L’actualité internationale – Le Point

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  • Ce que l’on sait du navire chinois suspecté du sabotage de deux câbles en mer Baltique

    https://www.lepoint.fr/monde/un-navire-chinois-suspecte-du-sabotage-de-deux-cables-en-mer-baltique-20-11-

    Un #navire_chinois suspecté du #sabotage de deux #câbles en mer #Baltique
    La #marine_danoise a intercepté un navire chinois qui a fait route aux abords des deux #câbles_sous-marins endommagés. Berlin parle d’un acte de sabotage.
    [...]
    En outre, les avaries de câbles sous-marins, des câbles en fibre optique stratégiques pour les réseaux de télécommunication entre pays, se sont multipliées ces dernières années. En octobre 2023, un autre navire marchand chinois, le Newnew Polar Bear, avait sectionné un pipeline, le Balticonnector, mais aussi deux câbles, dont l’EE-S1, entre la Suède et l’Estonie. L’enquête n’avait pas permis de désigner le commanditaire – une source d’inquiétude à Bruxelles, où cette impuissance fait craindre un sentiment d’impunité et des récidives.

    localisation du navire en question :
    https://www.vesselfinder.com/vessels/details/9224984

    Jérémy André Florès @Tantalite
    tantalite.bsky.social

    https://x.com/clementmchrt

    • Câbles sous-marins endommagés en mer Baltique : pourquoi l’étau se resserre autour du bateau chinois
      https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/11/21/cables-sous-marins-endommages-en-mer-baltique-pourquoi-l-etau-se-resserre-au

      « Le Monde » a pu reconstituer l’itinéraire du « Yi-Peng 3 ». Ces données permettent de comprendre pourquoi ce navire marchand, actuellement immobilisé entre la Suède et le Danemark, est le suspect numéro un concernant les dégâts causés à deux câbles sous-marins en mer Baltique.

    • La suite des opérations est incertaine, car le navire n’est pas arrêté dans les eaux territoriales danoises. Il est donc impossible de l’arraisonner, a expliqué à la télévision danoise Kristina Siig, professeur de droit maritime à l’université du Danemark du Sud : « Si nous voulons quand même le faire, nous avons besoin de l’autorisation du pays du pavillon, qui est dans ce cas la Chine. Si la Chine refuse et que nous le faisons quand même, nous risquons de devoir nous expliquer devant la Cour de justice maritime, car le navire est en principe considéré comme un petit morceau de la Chine. » Les autorités se trouvent désormais face à une situation délicate.

  • Tunisie : Victor Dupont, un jeune doctorant français, a été arrêté par la justice militaire
    https://www.lepoint.fr/monde/tunisie-victor-dupont-un-jeune-doctorant-francais-a-ete-arrete-par-la-justic

    Arrestation d’un doctorant français en Tunisie
    Victor Dupont, 26 ans, a été placé sous mandat de dépôt par la justice militaire alors qu’il effectuait un travail sociologique sur la jeunesse tunisienne.

    Par Benoît Delmas

    Publié le 30/10/2024 à 19h45

    Victor Dupont. © DR

    La vague d’arrestations qui a conduit en prison la plupart des opposants politiques à Kaïs Saïed a franchi une étape. Un jeune doctorant de nationalité française, 26 ans, nommé Victor Dupont, a été arrêté au Kram (banlieue nord de Tunis) le samedi 19 octobre.

    Dix-huit policiers ont fait irruption dans le petit appartement qu’il louait. Plusieurs personnes étaient avec lui, dont une amie franco-tunisienne qui a été arrêtée, libérée puis de nouveau arrêtée et placée sous mandat de dépôt à la prison pour femmes de La Manouba (Tunis).

    Accusé d’« atteinte à la sûreté de l’État »
    Doctorant contractuel en sciences politiques, rattaché à l’Institut de recherches et d’études sur les mondes arabes et musulmans (Iremam), structure qui dépend du CNRS et de l’université d’Aix-Marseille, le chercheur se trouvait en Tunisie pour un « processus sociologique tout à fait banal », raconte un proche, étudiant les trajectoires biographiques de Tunisiens, notamment des diplômés chômeurs.

    Il était membre d’un programme scientifique financé par le Conseil européen de la recherche (ERC). Ses recherches n’avaient, semble-t-il, aucun caractère politique, aucun lien avec les dissidents du régime. Il avait passé plusieurs semaines pour ses travaux à Jendouba, dans le nord-ouest du pays, puis était rentré en France. Il était passé par l’université d’Aix-Marseille avant de repartir pour la Tunisie.

    Le 19 octobre, Victor Dupont a été mis en garde à vue par la garde nationale puis placé, le lundi 21, sous mandat de dépôt par la justice militaire dont il dépend désormais. Il serait soupçonné d’« atteinte à la sûreté de l’État ». Il est emprisonné à La Monarguia, faute de places disponibles dans une prison militaire. Cette prison « héberge » depuis février 2023 plus de 60 prisonniers politiques, dont la quasi-totalité est constituée d’opposants à Kaïs Saïed.

    Ses parents sont arrivés à Tunis le 28 octobre en fin de journée. Sous la houlette d’Anne Guéguen, l’ambassadrice qui connaît très bien la réalité du pays, on a provoqué plusieurs rendez-vous. On ne veut pas que l’affaire soit médiatisée. Pourtant, une précédente affaire de même nature fut placée sous silence sans pour autant déclencher une issue heureuse. Des proches du dossier expliquent que « c’est très sérieux, c’est un geste clairement inamical des autorités tunisiennes à l’égard de la France ». 

    Le retour à la case dictature de la Tunisie
    L’arrestation d’un citoyen français, non binational, sonne comme un avertissement pour les étrangers travaillant en Tunisie, qu’ils soient universitaires ou journalistes. Le ministère de la Justice avait mis en garde la presse internationale avant l’élection présidentielle du 6 octobre dernier : si leurs écrits étaient jugés « mensongers », les journalistes « seraient traités par la justice comme des Tunisiens ».

    Les ONG sont également dans le collimateur du pouvoir, surtout si elles perçoivent des subventions étrangères (UE…). Certains membres de la société civile qui s’occupaient de migration ont été emprisonnés. Depuis le coup d’État mené par Kaïs Saïed le 25 juillet 2021, Tunis change de cap, se coupe petit à petit de l’Occident. Les plus importants pays européens n’ont pas commenté sa réélection en octobre dernier (90,7 % des suffrages exprimés, avec une abstention de 72 %).

    Adepte de la théorie du « grand remplacement », le dirigeant a peu à peu éliminé tous les contre-pouvoirs avec l’appui de la police et de l’armée. Un de ses deux adversaires à l’élection, Ayachi Zammel, a été arrêté puis condamné avant le premier tour. Après plusieurs procès express pour « falsification de parrainage » – il en fallait 10 000 pour être candidat –, il cumule déjà vingt-cinq années de peines de prison.

    Le climat répressif est redevenu celui de la dictature Ben Ali qui avait été mise à bas en 2011 par le soulèvement du Printemps arabe. Médias mis au pas, toute-puissance de la police, règne de l’aléatoire, fabrication de dossiers pour mettre sous les barreaux tout esprit critique…On ignore quel usage Kaïs Saïed, lui-même universitaire, fera de ce dossier concernant un ressortissant français.

