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  • "C’était une horreur absolue" : il perd des litres de sang par le nez et la bouche et meurt après le décollage de l’avion - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2024/02/10/cetait-une-horreur-absolue-il-perd-des-litres-de-sang-par-le-nez-et-la-bou

    C’est un fait divers qui arrive chez nous, parce que c’est « croustillant ».

    En fait, ce qui est intéressant, c’est qu’une compagnie aérienne qui a [eut] de hauts standards de sécurité décolle avec un passager manifestement très malade à bord. Je rappelle qu’il y a eu une époque pas lointaine où la fièvre disqualifiait pour monter dans un avion.

    Le gus claque d’une hémorragie massive et toute la prise en charge est à chier. À aucun moment on s’intéresse de savoir de quoi le gus est claqué aussi brutalement et si, par hasard, ça ne serait pas un chouia contagieux.

    Je vous le dis : la prochaine pandémie, c’est la bonne.

    Plus de détails sur cette gestion aberrante : https://justpaste.it/enpio

  • Perrier, Vittel, Hépar, Contrex... pourquoi Nestlé a-t-il désinfecté ses eaux minérales avec des traitements interdits ? - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2024/01/30/perrier-vittel-hepar-contrex-pourquoi-nestle-a-t-il-desinfecte-ses-eaux-mi

    Sophie Dubois, directrice de Nestlé Waters France, a confié tous ses espoirs de croissance pour le site historique de la Source Perrier à Vergèze, dans le Gard à Midi Libre. Désormais, deux puits sur huit produiront une eau de consommation humaine qui ne pourra pas se prévaloir de l’appellation d’eau minérale. « Nous lançons Maison Perrier, une nouvelle gamme d’eaux aromatisées, qui n’auront pas les caractéristiques de l’eau de Perrier mais correspondent à un nouveau segment de consommation en très forte croissance », assure Sophie Dubois.
    Conséquences

    L’arrêt du recours à ces dispositifs de traitement et de filtration a obligé Nestlé Waters à suspendre l’activité de certains de ses puits dans les Vosges. Cet arrêt qui a conduit à une réduction des volumes de production d’Hépar et de Contrex.

  • Prime d’activité : allez-vous perdre ou gagner du pouvoir d’achat avec son nouveau mode de calcul ? - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2024/01/03/prime-dactivite-allez-vous-perdre-ou-gagner-du-pouvoir-dachat-avec-son-nou


    Stranguler les pauvres, lentement, mais surement.

    Puisque certains avantages en nature sont intégrés au « MNS » et pas dans le net à payer ou le net imposable, celui-ci va gonfler les ressources prises en compte et donc baisser le montant de la prime d’activité ou du RSA touché par les allocataires. La perte de pouvoir d’achat pourrait aller jusqu’à 80 euros par mois pour certains selon une enquête de la CFDT.

  • Un robot confond un homme avec une boîte de poivrons et le tue - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2023/11/09/un-robot-confond-un-homme-avec-une-boite-de-poivrons-et-le-tue-11569596.ph

    Le bras robotique l’a confondu avec une boîte de légumes, l’a saisi et a poussé son corps contre le tapis roulant, lui écrasant le visage et la poitrine, selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, reprise par la BBC.

  • Un Montpelliérain veut peindre son toit en blanc pour faire diminuer la chaleur dans sa maison, la Ville refuse sa demande - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2023/09/06/un-montpellierain-veut-peindre-son-toit-en-blanc-pour-faire-diminuer-la-ch


    Va falloir que l’#urbanisme évolue très très vite. Même souci dans ma résidence avec les autres qui veulent un classement aux Monuments historiques. Problème, j’ai discuté avec une meuf des MH, ils sont totalement aveugles à la question de l’adaptation. Quand je lui ai demandé ce qu’ils ont prévu pour adapter des bâtiments qui étaient initialement conçus pour un climat tempéré, j’ai vu une très belle interprétation du vide intergalactique au fond de son regard.

    Mais voilà, sa demande, envoyée début août, a finalement été refusée par le service d’urbanisme de la ville. « La raison est que ça va dénaturer le caractère du quartier, car nos maisons sont de style provençal, avec des tuiles en terre cuite naturelle », explique, déçu, le riverain. D’autant qu’il avait déjà trouvé une entreprise, basée dans les Bouches-du-Rhône, et avait réuni le budget nécessaire, soit entre « 1 000 et 1 500 euros pour recouvrir les 100 m² de ma toiture », précise-t-il.

  • « On n’était pas au courant » : bière, tapas, bain de foule... comment s’est décidée la halte surprise de Macron à Pérols - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2023/04/21/on-netait-pas-au-courant-biere-tapas-bain-de-foule-comment-sest-decidee-la

    Une courte déambulation qui, de l’aveu même du maire, lui a valu des échanges majoritairement positifs. « ça surprend et c’est très agréable de le voir dans notre village », confirme Hélène. « ça fait plaisir de le voir, il est charmant et je n’ai pas honte de le dire, appuie Carmelita. Il a eu le courage de faire ce que d’autres n’ont pas osé. ça m’embête comme tout le monde de devoir travailler plus mais c’est nécessaire. »

    #propagande

  • Le directeur général de la santé pendant le Covid promu numéro 2 de l’OMS : pourquoi Jérôme Salomon a-t-il été nommé ? - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2023/04/17/le-directeur-general-de-la-sante-pendant-le-covid-promu-numero-2-de-loms-p

    Jérôme Salomon est épidémiologue de formation. Lors de la crise sanitaire, il a pris la parole plusieurs fois pour détailler l’évolution de la situation sanitaire ou mettre en lumière la campagne de vaccination. C’est aussi à lui que revenait le funeste décompte des décès et des hospitalisations.

    Le bilan de son passage à la DGS est néanmoins mitigé. En 2020, une commission de sénateurs l’accuse d’être en partie responsable du manque de masques au printemps et à l’été 2020 et d’avoir cherché à dissimuler le rôle essentiel qu’ils tenaient dans la diminution des risques de transmission

  • Qu’est-ce que le « syndrome du grand coquelicot » qui touche de nombreuses femmes au travail - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2023/04/15/quest-ce-que-le-syndrome-du-grand-coquelicot-qui-touche-de-nombreuses-femm

    Décrit sous ce nom pour la première fois en 1984 dans l’ouvrage « Tall Poppies » de l’écrivaine et conférencière australienne Susan Mitchell, le syndrome du grand coquelicot continue malheureusement de se propager, principalement dans la sphère professionnelle. Et pour ne rien gâcher, il revêt une forte dimension sexiste. Les hommes ne sont certes pas totalement épargnés, mais les experts qui ont écrit sur le sujet s’accordent tous à dire que le syndrome du grand coquelicot touche majoritairement les femmes. Dans une société du travail encore entachée de poncifs sexistes, on entendra d’ailleurs plus facilement les critiques fuser à propos d’une femme qui « consacre trop de temps à sa carrière, au détriment de sa vie familiale ». Tandis que, pour un homme, cette même situation semble encore « plus acceptable » dans l’imaginaire collectif.

