https://pbs.twimg.com

  • Comme toujours, Allan BARTE a fort bien résumé le discours pétainiste de Gabriel Attal…


    https://www.francetvinfo.fr/societe/education/education-les-annonces-de-gabriel-attal-jugees-inutiles-voire-catastrop

    Éducation : les annonces de Gabriel Attal jugées inutiles voire « catastrophiques » par des avocats et des magistrats

    Le plan d’action présenté jeudi par Premier ministre pour lutter contre les violences impliquant des mineurs est « parfaitement populiste », affirme une avocate en Seine-Saint-Denis.

    Chez Meriem Ghenim, avocate au barreau de Seine-Saint-Denis, la surprise a laissé place à beaucoup de colère : « Ces annonces sont parfaitement populistes. En l’état actuel des textes, rappelle-t-elle, les mineurs sont déjà sanctionnés et peuvent prendre des sanctions extrêmement lourdes allant jusqu’à la prison . »...

  • Nous avons besoin d’une renaissance de l’analyse marxiste des classes sociales | David W. Livingstone
    https://www.contretemps.eu/renaissance-analyse-marxiste-classes-sociales

    Sans données d’enquête solides, les discussions sur les classes et la conscience de classe ne sont souvent que des suppositions. Les études marxistes empiriques de la structure et de la conscience de classe sont inestimables pour une élaborer une robuste orientation politique socialiste : nous avons besoin de davantage d’enquêtes.

    La contribution la plus importante de Karl Marx à l’analyse moderne des classes sociales a été de documenter la manière dont les propriétaires capitalistes extraient continuellement du travail non rémunéré des travailleurs.ses salarié.es dans le cadre du processus de production, ce qui constitue la principale source de leurs profits.

    Après sa mort, de nombreux analystes ont négligé l’importance qu’il accordait à cette « antre secrète » de la production dans le processus de travail capitaliste, se concentrant plutôt sur la distribution inéquitable des marchandises. Plus tard, des intellectuels marxistes et d’autres ont analysé avec perspicacité d’autres effets généraux dévastateurs du développement capitaliste. Mais l’accent mis sur le processus du travail a été ressuscité dans le sillage des manifestations d’étudiant.es et des travailleurs.ses des années 1960, notamment par l’ouvrage de Harry Braverman (1920-1976) intitulé Travail et capitalisme monopoliste, publié en 1974. Une série d’études ont suivi pour identifier la structure de classe des sociétés capitalistes avancées sur la base des relations de travail rémunéré entre les propriétaires et les employés embauchés.

    L’intérêt initial de Marx pour l’identification des conditions dans lesquelles les travailleurs.ses salarié.es développeraient une conscience de classe s’opposant au capitalisme a connu un parcours similaire : de nombreuses affirmations sur la nécessité d’une conscience de classe, mais peu d’enquêtes empiriques sur son existence – jusqu’à ce que les protestations des années 1960 déclenchent une série d’études, telles que Consciousness and Action Among the Western Working Class, (Conscience et action parmi la classe ouvrière occidentale ) de Michael Mann (1942 -). Ces études spécifiques sur la structure et la conscience de classe ont eu lieu alors que les organisations syndicales atteignaient des niveaux d’adhésion historiques et que la part de la main-d’œuvre menaçait les marges bénéficiaires normales dans de nombreuses économies capitalistes. Ces développements ont conduit la contre-attaque néolibérale du capital.

    Cette offensive capitaliste s’est déroulée à des moments différents et avec des degrés de coordination variables dans les pays capitalistes avancés. Cependant, dès les années 1990, ses effets sont devenus évidents, se manifestant par des réductions importantes de l’impôt sur les sociétés, la déréglementation des entreprises, des réductions dans le financement de l’éducation, de la santé et de la protection sociale, la privatisation des services publics, et des efforts soutenus pour affaiblir et démanteler les syndicats. Cette attaque a eu pour conséquence une diminution de l’intérêt et du financement de la recherche sur les études marxistes des rapports de classe, coïncidant avec l’attention croissante portée à la diversité raciale et sexuelle de la main-d’œuvre. Depuis le début des années 1980, lorsque Erik Olin Wright (1947 – 2019) a coordonné des enquêtes nationales dans plusieurs pays capitalistes avancés, il n’y a pratiquement plus eu d’études marxistes empiriques majeures sur la structure des classes et la conscience de classe dans le Nord global.