    • Tunisie : le chercheur français Victor Dupont libéré sur ordre de la justice militaire après quatre semaines de détention
      https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/11/15/tunisie-le-chercheur-francais-victor-dupont-libere-sur-ordre-de-la-justice-m

      Arrêté le 19 octobre alors qu’il menait des recherches sociologiques à Tunis, le doctorant de 27 ans est revenu en France. Le motif de son interpellation n’a pas été officiellement communiqué.
      Par Monia Ben Hamadi (Tunis) et Nissim Gasteli (Tunis)

      Victor Dupont, doctorant à l’université Aix-Marseille détenu en Tunisie depuis le 19 octobre, a regagné la France vendredi 15 novembre, trois jours après avoir été libéré de prison sur ordre de la justice militaire tunisienne. Le motif de son arrestation n’a jusqu’ici pas été officiellement communiqué.

      « Cette libération est un immense soulagement pour ses proches et l’ensemble de ses collègues, qui sont encore sous le coup de l’émotion », a réagi Vincent Geisser, directeur de l’Institut de recherches et d’études sur les mondes arabes et musulmans (Iremam), rattaché à l’université Aix-Marseille et au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Plus tôt dans la semaine, une de ses amies, une franco-tunisienne, qui avait été arrêtée peu après lui, a également été libérée et a pu rejoindre la

      La détention du chercheur, âgé de 27 ans, par la justice militaire a déclenché une forte mobilisation de la communauté scientifique des deux pays. Un comité de soutien a été créé, aussitôt après leur arrestation, afin de demander « leur libération immédiate » auprès des autorités tunisiennes et françaises. Le Quai d’Orsay avait sobrement assuré « suivre de près la situation » et être « en contact étroit avec les autorités tunisiennes à ce sujet ».
      « Une diplomatie de terrain efficace »
      Depuis, le mot d’ordre est resté celui de la discrétion, malgré une « mobilisation diplomatique » saluée par les proches et collègues du chercheur. « La diplomatie française a travaillé réellement sans donner des leçons. Il s’agit d’une diplomatie de terrain plus efficace que ce qu’on a connu du temps de la dictature de Ben Ali [1987-2011] », se félicite M. Geisser.

      « Malgré les demandes de discrétion, il nous semblait important de rappeler que Victor Dupont était en Tunisie dans le cadre de ses recherches scientifiques et de couper court aux thèses selon lesquelles il n’était pas réellement étudiant, ajoute le directeur de l’Iremam. Il s’agissait pour nous de défendre la liberté académique, que ce soit pour nos collègues français en Tunisie ou tunisiens en France, c’est la même chose ».

      Samedi 19 octobre, le jeune homme, arrivé une dizaine de jours plus tôt dans le pays pour y mener des entretiens dans le cadre de ses travaux sociologiques sur les trajectoires de participants à la révolution tunisienne de 2011, souhaitait profiter du beau temps pour s’échapper un week-end de Tunis, avec trois amis en visite dans le pays. Doctorant à l’Iremam, rattaché à l’université d’Aix-Marseille et au CNRS, Victor Dupont est familier de la Tunisie pour y avoir suivi pendant une année des cours de langue arabe.

      Mais lorsque ses amis sont arrivés devant l’appartement qu’il louait en banlieue nord de la capitale, ils ont découvert Victor Dupont « plaqué contre un mur par cinq personnes », raconte Edouard Matalon, libraire à Paris. « Il m’a hurlé d’appeler l’ambassade. J’ai à peine eu le temps de parler au téléphone qu’un homme m’a attrapé. »

      Plus de 170 militants ou citoyens critiques emprisonnés

      Tous les quatre – tous citoyens français – ont été interpellés par les forces de l’ordre, « une vingtaine d’agents en civil », précise M. Matalon, puis conduits à la brigade d’El-Gorjani, sans qu’il sache ce qui leur était reproché. A l’issue de plusieurs heures d’interrogatoire, trois d’entre eux ont été relâchés, mais Victor Dupont a été mis en garde à vue.

      Déféré le lundi suivant devant le tribunal militaire du Kef, dans l’ouest du pays, il a été placé sous mandat de dépôt, puis transféré à la prison de Mornaguia, près de Tunis. Venue avec un avocat le voir au tribunal militaire du Kef, l’une de ses amies a été arrêtée, placée à son tour sous mandat de dépôt et incarcérée à la prison de Manouba. Elle a été libérée en début de semaine.

      Depuis son élection en 2019, et surtout son coup de force du 25 juillet 2021, le président tunisien Kaïs Saïed s’arroge de plus en plus de pouvoirs. Réélu en octobre avec 90,7 % des voix, dans un contexte de faible participation et un processus électoral verrouillé, il accuse régulièrement ses opposants de complot contre la sûreté de l’Etat et d’intelligence avec des puissances étrangères, principalement occidentales. Plusieurs figures politiques ont été arrêtées sur ces bases, alors que Human Rights Watch dénombre plus de 170 militants de l’opposition ou citoyens critiques emprisonnés, alimentant les critiques sur une dérive autoritaire et un recul des libertés fondamentales dans le pays.

  • The People’s Guide to Project 2025 - Democracy Forward
    https://democracyforward.org/the-peoples-guide-to-project-2025

    We read Project 2025’s entire 900+ page “Mandate for Leadership” so that you don’t have to.

    What we discovered was a systemic, ruthless plan to undermine the quality of life of millions of Americans, remove critical protections and dismantle programs for communities across the nation, and prioritize special interests and ideological extremism over people.

    From attacking overtime pay, student loans, and reproductive rights, to allowing more discrimination, pollution, and price gouging, those behind Project 2025 are preparing to go to incredible lengths to create a country only for some, not for all of us.

    If these plans are enacted, which Project 2025’s authors claim can happen without congressional approval, 4.3 million people could lose overtime protections, 40 million people could have their food assistance reduced, 220,000 American jobs could be lost, and much, much, more. The stakes are higher than ever for democracy and for people.

    These threats aren’t hypothetical. These are their real plans.

    #républicains #projet

  • EXCLUSIF. Bashir Biazar : l’affaire explosive qui envenime les relations entre la France et l’Iran
    https://www.lepoint.fr/monde/exclusif-bashir-biazar-l-affaire-explosive-qui-envenime-les-relations-entre-

    Son arrestation est passée inaperçue. Le 3 juin dernier, un ressortissant iranien est interpellé par la police française à Dijon et placé en détention administrative dans la ville de Metz. Dénommé Bashir Biazar, cet homme de 41 ans, installé en France depuis deux ans avec un visa longue durée aux côtés de sa femme et de ses deux enfants, est visé par un arrêt ministériel d’expulsion datant du 22 mai, présenté comme une « urgence absolue », mais qui n’a toujours pas été appliqué.

    La version iranienne :
    https://en.mehrnews.com/news/216822/Tehran-urges-France-to-swiftly-free-jailed-Iranian-musician

    Gharibabadi, who also serves as deputy Judiciary chief for international affairs, added that Biazar has been “illegally” detained in France.