  • On ne va pas non plus s’étonner que le gouvernement envoie chier toutes les structures d’expertise qui auraient l’outrecuidance de le contredire (sur les retraites, sur les droits humains…). Ce sont bien les mêmes qui sont fiers de leurs 165 000 morts du Covid grâce à un Présipotent qui a exigé que son propre Conseil scientifique ferme sa gueule, avec sa cour qui a illico proclamé qu’il était désormais un épidémiologiste mondialement reconnu.

    Disparu des médias, Jean-François Delfraissy a-t-il été bâillonné par Macron ?
    https://www.europe1.fr/politique/coronavirus-pourquoi-jean-francois-delfraissy-a-t-il-disparu-des-medias-4036

    Quand on gère une pandémie à coups de tonfa et de fusils mitrailleurs…
    https://www.midilibre.fr/2021/04/05/montpellier-405-damende-pour-avoir-bu-du-rose-entre-amis-sur-la-plage-du-g

  • Montpellier : le préfet interdit la manifestation du « Karnaval des Gueux » - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2023/02/20/montpellier-le-prefet-interdit-la-manifestation-du-karnaval-des-gueux-1101

    À travers cet arrêté, la préfecture interdit également la consommation, le transport d’alcool sur la voie publique, et la vente à emporter de boissons alcoolisées. « Certains groupuscules d’ultra-gauche détournent la liberté de manifester en vue de constituer des attroupements dont les seuls objectifs sont de troubler la tranquillité publique, se livrer à des dégradations et agresser les forces de l’ordre. Participer dans ces conditions à un tel attroupement constitue un délit », déclare le préfet Hugues Moutouh.

  • Coup de théâtre : le financement du contournement ouest de #Montpellier invalidé par le Conseil d’Etat
    https://www.midilibre.fr/2023/01/30/coup-de-theatre-le-financement-du-contournement-ouest-de-montpellier-inval

    Le financement du Contournement ouest de Montpellier par Vinci Autoroute vient d’être retoqué par le Conseil d’Etat dans une décision rendue le 27 janvier. Le montage financier de cette portion de route de 6,2 km dénommé Contournement Ouest de Montpellier était contesté par l’autorité de régulation des transports.

    Le Conseil d’Etat annule donc la convention entre l’Etat et les ASF qui prévoyaient une augmentation de 0,264 % des tarifs des péages en France.

  • Fenêtres cassées, coupures d’électricité, pannes de chauffages... un lycée aux conditions d’accueil invivables - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2022/12/12/fenetres-cassees-coupures-delectricite-pannes-de-chauffages-un-lycee-aux-c

    Une enquête dévoile la vétusté des conditions d’accueil des élèves au lycée Voillaume d’Aulnay-sous-Bois. S’il s’agit d’un des plus grands de l’académie, ce reportage du 12 décembre dévoile les problèmes de chauffages, d’isolation et même de sécurité de cet établissement qui accueille 2 400 élèves. 

    Des conditions d’enseignement « indignes ». Les images d’un lycée de Seine-Saint-Denis dévoilée par RMC sont accablantes. Elles révèlent un établissement dans lequel les températures oscillent autour des 14°C, aux fenêtres parfois brisées et aux plafonds qui menacent de s’effondrer.

    #93

  • Macron veut orienter dès la 5ème
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2022/04/01042022Article637843922789359398.aspx

    En visite à Fouras (17) le 31 mars, E Macron a donné une précision sur la réforme de l’orientation qu’il veut mettre en place. En réponse à un restaurateur qui se plaignait de ne pas trouver d’employé, E Macron répond : "On a besoin de faire mieux connaitre ces métiers. Donc alternance, apprentissage et orientation dès la 5ème pour faire connaitre ces métiers". Des propos qui rejoignent les craintes du Snuep FSU. "E Macron organise le séparatisme de la jeunesse lycéenne. Il y aura ceux qui poursuivront des études supérieures et ceux qui à 16 ans iront en entreprise. C’est un projet totalement réactionnaire qui annule des décennies de lutte", nous disait S Gérardin, co secrétaire générale du Snuep le 29 mars. Jean-Paul Delahaye, ex Dgesco, a réagi sur Twitter. "L’apprentissage junior déjà tenté en 2005 pour casser le collège unique et orienter précocement les enfants des milieux populaires a été un lamentable échec", rappelle t-il. "Ceux qui le proposent à nouveau savent que ça ne concernerait pas leurs enfants".

    je reste sans voix

    #apprentissage #travail #école

    • Le programme de Macron, c’est de permettre aux restaurateurs d’embaucher des apprentis de 12 ans.
      Quand on dit que la macronie c’est le XIXème siècle, ça n’a rien d’une vue de l’esprit...
      #MacronDegage #MacronCNon #Presidentielle2022

      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1509838719691505666/pu/vid/480x270/8NlZwnYPoqazi809.mp4?tag=12

      https://twitter.com/realmarcel1/status/1509838796115828756?cxt=HHwWqICz6daYg_QpAAAA
      Envoyer des enfants trimer en restauration dès la 5ème, c’est l’humanité version Macron. Le travail des gosses. On y est. Et il faudrait appeler cette fraude le « progressisme ».

    • Ellen Queen Of The Bouse @EllenAgreaux

      un gamin de la classe du mien s’est vu proposer/imposer publiquement (devant toute la classe comme les autres élèves perturbateurs) un rdv orientation prépamétiers. j’espère que ses darons sont au niveau de la douille parce que sa vie va se compliquer sinon.

      la tronche des « stages » et la convention est claire : c’est du travail. ya deux trois règles à al con genre pas de nuit (mais 6h 20h en amplitude dès 14 ans c’est cool) pas de fric (sauf « gratification » au bon vouloir de l’entreprise) pas de machines interdites aux mineurs. s’tou.

      ils peuvent taper des 30h par semaine de taf les ptits bonhommes c’est sûr que vu comme ça tu élargis aux 4e (ça se fait déjà) tu généralises et tu montes les stages obligatoires de 2 à ce que tu veux et là oui tu peux jurer à un patron de resto qu’il aura du mioche en salle.

