• Sur les dents (Olivier Cyran) - C’est l’heure de l’mettre !

     
Les sans-dents peuvent-ils encore mordre ?
 
    
Les arracheurs de dents peuvent-ils mentir sans aucune limite ?
 
    
Et nous, les dents, on va les serrer encore longtemps avant de les montrer ?
 

    Ou attendre que les poules en aient ?
 

    
C’est autour de la question des dents, posée par Olivier Cyran (_ Sur les dents - Olivier Cyran - Éditions La Découverte * https://www.campuslille.com/index.php/entry/sur-les-dents-olivier-cyran-c-est-l-heure-de-l-mettre ), et ce qu’elles disent de nous et de la guerre sociale, que cette émission vous est proposée ce mercredi.

    Pour écouter / télécharger l’émission en MP3 => https://www.campuslille.com/index.php/entry/sur-les-dents-olivier-cyran-c-est-l-heure-de-l-mettre

    Les dents, C’est l’heure de mordre,

    C’est l’heure de l’mettre ! https://www.campuslille.com/index.php/entry/categories/l-heure-de-l-mettre

    • Pourquoi persistons-nous à avoir mal aux dents ? Pourquoi sommes-nous si nombreux à souffrir de nos crocs malades, abîmés ou perdus, alors que les soins dentaires sont prétendument gratuits et accessibles à tous ? Que penser d’un système qui incite les dentistes à bâcler les soins « Sécu » et à privilégier les traitements à haute valeur ajoutée ? Comment admettre que le sort d’un organe aussi prodigieusement vital et riche en significations dépende de notre place dans la hiérarchie sociale ?
      Personne n’ignore l’importance des dents comme outil de mastication, territoire intime et carte de visite tendue aux yeux du monde. Pourtant, les inégalités d’accès aux soins restent abyssales, condamnant des millions de personnes à une vie atrophiée. Il est temps de mettre à nu ce système, sa logique et ses intérêts, et de réclamer quelques comptes.
      Mû par sa propre peur du dentiste, l’auteur explore un univers familier et méconnu, dont l’actualité ne s’empare que lorsqu’un président persifle les « sans-dents ». Mêlant allègrement l’enquête, le récit, le jeu de pistes et le recueil de témoignages, cette remontée aux sources des inégalités dentaires nous mènera des dentistes orfèvres du néolithique aux arracheurs de dents des centres low cost, de l’inventeur du dentier en porcelaine à l’industrie du sourire hollywoodien. S’y dévoileront les formes de violences sociales dont nos dents sont la cible, des plus brutales au plus sournoises, mais aussi quelques moyens de s’en défendre. Devant la dureté du monde, qui met nos capacités de résistance à rude épreuve, le moment est peut-être venu de reconquérir notre pouvoir de mordre

  • C’était le mardi 5 novembre à 20 heures, à la MRES : « L’entreprise Macron » avec Rémi Lefebvre, co-directeur de publication de l’ouvrage collectif au titre éponyme (PUG, avril 2019).
    https://www.amis.monde-diplomatique.fr/Ecoutez-la-conference-de-Remi-Lefebvre.html

    https://www.amis.monde-diplomatique.fr/IMG/mp3/lille191105.mp3

    Comment résoudre l’énigme de l’élection d’Emmanuel Macron https://www.pug.fr/produit/1662/9782706143120/l-entreprise-macron , ce jeune homme politique dépourvu des ressources qui expliquent habituellement la victoire à une présidentielle ? Pour comprendre ce succès et saisir sa portée, l’ouvrage revisite la campagne et la mobilisation électorales, part à la recherche des électeurs de La République en Marche à la présidentielle et aux législatives puis, enfin, s’attache aux élites, cadres et militants d’une entreprise, dont le principal défi est désormais d’assurer sa pérennité. Les auteurs proposent ainsi quelques clés essentielles non seulement pour comprendre ce qui s’est joué en 2017, mais aussi pour interroger le nouvel ordre partisan et électoral qui s’est mis en place et ainsi éclairer l’avenir en montrant que toute nouvelle entreprise politique est une construction fragile.

    #médias #diplo #Le_Monde_diplomatique #macron #Radio #Audio #Lille #Rémi_Lefebvre #Radio_Campus_Lille https://www.campuslille.com/index.php/entry/categories/eul-bce

  • Ce que l’on sait après l’incendie de l’usine #Lubrizol à #Rouen

    De nombreuses inconnues perdurent sur la nature et les effets des substances émises depuis jeudi par l’usine chimique dans la région de Rouen.