    He emphasized that a French court has told Biazar that he must to leave the country within 28 days but he has been imprisoned over the past 20 days. “It is really unfathomable why they should keep him in custody until the last day.”

    He noted that the expulsion of the Iranian music maestro and cultural figure is illegal based on human rights principles because his family is studying in France and “this is an anti-human rights issue.”

    The top Iranian rights official said the country’s Foreign Ministry is pursuing the case.

    Biazar, a former production manager at the Music and Song Department of the Islamic Republic of Iran Broadcasting (IRIB), was summoned and detained by French police earlier in June. He has been vocal in his support for the Palestinian cause and in highlighting Israeli crimes in Gaza through social media.

    His social media content has consistently focused on cultural issues related to the Muslim world and the Palestinian cause, which the French authorities now seem to be using as a pretext for his arrest and potential deportation.

  • Cette dame est journaliste ; son tweet est toujours en place après les précisions de la police

    Julia Hartley-Brewer sur X :
    https://twitter.com/JuliaHB1/status/1779089461839569201

    Another day. Another terror attack by another Islamist terrorist. Six dead, others seriously injured, including a baby.

    Today it’s Australia’s turn, the other day it was France’s. It’ll be our turn again next.

    How long do our governments think we’re going to put up with this?

    Australie : l’auteur de l’attaque au couteau à Sydney identifié
    https://www.lepoint.fr/monde/australie-l-auteur-de-l-attaque-au-couteau-a-sydney-identifie-14-04-2024-255

    Puisque ce n’était pas un musulman, ce n’était pas un terroriste et c’était un malade mental

    Selon la police, l’assaillant était un homme de 40 ans atteint d’une maladie mentale, mais rien ne suggère a priori un motif terroriste ou idéologique.

  • Guerre Hamas-Israël : le ramadan, date butoir pour une offensive contre Rafah
    Publié le 19/02/2024
    https://www.lepoint.fr/monde/guerre-hamas-israel-le-ramadan-date-butoir-pour-une-offensive-contre-rafah-1

    Une déclaration en forme d’ultimatum. Malgré des pressions internationales, Israël a annoncé une offensive contre Rafah si les otages israéliens détenus à Gaza n’étaient pas libérés d’ici au début du ramadan. Alors que les espoirs de trêve s’éloignent, une partie de la communauté internationale s’inquiète des retombées qu’une opération militaire aurait pour la population civile vivant dans des conditions souvent précaires à Rafah, située à la frontière de l’Égypte.

    « Si, d’ici au ramadan, les otages ne sont pas à la maison, les combats continueront partout, y compris dans la région de Rafah », a déclaré dimanche à Jérusalem le ministre israélien Benny Gantz, membre du cabinet de guerre de Benyamin Netanyahou. « Le Hamas a le choix. Ils peuvent se rendre, libérer les otages, et les civils de Gaza pourront ainsi célébrer la fête du ramadan », a ajouté l’ex-chef de l’armée. Le ramadan, le mois saint des musulmans, doit commencer autour du 10 mars. (...)

    #Rafah

  • « Vivre en Israël était son rêve » : Valentin, jeune Français tué par le Hamas
    https://www.lepoint.fr/monde/vivre-en-israel-etait-son-reve-valentin-jeune-francais-tue-par-le-hamas-13-1

    "Non loin de la tombe de Rabin !" #chutzpah

    Valentin intervenait avec son unité de parachutistes au kibboutz de Be’eri, près de la bande de Gaza, pris d’assaut par les terroristes du Hamas. « Quand ils sont arrivés, [leur] hélicoptère s’est fait bombarder dans tous les sens », a raconté sa jeune sœur Chloé sur BFMTV. « Il a réussi à sortir de cet hélicoptère, il a combattu pendant plus de huit heures et il a fini par se faire tirer dessus dans la tête et dans le ventre. Mon frère, c’est un héros. »

    Valentin a été inhumé jeudi matin, avec les honneurs militaires, dans le cimetière militaire du mont Herzl, à Jérusalem, non loin de la tombe d’Yitzhak Rabin. Ses parents et sa sœur, qui étaient sans nouvelles de lui, ont réussi non sans mal à rejoindre Israël. Ils ont appris là-bas, anéantis, la terrible nouvelle. Son service militaire, de vingt-trois mois, devait s’achever dans trois semaines.

  • Brésil : la température ressentie atteint les 58,5 °C à Rio, un record
    https://www.lepoint.fr/monde/bresil-la-temperature-ressentie-atteint-les-58-5-c-a-rio-un-record-15-11-202

    De nombreuses régions du pays sont placées en alerte maximale contre la canicule. Elle va se poursuivre encore plusieurs jours. Au moins jusqu’à vendredi.

    Ils n’auraient pas élu un gauchiste irresponsable, tout se passerait mieux. Un homme de droite responsable te dirait que le réchauffement climatique n’existe pas, que les pics de chaleur ont toujours existé (d’ailleurs, on l’a dépassé le pic, on peut retourner à nos occupations habituelles), et qu’il suffit de s’adapter, en commençant par baisser les impôts, afin de permettre à tous de s’adapter.

  • Des soignants racontent comment ils se sont forgé une conviction sur l’#euthanasie : « C’est moi qui vais m’en rappeler tous les jours de ma vie »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/14/euthanasie-face-au-geste-letal-paroles-de-medecins_6199974_3224.html

    Alors que le gouvernement peaufine son projet d’évolution de la loi, des praticiens racontent comment leur pratique auprès des malades, leurs dilemmes et des histoires intimes leur ont permis de se forger une opinion. Certains estiment que leur rôle est d’accompagner leurs patients jusqu’à répondre à leur demande de mourir, d’autres s’y opposent.

    https://archive.ph/HGgdk

    Fin de vie : « Mesure-t-on le risque d’ouvrir le chantier vertigineux de la légitimité de la demande d’accéder à la mort ? »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/12/fin-de-vie-mesure-t-on-le-risque-d-ouvrir-le-chantier-vertigineux-de-la-legi

    Si chaque individu est « libre » de mettre fin à sa vie, ce geste n’est cependant ni un droit ni une liberté au sens juridique du terme, aucun instrument juridique ne le garantissant. Au contraire, notre droit oblige à secourir la personne qui tente de mettre fin à sa vie. Quelles que soient les motivations profondes d’un geste suicidaire, le niveau de clairvoyance de son auteur et l’autonomie de sa volonté, le code pénal sanctionne pour non-assistance à personne en danger celui qui n’aurait pas tenté de sauver une personne confrontée à un péril imminent.
    La loi autorise même, dans des cadres strictement définis, à hospitaliser sans son consentement une personne pour le soigner d’une dépression lui ôtant toute envie de vivre et la prive de discernement. Dans la même veine, les acteurs du soin engagent leur responsabilité pénale lorsqu’ils manquent à leurs obligations de surveillance et que le patient hospitalisé dont ils ont la charge met fin à ses jours.