    • En 5em, c’est 11 ans pour certain·es élèves.
      Remember une journée imposée aux collégiens aux ateliers boulons Airbus chez Latécoère avec un goûter au coca qui m’avait fait bondir. C’était en vue du stage obligatoire, (le coca t’aide à faire tes choix professionnels à 13 ans) et pour tout celleux qui n’auraient pas trouvé de stage dans la boite de leur tante ou au bureau du cousin.

    • La généralisation des stages à tous les âges du secondaire aux facs, ça démarre avec le PS des années 80, cela se faisait aussi (encore) sous l’égide d’une « société du savoir », ce n’est plus de ça qu’il est question (les stages restent, pas d’inquiétude !), on a trop bien vu ce que c’est que de commander une main d’oeuvre dont les capacités restent en jachère (surqualifiés, disent-ils). Avec le retour de l’orientation en 5eme, on soulage une institution en crise (aussi dévaluée que sous-financée), l’école, en la délestant, et on réouvre l’alternance aux « bas niveaux de qualification » alors que depuis des années le dispositif concerne de plus en plus des formations plus longues, plus qualifiantes, et que les précédentes tentatives de rajeunissement des apprentis ont échoués, faute d’appétit patronal pour les pré-ados.

      Orientation fin de 5ème : Le Grand Bond en arrière, février 2012.
      http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/02/20022012_JLAuduc.aspx

      (...) l’apprentissage qui d’un dispositif destiné aux élèves les moins qualifiés s’est peu à peu transformé en formation destinée aux élèves ayant déjà un niveau de formation conséquent. Les formations débouchant sur des CAP, BEP concernaient 72% des apprentis en 2000, 59% en 2006 ; elles ne concernent plus que 49% des apprentis en 2010 et baissent encore en 2011 et 2012. Les apprentis préparant un baccalauréat ou son équivalent étaient 18% en 2000, ils sont 26% en 2010. Ceux qui préparent un diplôme de l’enseignement supérieur dépassent en 2010 le nombre de 100 000 apprentis et représentent 25% des apprentis

      [...] En 2006 [on créée] l’apprentissage junior pour les élèves à partir de 15 ans. Ils espèrent, disent-ils, 100 000 propositions de stages d’apprentissage….En 2007, Nicolas Sarkozy stoppe l’apprentissage junior dans le silence général. Il y avait moins de 700 ( !) propositions de stages de la part des entreprises ! C’est l’IUMM (Union des Industries Métallurgiques et Minières), qui en mai 2011 a annoncé sa volonté de poursuivre et développer sa politique de recrutement d’apprentis au niveau Bac+2 et bac+3 en indiquant : « L’entreprise n’a pas à rattraper les insuffisances du système éducatif ».

      .

      Déclarer, comme l’a fait le contremaître de l’entreprise France, « on a commencé avec le chômage » (un gros gros gros classique...), on (de)fera les retraites et vous aurez des jeunes apprentis, c’est promettre une présidence des riches plus inclusive, ouverte à des riches qui le sont moins que d’autres.

      Vous n’avez pas pu y échapper ! Le 3 février, Elisabeth Borne et les médias dans la foulée, ont poussé un énorme cocorico : « Élisabeth Borne se félicite des 718.000 contrats d’apprentissage signés en 2021, un record » (Le Figaro) « Apprentissage : record pulvérisé » (Les Echos) « L’apprentissage bat de nouveaux records en France » (Le Monde) « Apprentissage : pourquoi un tel succès ? » (La Tribune) « Apprentissage : un nouveau record en 2021 » (Sud-ouest)
      Précisons tout de suite qu’il suffisait de lire un seul article pour avoir toutes les informations sur cette victoire éclatante. En effet, pas de prise de tête : les médias ont repris quasiment mot à mot le « publi-reportage » du gouvernement et du ministère du travail ! On y retrouve les mêmes expressions, les mêmes commentaires, les mêmes arguments. Il ne faudrait pas gâcher l’ambiance en soulevant un coin de tapis !

      (...) 71 % des nouveaux contrats d’apprentissage sont signés dans le domaine des services, 15 % dans l’industrie, 11% dans le bâtiment et 3 % dans l’agriculture et la pêche !

      https://seenthis.net/messages/948087

      L’apprentissage, travail gratuit pour l’entreprise, se développe désormais à coups de bataillons d’étudiants : avec France compétences (sic), l’apprentissage et ses fonds publics assurent la croissance de l’enseignement supérieur privé.

      ce rebond, les écoles le doivent surtout à la manne que représente l’apprentissage, réformé par la loi « avenir professionnel » de 2018. Cette loi a permis de décupler le nombre d’élèves en contrat d’apprentissage (qui suivent ainsi leur licence ou leur master en partie à l’école et en partie en entreprise) dans ces écoles, et a permis aux établissements d’attirer un nouveau public, qui ne paie pas les frais de scolarité.

      A cela s’est ajoutée la prime octroyée, depuis la crise sanitaire, aux employeurs d’apprentis (8 000 euros par an), qui a facilité les recherches de contrats pour les étudiants. A l’EM Normandie, le nombre d’alternants a bondi de 50 % à la rentrée. A Omnes, cette année, la moitié de l’effectif (14 000) est en alternance.

      https://seenthis.net/messages/944563

      #loi_avenir_professionnel #assister_les_propriétaires

    • Et Macron, le messie du capital en marche vers sa réélection dit : « Laissez venir à moi les petits n’enfants et ne les empêchez pas ; car mon projet est aussi pour ceux qui ne sont rien. En vérité je vous le dis, je trouverai de la chair fraîche pour nos entrepreneurs et j’offre 5 000 euros pour l’embauche d’un mineur. »
      https://www.vie-publique.fr/en-bref/278452-lapprentissage-en-france-progression-record-en-2020
      https://www.youtube.com/watch?v=j7qPt60QQUs

  • Qui est Anna Cabana la nouvelle épouse de Jean-Michel Blanquer, originaire de Montpellier ?
    Publié le 18/01/2022 - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2022/01/18/qui-est-anna-cabana-la-nouvelle-epouse-de-jean-michel-blanquer-10053538.ph

    Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education, a épousé Anna Cabana, le week-end dernier.

