Sur #Internet, les #Makers mettent leurs talents de #Hakers au service de l’#économie_sociale et solidaire et veulent poser les bases d’un nouveau rapport au #travail :
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Le paradigme du « faire » repose sur la conception du travail portée par les hackers. À l’inverse d’une conception dualiste qui sépare vie privée et travail, et dans laquelle le travail est un moyen pour vivre, les hackers proposent d’envisager leurs activités comme un mode de vie. Étudier ce paradigme permet de s’affranchir de la vision post-tayloriste du travail et de son organisation – une vision encore dominante à l’heure actuelle. En s’intéressant aux pratiques duhacking, Michel Lallement montre ainsi comment les hackers expérimentent de nouvelles formes d’organisations collectives avec des coopérations de type adhocratique, mobilisant des experts pour une mission précise. Par ailleurs, à l’échelle de la communauté, l’organisation s’inspire de la tradition anarchiste en se donnant les moyens de décider en toute autonomie. Les décisions sont par exemple soumises au consensus dans le hackerspace de Noisebridge.