    Fixer des critères légaux

    Ce corpus de règles témoigne de deux valeurs essentielles qui fondent notre contrat social et irriguent tout le droit : le caractère primordial de la vie et le #devoir_de_solidarité. De ces valeurs croisées et absolues – car aucun jugement subjectif sur le type de vie que la société souhaite soutenir ne commande leurs mises en œuvre – découlent des droits subjectifs en faveur des personnes vulnérables, des politiques de prise en charge du handicap et de prévention du #suicide. Ces dernières sont capitales dans un pays comme la France, où le taux de suicide par habitant est un des plus élevés d’Europe.
    Si la loi devait dorénavant garantir à l’individu la liberté de se suicider et à autrui le devoir de l’y assister au nom du respect de sa volonté, comment ces droits et obligations se concilieront-ils ? A l’évidence, les partisans de la réforme ne souhaitent pas l’abandon des politiques en faveur des plus fragiles.

    Pour autant, la seule façon de maintenir une cohérence d’ensemble sera de fixer des critères légaux qui encadreront strictement ce droit. Se posera ipso facto une question plus difficile encore : celle de savoir qui, aux yeux de la loi, est légitime à obtenir une #aide_à_mourir. La personne en fin de vie que rien ne soulage ? La jeune fille anorexique qui refuse obstinément de manger et dont la vie ne tient plus qu’à un fil ? La personne qui n’est pas en fin de vie mais dont les souffrances morales et la perspective de la maladie lui ont définitivement ôté toute envie de vivre ? Le détenu condamné à des années de prison qui, en conscience, ne souhaite plus continuer ? Le vieillard sénile qui avait demandé à recevoir une aide au suicide s’il devenait dément ?

    https://archive.ph/0SL5x

    Aide active à mourir : « Il n’est pas nécessaire d’attendre une situation d’échec thérapeutique pour se poser la question de la fin de vie d’un patient »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/09/aide-active-a-mourir-il-n-est-pas-necessaire-d-attendre-une-situation-d-eche

    Les spécialistes des questions éthiques dans le domaine médical Bernard Baertschi, Jean-Charles Duclos-Vallée et Antoine Glauzy, invitent, dans une tribune au « Monde », à repenser les conditions de l’acte censé conduire le patient vers la #mort en considérant le médecin comme un accompagnateur fournissant une « aide ».

    https://archive.ph/oHPAm

    • En Belgique l’euthanasie est autorisée. J’etais assez enthousiaste sur l’idée mais il y a ce cas concret qui me fait exploser le cerveau.

      Une Belge de 50 ans a obtenu le droit de mourir. Il y a deux ans, ne supportant plus de vivre à cause d’un viol, elle a déposé une demande d’euthanasie.

      https://www.lepoint.fr/monde/belgique-l-euthanasie-accordee-a-une-femme-apres-un-viol-06-03-2023-2511005_

      Les femmes font plus de tentatives de suicide mais se ratent plus que les hommes qui ont accès à des méthodes plus efficace (arme à feu en particulier) et les femmes ont plus le soucis de la personne qui découvrira leur dépouille. Avec une methode telle que celle ci je pense que le sexe ratio va basculé sans avoir besoin d’IVG selectifs. Entre les viols subit dès l’enfance, l’inceste massif, les violences par conjoint, et la grande pauvreté passé 50 ans qui va aller en s’agravant cf- https://seenthis.net/messages/1026656

      Ca peut être un beau cadeau d’anniversaire pour les femmes à leurs 18 ans, un permis de ne plus subir leur ressenti de femme. En y repensant c’est pas si triste, l’extinction des femmes est le meilleur moyen de nous débarrassé de l’hommerie. Je vais me refaire Soleil vert en attendant que la Macronny ne m’en serve à la soupe populaire.

    • l’aide à mourir est une liberté et un droit qui peut sombrer dans l’eugénisme et une technicisation accrue de la médecine, comme le souligne la tribune ci-dessus qui évoque un « chantier vertigineux »

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Aide_médicale_à_mourir_au_Canada

      D’après le journaliste Leyland Cecco, écrivant dans le journal The Guardian, des Canadiens malades et vivant dans la pauvreté se seraient sentis contraints à recourir à l’aide médicale à mourir depuis l’élargissement des critères d’accès de la loi14.

      « [TRADUCTION] En février, une Ontarienne de 51 ans connue sous le nom de Sophia a obtenu l’aide médicale à mourir après que sa maladie chronique soit devenue intolérable et que sa maigre allocation d’invalidité lui laissait peu de moyens de subsistance, selon CTV News.

      "Le gouvernement me considère comme une poubelle inutile, une plaignante, inutile et une emmerdeuse", a-t-elle déclaré dans une vidéo obtenue par le réseau. Pendant deux ans, elle et des amis ont plaidé sans succès pour de meilleures conditions de vie, a-t-elle dit. »

      exemples internationaux depuis le cas canadien
      Experts troubled by Canada’s euthanasia laws
      https://www.latimes.com/world-nation/story/2022-08-11/disturbing-experts-troubled-by-canadas-euthanasia-laws

      le règne de l’économie fera(it) que seules les personnes bien munies, entourées ou susceptibles de nouer des relations thérapeutiques où la relation asymétrique avec le pouvoir médical reste contrôlable disposeraient d’un droit à mourir qui ne soit pas une forme d’élimination, élimination partiellement autogérée ("je coûte trop cher, tout ça ne sert à rien", etc.).

      #épineux

  • L’Arabie saoudite se « dotera » de l’arme nucléaire si jamais l’Iran le fait en premier
    https://www.lefigaro.fr/international/l-arabie-saoudite-se-dotera-de-l-arme-nucleaire-si-jamais-l-iran-le-fait-en

    Netanyahou "pourrait Accepter" Que L’Arabie Saoudite Enrichisse De L’uranium Pour Parvenir À Une Normalisation - I24NEWS
    https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/diplomatie-defense/1695271229-netanyahou-pourrait-accepter-que-l-arabie-saoudite-enrichisse-de-

    L’Arabie saoudite et Israël se rapprochent d’un accord de normalisation
    https://www.lepoint.fr/monde/l-arabie-saoudite-et-israel-se-rapprochent-d-un-accord-de-normalisation-21-0

  • Guerre mondiale : « 8 milliards de personnes sont otages de 20 dirigeants nationaux »

    Sundeep Waslekar

    https://www.lepoint.fr/monde/guerre-mondiale-8-milliards-de-personnes-sont-otages-de-20-dirigeants-nation

    À l’heure du retour de la guerre des tranchées en Ukraine, le rêve d’un monde sans conflit majeur s’éloigne. D’autant plus que le pacifisme, même sans naïveté, ne déplace pas les foules. Et quand Greta Thunberg fait descendre des millions de jeunes et moins jeunes dans les rues pour sauver la planète, personne ne se mobilise pour dissiper le risque, pourtant plus imminent, d’une guerre nucléaire mondiale.

    Les experts, de leur côté, tirent plus que jamais la sonnette d’alarme en réglant l’horloge de l’apocalypse, indicateur établi durant la Guerre froide, sur 1 minute 30 avant minuit. Jamais l’aiguille n’avait été aussi proche de la fin du monde, même aux heures les plus tendues de la guerre de Corée.

