• OK #Nantes, je viens de vivre la pire journée de ma vie de militante. Depuis 2003. Et c’est pas fini...

    Encore un matin avec un message d’urgence : « les flics sont à la Carterie ! »
    Encore une expulsion d’un immeuble d’exilé-e-s. Encore un sentiment d’impuissance, des pleurs et la rage qui monte. Expulsion terminée. Flics en mode vautours sur le quartier. Une interpellation de la PAF. Appel à rassemblement devant Waldeck pour exiger sa libération.

    C’est la folie à Nantes. Raffles, pression par la terreur (et grosses jouissances de flics nazillons à nous voir paniquer ou pleurer)... tout ça pour un paquet de farine sur une élue et une revendication malicieuse (cf communiqué de la F.A.R.I.N.E. sur @indymedianantes...)
    Une personne s’est livrée et les flics sont venu arrêter violemment une autre qui était dans le groupe de soutien (déjà arrêtée violemment, avec strangulation, en fin de manif 48h avant et sortie de sa g@v hier midi...) puis ils sont revenus foutre la pression sur le groupe et embarquer une autre personne sans doute le temps de détourner l’attention pour dissimuler que l’exilé embarqué ce matin faisait un grave malaise et était transféré au CHU.
    Et pendant ce temps les flics tournent dans la ville comme des affamés pour traquer la moindre personne qui dort à la rue, quelle que soit son origine, piquer les couvertures, faire grimper la peur et le racisme « sdf blanc vs migrant », faire disparaître la misère par tous les moyens...
    Au final 2 personnes restent en G@V avec vraisemblable comparution immédiate demain à 14h (pour violence aggravée contre #Johanna_Rolland)

    Un suivi un peu complet entre l’article et les commentaires par là : https://nantes.indymedia.org/articles/42961
    #repression #criminalisation