    En pleine tourmente et sous le feu des critiques, Jean-Michel Blanquer a épousé en troisième noce, la journaliste politique Anna Cabana.

    Séparé de sa deuxième épouse en 2020, avec qui il est resté marié deux ans, le ministre de l’Education nationale s’est uni à la journaliste en toute discrétion le week-end dernier.

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    Blanquer à Ibiza : la journaliste Anna Cabana anime un débat télévisé au sujet du ministre… son époux
    Publié le 19/01/2022
    https://www.midilibre.fr/2022/01/19/la-journaliste-anna-cabana-a-anime-un-debat-televise-au-sujet-de-jean-mich

    (...) Comme nous vous le rappelions ce mardi 18 janvier, Anna Cabana est la compagne de Jean Michel Blanquer. Journaliste politique, elle anime notamment l’émission Conversations sur la chaîne i24News. (...)

    Il se trouve que ce mardi soir, le thème de l’émission était sur la polémique du ministre de l’Education nationale, Jean Michel Blanquer. Anna Cabana s’est donc retrouvée à animer un débat sur son compagnon sans le moindre problème et sans propos liminaires, comme l’illustre une séquence tirée de l’émission et publiée sur Twitter.

    En vidéo c’est encore mieux… https://twitter.com/jo_redachef/status/1483721572632440834?ref_src=twsrc%5Etfw
    — Josselin HR (@jo_redachef) January 19, 2022

    Une entorse déontologique que de nombreux journalistes et internautes se sont empressés de relever. (...)

  • Les psychopathes préfèrent rouler en voitures allemandes, selon une étude ETX Daily Up
    https://www.midilibre.fr/2021/11/22/les-psychopathes-preferent-rouler-en-voitures-allemandes-selon-une-etude-9

    Une étonnante étude britannique révèle que les personnes ayant des caractéristiques proches de celles d’un psychopathe aiment rouler en BMW ou en Audi, alors que ceux davantage sains d’esprit préfèrent les Kia ou les Skoda.


    Une étonnante étude britannique révèle que les personnes ayant des caractéristiques proches de celles d’un psychopathe aiment rouler en BMW ou en Audi, alors que ceux davantage sains d’esprit préfèrent les #Kia ou les #Skoda .

    La prochaine fois que vous croiserez une BMW marron ou une Audi verte, méfiez-vous de son conducteur. Une étude publiée par le comparateur de prix Scrap Car Comparison montre en effet que les possesseurs de voitures allemandes sont les plus susceptibles de présenter des signes de troubles du comportement.

    Cette étude a été réalisée auprès de conducteurs britanniques ayant accepté de passer un petit test de psychologie. Un score (noté sur 36) leur a chacun été attribué, puis une moyenne a été réalisée à partir de la marque de leur voiture. Il en ressort que ce sont les propriétaires de BMW qui présentent en moyenne les signes les plus avant-coureurs de psychopathie, juste devant ceux possédant une Audi. Suivent les propriétaires de Fiat et de Mazda. A noter que ceux qui roulent dans une voiture français ne seraient a priori pas trop inquiétants ! En queue de peloton, les conducteurs de #Seat, de #Kia ou de #Skoda ont l’air bien sages.

    Top 10 des marques dont les conducteurs présentent des signes de psychopathie (/36)
    1. #BMW (12,1)

    2. #Audi (11,7)
    
3. #Fiat (7,0)
    
4. #Mazda (6,4)
    
5. #Honda (6,3)
    
6. #Ford (6,1)

    7. #Mercedes-Benz (5,9)

    8. #Citroën (5,8)
    
9. #Volkswagen (5,4)

    10. #Hyundai (5,3)

    

L’étude va même encore plus loin puisqu’elle établit également un classement en fonction de la couleur de la carrosserie. Ainsi, les conducteurs d’une voiture couleur or (12,7) ou marron (12,2) seraient les plus inquiétants. D’autre part, ceux qui conduisent un #véhicule_électrique obtiennent en moyenne un score bien plus important (16) que ceux qui ont choisi de rouler en #hybride (9,8), au #Diesel (7) ou à l’ #essence (5,2).

    L’étude précise tout de même « qu’aucun de nos conducteurs interrogés n’ait obtenu un score suffisamment élevé pour suggérer qu’ils possèdent des traits clairs généralement exposés par un psychopathe ».

    Cette étude a été réalisée en novembre 2021 par 3Gem auprès de 2000 conducteurs britanniques.

    #Voiture #Angleterre #psychopathe #psychopathie

    • Financer une étude scientifique sur un fait que tous les automobilistes connaissent.
      Il y en a qui s’ennuient et qui ont du pognon à gaspiller.

      Ils auraient pu étudier le type de voiture.
      Les conductrices.eurs de coupés mercedes battent tous les records, dans mon coin.

  • Réforme des retraites : un report rapide du départ à 64 ans a été voté par le Sénat, face à « l’urgence »

    https://www.midilibre.fr/2021/11/14/reforme-des-retraites-un-report-rapide-du-depart-a-64-ans-a-ete-vote-par-l


    Dans la nuit de vendredi 12 à samedi 13 novembre les sénateurs ont pris les devants et ont voté en faveur d’un report progressif de l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans, alors qu’Emmanuel Macron a rappelé dans son allocution qu’il était encore trop tôt selon le gouvernement.

    Pour le Sénat, il y a urgence. Pour Emmanuel Macron « les conditions ne sont pas réunies ».
    « Formuler des pistes »

    Dominée par une opposition de droite, la chambre haute a voté dans la nuit de vendredi à samedi un amendement prévoyant une conférence de financement réunissant les partenaires sociaux dont le but est de « formuler des pistes pour parvenir à l’équilibre financier des régimes de retraite à l’horizon 2030 », explique l’AFP.

    L’amendement a été adopté par 196 voix contre 134 et le texte doit être voté en première lecture mardi 16 novembre. Ce texte prévoit une série de mesures, dont le report progressif de l’âge d’ouverture des droits à la retraite. Ainsi pour la génération 1966, elle passerait à 64 ans.
    Procrastination

    Pour le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau, Emmanuel Macron « est le seul président depuis trente ans à n’avoir rien fait ». De son côté, la rapporteure générale du texte, Elisabeth Doineau estime que le gouvernement a procrastiné pendant cinq ans.