    #paywall

  • Après avoir frôlé la mort, une Américaine s’élève contre les restrictions à l’#avortement
    https://www.lepoint.fr/monde/apres-avoir-frole-la-mort-une-americaine-s-eleve-contre-les-restrictions-a-l

    Amanda Zurawski a failli mourir en attendant un avortement qu’elle ne voulait pas mais dont elle avait désespérément besoin et que des médecins du Texas lui refusaient. « Mon mari et moi avons toujours su que nous voulions des enfants », déclare à l’Agence France-Presse cette Américaine de 36 ans depuis son domicile d’Austin, la capitale texane. « Notre bébé était très, très désiré. » En juin 2022, au moment où la Cour suprême des États-Unis annule le droit constitutionnel à l’avortement, Amanda Zurawski célèbre sa grossesse tant attendue, après dix-huit mois de traitement de fertilité.

    Mais, deux mois plus tard, « tout change », dit-elle. Alors qu’elle était en pleine préparation des célébrations de la naissance à venir, elle remarque un problème. Une fois à l’hôpital, les médecins lui annoncent que son col de l’utérus est dilaté, après seulement dix-huit semaines de grossesse. Elle apprend qu’une fausse couche est « inévitable », le fœtus n’étant pas viable. La seule solution pour éviter les complications : mettre un terme à la grossesse.

    Très affectée, Amanda Zurawski souhaite aller de l’avant. « Je voulais être capable de mettre cela derrière moi, passer par le traumatisme, puis commencer à faire le deuil. » Mais le Texas, comme de nombreux États, interdit les avortements à de rares exceptions près depuis la décision de la Cour suprême. Après six semaines, l’IVG n’est pas autorisée, à moins que la vie de la mère ne soit en danger. « Le cœur du bébé battait toujours » et les soignants n’ont pas le droit de lui fournir la procédure dont elle a tant besoin, se souvient-elle. « J’ai donc dû attendre que ma vie soit en danger. »

    À ce moment-là, « je ne faisais pas seulement le deuil du bébé, j’étais également terrifiée parce que je ne savais pas ce qui allait se passer », affirme-t-elle. Au bout de trois jours, Amanda Zurawski fait un choc septique. Elle passe plusieurs jours en soins intensifs, à combattre l’infection. En plus du traumatisme, elle ne sait pas si elle « pourra tomber de nouveau enceinte ». La septicémie a créé une masse de tissu fibreux dans son utérus et sur l’une de ses trompes de Fallope.

    Le couple a depuis recours à des fécondations in vitro, espérant pouvoir accueillir enfin l’enfant qu’il souhaite tant, en vain jusque-là. En parallèle, Amanda Zurawski a décidé de dédier sa vie à une cause : l’accès à l’avortement.

    Elle en veut aux responsables conservateurs qui ont poussé sans relâche, au Texas comme dans le reste des États-Unis, pour davantage de restrictions au droit à l’avortement. « J’ai failli mourir à cause de vous », s’insurge-t-elle. « Ils disent qu’ils font cela parce qu’ils sont “pro-vie”, mais je ne comprends pas ce qui est “pro-vie” dans tout cela », dit Amanda Zurawski. « Pourquoi ai-je dû passer près de la mort ? Pourquoi mes futurs bébés sont-ils en danger ? »

    Elle a décidé de raconter son expérience douloureuse dans l’espoir de faire reculer certains opposants à l’avortement. Amanda Zurawski, femme blanche, mariée et insérée dans la vie active, pense que son profil met les républicains mal à l’aise. « Ils essaient de dépeindre les personnes ayant besoin d’une IVG comme de jeunes femmes de couleur, célibataires et sans éducation, assène-t-elle. Je n’entre pas dans cette case. Je fais partie de la population qui, selon eux, n’aura jamais besoin d’un avortement. »

    Selon Amanda Zurawski, les restrictions toujours plus fortes sur les droits à l’IVG dans des endroits comme le Texas sont un « retour en arrière » dans l’Histoire, et signifient que davantage de femmes vont souffrir. « Des gens vont en mourir », prédit-elle.

    Tout en continuant d’essayer d’avoir un enfant, Amanda Zurawski travaille sur « le stress post-traumatique » et la « dépression » que cela a provoqués. Mais le drame la hante encore. Et, en pensant à une éventuelle nouvelle grossesse, elle s’inquiète : « Au Texas, rien n’a changé, alors qui me dit que cela ne m’arrivera pas à nouveau ? »

    #patriarcat

  • Russie : qui est Evgueni Roïzman, un des derniers opposants à Poutine ?

    L’ancien maire d’Ekaterinbourg a été condamné à une amende pour « discrédit des forces armées ». Portrait de cet opposant inclassable à Vladimir Poutine.
    https://www.lepoint.fr/monde/russie-qui-est-evgueni-roizman-un-des-derniers-opposants-a-poutine-18-05-202
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/05/03/fenetres-brisees-et-vies-brisees/#comment-57023

    #international #russie

  • Quand le Mossad frappe l’Iran en pleine nuit
    Trois drones ont visé samedi un site militaire à Ispahan, dernière illustration de la nouvelle doctrine israélienne contre la République islamique.
    Par Armin Arefi | Publié le 30/01/2023
    https://www.lepoint.fr/monde/quand-le-mossad-frappe-l-iran-en-pleine-nuit-30-01-2023-2506751_24.php

    Les explosions ont retenti dans la nuit, alors qu’Ispahan n’était pas encore tout à fait endormie. « C’est un drone ! C’est un drone ! » s’est exclamé avec son accent caractéristique un habitant de la ville millénaire du centre de l’Iran qui filmait la scène.

    L’homme disait vrai. Trois quadricoptères, des appareils munis de quatre rotors, ont visé samedi à 23 h 30 une usine de fabrication de munitions, a annoncé à peine quelques heures plus tard le ministère iranien de la Défense, précisant que l’un des drones avait été détruit par le système de défense antiaérienne du site, tandis que les deux autres avaient explosé. N’ayant fait aucune victime, l’incident a entraîné des « dégâts mineurs à la toiture » du bâtiment et n’a « pas provoqué de perturbation dans le fonctionnement du complexe (...)

    #IsraelIran

  • Macron appelle au retrait des Russes de la centrale de Zaporijia - Le Point
    https://www.lepoint.fr/monde/zelensky-redoute-une-catastrophe-nucleaire-autour-de-la-centrale-de-zaporiji

    La centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d’Europe, avait été prise début mars par les troupes russes, au début de leur invasion de l’Ukraine lancée le 24 février. Depuis fin juillet, plusieurs frappes, dont les deux parties s’accusent mutuellement, ont visé le site, faisant craindre une catastrophe nucléaire et provoquant la semaine dernière une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU.

    Le chantage est donc le suivant : la Russie rend la centrale, sinon les ukrainiens la détruisent. Fastoche.

  • Guerre en Ukraine : « L’armée russe est dans un état lamentable », un général de l’armée américaine affirme que « les lance-roquettes Himars changent la donne » - lindependant.fr
    https://www.lindependant.fr/2022/07/25/guerre-en-ukraine-larmee-russe-est-dans-un-etat-lamentable-un-general-d

    Le général à la retraite de l’armée américaine Mark Hertling a déclaré samedi que les systèmes de roquettes d’artillerie à haute mobilité (Himars) fournis à l’Ukraine pour l’aider à lutter contre l’invasion de la Russie « changent la donne », affirmant que l’armée russe est désormais « dans un état lamentable ».

