolocalisation-20
 


    En Europe : « Lors d’un entretien téléphonique, le commissaire européen chargé du marché intérieur, Thierry Breton, s’est entretenu avec plusieurs opérateurs télécoms – dont Orange et Deutsche Telekom – pour leur demander de fournir les données mobiles liées aux déplacements de leurs clients. Une fois les données agrégées et anonymisées, l’objectif sera de suivre en temps réel la propagation de la maladie Covid-19 afin de savoir où les demandes de matériel médical sont les plus pressantes » 
https://www.usine-digitale.fr/article/covid-19-l-union-europeenne-demande-aux-operateurs-telecoms-dont-oran

    « (...) plaide un expert en gestion de crise, qui récuse l’idée que cela reviendrait à vendre son âme au diable. C’est déjà le cas ! Google ou Facebook utilisent nos données à des fins commerciales ou pour évaluer les embouteillages, par exemple ». 
http://www.leparisien.fr/politique/coronavirus-pour-vaincre-l-epidemie-faut-il-traquer-les-francais-24-03-20

    Et : « Une équipe du Big Data Institute de l’université d’Oxford développe une application pour smartphone qui géolocalise en permanence son propriétaire et l’avertit en cas de contact avec un porteur du virus. Selon leur degré de proximité, l’application ordonne le confinement total ou la simple distance de sécurité, et donne des indications aux autorités pour désinfecter les lieux fréquentés par le contaminé » 
https://www.bdi.ox.ac.uk/news/infectious-disease-experts-provide 10 Le Monde, 20/03/20 – cité par Pièces et main d’œuvre, op.cit.

    « Mais face à l’urgence du coronavirus, les CNIL européennes, chargées de faire respecter le RGPD, commencent à assouplir leur posture. Cela ouvre la voie à des utilisations innovantes des données pour combattre l’épidémie ».
https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/les-polonais-en-quarantaine-doivent-se-prendre-en-selfie-pour-prouver-qu-il
 


    « le gendarme européen de la vie privée, qui, ce 19 mars, a décidé de l’encourager "pour lutter contre le fléau qui touche de grandes parties du monde". S’il rappelle que "l’urgence est une condition juridique pouvant légitimer des restrictions de liberté, à condition qu’elles soient proportionnées et limitées à la période d’urgence", le gendarme de notre vie privée a bel et bien baissé les armes ».
https://www.lefigaro.fr/international/italie-contre-le-coronavirus-l-utilisation-massive-de-la-geolocalisation-20

    Bien que tout de même : « La Commission assure respecter les différentes législations en matière de protection de la vie privée (directive ePrivacy, Règlement européen sur la protection des données ou RGPD). Par ailleurs, le Contrôleur européen de la protection des données (EDPS) a été consulté. Enfin les données exploitées seront détruites une fois la crise sanitaire surmontée » 
https://www.franceinter.fr/coronavirus-le-tracage-numerique-prochaine-etape-de-l-urgence-sanitaire- 
 


    Mais l’anonymisation des données reste problématique. Pour exemple, dans le domaine de la santé, le rapport du Sénat de P-L. Bras et A. Loth de 2014 admet ce risque important : « il suffit de peu de données, et des données anodines en apparence -pour que l’empreinte laissée par celles-ci permette d’identifier une personne parmi d’autres, ce qui permet de la retrouver dans la base en dépit de son anonymisation et donc d’avoir accès ensuite, à tout son dossier. » Ce rapport rappelle : « que 89 % des patients ayant connus un séjour à l’hôpital en 2008 sont identifiables si l’on connaît les informations suivantes, relativement aisées à trouver : hôpital d’accueil, le code postal, le mois et l’année de naissance, sexe, mois de sortie, durée du séjour. Ce chiffre atteint 100 % pour des patients hospitalisés deux fois la même année. La robustesse des opérations d’anonymisation (...) n’y change rien »
 

    Par ailleurs, le spécialiste en informatique américain Arvind Narayanan précise « pas de solution magique : l’anonymisation n’existe toujours pas » (Pièces et Main d’Oeuvre, article « Les données carroyées, dans les grilles de l’INSEE »).
 

