centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie *

http://www.credoc.fr

  • Etalement #urbain : le coût résidentiel pèse sur le budget des ménages - Localtis.info - Caisse des Dépôts
    http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250270095926&cid=1250270091318

    Quel est l’impact financier de l’étalement urbain et des #mobilités qu’il induit, pour les ménages et les collectivités ? Telle est la question à laquelle se propose de répondre un travail de recherche publié par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) en décembre 2015. Afin de le quantifier, le Credoc propose de bâtir un indicateur de « coût résidentiel global » qui prendrait en compte le ’coût résidentiel’ incombant directement aux habitants concernés, et le ’coût collectif’, qui est supporté par toute la population via les investissements des pouvoirs publics nationaux et territoriaux. Il s’agit ainsi, précisent les auteurs en introduction, de « nourrir la réflexion des collectivités territoriales sur la maitrise de l’urbanisation et des excès de l’étalement urbain. »

    http://www.credoc.fr/pdf/Rech/C321.pdf
    #logement

    • Ce travail de recherche s’intéresse aux questions suivantes :
      1) s’installer à une distance importante de son lieu de travail pour profiter de prix du foncier
      moins élevés est-il un bon arbitrage financier pour les ménages étant donné le poids dans le
      budget du ménage et l’augmentation tendancielle des coûts de transport ?
      2) cet arbitrage en faveur de l’éloignement des distances domicile-travail est-il favorable ou
      non à la société dans son ensemble ?

    • Et aussi, quel est le « bilan carbone » de la mobilité, de l’étalement urbain. Quand on voit les files de bagnoles qui se dirigent vers la ville au petit matin et dans l’autre sens le soir, il n’y a pas que l’aspect financier qui fait grincer des dents.

    • @sombre : oui même réaction que toi, c’est pour ça que je mettais en exergue le point 2

      2) cet arbitrage en faveur de l’éloignement des distances domicile-travail est-il favorable ou
      non à la société dans son ensemble ?

      je n’ai pas tout lu dans le détail, mais pour se faire une idée de la réponse apportée à cette question, il faut savoir que le rapport contient 0 occurrences des termes « pétrole », « embouteillages » et « pollution ».
      Et sans parler écologie, l’intérêt général économique, depuis les années 70 c’est de consommer moins de pétrole pour ménager notre balance commerciale. Mais c’est insuffisant pour nous faire remettre en cause la prédominance de la spéculation immobilière capitaliste...
      Bagnole + maison à crédit à Pétaouchnok, voilà le socle inconditionnel et incontournable du foyer moyen..
      La seule piste proposée ici serait une « étiquette » énergétique du logement par rapport aux transports

      La voiture s’imposant, en général, comme un
      équipement incontournable, son acquisition et son entretien entrent dans les grosses
      dépenses de consommation que s’impose la majorité des ménages. En revanche, les
      dépenses de carburant font partie des charges quotidiennes et sont une charge qui bien
      souvent n’est pas clairement identifiée. A partir du moment où une résidence a été choisie,
      elle s’impose, du fait du bâti, du cadre, du voisinage : les conséquences en terme d’éloignement des services et de l’emploi passent au second plan, dès lors que le ménage
      est équipé en automobile.
      L’analyse de la progression des kilomètres parcourus sur les dix dernières années montrent
      que pour les déplacements contraints du quotidien, l’élasticité entre les distances
      parcourues en automobile et le prix des carburants est très faible, en particulier dans les
      zones périphériques des agglomérations peu desservies en transport en commun (CCTN,
      2010). En revanche, les analyses de l’Insee montrent que la dépense de mobilité globale d’un
      ménage (automobile et autres transports, notamment pour les loisirs et les vacances) a une
      très forte élasticité au revenu. De fait, les cadres parcourent des distances nettement plus
      grandes que les autres catégories de salariés.
      Toutefois quand le budget du ménage se trouve amputé, la nécessité de réduire le coût des
      déplacements peut finir par s’imposer. Les années récentes de crise l’ont bien montré en
      favorisant, notamment, l’essor du covoiturage, et l’accroissement du recours aux transports
      collectifs.
      On pourrait imaginer que parallèlement à l’étiquette « énergie » qui existe aujourd’hui pour
      caractériser le logement et informer l’acheteur au moment de la vente, une étiquette
      « accessibilité » permettrait aux accédants à la propriété de mesurer la charge financière à
      anticiper, en dépense annuelle de carburant, compte tenu de l’éloignement des services
      (écoles, commerces de base), des transports collectifs et des zones d’emploi.

  • Les Français face aux #technosciences
    http://www.credoc.fr/pdf/Rapp/R313.pdf (PDF)

    Une enquête du Crédoc (octobre 2014) montre que nos concitoyens sont plutôt désireux de repousser les limites biologiques de l’homme. Ils ont une vision extensive de la #médecine, dont les progrès devraient contribuer, selon eux, à l’amélioration des capacités physiques et mentales des individus bien portants. Mais les dispositifs impliquant la transmission de données privées soulèvent en revanche de grandes réticences. Et la méconnaissance de certaines #technologies nourrit de fortes inquiétudes.

    #biologie #données_personnelles

    • #alimentation

      L’idée communément admise et inscrite au Programme National de l’Alimentation de février 2011, est que les règles de convivialité, de diversité alimentaire, de respect d’horaires fixes et de structuration des repas autour de trois plats principaux définissent le modèle alimentaire français.

      Les Américains privilégient au contraire l’autonomie de l’individu, censé choisir son alimentation à partir d’une information objective et complète. L’alimentation est ainsi réduite à sa seule fonction nutritionnelle.

      Pour compléter ce constat, le CRÉDOC a comparé les consommations alimentaires et les apports nutritionnels dans les deux pays au travers de deux enquêtes transversales réalisées à la même période avec des méthodologies analogues. Les comparaisons de consommation des adultes de 15 ans et plus ne mettent en évidence aucune différence quantitative (même quantité d’énergie ingérée), mais des différences qualitatives : diversité alimentaire plus importante et moins d’apports caloriques sous forme liquide en France, mais plus d’acides gras saturés et de cholestérol et moins de glucides simples qu’aux États-Unis.

      Pourtant, la diversité alimentaire diminue en France chez les enfants. Conséquence de la crise et des réductions de budgets alimentaires, la variété des repas s’est amenuisée.