    L’aviation militaire russe, fragilisée par les sanctions
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/07/25/l-aviation-militaire-russe-fragilisee-par-les-sanctions_6136054_3210.html

    L’usine de fabrication des systèmes antiaériens Buk a stoppé sa production après l’arrêt des livraisons de composants fabriqués en Allemagne.

    Guerre en Ukraine : dans la région de Kherson, la contre-offensive a déjà commencé
    https://www.rfi.fr/fr/europe/20220725-guerre-en-ukraine-dans-la-r%C3%A9gion-de-kherson-la-contre-offensive-a-

    La guerre en Ukraine est entrée dans son sixième mois dimanche 24 juillet. Si la situation sur le front du Donbass semble s’être quelque peu rééquilibrée au bénéfice de l’Ukraine, on observe ces derniers jours des mouvements plus importants dans le sud du pays, en particulier dans la région de Kherson, qui devrait être le théâtre de la prochaine grande bataille de la guerre, avec cette fois une contre-offensive de l’Ukraine à prévoir pour le mois d’août.

    Pour le sixième mois consécutif, on t’informe que la Russie est proche de l’effondrement.

    • Can US-supplied HIMARS be a game changer for Ukraine?

      pour une analyse un peu moins issue du prospectus du fournisseur ; on remarquera le point d’interrogation…

      https://www.france24.com/en/europe/20220714-can-us-supplied-himars-be-a-game-changer-for-ukraine


      A launch truck fires the High Mobility Artillery Rocket System (HIMARS) during training at the Yakima Training Center, Washington on May 23, 2011
      © Tony Overman, AP

      An ace up a sleeve or a gimmick
      The incapacity of Russian air defences to detect and intercept HIMARS fire, as well as the shortage of Russian intelligence, surveillance and reconnaissance (ISR) platforms, namely drones, has been notable in the Ukraine conflict.

      The Russian S400 air defence system was advertised as an anti-missile system as well, but it hasn’t been able to detect or stop the HIMARS,” said Ledwidge [a former British military intelligence officer and current lecturer at Portsmouth University].

      The Russians are working on a solution, however. Iran is preparing to send drones to Russia, according to US officials, and Russian President Vladimir Putin is set to visit Iran next week in a bid to boost bilateral relations.

      If Russia gains back its situational awareness due to a sudden influx of drones, it will be able to destroy the limited number of systems sent by the US and its allies to Ukraine.

      The shortage of HIMARS systems will mean that Ukrainians will have to choose wisely where to deploy them as there is not enough to go around,” explained Trinquand [Général Dominique Trinquant, a former head of the French military mission to the UN].

      The HIMARS’ effectiveness in the coming battle for the Donbas will be determined by the choices made by the Ukrainians in its use, and their ability to prevent the Russians from finding it. At this point, the HIMARS is a massive threat to the Russian advance in the East, but only time will tell if it will stay that way.

    • Caesar : 12 + 6
      Himars : 12 + 4
      délais d’acheminement non précisés et plutôt flous…

      Six nouveaux canons Caesar français « en route » vers l’Ukraine - Le Point (19/07/2022)
      https://www.lepoint.fr/monde/six-nouveaux-canons-caesar-francais-en-route-vers-l-ukraine-19-07-2022-24837

      Les six canons Caesar supplémentaires, fleuron de l’artillerie française promis par Emmanuel Macron mi-juin, sont « en route » vers l’Ukraine. Douze canons Caesar ont d’ores et déjà été livrés, a ajouté la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna, mardi 19 juillet, devant la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, à Paris.

      US to send more HIMARS precision rocket systems to Ukraine in latest package (20/07/2022)
      https://www.defensenews.com/pentagon/2022/07/20/us-to-send-more-himars-precision-rocket-systems-to-ukraine-in-latest-pa

      The US will send four more high-mobility artillery rocket systems to Ukraine as part of the next military aid package to strengthen Kyiv in what’s become a grinding long-range fires duel, Pentagon officials said Wednesday.
      The new M142 High Mobility Artillery Rocket Systems, or HIMARS, will bring the total number committed to Ukraine to 16. The light, wheeled multiple rocket launcher allows Ukraine to strike at ranges of 85 kilometers, or 53 miles, and with more precision than previously sent artillery.

  • Manifestations, état d’urgence : que se passe-t-il en Équateur ?
    https://www.courrierinternational.com/article/decryptage-manifestations-etat-d-urgence-que-se-passe-t-il-en

    Ce vendredi 24 juin, le pays est entré dans sa douzième journée de protestations contre le gouvernement de Guillermo Lasso, à l’appel de la Confédération des nationalités indigènes, en raison de la hausse des prix. Face à un mouvement qui a déjà fait six morts et prend chaque jour plus d’ampleur, que peut faire le président ?

    (...)

    Guillermo Lasso est entré en fonctions à l’issue d’une décennie de tentatives ratées qui ont ouvert la voie à deux gouvernements de gauche, dirigés par Rafael Correa puis Lenin Moreno. Ces présidents ont surendetté le pays en voulant amorcer de grands projets sociaux et d’infrastructure qui, souvent, ont fini empêtrés dans la corruption, en raison de surcoûts et de pots-de-vin

    Quand un dirigeant de droite est en difficultés, qu’il tue et qu’il maltraite sa population, il est essentiel de rappeler que si tout va si mal, c’est à cause des prédécesseurs de gauche qui sont dépensiers et corrompus.

  • Etats-Unis : la pénurie de lait pour bébé force Joe Biden à multiplier les mesures d’urgence
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/19/etats-unis-la-penurie-de-lait-pour-bebe-force-joe-biden-a-multiplier-les-mes

    Le président américain a demandé la mise en place d’un pont aérien international et le recours à une loi datant de la guerre froide pour tenter de sortir de la crise.

    Guerre en Ukraine : vers une aide de 40 milliards de la part des États-Unis - Le Point
    https://www.lepoint.fr/monde/guerre-en-ukraine-vers-une-aide-de-40-milliards-de-la-part-des-etats-unis-11

    Au sein de cette grande enveloppe : 6 milliards de dollars qui doivent permettre à l’Ukraine de s’équiper en véhicules blindés, renforcer sa défense antiaérienne à l’heure où les combats font toujours rage dans l’est et le sud du pays. Près de 9 milliards de dollars sont également prévus pour assurer entre autres « la continuité des institutions démocratiques ukrainiennes », ainsi qu’un large volet humanitaire.

  • Palestine occupée : la journaliste Shireen Abu Akleh assassinée par les troupes d’occupation
    11 May 2022 | Par Al-Jazeera | Traduction : Chronique de Palestine
    https://www.chroniquepalestine.com/palestine-occupee-journaliste-shireen-abu-akleh-assassinee-par-t

    Les forces israéliennes d’occupation ont abattu Shireen Abu Akleh d’un tir à la tête alors qu’elle était en mission à Jénine en Cisjordanie occupée.