    Pour l’eurodéputée néerlandaise Sophie in ’t Veld (Renew), "dans la pratique, il est très difficile d’anonymiser" les données.
« Il faut être attentif. Je ne voudrais pas me réveiller un jour en me rendant compte que les garde-fous de la démocratie et de l’État de droit dans l’UE ont disparu ».
https://www.franceinter.fr/coronavirus-le-tracage-numerique-prochaine-etape-de-l-urgence-sanitaire-

    EN FRANCE PRENONS GARDE À LA PÉTAINISATION DES ESPRIT

    Sous couvert d’anonymat, un membre du Conseil d’État, garant des libertés, sonne le tocsin, inquiet : « Prenons garde à la pétainisation des esprits ! »
http://www.leparisien.fr/politique/coronavirus-pour-vaincre-l-epidemie-faut-il-traquer-les-francais-24-03-20

    Est-ce que ces « utilisations innovantes » seront utilisées en France et se retrouveront dans le droit commun après cet état d’urgence ?
Les déclarations en ce sens de Stanislas Guérini, président de La République en Marche, qui plaide pour transcrire dans le droit commun les lois de l’État d’urgence, énoncent une velléité qui est bien présente :
« Le cœur de ce texte, c’est l’état d’urgence sanitaire que nous avons créé. Il repose sur trois principes. (...) Le deuxième principe c’est d’avoir construit cet outil juridique mais de l’avoir borné dans le temps. Je crois que c’est un principe de responsabilité. L’heure viendra où nous aurons à réfléchir collectivement à la façon d’inscrire de façon plus pérenne dans nos textes cet état d’urgence sanitaire. Ce sera une réflexion qui correspondra au moment de la reconstruction du pays, où nous devrons nous interroger collectivement dans les profondeurs philosophiques, sociétales de ce qu’est notre société. Mais aujourd’hui, il fallait agir dans l’urgence. »
https://linsoumission.fr/2020/03/25/semaine-de-60h-conges-payes-confisques-letat-durgence-sanitaire-biento
 


    Et ce de la même manière que des mesures de l’état d’urgence de 2015 en France (qui selon les statistiques ont d’abord permit une répression contre les militants écologistes et syndicaux) suite aux attentats ont été transcrites dans les lois ordinaires en 2017 sous l’actuel gouvernement.
Le gouvernement Français : « a annoncé mardi 24 mars la mise en place d’un comité de chercheurs et de médecins qui sera notamment chargé de conseiller l’exécutif sur les pratiques de « backtracking » qui permettent d’identifier les personnes en contact avec celles infectées par le coronavirus (...) sur l’opportunité de la mise en place d’une stratégie numérique d’identification des personnes ayant été au contact de personnes infectées ». https://www.lefigaro.fr/flash-actu/coronavirus-paris-ne-ferme-pas-la-porte-a-un-tracage-numerique-20200324

    France Inter nous apprend que ce comité, le CARE (Comité Analyse Recherche Expertise) réfléchit au suivit des populations : des chercheurs de l’ INSERM qui ont un partenariat avec Orange ont accès aux données « agrégées et anonymisées » (voir paragraphe précédent) : cela a déjà permit de savoir que 17 % des parisiens ont quitté leur domicile depuis le premier week-end du confinement, et suivre ces flux, avec l’Île de Ré qui a vu sa population augmenter de 30 %, l’Yonne de 10%. Didier Guillemet de l’Université Saint Quentin-Versailles de l’Institut Pasteur va équiper du personnel soignant dans trois régions, et une dizaine d’hôpitaux d’un petit capteur, genre dosimètre, qui s’active lorsqu’il rencontre un autre soignant équipé à un mètre pour déterminer le nombre de contact et quantifier les relations inter-humaines (Chronique de Sophie Becherelle, émission Grand Bien vous fasse, France Inter-28 mars 2020).
 