    De son côté, le secrétaire d’Etat Adrien Taquet a rappelé qu’il existant « une divergence pour le moment » et qu’il fallait, pour mener à bien cette réforme des retraites « une situation sanitaire sous contrôle » et un « intense débat démocratique ».

  • Covid-19: Researcher blows the whistle on data integrity issues in Pfizer’s vaccine trial | The BMJ
    https://www.bmj.com/content/375/bmj.n2635

    Revelations of poor practices at a contract research company helping to carry out Pfizer’s pivotal covid-19 vaccine trial raise questions about data integrity and regulatory oversight. Paul D Thacker reports
    […]
    Concerns raised
    In her 25 September email to the FDA Jackson wrote that Ventavia had enrolled more than 1000 participants at three sites. The full trial (registered under NCT04368728) enrolled around 44 000 participants across 153 sites that included numerous commercial companies and academic centres. She then listed a dozen concerns she had witnessed, including:
    • Participants placed in a hallway after injection and not being monitored by clinical staff
    • Lack of timely follow-up of patients who experienced adverse events
    • Protocol deviations not being reported
    • Vaccines not being stored at proper temperatures
    • Mislabelled laboratory specimens, and
    • Targeting of Ventavia staff for reporting these types of problems.

    Within hours Jackson received an email from the FDA thanking her for her concerns and notifying her that the FDA could not comment on any investigation that might result. A few days later Jackson received a call from an FDA inspector to discuss her report but was told that no further information could be provided. She heard nothing further in relation to her report.

    In Pfizer’s briefing document submitted to an FDA advisory committee meeting held on 10 December 2020 to discuss Pfizer’s application for emergency use authorisation of its covid-19 vaccine, the company made no mention of problems at the Ventavia site. The next day the FDA issued the authorisation of the vaccine.

    (article en accès libre)

    • Covid-19 : le laboratoire Ventavia accusé d’avoir mal mené des essais sur le vaccin Pfizer - midilibre.fr
      https://www.midilibre.fr/2021/11/03/covid-19-le-laboratoire-ventavia-accuse-davoir-mal-mene-des-essais-sur-le-

      Le groupe texan Ventavia, spécialisé dans la tenue d’essais cliniques et chargé l’an dernier par Pfizer d’évaluer l’efficacité de son vaccin anti-Covid, a notamment « falsifié des données » et « tardé à assurer le suivi d’effets secondaires », selon un article publié mardi 3 novembre par le British Medical Journal.

    • L’article du TimePost Belgique semble avoir disparu
      Y a-t-il réellement un « Pfizergate » ? Des essais cliniques du vaccin anti-Covid sont-ils remis en question ?
      https://www.rtbf.be/info/monde/detail_y-a-t-il-reellement-un-pfizergate-des-essais-cliniques-du-vaccin-anti-co

      Pour Jean-Michel Dogné, responsable du département de Pharmacie à l’UNamur et expert en matière de sécurité des médicaments, ce type d’allégation est toujours pris très au sérieux par les autorités, tant par la FDA américaine que par l’EMA (Agence européenne des médicaments). Il estime que « toute la clarté sera certainement faite ».

      Il précise d’emblée :

      « Qu’il s’agit d’une société sous-traitante qui a géré de l’ordre de 1000 participants sur 3 sites, sur une étude qui a enrôlé 44.000 participants sur 153 sites, soit une minorité. »
      "Qu’en ce qui concerne les données d’efficacité et de sécurité, des dizaines d’études indépendantes sur des cohortes beaucoup plus importantes ont confirmé l’efficacité et la sécurité du vaccin Pfizer dans différents pays et sur différents variants. Soit une efficacité confirmée sur les formes graves de plus de 90%."
      « Qu’un vaccin à mécanisme d’action identique comme le vaccin Moderna montre des effets miroirs du vaccin Pfizer tant au niveau efficacité que sécurité. »

      L’affaire du Watergate était un complot, parler de pfizergate est complotiste. Les journalistes ne sont pas les derniers à aimer diffuser des historiettes simplettes et faciles à résumer, quitte à se moquer des faits (monter en épingle un machin vendeur, plutôt que d’éclairer des questions), et sont d’autant moins exempts des miasmes idéologiques actuels qu’ils ont par ailleurs entraînés à courir après leur lectorat, toujours supposé débile.

      L’article pointe également des manquements de la FDA concernant les contrôles en indiquant que les inspections réalisées par la branche vaccins et produits biologiques de la FDA étaient déjà insuffisantes auparavant et qu’ils ont encore diminué ces dernières années, avec seulement 50 inspections réalisées au cours de l’année 2020.

      Pour ce qui est de la FDA et de la manière dont elle a été privée des moyens d’agir au fil du temps, le bouquin de Mike Davis Le monstre est parmi nous - Pandémies et autres fléaux du capitalisme, Mike Davis (éditions divergences) est pas mal.

    • dans le cache de gg :

      Un article publié par le « British Medical Journal » révélant des pratiques douteuses dans une société sous contrat avec Pfizer dans le cadre des essais cliniques de son vaccin contre le Covid-19 fait beaucoup de bruit sur la toile et les réseaux sociaux. Le hashtag #pfizergate est devenu extrêmement populaire ces dernières heures sur Twitter, générant des dizaines de milliers de publications et de réactions, notamment parmi les opposants au vaccin. Pourtant, si les allégations contenues dans l’article sont sérieuses, elles ne concernent que trois sites où se sont déroulés les tests du vaccin de Pfizer sur 153, et ne remettent pas en cause l’efficacité de ce dernier.

      Tout est parti de la publication d’un article du journaliste scientifique Paul D. Thacker ce 2 novembre 2021 dans la revue médicale britannique « BMJ », le British Medical Journal. Cette revue de médecine générale est l’une des plus célèbres dans le monde.

      Dans son article, le journaliste américain indique se baser sur plusieurs témoignages pour exposer « les mauvaises pratiques d’une société de recherche sous contrat chargée de mener à bien l’essai clé du vaccin Covid-19 de Pfizer » indiquant que les révélations obtenues « soulèvent des questions sur l’intégrité des données et la supervision réglementaire« .