    Les forces israéliennes ont abattu la journaliste d’Al Jazeera Shireen Abu Akleh en Cisjordanie occupée, selon le ministère palestinien de la Santé.

    Elle a été touchée par un tir à balle réelle mercredi alors qu’elle couvrait des raids israéliens dans la ville de Jénine et a été transportée d’urgence à l’hôpital dans un état critique, selon le ministère et des journalistes d’Al Jazeera.

    Elle a été déclarée morte à l’hôpital, a indiqué le ministère.

    Les circonstances de sa mort ne sont pas encore connues dans le détail, mais des vidéos de l’incident montrent qu’Abu Akleh a reçu une balle dans la tête, a déclaré Nida Ibrahim d’Al Jazeera.

    « Ce que nous savons pour l’instant, c’est que le ministère palestinien de la Santé a annoncé sa mort. Shireen Abu Akleh, couvrait les événements qui se déroulaient à Jénine, en particulier un raid israélien dans la ville, située au nord de la Cisjordanie occupée, lorsqu’elle a été touchée par une balle dans la tête », a déclaré Ibrahim, s’exprimant depuis la ville palestinienne de Ramallah. .

    « Comme vous pouvez l’imaginer, c’est un choc pour les journalistes qui ont travaillé avec elle. »

    S’exprimant à travers les larmes, Ibrahim a déclaré qu’Abu Akleh était une « journaliste très respectée » qui travaille avec Al Jazeera depuis le début de la deuxième Intifada palestinienne en 2000.

    Un autre journaliste palestinien a également été touché d’une balle réelle dans le dos, a indiqué le ministère de la Santé. Ali Samoudi, qui travaille pour le journal al-Quds basé à Jérusalem, serait dans un état stable.

    Le chef du bureau d’Al Jazeera à Ramallah, Walid al-Omary, a déclaré qu’il n’y avait pas eu de tirs de combattants armés palestiniens, contestant une déclaration israélienne faisant référence à cette possibilité. (...)


    #Palestine_assassinée
    #Shireen_Abu_Akleh

    • Cisjordanie : la journaliste Shireen Abu Akleh tuée lors d’affrontements - Le Point
      https://www.lepoint.fr/monde/la-journaliste-shireen-abu-akleh-tuee-par-un-tir-de-l-armee-israelienne-11-0

      « L’armée [israélienne] mène une enquête sur ces événements et envisage la possibilité que les journalistes aient été atteints par des hommes armés palestiniens »

      #sionisme #criminel #vitrine_de_la_jungle
      #impunité #complicité

    • Al Jazeera reporter shot, killed by Israeli forces in West Bank city of Jenin
      May 11, 2022 - Quds News Network
      https://qudsnen.co/al-jazeera-reporter-shot-killed-by-israeli-forces-in-west-bank-city-of-jenin

      (...) Another journalist identified as Ali Asmoadi who works for the Jerusalem-based Al-Quds newspaper was also shot in the back by Israeli live bullet during the same raid and he is in a stable condition.

      Middle East Eye reporter Shatha Hanaysha said she and a group of six journalists, including Abu Akleh, were together when they came under fire by Israeli occupation snipers and that there was no fighting in the area.

      The [Israeli] gunfire didn’t stop. Although Shereen was lying on the ground, the gunfire didn’t even stop. People also couldn’t reach her from the other side,” Hanaysha said.

      “People were trying to reach her, even the private vehicle that took her to the hospital was hardly able to reach her [due to the continuing Israeli gunfire]”

      “One young man jumped off a wall and pulled me out. He then pulled Shereen out. This proved to me that we, journalists, were deliberately targeted,” Hanaysha confirmed.

      “We were a group of journalists. We were wearing a press vest. Until this moment, I’m still in my press vest. Shereen was even wearing a press-marked helmet. She was wearing a helmet.”

      “This means he who fired at her was intending to shoot her in an area of her body that’s uncovered. I consider what happened an assassination of all of us, journalists.”

      “If my colleague Mujahed and I had tried to reach her, we would’ve been directly targeted by gunfire. People were warning us that the [Israeli] snipers were not far away from us. We were opposite to the building where the Israeli snipers were positioned. This man was present there and he told us that the snipers were there. He was seeing them. The Israeli soldiers were opposite to us and were seeing us.”

      “We were standing in an area where the soldiers could identify us as journalists. I told one of my colleagues: “let’s go out of this area.””

      “But he insisted that we remained in the same area so that the soldiers could identify us as journalists.”

      “And then we would advance. We stood in an area opposite to the Israeli soldiers. We stood as a group and then we advanced. The gunfire started after we reached an area where we could not pull back.”

      “This means that if the gunfire was not aimed at our killing, then the snipers would’ve started the gunfire before we reached that area,” Hanaysha said.

      “What we know for now is that the Palestinian Health Ministry has announced her death. Shereen Abu Akleh, was covering the events unfolding in Jenin, specifically an Israeli raid the city, which is north of the occupied West Bank, when she was hit by a bullet to the head,” Al Jazeera’s Nida Ibrahim said, speaking from the Palestinian city of Ramallah.

      “As you can imagine, this is a shock to the journalists who have been working with her.”

      Speaking through tears, Ibrahim said Abu Akleh was a “very well respected journalist” who has been working with Al Jazeera since the beginning of the second Palestinian Intifada in 2000.

      Al Jazeera’s bureau chief in Ramallah, Walid al-Omary, said that there had been no shooting carried out by Palestinians, disputing an Israeli statement that claimed the possibility.

    • EU condemns Israel’s killing of Al Jazeera reporter, calls to “independent investigation”
      May 11, 2022 - Quds News Network
      https://qudsnen.co/eu-condemns-israels-killing-of-al-jazeera-reporter-calls-to-independent-inve

      Occupied Palestine (QNN)- The European Union expressed on Wednesday shock by Israel’s killing of Al Jazeera journalist, Shereen Abu Aqleh, calling for a “swift and independent investigation to bring the perpetrators to justice.”

      “Shocked by the killing of Al Jazeera journalist Shireen Abu Aqla who was reporting on ISF incursions in Jenin. We express our deepest condolences to her family and call for a swift and independent investigation to bring the perpetrators to justice,” the EU Delegation to the Palestinians tweeted today.

      “Imperative to ensure the safety and protection of journalists covering conflicts.”

    • Reporter killed in Israeli raid was U.S. citizen; ambassador urges ’thorough investigation’
      Jack KhouryNir Hasson May. 11, 2022 10:44 AM -Haaretz.com
      https://www.haaretz.com/israel-news/al-jazeera-reporter-killed-in-jenin-was-u-s-citizen-ambassador-urges-invest

      Shereen Abu Akleh, an al Jazeera reporter killed on Wednesday while covering an Israeli military raid in Jenin, was an American citizen, the U.S. Ambassador to Israel Tom Nides said.

      “Very sad to learn of the death of American and Palestinian journalist Shireen Abu Akleh,” Nides tweeted. “I encourage a thorough investigation into the circumstances of her death and the injury of at least one other journalist today in Jenin.”

      The European Union Delegation to the Palestinians called for an independent investigation into the incident in order to “bring the perpetrators to justice.” (...)