    (...) le PDG d’Orange, Stéphane Richard, a annoncé travailler avec l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Si l’objectif est de permettre aux épidémiologistes de modéliser la propagation du virus, les données pourraient également servir à évaluer "l’efficacité des mesures de confinement". Or ce projet nécessite d’importants ajustements juridiques. "Il faudrait pouvoir garder des données sur une durée de temps longue, or actuellement nous devons les supprimer au bout d’un an. Nous voudrions les garder deux ans", précisait Stéphane Richard. https://www.usine-digitale.fr/article/covid-19-l-union-europeenne-demande-aux-operateurs-telecoms-dont-oran
 


    « Frédérique Vidal, la ministre de la Recherche a par la suite réfuté tout projet d’utilisation du numérique pour vérifier, par exemple, le respect des obligations de confinement. "On n’en est pas à ce stade-là", a déclaré la ministre de la Recherche à l’occasion de l’installation du comité Care. Elle a évoqué notamment la possibilité d’utiliser le numérique pour "aider en termes de logistique" et pour "être capable de prévoir" le nombre de patients guéris quittant les hôpitaux et les places de réanimation qui vont se libérer ». https://www.decision-sante.com/actualites/breve/2020/03/25/geolocalisation-des-personnes-contaminees-faut-il-en-avoir-peur-_293

    En Picardie sont utilisés des drones pour confiner les habitants :
https://www.francebleu.fr/infos/societe/coronavirus-2-drones-pour-faire-respecter-le-confinement-dans-la-somme-15

    Collectif du Vallon, Marcillac dans l’Aveyron

  • Coronavirus. 100 000 caméras surveillent les confinés à Moscou… Et tous les autres

    Le #confinement a été décidé en Russie pour les personnes qui reviennent de pays touchés par la pandémie de #coronavirus. 200 personnes ont été contrôlées en train d’enfreindre cette règle dans la capitale moscovite grâce au système de vidéosurveillance. Au grand dam de l’opposition.

    À Moscou, la #reconnaissance_faciale est devenue un outil clé de la stratégie anti-coronavirus, un test grandeur nature pour cette #technologie controversée, ses détracteurs dénonçant de longue date le risque d’un usage à des fins politiques.

    Depuis février, des milliers de Moscovites, en particulier ceux revenus de pays touchés par le #Covid-19, sont soumis à un régime de confinement strict à domicile de 14 jours pour empêcher la maladie de se propager.

    La reconnaissance faciale pour surveiller les confinés

    Tous sont catalogués avec leurs adresses, la copie de leurs passeports et leurs numéros de téléphone dans une base de données de cette mégalopole aux 16 millions d’habitants et visiteurs quotidiens.

    Et chacun est informé qu’une infraction au régime d’isolement est passible d’amendes voire de prison et d’expulsion pour les ressortissants étrangers.

    "Le respect de ce régime fait l’objet d’une surveillance permanente, notamment via le système de reconnaissance faciale", a mis en garde le maire de Moscou Sergueï Sobianine sur son blog.

    La puissance du système repose sur un maillage très serré. Pas un couloir de métro, pas une rue n’échappe aujourd’hui aux 170 000 caméras déployées peu à peu depuis une décennie au nom de l’ordre public. Quelque 100 000 d’entre elles sont reliées à l’intelligence artificielle capable d’identifier les personnes filmées et les 70 000 restantes doivent suivre sous peu.

    200 personnes identifiées pour avoir enfreint la quarantaine

    La police de Moscou a dit avoir identifié depuis février près de 200 personnes ayant enfreint leur quarantaine, grâce à cette surveillance.

    La Russie a aussi lancé d’autres technologies au service de la lutte contre le coronavirus, allant de la télémédecine à la surveillance des étalages de supermarchés et des réseaux sociaux pour contrer les rumeurs et "fausses informations".

    Le président Vladimir Poutine a lui-même visité mardi le nouveau centre de vigilance face à l’épidémie de coronavirus en Russie.