    Point de bascule

    Nous vivons probablement l’époque la plus dangereuse pour l’espèce humaine depuis ses origines. Les nombreux incendies de forêt qui ont détruit de vastes étendues de terre dans de nombreux pays durant l’été 2023 sont un signe parmi d’autres que nous ne sommes plus qu’à quelques années d’une dégradation irréversible de l’environnement. Les preuves scientifiques sont désormais irréfutables : ces conditions exigent une action humaine immédiate. La guerre en Ukraine et la guerre d’Israël contre Gaza nous rappellent que nous pourrions à nouveau être confrontés à la perspective d’un hiver nucléaire.

    Nous assistons à des pics historiques d’inégalité des richesses et à des baisses historiques de la confiance du public dans la capacité des gouvernements élus à remédier aux inégalités. La COP28 – la conférence des Nations unies sur le changement climatique de 2023 – s’est achevée sans qu’aucun mécanisme réel n’ait été mis en place pour garantir une action environnementale, tandis que les entreprises de combustibles fossiles déclarent des bénéfices et des plans de production records avec une opposition publique minimale de la part des élu.es. Ces dernières années ont été marquées par les plus grandes manifestations sociales de l’histoire sur les questions d’environnement et de justice sociale. Aujourd’hui plus que jamais, l’identification des forces de classe et la mobilisation des travailleurs.ses sont essentielles dans la lutte pour un avenir durable.

    Les années 1980 ont vu fleurir d’importantes études sur la manière dont les rapports de classe imprègnent les tâches ménagères et le travail communautaire non rémunéré, et interagissent avec les rapports entre les hommes et les femmes et les relations raciales. Mais les recherches récentes axées sur la structure des classes professionnelles et la conscience de classe ont été très rares. Il existe toutefois une exception significative. Wallace Clement et John Myles, de l’université de Carleton, ont mené l’enquête sur la structure des classes au Canada en 1982, contribuant ainsi à la série internationale d’enquêtes sur les classes et la conscience de classe menée par Erik O. Wright.

    À partir de 1998, j’ai pu mener une série d’enquêtes similaires grâce aux réseaux de recherche générale que je dirigeais. Ces enquêtes ont eu lieu en 1998, 2004, 2010 et 2016. Elles permettent de mieux comprendre les relations de travail en faisant la distinction entre les employeurs, les cadres et les travailleurs non-cadres, ainsi que d’examiner les niveaux et les formes de conscience de classe. Les résultats sont documentés dans mon récent ouvrage, Tipping Point for Advanced Capitalism : Class, Class Consciousness and Activism in the Knowledge Economy (Point de bascule pour le capitalisme avancé : classe, conscience de classe et activisme dans l’économie de la connaissance). Certaines des conclusions les plus importantes sont mises en évidence dans cet article.

    Structure et conscience de classe

    La figure suivante résume la répartition des classes au Canada en 2016. Les sociétés capitalistes et les grands employeurs sont restés très peu nombreux. Une tendance notable depuis le début des années 1980 est le déclin des travailleurs industriels. Toutefois, le nombre d’employés professionnels non-cadres a considérablement augmenté, de même que le nombre de cadres moyens, qui contrôlent le travail de connaissance de plus en plus important des employés non-cadres. Les cadres ont connu une détérioration de leurs conditions de travail et un sous-emploi, tout en devenant la partie la plus organisée de la main-d’œuvre. Ces tendances basées sur le processus de travail sont confirmées au niveau international par les données sur les classes d’emploi de la base de données sur l’économie politique comparée.

    La conscience de classe émerge à trois niveaux critiques : l’identité de classe, la conscience oppositionnelle et les visions de l’avenir basées sur la classe. Ces niveaux correspondent à des questions-clés : Vous identifiez-vous à une classe spécifique ? Avez-vous des intérêts de classe opposés à ceux d’une autre classe ? Avez-vous une vision de la société future qui s’aligne sur les intérêts de votre classe ?

    Actuellement, les personnes engagées à gauche croient souvent que nombre de travailleurs s’identifient de manière erronée à la classe moyenne, qu’ils possèdent une conscience oppositionnelle confuse qui a été affaiblie par l’idéologie bourgeoise dominante et qu’ils sont incapables de concevoir une véritable alternative au capitalisme. Cela est loin d’être vrai. L’analyse comparative des enquêtes d’Erik Olin Wright des années 1980 et des enquêtes canadiennes plus récentes a révélé ce qui suit :

    –Si de nombreuses personnes s’identifient avec précision comme appartenant à la « classe moyenne » – par opposition à ceux qui sont manifestement riches ou démunis – cette auto-identification n’empêche pas un nombre important de personnes (les métallurgistes, par exemple) de développer une conscience de classe progressiste et oppositionnelle.