    • @LinahAlsaafin
      11:28 AM · 11 mai 2022
      https://twitter.com/LinahAlsaafin/status/1524319721050542080

      Warning: Graphic video
      Clearly depicts continued Israeli firing after Shireen Abu Akleh went down. Screams of “Ambulance”. One man tries to retrieve Shireen, others scream at him to move back from Israeli sniper range.

      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1524316985936523270/pu/vid/848x464/oq3auKfXMfuj_I7D.mp4?tag=12

      other journalist in video, Shatha Hanaysha, is paralyzed with fear and can’t reach Shireen bc of the sniper.

      “I couldn’t even extend my arm to pull her because of the shots,” Hanaysha said. “The one that killed her intended to bc he shot at area of body that was not protected.”

    • B’Tselem בצלם بتسيلم
      @btselem
      1:10 PM · 11 mai 2022
      https://twitter.com/btselem/status/1524346246743396355

      This morning, B’Tselem’s field researcher in Jenin documented the exact locations in which the Palestinian gunman depicted in a video distributed by the Israeli army, fired, as well as the exact location in which Journalist Shireen Abu Akleh was killed.
      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1524344718800433152/pu/vid/640x360/wK5-AyUmml-sLQJb.mp4?tag=12

      Location where journalist Shireen Abu Akleh was killed:
      https://www.google.com/maps/place/32%C2%B027'49.9%22N+35%C2%B017'02.3%22E/@32.4638611,35.285184,866m/data=!3m2!1e3!4b1!4m6!3m5!1s0x0:0x6d6a2a88db79175!7e2!8m2!3d32.4638721!4d35.
      Balat Al Shuhada’, Jenin

      Location of armed Palestinian firing in video distributed by Israeli army:
      https://www.google.com/maps/place/32%C2%B027'40.6%22N+35%C2%B017'01.7%22E/@32.4612778,35.2850966,866m/data=!3m2!1e3!4b1!4m6!3m5!1s0x0:0x59595f70b847a1e0!7e2!8m2!3d32.4612725!4d35

      Documentation of Palestinian gunfire distributed by Israeli military cannot be the gunfire that killed Journalist Shireen Abu Akleh

    • Shireen Abu Akleh killing: media deflect responsibility away from Israel
      https://www.thecanary.co/trending/2022/05/11/the-media-absolves-israeli-forces-of-responsibility-for-killing-shireen-ab
      https://www.thecanary.co/wp-content/uploads/2022/05/Palestine-layer.jpg

      Israeli forces have killed an Al Jazeera journalist in the occupied West Bank. They shot Shireen Abu Akleh in the head while she was reporting on a raid they were carrying out. Already, the corporate media has absolved Israeli forces of responsibility for her killing.

    • Mort de Shireen Abu Akleh : les vidéos et la géolocalisation réfutent les allégations israéliennes | Middle East Eye édition française
      https://www.middleeasteye.net/fr/actu-et-enquetes/palestine-mort-shireen-abu-akleh-videos-geolocalisation-refutent-alle

      L’analyse des vidéos, images et récits des témoins oculaires de la mort de la reporter d’Al Jazeera discrédite les allégations israéliennes selon lesquelles elle aurait été touchée par des tirs palestiniens

    • Is blood of iconic journalist redder than blood of anonymous Palestinians?
      Gideon Levy | May 11, 2022 | Haaretz.com
      https://www.haaretz.com/opinion/.premium-the-killing-of-shireen-abu-akleh-now-you-re-appalled-1.10793446

      Is blood of iconic journalist redder than blood of anonymous Palestinians?

      The relative horror expressed over the killing of Shireen Abu Akleh is justified and necessary. It is also belated and self-righteous. Now you’re appalled? The blood of a famous journalist, no matter how brave and experienced she was – and she was – is no redder than the blood of an anonymous high school student who was traveling home in a taxi full of women in this same Jenin a month ago when she was killed by gunfire from Israeli soldiers.

      That is how Hanan Khadour was killed. Then, too, the military spokesman tried to cast doubt on the shooters’ identity: “The matter is being examined.” A month has passed, and this “examination” has yielded nothing, and never will – but the doubts were planted, and they sprouted in the Israeli fields of denial and suppression, where no one actually cares about the fate of a 19-year-old Palestinian girl, and the country’s dead conscience is silenced again. Is there a single crime committed by the military that the right and the establishment will ever accept responsibility for? Just one?

      Abu Akleh seems to be another story: an internationally known journalist. Just this past Sunday a more local journalist, Basel al-Adra, was attacked by Israeli soldiers in the South Hebron Hills, and no one cared. And a couple days ago, two Israelis who attacked journalists during the Gaza war last May were sentenced to 22 months in prison. What punishment will be meted out to soldiers who killed, if indeed they did, Abu Akleh? And what punishment was given to whoever decided on and carried out the despicable bombing of the Associated Press offices in Gaza during the fighting last year? Has anyone paid for this crime? And what about the 13 journalists who were killed during the Gaza war in 2014? And the medical personnel who were killed during demonstrations at the Gaza border fence, including 21-year-old Razan al-Najjar, who was shot dead by soldiers while wearing her white uniform? No one has been punished. Such things will always be covered by a cloud of blind justification and automatic immunity for the military and worship of its soldiers.

      Even if the smoking Israeli bullet that killed Abu Akleh is found, and even if footage is found that shows the face of the shooter, he will be treated by Israelis as a hero who is above all suspicion. It’s tempting to write that if innocent Palestinians must be killed by Israeli soldiers, better for them to be well-known and holders of U.S. passports, like Abu Akleh. At least then the U.S. State Department will voice a little displeasure – but not too much – about the senseless killing of one of its citizens by the soldiers of one of its allies.

      At the time of writing, it was still unclear who killed Abu Akleh. This is Israel’s propaganda achievement – sowing doubts, which Israelis are quick to grab onto as fact and justification, though the world does not believe them and is usually correct. When the young Palestinian boy Mohammed al-Dura was killed in 2000, Israeli propaganda also tried to blur the identity of his killers; it never proved its claims, and no one bought them. Past experience shows that the soldiers who killed the young woman in a taxi are the same soldiers who might kill a journalist. It’s the same spirit; they are permitted to shoot as they please. Those who weren’t punished for Hanan’s killing continued with Shireen.

      But the crime begins long before the shooting. The crime starts with the raiding of every town, refugee camp, village and bedroom in the West Bank every night, when necessary but mainly when not necessary. The military correspondents will always say that this was done for the sake of “arresting suspects,” without specifying which suspects and what they’re suspected of, and resistance to these incursions will always be seen as “a breach of order” – the order in which the military can do as it pleases and the Palestinians cannot do anything, certainly not show any resistance.

      Abu Akleh died a hero, doing her job. She was a braver journalist than all Israeli journalists put together. She went to Jenin, and many other occupied places, where they have rarely if ever visited, and now they must bow their heads in respect and mourning. They also should have stopped spreading the propaganda spread by the military and government regarding the identity of her killers. Until proven otherwise, beyond any shadow of a doubt, the default conclusion must be: the Israeli military killed Shireen Abu Akleh.