l’inventeur de ce déguisement n’a rien compris à la série

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  • « The Handmaid’s Tale » - « La Servante écarlate »
    http://www.genre-ecran.net/?The-Handmaid-s-Tale-la-Servante-ecarlate

    The Handmaid’s Tale, renommée en France The Handmaid’s Tale : la Servante écarlate, est une série américaine créée par Bruce Miller. Elle est diffusée sur la plateforme de vidéo à la demande Hulu depuis 2017 et en France sur la chaîne OCS Max. La saison 1 est basée sur l’ouvrage éponyme de Margaret Atwood, publié en 1985. Les deux saisons de la série ont été quasi-universellement saluées par la critique, en France et outre-Atlantique. Le New-York magazine, notamment, affirme que la saison 2 « montre encore plus le danger de rester passif face à l’extrémisme. Et cela tombe au moment où certains Américains semblent peut-être déjà résignés devant ce qu’est en train de devenir le pays sous Trump […] ». La série est vue comme une puissante métaphore de la société occidentale contemporaine, ou de ce qu’elle pourrait (...)

    • Conclusion

      Ce qui est navrant, surtout quand on regarde la saison 1, c’est que La Servante écarlate aurait pu être une bonne série. Dépeindre un monde dystopique dans le but de pointer les déviances de notre propre société occidentale peut, si c’est bien mené, s’avérer une entreprise intéressante. Mais la saison 2 est injustifiable et révoltante – le pire, sans doute, étant la manière dont elle a été encensée sans distance ni véritable questionnement. Affleure alors une question, plus effrayante encore que la série elle-même : quelle idée du féminisme avons-nous pour porter aux nues de pareilles horreurs ? Il faut que nous soyons bien borné.e.s pour voir en la deuxième saison de La Servante écarlate, insulte télévisuelle aux femmes, une fiction au propos révolutionnaire. C’est en cela que cette saison 2 est redoutable : en se posant comme une œuvre féministe, elle se départit de toute véritable problématisation. Le monde qu’elle dépeint est d’une horreur si marquée qu’il camoufle presque efficacement l’idéologie nauséabonde que la série véhicule, au grand malheur de la spectatrice. Une série qui veut filmer le malheur des femmes ne peut être mauvaise, non ?

      Cessons alors de filmer le malheur des femmes. Cessons de nous goberger de leur souffrance. Et cessons, par pitié, d’y voir du féminisme. La République de Gilead a grand besoin d’un peu de ménage.

    • Bien d’accord avec cette critique. Je n’ai pas fini la saison 2 et je vais m’abstenir de la finir. Je trouve en particulier le discours sur la maternité de la série très bien expliqué ici. Ca m’avais mise très mal à l’aise ces femmes qui aiment toutes les foetus qu’elles portent suite à des viols.

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      costume Halloween


      via : https://www.huffingtonpost.fr/2018/09/21/linventeur-de-ce-deguisement-na-rien-compris-a-la-serie-the-handmaids