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  • Pourquoi déteste-t-on les femmes poilues?* | Slate.fr
    http://www.slate.fr/societe/pourquoi-detester/pourquoi-deteste-on-femmes-poilues

    Cependant, les injonctions à l’épilation systématique des jambes, des aisselles et plus tardivement du pubis semblent remonter au début du XXe siècle. Aux États-Unis par exemple, peu de femmes s’épilaient les jambes et les aisselles avant 1915, année où Gillette commercialise son premier rasoir pour femme. Cela s’explique sans doute par le fait que ces zones du corps sont jusqu’alors peu exposées, selon les chercheuses Merran Toerien et Sue Wilkinson, auteures d’une étude de référence sur la pilosité. « En effet, les parties du corps que l’on pouvait apercevoir –le visage, le cou et les bras– faisaient elles déjà l’objet de publicités pour des produits dépilatoires. »

    Avec l’apparition de vêtements plus courts, les pratiques dépilatoires deviennent de plus en plus répandues et étendues. Plusieurs hypothèses ont été formulées pour comprendre cette fixation nouvelle sur l’absence de pilosité chez les femmes.

    L’intensification de la traque aux poils pourrait s’expliquer entre autres par une volonté de contraindre socialement les femmes à un moment où elles gagnent en libertés. « Selon cette analyse, l’épilation serait un moyen de contrôle social genré, exercé en proportion de l’émancipation économique et politique des femmes », résume ainsi Rebecca Herzig.

    La féministe américaine Naomi Wolf souligne par exemple l’intelligence du marketing qui s’emploie à faire des femmes des consommatrices avant tout. D’après elle, les femmes sont maintenues dans l’état d’insécurité sexuelle, de haine de soi et de constant échec qu’accompagne inévitablement l’aspiration permanente à devenir belle. Le tout afin de dépenser toujours plus en produits cosmétiques.

    • 2 000 jeunes mobilisés pour défiler en uniforme de Poilus à Quimper FNLP - 19 octobre 2018
      Sans aucun rapport, juste pour le signaler

      Ils préparent la Jeunesse aux guerres de demain
      ar voie de presse, nous venons d’apprendre qu’à Quimper, le 9 novembre prochain, près de 2 000 jeunes, élèves du premier et du second degré sont mobilisés pour participer « à un défilé citoyen, accompagné d’anciens combattants, de militaire d’active, de jeunes sapeurs-pompiers, de jeunes de la préparation militaire marine, de jeunes de la Croix-Rouge, de réservistes ». C’est en marche et au pas, déguisés en poilus, que ces jeunes vont se livrer, sous les ordres de l’armée et la bénédiction de l’Education nationale, à un simulacre de défilé.

      Les ministres Blanquer et Parly sont nécessairement au courant de cette infamie. Si ce n’est pas le cas, ils devraient s’enquérir d’une situation locale où leurs représentants embrigadent une partie de la jeunesse pour célébrer la boucherie de 1914-1918. Sont-ils sérieux ? N’ont-ils pas honte ceux qui, côté salon, parlent de paix, et côté jardin, préparent la guerre, entraînent sa jeunesse à la guerre, la font marcher au pas ? Demain, dans leur élan militariste, leurs feront-ils entonner ?

      Il pleut, il pleut des balles,
      Il grêle des obus ;
      Vaillants sous les rafales,
      S’élancent nos « poilus » ;
      Ainsi qu’une faucille,
      Parmi les blonds épis,
      Leur baïonnette brille,
      Dans les rangs ennemis.
      Chant de guerre des Enfants de France
      de Jean Vézère, 1915

      L’air des marches militaires ne peut effacer le son de la mitraille, ni le cri des Fusillés pour l’exemple qui déchire le silence des gouvernements successifs qui ont fait le choix de la guerre contre sa jeunesse.
      Macron, En Marche vers la barbarie
      . . . . .

      La suite : https://www.fnlp.fr/news/587/17/2-000-jeunes-mobilises-pour-defiler-en-uniforme-de-Poilus-a-Quimper/d,lp_detail.html

    • Je ne sais pas comment ça peut s’expliquer : ma fille a constaté que les poils sur les jambes sont plus mal vus à Paris, qu’à Marseille, Milan ou Palerme (cela fait au moins 4 ans qu’elle ne s’épile pas, si elle ne l’a jamais fait, d’ailleurs -je suis très admiratif : il faut être vraiment costaud pour combattre seule contre tous !)