    Par Gary Dagorn , Léa Sanchez , Arthur Carpentier , Assma Maad et Séverine Maublanc Publié hier à 18h47, mis à jour hier à 20h59

    Jeudi 26 septembre, un violent incendie s’est déclaré à Rouen, au sein de l’usine chimique de l’entreprise américaine Lubrizol. Le feu s’est déclaré vers 2 h 40, dans un dépôt de produits conditionnés de type additifs pour lubrifiants, selon la direction de l’usine. En tout, l’incendie a mobilisé 240 pompiers de Seine-Maritime et des départements voisins, aidés de 50 véhicules. Plus de huit heures après l’embrasement, l’incendie a été maîtrisé, puis définitivement éteint vendredi matin.

    Depuis jeudi, l’incendie a dégagé un lourd et épais panache de fumée, provoquant des retombées de suie sur toute la zone nord-est de la ville et suscitant de nombreuses inquiétudes.

    Que fabrique l’usine Lubrizol ?

    Créé en 1954, le site de 14 hectares situé sur les bords de la Seine emploie actuellement 400 personnes, selon la préfecture de Seine-Maritime. Elle est la propriété du groupe chimique américain Lubrizol Corporation, qui appartient lui-même à Berkshire Hathaway, la holding de l’homme d’affaires américain Warren Buffett.

    L’usine fabrique et commercialise des additifs pour enrichir les huiles, des carburants et des peintures industrielles. Jusqu’en 2009, elle était classée #Seveso « seuil bas », jusqu’à ce que des analyses écotoxicologiques conduisent les services de l’Etat à la reclasser dans le « seuil haut ». En 2013, une émission de #mercaptan, un gaz nauséabond toxique, venant de l’usine avait été ressentie à plusieurs centaines de kilomètres à la ronde jusqu’à Paris et en Angleterre.

    Combien d’habitants vivent près de l’usine ?

    A peine plus de trois kilomètres séparent l’usine Lubrizol du centre-ville historique de Rouen. Le site industriel, situé sur la rive gauche du fleuve, se situe au cœur d’un territoire très peuplé : la métropole Rouen-#Normandie compte 490 000 habitants, selon les données 2016 de l’Insee, et regroupe 71 communes. Douze d’entre elles, en plus de Rouen, ont été touchées par des mesures de confinement des maisons de retraite et de fermeture des établissements scolaires, ainsi que des crèches. Elles rassemblent environ 65 000 habitants, en plus des 110 000 de la capitale normande.

    Quelle est la #toxicité des produits qui se sont dégagés ?

    Le préfet a affirmé lors d’un point de situation, vendredi 27 septembre à la mi-journée, que les suies contenaient des « composants essentiellement liés à la combustion d’huile de produits finis, d’additifs chimiques pour huiles et d’#hydrocarbures, d’où d’ailleurs ces suies noires, grasses que nous constatons ».

    Le préfet a écarté, à plusieurs reprises, tout risque de « toxicité aiguë » dans l’air. Des seuils légaux de toxicité aiguë sont fixés par les autorités ministérielles pour chaque composé chimique.

    Le professeur André Picot, ancien directeur de l’unité prévention en risques chimiques au CNRS, explique dans Paris-Normandie que, sans connaître la « nature des produits », il est « extrêmement risqué d’avancer qu’il n’y a pas de toxicité aiguë ou, en tout cas, subaiguë, c’est-à-dire une toxicité non négligeable ». Selon lui, il ne faut, cependant, « pas systématiquement alarmer, tant qu’on ne connaît pas le degré de dangerosité des produits consumés ».

    Des produits radioactifs s’y trouvaient-ils ?

    Des internautes se sont inquiétés d’un tableau, réalisé par l’inspection des installations classées et datant de 2006, faisant état de la présence de substances « radioactives (utilisation, dépôt, stockage) sources scellées conformes », pour un volume de 6 882 mégabecquerels (MBq).

    Le préfet de Seine-Maritime a toutefois assuré, vendredi matin, « qu’il n’y avait pas de produits radioactifs » stockés sur le site. Cette #radioactivité s’explique, en fait, « par la présence de huit machines utilisées pour évaluer le niveau et la densité dans des bacs », explique Céline Reuter, responsable de l’unité d’expertise des sources à l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Ces appareils de mesure, répandus dans le secteur industriel, fonctionnent grâce à du césium 137, un élément radioactif scellé dans une double enveloppe métallique. « Aucune des sources n’a été touchée par l’incendie. On a fait une levée de doute. Il y a eu confirmation », précise Jean-Yves Lagalle, colonel des pompiers de Seine-Maritime.