    Selon Sergueï Sobianine, ce pôle dispose des coordonnées et lieux de travail de 95 % des personnes ayant voyagé dans les pays les plus touchés par la pandémie. "Nous avons identifié où ils sont", s’est-il félicité.

    Dès février, le maire vantait l’efficacité redoutable de ce contrôle en prenant l’exemple d’une Chinoise sortie indûment de sa quarantaine, d’une amie lui ayant rendu visite et du chauffeur de taxi de cette dernière. Les autorités ont collecté au passage les données personnelles des 600 voisins des deux jeunes femmes.

    Selon le maire, les caméras sont aussi utilisées pour surveiller l’approvisionnement des étals des supermarchés, afin d’éviter les pénuries alors que de nombreux Moscovites, inquiets face à l’épidémie, se sont précipités cette semaine pour faire des stocks.

    Une technologie qui s’exporte

    Cette vidéosurveillance renforcée par la reconnaissance faciale avait été testée pour la première fois durant l’été 2018 lors de la Coupe du monde de football, avant d’être généralisée en janvier 2020. Juste avant l’épidémie.

    "La probabilité d’une erreur de notre algorithme dans la reconnaissance des visages est de 1 sur 15 millions", expliquait en début d’année Alexandre Minine, directeur général de la société russe NtechLab qui a gagné l’appel d’offres de la mairie de Moscou.

    Son dispositif, qui est aussi exporté en Chine, premier marché mondial, et en Amérique latine, est même capable d’identifier les personnes par leur seule silhouette dans "80 % des cas".

    Les technologies de surveillance russes et chinoises, les plus sophistiquées au monde, sont déjà exportées dans une centaine de pays, relève Valentin Weber, un expert de la cybersécurité à l’Université d’Oxford, dans une étude publiée fin 2019.

    "En raison des lois plus strictes sur la protection des données personnelles, en Europe la reconnaissance faciale n’a pas été déployée à grande échelle. Les groupes russes et chinois avaient moins de restrictions juridiques pour collecter et utiliser les données personnelles que leurs collègues européens", explique Valentin Weber.

    Risque de « Big Brother »

    Avant la crise du coronavirus, experts et opposants ont ainsi mis en garde contre ce "Big Brother" et le risque que sous couvert d’une mission d’intérêt général, il soit aussi utilisé pour surveiller les adversaires politiques et restreindre les libertés publiques.

    "C’est l’argument sécuritaire qui vient toujours justifier une perte de vie privée et de liberté personnelle. C’est là où est le plus grand problème et le plus grand danger", souligne le chercheur français en cybersécurité Baptiste Robert.

    Alexandre Minine dit faire confiance aux autorités et affirme que les images les "informations sur les personnes (passeport, nom et prénom, numéro de téléphone) ne sont pas conservées dans les mêmes bases de données".

    Selon lui, ces données ne sont croisées qu’en cas de nécessité, en conformité avec une procédure stricte confiée aux forces de l’ordre.

    Du côté des détracteurs du système, on se montre autrement plus méfiant. D’autant que la surveillance à des fins politiques n’est pas chose nouvelle pour bien des Russes : à l’époque soviétique, le KGB avait la réputation d’avoir des yeux et des oreilles partout.

    Surveillance d’État ?

    Aliona Popova, juriste et activiste, a déposé une plainte pour dénoncer le recours à Moscou du système de reconnaissance faciale à l’occasion, le 29 septembre, d’une manifestation d’opposition autorisée par les pouvoirs publics.

    Selon elle, des caméras avaient été fixées aux portiques détecteurs de métaux par lesquels chaque manifestant était obligé de passer pour rejoindre la zone de rassemblement.

    "L’utilisation massive des technologies de reconnaissance faciale, c’est de la surveillance de l’État visant ses citoyens. Et c’est certain que l’État va l’utiliser contre les opposants politiques", a-t-elle estimé.

    Sa plainte a finalement été rejetée, mais sa pétition contre la reconnaissance faciale sur le site change.org avait recueilli près de 75 000 signatures avant la crise du Covid-19. La mairie dément tout usage machiavélique à des fins de fichage des opposants.