      ►►► Cet article n’est pas un article comme les autres, il fait partie du projet de fact-checking « Faky ». Pour en savoir plus sur Faky et le travail de fact-checking à la RTBF, cliquez ici. https://www.rtbf.be/info/societe/detail_faky-la-plateforme-de-fact-checking-de-la-rtbf

      Pour soutenir ces allégations, le journaliste s’est intéressé à Ventavia, une société privée spécialisée dans la recherche clinique. Cette entreprise basée au Texas était en partenariat avec Pfizer dans le cadre des essais cliniques qui ont précédé l’autorisation puis la mise sur le marché du vaccin Comirnaty, développé en un temps record pour lutter contre le Covid-19.

      Le journaliste écrit : « Pour des chercheurs qui testaient le vaccin de Pfizer sur plusieurs sites au Texas au cours de l’automne (ndlr 2020), la rapidité a peut-être été obtenue au détriment de l’intégrité des données et de la sécurité des patients. Un directeur régional qui travaillait pour l’organisme de recherche Ventavia Research Group a déclaré au BMJ que l’entreprise avait falsifié des données, supprimé l’anonymisation des patients qui permettent de faire des tests en ‘aveugle’, employé des vaccinateurs insuffisamment formés et tardé à assurer le suivi des effets indésirables signalés dans l’essai pivot de phase III de Pfizer« .

      Il ajoute : « Le personnel chargé des contrôles de qualité était submergé par le nombre de problèmes qu’il découvrait. Après avoir signalé à plusieurs reprises ces problèmes à Ventavia, la directrice régionale, Brook Jackson, a envoyé une plainte par courriel à la Food and Drug Administration (FDA). Ventavia l’a licenciée le même jour. Mme Jackson a fourni au BMJ des dizaines de documents internes de l’entreprise, des photos, des enregistrements audio et des courriels« .

      NEW : Our latest investigation hears from a whistleblower engaged in Pfizer’s pivotal covid-19 vaccine trial. Her evidence raises serious questions about data integrity and regulatory oversight https://t.co/Ho99hQhwRM
      -- The BMJ (@bmj_latest) November 2, 2021

      Toute la clarté sera certainement faite
      Pour Jean-Michel Dogné, responsable du département de Pharmacie à l’UNamur et expert en matière de sécurité des médicaments, ce type d’allégation est toujours pris très au sérieux par les autorités, tant par la FDA américaine que par l’EMA (Agence européenne des médicaments). Il estime que « toute la clarté sera certainement faite« .

      Il précise d’emblée :
      1. « Qu’il s’agit d’une société sous-traitante qui a géré de l’ordre de 1000 participants sur 3 sites, sur une étude qui a enrôlé 44.000 participants sur 153 sites, soit une minorité. »
      2. « Qu’en ce qui concerne les données d’efficacité et de sécurité, des dizaines d’études indépendantes sur des cohortes beaucoup plus importantes ont confirmé l’efficacité et la sécurité du vaccin Pfizer dans différents pays et sur différents variants. Soit une efficacité confirmée sur les formes graves de plus de 90%. »
      3. « Qu’un vaccin à mécanisme d’action identique comme le vaccin Moderna montre des effets miroirs du vaccin Pfizer tant au niveau efficacité que sécurité. »

      L’article pointe une « mauvaise gestion » du laboratoire
      Pour mieux comprendre la portée des allégations contenues dans l’article du British Medical Journal, voici tous les détails contenus dans la publication.

      L’article publié dans le « BMJ » est écrit par Paul D. Thacker et se base essentiellement sur un témoignage, celui de Brooks Jackson.

      Brooks Jackson a été engagée en tant que directrice régionale par Ventavia en septembre 2020. Selon le journaliste, cette « auditrice d’essais cliniques formée qui occupait auparavant un poste de directrice des opérations et arrivait à Ventavia avec plus de 15 ans d’expérience dans la coordination et la gestion de la recherche clinique » n’a travaillé que deux semaines pour la compagnie.

      Toujours selon Thacker, Brooks Jackson a informé à plusieurs reprises ses supérieurs de la mauvaise gestion du laboratoire, des problèmes de sécurité des patients et des problèmes d’intégrité des données.

      Exaspérée par le fait que Ventavia ne prenne pas ses responsabilités face à ces problèmes, Jackson aurait « recueilli plusieurs éléments de preuve tard dans la nuit, en prenant des photos sur son téléphone portable. L’une des photos, fournie au BMJ, montrait des aiguilles jetées dans un sac en plastique […] au lieu d’une boîte à objets tranchants. Une autre montre des matériaux d’emballage de vaccins sur lesquels sont inscrits les numéros d’identification des participants à l’essai, laissés à l’air libre, ce qui pourrait permettre de connaître le statut des participants » (et donc de ne plus rendre le test « aveugle », comme cela doit être le cas à ce stade des essais cliniques). Les dirigeants de Ventavia auraient ensuite interrogé Jackson pour avoir pris ces photos.

      D’autres manquements pointés
      Le journaliste décrit plus tard l’enregistrement d’une réunion tenue fin septembre 2020 entre Jackson et deux directeurs. Lors de celle-ci, « on peut entendre un cadre de Ventavia expliquer que la société n’était pas en mesure de quantifier les types et le nombre d’erreurs qu’elle constatait lors de l’examen des documents de l’essai pour le contrôle de la qualité« . Un cadre de Ventavia aurait même affirmé : « Dans mon esprit, c’est quelque chose de nouveau chaque jour« , ajoutant : « Nous savons que c’est significatif« .

      Par ailleurs, le suivi des effets indésirables aurait également fait défaut lors de l’essai clinique, notamment en termes de délai de traitement des requêtes de saisies de données. Celles-ci devaient être traitées dans les 24 heures. ICON, une autre société engagée par Pfizer dans le cadre de ces essais cliniques, aurait mis en évidence plus de 100 requêtes en suspens datant de plus de trois jours.

      Parmi les exemples de requêtes non-traitées, se trouveraient celles concernant deux personnes pour lesquelles « le sujet a signalé des symptômes/réactions graves… Conformément au protocole, les sujets présentant des réactions locales de grade 3 doivent être contactés. Veuillez confirmer si un CONTACT NON ANNONCÉ a été effectué et mettre à jour le formulaire correspondant le cas échéant« .

      Selon le protocole de l’essai, un contact téléphonique aurait dû avoir lieu « pour obtenir des détails supplémentaires et déterminer si une visite sur site était cliniquement indiquée« .
      Un courrier à la FDA pointant les problèmes
      Dans un courriel du 25 septembre, Brooks Jackson aurait contacté la FDA (l’administration américaine en charge notamment de la protection de la santé publique) afin de leur signaler des pratiques douteuses dans le cadre de l’essai clinique mené par Ventavia.