    Des victimes ont-elles été recensées ?

    L’incendie n’a causé aucune victime directe. Sur les réseaux sociaux, des internautes ont fait part d’irritations ou encore de maux de tête. Vendredi à la mi-journée, Benoît Jardel, médecin du SAMU, a fait savoir que 51 personnes décrites comme « fragiles », « sensibles » ou ayant des pathologies respiratoires ont été examinées dans différents établissements de santé dans la journée de jeudi et dans la nuit suivante. Cinq d’entre elles, toutes des adultes, sont restées dans des services d’hospitalisation de courte durée.

    Pourquoi l’indice de qualité de l’#air a-t-il cessé d’être diffusé jeudi ?

    Jeudi 26 septembre, alors que l’incendie était en cours, de nombreux internautes se sont émus de l’arrêt de la diffusion de l’indice Atmo à Rouen. Cet indicateur journalier décrit la qualité de l’air dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants en se basant sur la mesure de dioxyde de soufre, d’ozone, de particules fines et de dioxyde d’azote. Mais son mode de calcul « ne prend en compte ni les odeurs ni les polluants atypiques émis lors d’accident », précise l’association régionale Atmo Normandie. En outre, l’organisme ne dispose pas de stations de mesure dans la zone vers laquelle s’est dirigé le panache de fumée et a donc décidé de suspendre, jeudi matin, la diffusion de cet indice en considérant qu’il n’était « pas représentatif de la situation » sans cesser pour autant de réaliser des mesures. Il a été remis en ligne vendredi 27 septembre dans la matinée. Atmo Normandie précise avoir mis en place « des mesures complémentaires dont l’analyse complexe ne peut être en temps réel, car faite en laboratoire de chimie ».

    Quels risques pour l’#agriculture et les milieux naturels ?

    Des retombées d’hydrocarbures ont été constatées à Rouen et ses environs, dans des jardins, propriétés agricoles ou encore sur des légumes. Selon la chambre d’agriculture de la Seine-Maritime, plusieurs agriculteurs et laiteries ont déjà tiré la sonnette d’alarme. A titre de précaution, le préfet de la Seine-Maritime a émis des recommandations spécifiques :

    – les éleveurs qui possèdent des animaux en plein air doivent « les rentrer et sécuriser leur abreuvement et leur alimentation en les plaçant sous abri ». Il est interdit de nourrir les bêtes avec des « aliments souillés » et il faut « faire pâturer les ruminants sur des pâtures saines ».

    – les agriculteurs ne doivent rien récolter « en l’attente de précisions ultérieures » et de ne pas chercher à nettoyer les champs impactés.

    – les riverains ne doivent pas consommer les produits de leurs jardins s’ils ne sont pas épluchés ou correctement lavés. « Un plan de surveillance renforcé sera mis en place, tant sur les denrées végétales que d’origine animale, pour garantir la parfaite salubrité des produits destinés à la consommation humaine. »

    Des inquiétudes demeurent sur une éventuelle pollution des nappes phréatiques. Le préfet a affirmé, vendredi, qu’il n’y avait « a priori » pas de risques les concernant. Mais l’association environnementale Robin des bois s’est interrogée sur les réseaux de l’usine « saturés » et le « risque de migration des hydrocarbures et autres déchets toxiques dans les nappes phréatiques ». L’association met en garde contre le lavage des voitures ou des maisons encrassées : « Si les gens nettoient ça au Kärcher, on va se retrouver avec des eaux polluées qui vont aboutir ou bien dans la Seine, ou bien dans la station d’épuration. »

    Quel a été le précédent incident dans cette usine ?

    En janvier 2013, un bac de dialkyldithiophosphate de zinc s’était décomposé, émettant du mercaptan, fortement odorant – c’est lui qui donne au gaz de ville son odeur spécifique – et toxique à très forte dose. Le panache du gaz s’était étendu de la Manche à l’Ile-de-France.