    Des activistes se peignent le visage avec des formes géométriques

    En février, un groupe d’activistes artistiques a tenté de sensibiliser sur le sujet avec une nouvelle forme de protestation.

    Inspirés par une action du "Dazzle Club" à Londres où la reconnaissance faciale a été lancée en début d’année dans des espaces géographiques précis, quatre militants se sont peint des formes géométriques sur le visage devant l’administration présidentielle russe, un maquillage censé les rendre non identifiables par les caméras.

    ""Il y a déjà eu des cas d’activistes politiques interpellés dans le métro, identifiés à l’aide des caméras", accusait alors la peintre Katrin Nenacheva. Les quatre activistes ont été interpellés lors de leur action, puis jugés et condamnés à des amendes de 15 000 roubles (173 €) pour infractions à la réglementation des manifestations.

    Le directeur général de la société NtechLab relève la futilité de ce mode de protestation. "Nous pouvons travailler même lorsque 40 % du visage est recouvert par une casquette ou un masque médical", explique-t-il.

    S’évader de sa quarantaine le visage couvert ne protège pas de l’œil de Moscou.

    https://www.ouest-france.fr/europe/russie/coronavirus-100-000-cameras-surveillent-les-confines-moscou-et-tous-les
    #vidéosurveillance #Russie #Moscou
    ping @etraces

  • Russie. Des milliards envolés : détournements astronomiques dans le secteur spatial
    https://www.ouest-france.fr/europe/russie/russie-des-milliards-envoles-detournements-astronomiques-dans-le-secteu


    Un lanceur russe Soyouz.
    POOL / REUTERS

    Le secteur spatial russe se trouve au cœur de détournements de fonds astronomiques qui entachent les ambitions de grandeur retrouvée de la Russie dans l’espace.

    Des milliards envolés, des responsables en prison et un dirigeant en fuite à l’étranger... Depuis des années, la Russie cherche à redresser l’industrie de son secteur spatial, source d’une immense fierté à l’époque soviétique et dont elle reste un acteur mondial incontournable, mais qui s’est retrouvée ruinée après la chute de l’URSS et qui a essuyé plusieurs humiliants échecs récemment.
    Mais les scandales de corruption continuent d’éclater et éclipsent les annonces de projets scientifiques de nouvelles fusées ou stations lunaires. Et le domaine spatial se retrouve aujourd’hui au cœur de détournements de fonds astronomiques qui viennent ruiner les ambitions de grandeur retrouvée de la Russie dans l’espace.

    « Des milliards sont volés » au sein du conglomérat public Roskosmos qui regroupe les entreprises de la filière, a résumé à la mi-mai le chef du Comité d’enquête Alexandre Bastrykine, cité par l’agence Ria Novosti. Des enquêtes sont en cours « depuis au moins cinq ans et sont loin d’être achevées », a-t-il ajouté.

    Récent épisode de ce feuilleton : en avril, le directeur général de l’Institut des recherches de la construction des équipements spatiaux Iouri Iaskine, a quitté la Russie pour un pays européen d’où il a annoncé sa démission, selon le quotidien Kommersant.
    Un audit venait d’être lancé au sein de son entreprise et il craignait la découverte de malversations, selon les sources du journal.
    Roskosmos a confirmé la démission de Iouri Iaskine, dont la société participe à la mise au point du système de navigation satellitaire russe Glonass, censé concurrencer le GPS américain, sans expliquer la raison.

    Des détournements ont notamment touché les deux projets majeurs du secteur de la décennie écoulée : Glonass et la construction d’un nouveau cosmodrome, Vostotchny, en Extrême-Orient russe, censé remplacer Baïkonour, au Kazakhstan.

    Au-delà, presque toutes les entreprises principales du secteur, dont les constructeurs de fusées Khrounitchev et Progress, ont été touchées par des scandales financiers, aboutissant parfois à des peines de prison pour escroquerie à grande échelle.