      Dans l’après-midi de la même journée, Ventavia aurait licencié Jackson, estimant qu’elle « ne convenait pas« , selon sa lettre de rupture de contrat. Brooks Jackson aurait déclaré au BMJ que c’était la première fois qu’elle était licenciée en 20 ans de carrière dans la recherche.

      Toujours d’après le BMJ, Jackson aurait signalé à la FDA une douzaine de problèmes dont elle a été témoin, notamment :
      • Des participants placés dans un couloir après l’injection et non surveillés par le personnel clinique ;
      • Absence de suivi en temps utile des patients ayant subi des effets indésirables ;
      • Des déviations du protocole non signalées ;
      • Des vaccins pas conservés à la bonne température ;
      • Des échantillons de laboratoire mal étiquetés ;
      • Ciblage du personnel de Ventavia pour avoir signalé ce type de problèmes.

      Quelques heures plus tard, Brooks Jackson aurait reçu un courriel de la FDA la remerciant de ses préoccupations et l’informant que l’agence ne pouvait pas faire de commentaires sur une éventuelle enquête. Jackson aurait reçu quelques jours après la réception du courriel un appel d’un inspecteur de la FDA pour discuter de son rapport, mais on lui aurait dit qu’aucune autre information ne pouvait être fournie. Elle n’aurait par la suite eu aucune nouvelle à ce sujet.

      Dans le document d’information de Pfizer soumis à une réunion du comité consultatif de la FDA qui se serait tenue le 10 décembre 2020 pour discuter de la demande d’autorisation d’utilisation d’urgence de son vaccin Covid-19, la société n’aurait fait aucune mention de problèmes sur le site de Ventavia. Le lendemain, la FDA a délivré l’autorisation du vaccin.

      La crainte de la FDA
      Des documents indiqueraient également que des problèmes avaient déjà été pointés quelques semaines avant, peu après le début de l’essai et avant l’embauche de Brooks Jackson. Dans une liste de « mesures à prendre » qui aurait circulé parmi les dirigeants de Ventavia au début du mois d’août 2020, « un cadre de Ventavia a identifié trois membres du personnel du site avec lesquels il fallait ‘revoir des problèmes d’agendas /de falsification de données, etc.’« .

      L’un d’entre eux aurait été « verbalement réprimandé pour avoir modifié les données et pour ne pas avoir noté les entrées tardives« , indique une note.

      À plusieurs reprises au cours de la réunion de fin septembre, Jackson et les dirigeants de Ventavia auraient également évoqué la possibilité que la FDA se présente pour une inspection. « Nous allons recevoir une sorte de lettre d’information au moins lorsque la FDA sera là… sachez-le« , aurait averti un cadre de Ventavia.

      Un ancien employé de Ventavia aurait confirmé au BMJ que la société était nerveuse et s’attendait à un audit fédéral de son essai de vaccin Pfizer : « Les personnes travaillant dans la recherche clinique sont terrifiées par les audits de la FDA« , a déclaré Jill Fisher au BMJ, tout en ajoutant que l’agence faisait rarement autre chose qu’inspecter la paperasse, généralement des mois après la fin d’un essai. « Je ne sais pas pourquoi ils en ont si peur« , a-t-elle ajouté.

      Elle se serait également dite surprise que l’agence n’ait pas inspecté Ventavia après qu’un employé a déposé une plainte. « On pourrait penser que s’il y a une plainte spécifique et crédible, ils devraient enquêter sur celle-ci« , a déclaré Jill Fisher.

      L’article pointe également des manquements de la FDA concernant les contrôles en indiquant que les inspections réalisées par la branche vaccins et produits biologiques de la FDA étaient déjà insuffisantes auparavant et qu’ils ont encore diminué ces dernières années, avec seulement 50 inspections réalisées au cours de l’année 2020.

      En août 2021, après l’approbation complète du vaccin de Pfizer, la FDA a publié un résumé de ses inspections de l’essai pivot de la société. Neuf des 153 sites de l’essai ont été inspectés. Les sites de Ventavia ne figuraient pas parmi les neuf, et aucune inspection des sites où des adultes ont été recrutés n’a eu lieu dans les huit mois qui ont suivi l’autorisation d’urgence de décembre 2020.

      Paul D. Thacker indique encore que l’agent d’inspection de la FDA a noté : « La partie relative à l’intégrité et à la vérification des données des inspections BIMO [surveillance de la recherche biologique] était limitée parce que l’étude était en cours et que les données requises pour la vérification et la comparaison n’étaient pas encore disponibles pour l’IND [investigational new drug]« .

      Des témoignages d’autres employés
      Au cours de ces derniers mois, Brooks Jackson aurait repris contact avec plusieurs anciens employés de Ventavia « qui ont tous quitté ou ont été licenciés de l’entreprise ». L’un d’eux était l’un des responsables qui avaient pris part à la réunion de fin septembre. Dans un SMS envoyé en juin, l’ancien fonctionnaire se serait excusé, déclarant que « tout ce dont vous vous êtes plaint était exact« .

      Deux anciens employés de Ventavia ont parlé au BMJ « sous le couvert de l’anonymat par crainte de représailles et de perte de perspectives d’emploi dans la communauté de recherche très soudée ». Tous deux auraient confirmé de larges aspects de la plainte de Jackson. L’une d’elles a déclaré qu’elle avait travaillé sur plus de quatre douzaines d’essais cliniques au cours de sa carrière, dont de nombreux essais de grande envergure, mais qu’elle n’avait jamais connu un environnement de travail aussi « désordonné » que celui de Ventavia pour l’essai de Pfizer.

      Après le départ de Jackson, les problèmes auraient persisté chez Ventavia, selon cet employé. Le BMJ rapporte que « dans plusieurs cas, Ventavia ne disposait pas d’un nombre suffisant d’employés pour effectuer des prélèvements sur tous les participants à l’essai ayant signalé des symptômes de type Covid, afin de tester l’infection. La confirmation en laboratoire de la présence de symptômes de Covid-19 était le principal critère d’évaluation de l’essai, a souligné l’employé ».

      Une deuxième employée a également décrit un environnement de travail chez Ventavia différent de tout ce qu’elle avait connu en 20 ans de recherche. Elle a déclaré au BMJ que, peu après le licenciement de Jackson par Ventavia, Pfizer avait été informé des problèmes rencontrés par Ventavia dans le cadre de l’essai de vaccin et qu’un audit a été réalisé.