    La décomposition de ce produit chimique avait été causée par la température excessive et par un temps de séjour trop long dans le bac. Le traitement « trop tardif » de la décomposition opéré par les employés n’a pas permis de minimiser l’émission de mercaptan et l’a même favorisée. Toutefois, l’enquête publique avait ensuite noté que « les concentrations correspondant aux effets irréversibles n’avaient pas été atteintes dans l’environnement ». L’entreprise avait été condamnée en avril 2014 à une amende de 4 000 euros pour nuisance olfactive, mais le délit de mise en danger de la vie d’autrui avait alors été écarté.

    A la suite de l’incident, l’entreprise s’est engagée sur plusieurs années dans des travaux afin de réduire la probabilité de survenue d’événements de type « mercaptan » ou « autres émanations ». Le préfet a assuré jeudi que l’usine était « aux normes telle que nous l’avons vue en 2019 », en rappelant qu’« elle ne l’a pas toujours été » et qu’en 2017, « elle a fait l’objet d’une mise en demeure » en raison de « 17 manquements », puis que « la mise à niveau a été réalisée ».

    Que signifie le classement Seveso ?

    C’est le nom d’une directive européenne prise en 1982, six ans après l’émotion suscitée par la catastrophe écologique et sanitaire de l’usine chimique Icmesa, située sur la commune de Seveso, à une vingtaine de kilomètres au nord de Milan, en Italie. La directive incitait les pays européens « à se doter d’une politique commune en matière de prévention des risques industriels majeurs » et demandait « aux Etats et aux entreprises d’identifier les risques associés à certaines activités industrielles dangereuses et de prendre les mesures nécessaires pour y faire face . »

    Le dernier cadre de cette directive, Seveso 3 a été établi en 2012. Entrée en vigueur en 2015 en France, elle « introduit des normes plus strictes en matière d’inspection et renforce l’obligation d’information du public, du personnel et des exploitants des établissements voisins ».

    La directive Seveso distingue deux type d’installations (seuil haut et seuil bas) dont les mesures de sécurité et les procédures varient. Selon la base nationale des installations classées, la France compte 1 378 sites Seveso (634 en seuil bas et 744 en seuil haut) sur lesquels des études sont menées pour évaluer les risques et des plans de prévention des risques technologiques (PPRT) qui limitent l’urbanisation, sont mis en place. Le PPRT de Lubrizol avait été approuvé en 2014.

    Gary Dagorn , Léa Sanchez , Arthur Carpentier , Assma Maad et Séverine Maublanc

    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/09/27/ce-que-l-on-sait-au-lendemain-de-l-incendie-de-l-usine-lubrizol-a-rouen_6013

  • Perquisitions à la FI... et haine de classe
    http://la-sociale.viabloga.com/news/perquisitions-contre-la-fi-et-haine-de-classe

    Le jour même des perquisitions qui ont visé Jean Luc Mélenchon, 17 de ses collaborateurs, les locaux de la « France Insoumise », Sophia Chikirou et son entreprise Médiascop, la cause était entendue dans la plupart des médias où les éditorialistes s’en donnaient à coeur joie. « Détournements de fonds », « escroquerie », « bande organisée", tout était suggéré, sans oublier les considérations visant la vie privée, celle de Mélenchon et de Sophia Chikirou notamment. Il ne serait évidemment pas sérieux de prendre le contre pied sur des éléments que nul ne connait, même pas d’ailleurs les principaux visés qui à les entendre découvrent au jour le jour ce qui leur est reproché. Ce qui interroge, c’est plutôt la nature politique de cette vaste opération judiciaire.

    Jean Luc Mélenchon a occupé l’espace médiatique, revenant en boucle dans les escaliers de la « France Insoumise ». « Emportements », « violence dans le regard », « violences dans les gestes » , « corps à corps » avec un policier en faction… Son ton, son attitude devait prouver les doutes légitimes sur sa « présidentiabilité », sur sa capacité à garder son sang froid. Mais est-ce vraiment cette inquiétude qui dominait dans les propos de différents éditorialistes, Barbier et compagnie ? Ou bien plutôt l’expression d’une haine qui trouvait là un terrain idéal pour se déverser, tellement l’attitude du leader de la FI dénotait avec le fonctionnement feutré des élus mis en cause un jour pour attendre souvent des mois, sinon des années, pour voir leur cas réglés, pour se voir souvent blanchis.