    La Cour des comptes a chiffré les diverses malversations financières au sein de Roskosmos à 760 milliards de roubles (plus de 10 milliards d’euros) en 2017, ce qui représente près de 40 % des infractions découvertes dans tous les secteurs de l’économie russe.
    Roskosmos affirme régulièrement coopérer avec les investigations en cours. « L’éradication de la corruption est l’un des objectifs principaux de la direction », a assuré le conglomérat à l’AFP.

    À la mi-avril, le président Vladimir Poutine a appelé à « résoudre progressivement les problèmes évidents qui freinent le développement du secteur spatial » : « Les prix et les délais qui sont fixés pour réaliser des projets spatiaux n’ont souvent pas de fondement ».

    Redresser le secteur spatial constitue une question de prestige pour le Kremlin, symbolisant sa fierté retrouvée et sa capacité à occuper les premiers rangs mondiaux, surtout dans un contexte de nouvelle Guerre froide avec les États-Unis.

    Ruiné dans les années 90, le secteur se maintenait à flot grâce aux contrats commerciaux étrangers. « Mais il restait encore des cadres d’un très haut niveau professionnel et il y avait moins d’accidents pendant les lancements », estime M. Egorov.

    Le premier module de la Station Spatiale Internationale (ISS), Zarya, a été fabriqué en Russie et lancé en 1998 en dépit des difficultés financières.
    Paradoxalement, la situation s’est dégradée au début des années 2000, lorsque ces problèmes ont été réglés. L’afflux de fonds publics a alimenté les fraudes et la recherche spatiale a cessé d’avancer, selon les experts.

    « Aujourd’hui, le secteur spatial fonctionne avec le principe : donnez-nous de l’argent et nous lancerons quelque chose… un jour », explique Vitali Egorov, auteur d’un blog populaire sur l’espace, le Chat Vert (zelenyikot.com).

    Seule l’ISS - la Station spatiale internationale - constitue « une tour d’ivoire inébranlable », mais elle joue plutôt « un rôle politique » pour maintenir la coopération internationale et n’apporte rien de nouveau pour la recherche scientifique, estime l’expert.

    Les analystes estiment que le directeur général de Roskosmos Dmitri Rogozine, ex-vice-Premier ministre connu pour ses déclarations anti-occidentales et nommé il y a un an, a du mal à gérer les problèmes du secteur.

    Les milieux scientifiques reprochent à ce diplômé en journalisme sa méconnaissance du secteur.
    « Il aurait pu être un excellent porte-parole de Roskosmos », ironise M. Egorov, tout en relativisant : « Même Superman n’aurait pu gérer cette avalanche de problèmes ».

  • Selon la Russie, la France participe aux bombardements israéliens en Syrie. (Wait, what ?)

    Russian military aircraft ’disappears’ during Syria strike attributed to Israel, France
    https://www.haaretz.com/middle-east-news/russian-military-aircraft-believed-to-be-shot-down-by-syria-defenses-1.6489

    Russia’s defence ministry said on Tuesday that one if its military aircraft with 14 people on board disappeared from radar screens over Syria at the same time that Israeli and French forces were mounting aerial attacks on targets in Syria.

    […]

    “At the same time Russian air control radar systems detected rocket launches from the French frigate Auvergne which was located in that region.”

    • Au moins, les Britanniques ont été prévenus :
      https://www.dailymail.co.uk/debate/article-6172483/PETER-HITCHENS-brink-war-noticed.html
      Almost everyone missed an amazing and worrying moment in Parliament last week, when Foreign Office Minister Alistair Burt gave us a glimpse of the Government’s thinking. They will go to war without waiting for the facts to be checked, and without recalling Parliament.
      In a very brief debate about the war in Syria, he was asked about plans – now being openly discussed at high levels in Washington – for a devastating attack on Damascus.

    • La France a-t-elle procédé à un tir au large de la Syrie ?
      18 sept. 2018, 10:38
      https://francais.rt.com/international/53963-france-a-t-elle-procede-tir-large-syrie

      Moscou assure avoir détecté un tir français, lancé depuis la frégate Auvergne en mer Méditerranée, au large de la Syrie, le 17 septembre au soir, alors qu’Israël procédait également à des tirs dans la région.