    –Les personnes ayant une conscience progressiste d’opposition pro-travail (soutenant le droit de grève et s’opposant à la maximisation du profit) sont nettement plus nombreuses que celles ayant une conscience de classe pro-capital (s’opposant au droit de grève et soutenant la maximisation du profit), et le nombre de partisans pro-travail semble augmenter.

    –Un nombre important et croissant de personnes expriment leur soutien aux visions d’une future démocratie économique caractérisée par des motifs non lucratifs et l’autogestion des travailleurs.

    –Les personnes ayant une conscience ouvrière révolutionnaire, qui combine une conscience oppositionnelle pro-ouvrière et un soutien à la démocratie économique, constituent un groupe restreint mais croissant. Ce groupe est beaucoup plus important que les travailleurs dont les points de vue défendent clairement les conditions capitalistes existantes.

    –Les non-cadres organisés, tels que les infirmières ou les enseignants, comptent parmi les militants les plus progressistes des réseaux actuels du mouvement syndical et social, résistant activement aux empiètements sur les droits économiques, sociaux et environnementaux.

    Un militantisme de classe

    Dans les pays capitalistes avancés, de nombreux travailleurs non-cadres expriment un mélange pragmatique d’espoirs et de craintes. Mais peu de travailleurs défendent un capitalisme obsédé par le profit qui donne la priorité à l’autorité managériale, alors que beaucoup préfèrent nettement une transformation vers une économie durable, sans but lucratif et gérée par les travailleurs. Parmi ceux qui ont une conscience de classe progressiste, il y a un soutien presque unanime à l’action contre le réchauffement climatique et à la réduction de la pauvreté.

    C’est parmi les travailleurs non-cadres appartenant à des minorités visibles que le soutien est le plus fort. Le nombre croissant de travailleurs ayant une conscience révolutionnaire bien développée était encore faible en 2016 (moins de 10 %). Mais l’histoire a démontré que de petits groupes organisés peuvent provoquer des changements transformateurs lorsqu’ils répondent à de véritables préoccupations démocratiques.

    Ces récentes enquêtes canadiennes sur les classes sociales suggèrent que les travailleurs non-cadres possèdent une conscience de classe progressiste latente bien plus importante que ne le supposent souvent les intellectuels de gauche. La conscience de l’exploitation sur les lieux de travail, ainsi que les sentiments plus larges de discrimination raciale et sexuelle, animent de fortes protestations sociales, bien qu’encore occasionnelles. Les travailleurs conscients de leur appartenance de classe sont les principaux militants de la plupart des mouvements sociaux progressistes.

    Regarder vers l’avenir

    À la suite de l’augmentation des votes et des manifestations en faveur des partis de droite au cours des dernières années, de nombreux experts ont spéculé sur la possibilité que de petits groupes non représentatifs accèdent au pouvoir politique de manière non démocratique. Les enquêtes canadiennes confirment que la majorité de ces petits groupes de capitalistes, des grands employeurs et des cadres supérieurs sont clairement enclins à soutenir les orientations politiques et les partis de droite. Cependant, le poids de cette enquête, ainsi que quelques autres enquêtes récentes – sensibles aux classes objectives définies par les rapports de travail rémunéré dans les pays capitalistes avancés – indiquent que les employés sont, dans l’ensemble, fortement favorables à des politiques sociales progressistes et à des partis politiques orientés à gauche.

    Les travailleurs syndiqués de l’industrie et des services ont généralement maintenu une position politique progressiste. Toutefois, dans les pays où les mouvements syndicaux sont plus faibles, même certains travailleurs non-cadres bien établis – distincts des travailleurs des minorités visibles confrontés à la discrimination et à l’exploitation – se sont trouvés de plus en plus attirés par les mouvements anti-immigration et anti-diversité en raison de la précarité matérielle croissante.