      Depuis que Jackson a signalé les problèmes de Ventavia à la FDA en septembre 2020, le BMJ indique que Pfizer a engagé Ventavia comme sous-traitant de recherche pour quatre autres essais cliniques de vaccins concernant : le vaccin Covid-19 chez les enfants et les jeunes adultes, le vaccin Covid-19 chez les femmes enceintes et sur une troisième dose du vaccin Covid-19, ainsi qu’un essai de vaccin contre le RSV (virus respiratoire syncytial).

       ???? Evidemment s’il y a des irrégularités, il faut les dénoncer et investiguer, aussi bien pour les essais vaccinaux que pour les autres essais cliniques

      De ce que j’ai lu, rien ne remet en question rapport bénéfices/risques de la vaccination COVID et je continue à la recommander

      -- Nathan Peiffer-Smadja (@nathanpsmad) November 2, 2021

      Un format d’enquête et l’intégrité de son auteur mises en cause
      L’article publié par Paul D. Thacker repose sur une source principale et deux sources anonymes. Les preuves mentionnées dans la publication comme les photos ou des copies des emails échangés ne sont pas documentées.

      Contactée par Numerama, un site web d’actualité sur l’informatique et le numérique, l’entreprise Ventavia a indiqué « ne pas avoir été contactée [par l’auteur] avant la publication« . C’est pourtant un élément important de la démarche journalistique. Lorsqu’une enquête met en cause gravement une personne ou une société, il est crucial d’interroger la personne ou la société mise en cause afin de confronter des éléments et leur donner la possibilité de s’expliquer concernant les allégations éventuelles.

      Par ailleurs, plusieurs sources comme Citizen4Science, une association rassemblant des scientifiques français, ou le Conseil américain de Science et de Santé (ACSH) indiquent que l’auteur de l’article dans le BMJ, Paul D. Thacker, a déjà pris des positions frôlant avec le conspirationnisme, notamment sur le thème des OGM (Organismes génétiquement modifiés). L’ACSH pointe notamment un article écrit par le même auteur en juin 2020 dans le Telegraaf (un quotidien néerlandais), reprenant des postures antiscientifiques sur la 5G et l’accuse d’avoir déformé les faits qui lui avaient été présentés.

      Et enfin, prudence aussi avec le journaliste qui rapporte cette affaire : c’est un conspirationniste notoire.

      On n’a pas mis cela en avant selon notre devise : « le message pas le messager » – mais prudence redoublée.@bmj_latest

      -- Citizen4Science (@Citizen4Sci) November 2, 2021

      Peu de réactions officielles
      Sollicitée par CheckNews, la rubrique de fact checking de « Libération », sur les raisons qui auraient amené la FDA à délaisser le témoignage mis en avant dans l’article du BMJ, l’agence étasunienne a expliqué qu’elle « ne pouvait, pour le moment, faire des commentaires supplémentaires dans cette affaire en cours ». La FDA assure toutefois « avoir pleinement confiance dans les données qui ont été utilisées pour soutenir l’autorisation du vaccin Covid-19 de Pfizer-BioNTech et l’approbation du Comirnaty ».

      Ventavia a quant à elle indiqué à Numerama « investiguer » sur les accusations, mais n’a pas répondu sur le fond au média spécialiste du numérique. A nos confrères de Libération, l’entreprise a ajouté qu’elle « prend très au sérieux la conformité de la recherche, l’intégrité des données et la sécurité des participants et défend son important travail de soutien au développement de vaccins qui sauvent des vies, et mène son enquête en conséquence ».

      Contactée par la RTBF, Pfizer Belgique a indiqué se renseigner au niveau international avant de commenter les faits rapportés par le BMJ, mais à ce stade nous n’avons pas obtenu de réponses à nos questions.

      Un impact à nuancer
      Les accusations contenues dans l’article du British Medical Journal paraissent sérieuses. Des manquements éventuels dans la supervision et la bonne tenue d’un essai clinique de l’importance de celui d’un vaccin contre le Covid-19 interpellent et suscitent de nombreuses réactions, particulièrement parmi les groupes qui s’opposent aux vaccins contre le coronavirus. En France, des partis d’extrême droite se servent de la publication pour demander la « suspension immédiate de Pfizer« .

      D’autres réactions rappellent que ces accusations ne concernent pas la balance bénéfices/risques positive du vaccin de Pfizer mais estiment néanmoins que « s’il y a des régularités, il faut les dénoncer et investiguer« .

      A ce stade, les allégations concernent une société sous-traitante qui n’aurait pas respecté des procédures officielles, sur un nombre très limité de sites où les essais cliniques ont été réalisés. Rien n’indique cependant pour le moment que ces mauvaises pratiques aient pu avoir une quelconque influence dans les résultats de ces études cliniques.

      Pour Jean-Michel Dogné, professeur à l’UNamur et expert en sécurité des médicaments, « la clarté et la transparence la plus totale doivent avoir lieu et les autorités indépendantes de l’EMA et de la FDA se prononceront à ce sujet, mais j’invite chacun à ne pas tirer des conclusions hâtives sur les données d’efficacité et de sécurité du vaccin qui viennent aujourd’hui majoritairement des études en conditions réelles, indépendantes l’une d’entre elles et majoritairement indépendante de l’industrie pharmaceutique« .

      Pour rappel, toutes les données liées à la vaccination avec le Comirnaty de Pfizer dans la vie réelle, hors essais cliniques, notamment aux Etats-Unis ou en Israël, ont mis en évidence une chute des hospitalisations et des décès suite aux infections au Covid-19.

      Le terme « Pfizergate », faisant référence à de grands scandales politiques comme le « Watergate » aux Etats-Unis ou le « Kazakhgate » en Belgique, semble excessif à ce stade, car les accusations ciblent essentiellement un sous-traitant de Pfizer, pas l’entreprise Pfizer dans son ensemble.

      Enfin, la dénomination « Pfizergate » sert essentiellement l’argumentaire de certaines personnes qui souhaitent discréditer le vaccin du géant pharmaceutique et la stratégie de vaccination contre le Covid-19 en général.

    • Des millions de personnes ont quand même été vaccinées avec Pfizer... dans la plupart des pays sous peine de sanctions, de privation de liberté, d’exclusion... pour aujourd’hui apprendre qu’il y a eu fraude aux essais sur le vaccin.

      Étonnant, non ?