      Parallèlement aux tirs israéliens survenus le 17 septembre au soir en Syrie, le système de contrôle de l’espace aérien russe a annoncé avoir repéré un tir depuis la frégate française Auvergne, qui croise en mer Méditerranée au large de la Syrie, selon un communiqué du ministère russe de la Défense. (...)

    • Avion abattu par Damas : Moscou dénonce les tirs israéliens et se « réserve le droit » de répondre
      18 sept. 2018
      https://francais.rt.com/international/53961-damas-aurait-abattu-avion-militaire-russe-15-soldats-bord-moscou

      Après qu’un avion russe Il-20 a disparu des radars le 17 septembre au soir au-dessus de la mer Méditerranée, Moscou a finalement identifié la provenance de l’attaque : un tir des forces anti-aériennes syriennes.

      12h32 CET

      La Russie a annoncé qu’elle convoquait l’ambassadeur d’Israël. En Israël, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a refusé de commenter cette convocation, assurant n’avoir « rien à dire » à ce sujet.

      11h30 CET

      L’opération de recherche des membres de l’équipage de l’avion russe Il-20 qui s’est abîmé près de la côte de Lattaquié comprend huit bateaux, destroyers et navires d’approvisionnement de la marine russe.

      Pour l’heure, seuls des fragments de corps des membres de l’équipage et des effets personnels, ainsi que des débris de l’avion ont été repêchés à bord des bateaux russes.

      11h23 CET

      Le ministère russe de la Défense a publié une carte de l’incident retraçant ce qu’il estime être la trajectoire des différents acteurs présents dans la zone.


      La Russie a averti Israël de possibles représailles lors d’un appel entre ministres de la Défense respectifs des deux pays.

      Moscou rend directement responsable Israël de la perte de son appareil, précisant n’avoir été prévenu qu’« une minute avant le début des frappes »
      11h00 CET

      Les avions israéliens « ont délibérément créé une situation dangereuse pour les navires de surface et les aéronefs dans la région », d’après le ministère russe de la Défense.

      « En utilisant l’avion russe comme bouclier, les pilotes israéliens l’ont exposé au feu des systèmes de défense aérienne syrienne : ainsi, l’Il-20 dont la surface est d’un ordre supérieure à celle du F-16, a été abattu par un missile du complexe S-200 », a-t-il ajouté. (...)

    • https://francais.rt.com/international/53961-damas-aurait-abattu-avion-militaire-russe-15-soldats-bord-moscou

      15h30 CET

      Recevant son homologue hongrois Victor Orban à Moscou ce 18 septembre, le président russe Vladimir Poutine a répondu à une question de journaliste concernant le crash de l’avion de reconnaissance russe Iliouchine 20. « Cela ressemble à une succession de circonstances tragiques », a-t-il déclaré. « Quand il y a des gens qui meurent, c’est toujours un grand malheur », a poursuivi le chef d’Etat qui a présenté ses condoléances aux proches des 15 soldats russes qui étaient à bord de l’appareil au moment où il a disparu des radars au-dessus de la Méditerranée, au large de la Syrie.
      13h49 CET

      L’armée israélienne a réagi en disant « tenir le régime d’Assad, dont l’armée a abattu l’avion russe, pour entièrement responsable de cet incident ». Israël a ajouté que l’Iran et « l’organisation terroriste du Hezbollah » étaient responsables de ce drame.

      Israel will share all the relevant information with the Russian Government to review the incident and to confirm the facts in this inquiry.— Israel Defense Forces (@IDFSpokesperson) 18 septembre 2018

      Tsahal précise que ses avions n’étaient plus dans la zone lorsque les tirs syriens ont été effectués et que ceux-ci sont dus au caractère « imprécis » des systèmes anti-aériens syriens.

      Israël a également annoncé qu’il partagerait avec l’armée russe toutes les informations pertinentes dont il dispose pour mener à bien l’enquête.