    Cette haine ne porte-elle pas un nom ? Et s’il s’agissait de la « haine de classes » tout simplement, la haine de cette « intelligentsia » porte parole d’un pouvoir dont les orientations défendent les privilèges d’en haut au détriment de la souffrance d’en bas ? Ce sont les mêmes qui justifient toutes les décisions qui visent dans tous les domaines ouvriers, salariés, jeunes ou retraités. Ce sont les mêmes qui hier vantaient la « loi travail » de Hollande complétée par Macron, qui félicitent la réduction du bien commun, des services publics et du nombre de fonctionnaires au nom de la chasse aux déficits, qui comprennent pour mieux les encourager les restrictions qui visent les retraités au nom de l’équilibre des comptes sociaux, qui approuvent « chiffres à l’appui » les injonctions faites aux chômeurs, « fainéants » par nature, responsables de leur chômage, qui refusent de « traverser la route pour trouver un emploi », qui soutiennent l’Union Européenne dans ses décisions dirigées contre les peuples, qui éructent avec mépris contre les « souverainistes », les « populistes », les « nationalistes »…

    Pour qu’une telle opération contre Mélenchon et la FI ait pu se mener, il a fallu qu’elle soit préparée de loin, au plus profond de l’état. La faiblesse politique de Macron, le désaveu de ses décisions, la crise de régime et de gouvernement qui serait apparus plus encore, si le remaniement n’avait été fort à propos caché par l’opération politico-judiciaire contre la FI, mettent tout ce beau monde aux abois.
    Est-on bien sûr que les nerfs qui ont lâchés ne sont pas ceux qui ont ordonné de frapper ? Et si l’affolement dans le contexte politique d’ensemble était celui du pouvoir ?

    Jacques Cotta
    Le 24 octobre 2018

  • Saint Fidel Castro C’est l’heure de l’mettre

    Aujourd’hui, Mercredi 30 Novembre 2016, C’est la Saint Fidel Castro.

    Saint Fidel Castro est le Saint patron des dictateurs d’opérette, qui n’ont vraiment pas le niveau.

    Saint Fidel Castro n’a pas le niveau, et ne sera peut être même pas canonisé, parce qu’il faut comprendre quand même, qu’un vrai dictateur, un despote qui se respecte, c’est d’abord et avant tout quelqu’un qui fait la guerre à son propre peuple,
    Avec des arrestations massives,
    Des emprisonnement de, entre guillemets, « suspects »,
    Des opposants torturés, qu’on embarque dans des avions et qu’on balance à la mer,
    Des enfants qu’on enlève à leur mère préalablement torturées aussi, et qu’on confie à des familles de militaires
    C’est la répression à tous les étages,
    Le quadrillage de la population avec contrôle absolu et châtiment cruels de la part d’une police politique qui a tous les pouvoirs, ou d’escadrons de la mort.
    C’est des exécutions, des massacres, des disparitions, des prisons remplies
    où le sang décore les murs,
    où des lambeaux de peau trainent sur le sol des cellules,
    où des os se brisent sous les coups des bourreaux.


    C’est des stades, des stades, pour parquer les opposants aux régime comme du bétail, leur enfoncer les baïonnettes dans les côtes pour les faire avancer ou leur exploser la tronche à coups de crosses, s’ils la ramènent.

    C’est certainement pas des stades comme ceux de la havane, qui servent aux match de la selectione nationale de football, ou de la ligua cubana de base ball.
    Pfff ! C’est pas sérieux ça.

    Saint Fidel Castro n’a pas le niveau, et ne sera peut être même pas canonisé, parce qu’il faut comprendre quand même qu’un vrai tyran, c’est d’abord et avant tout un larbin des capitalistes.

    On lui passe ses caprices en matière de culte de la personnalité, à la condition qu’il mène des plans de réforme économiques convenables, c’est à dire :

    – Privatisation des grandes entreprises d’état.
    – Déréglementation totale.
    – Coupe drastique dans les budgets sociaux.
    – Privatisation de l’eau, de l’énergie, de l’éducation, de la santé.
    – L’abandon de la régulation des prix.
    – La baisse des salaires et le chomage en hausse.
    – La fin des retraites et du droit de grève.
    – L’interdiction des Syndicats, enfin, de certains Syndicats.
    et pour compléter le tout, faire des alliances avec des barrons de la drogue, du jeux, de la prostitution, et devenir un centre de blanchiment d’argent.
    Tient, on dirait que je parle de l’union européenne !
    . . . . .
    Ecoutez pour connaitre la suite

    Source : http://www.campuslille.com/index.php/entry/fidel-c-est-l-heure-de-l-mettre

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Fidel_castro