Sa devise est d’ailleurs la suivante : « refuse, reduce, reuse, recycle, rot » (refuser, réduire, réutiliser, recycler, composter). Le recyclage n’est pas LA solution pour elle, ni même le principe d’éco-conception d’un produit « qui finira encore trop souvent en déchetterie ». Par son choix de vie, elle souhaite montrer à quel point il est facile de désencombrer et vivre pleinement.
Avec le temps, elle a prouvé à ses proches que ce mode de vie permettait de réaliser des économies : un tiers des dépenses pour la nourriture ont été réduites. « Les gens se disent qu’ils n’ont pas le temps et se disent que cela va coûter trop cher. Bien sûr, il faut être organisé pour y arriver. Mais après, cela prend moins de temps : on réfléchi en deux fois avant d’acheter, cela réduit les dépenses et le temps dépensés dans le superflu », résume-t-elle.
Le mieux pour en être convaincu est d’essayer, de tester pour approuver. « Le hic, c’est que les gens sont un peu flemmards et ont du mal à changer leurs habitudes », estime-t-elle. Durant l’été 2011, elle a mené l’expérience « zéro déchet » pour sa mère, qui habite dans le sud-est de France. "Ce fut facile car il y a plus de marques en France, mais la fraîcheur du vrac n’est pas toujours optimale et je n’ai guère vu de liquide type shampoing à disposition