    Les idéologues réactionnaires et les partis de la droite radicale ont souvent utilisé les insécurités matérielles et psychiques chroniques pour faire appel à une plus grande gloire nationaliste et attiser les peurs racistes et les actions coercitives, en particulier parmi les classes relativement aisées et les groupes ethniques inquiets de perdre leurs privilèges. C’est aussi vrai pour l’insurrection du 6 janvier aux États-Unis que pour la montée du nazisme dans l’Allemagne de Weimar. Des preuves empiriques limitées provenant d’une rare enquête d’opinion dans l’Allemagne de Weimar suggèrent qu’une majorité d’employés et de travailleurs qualifiés ont continué à soutenir les opinions politiques de gauche et à rejeter les sentiments autoritaires. Mais seule une petite minorité de partisans des partis de gauche s’est montrée suffisamment attachée aux droits démocratiques pour résister au nazisme.

    La différence la plus significative aujourd’hui est que dans la plupart des pays capitalistes avancés, la majorité des travailleurs non-cadres, en particulier ceux qui ont une forte conscience de classe, protègent davantage les droits démocratiques fondamentaux qu’ils ont durement acquis. Ils sont mieux préparés à les défendre lorsqu’ils sont sérieusement remis en question – comme le seront les travailleurs.ses aux États-Unis si Donald Trump gagne en novembre et que les plans du Projet 2025 deviennent opérationnels.

    Les limites des enquêtes sur des échantillons de population pour prédire le comportement réel sont bien connues. Mais les enquêtes fondées sur les classes sociales, comme celles menées au Canada, permettent de suivre avec une grande précision l’évolution de la structure des classes et les liens avec les sentiments des classes sociales sur les questions politiques. Depuis la dernière enquête en 2016, des événements importants se sont produits, notamment la pandémie, l’aggravation des inégalités économiques et des revendications raciales, la multiplication des événements liés au réchauffement climatique et les guerres qui touchent plus directement les pays capitalistes avancés.

    Une enquête partielle réalisée en 2020 au Canada, avant la pandémie, a révélé un soutien croissant à la transformation vers une démocratie économique durable. Il est urgent de réaliser des enquêtes complètes sur les classes et la conscience de classe dans tous les pays capitalistes avancés. Ces enquêtes sont cruciales pour aider les forces progressistes à mobiliser les sentiments anticapitalistes qui semblent être plus répandus et plus intenses qu’en 2016. Les questions de l’enquête du réseau Wright des années 1980 et des enquêtes canadiennes ultérieures sont désormais accessibles au public.

    L’accès quasi-universel aux médias sociaux, la disponibilité de nombreux chercheurs qualifiés, ainsi que l’essor des mouvements sociaux axés sur des questions précises, qui ont besoin d’une telle intelligence de terrain, rendent les enquêtes représentatives des classes actuelles et de leur conscience politique plus pratiques que jamais. Les chercheurs pourraient facilement entreprendre une nouvelle enquête suédoise pour la comparer aux enquêtes Wright menées au début des années 1980, qui ont montré un fort soutien des travailleurs au plan Meidner, qui représentait une menace significative pour la propriété capitaliste de l’économie. De même, une enquête étatsunienne pourrait apporter des informations précieuses en comparant les résultats actuels avec ceux de l’enquête de 1980, d’autant plus que le mouvement syndical semble plus actif aujourd’hui qu’à l’époque. De telles enquêtes pourraient contribuer de manière significative aux efforts de mobilisation stratégique.

    Les enquêtes fondées sur le processus de travail sont aujourd’hui beaucoup plus faciles et rapides à réaliser que lorsque Marx a tenté d’en réaliser une auprès des travailleurs français en 1880.

    Les récentes enquêtes expérimentales menées aux États-Unis par la revue Jacobin sont prometteuses, car elles mettent en évidence des liens significatifs entre les politiques économiques progressistes, les candidats aux élections et certaines des divisions et identités de classe de Wright. Les chercheurs devraient poursuivre ces études et les relier plus étroitement aux structures de classe marxistes et à la conscience de classe. Ne pas saisir ces opportunités actuelles pour que les analyses marxistes de classe soutiennent l’action politique progressiste, alors que nous approchons du point de bascule entre le néant capitaliste et une alternative durable, serait une profonde erreur.

    *

    Publié initialement par Jacobin. Traduction par Christian Dubucq pour Contretemps.

    D. W. Livingstone est professeur émérite à l’Université de Toronto et auteur de Tipping Point for Advanced Capitalism : Class, Class Consciousness and Activism in the Knowledge Economy. (Point de bascule du capitalisme avancé, classe, conscience de classe et militantisme dans l’économie de la connaissance)

    #capitalisme, #classes-sociales, #conscience-de-classe, #exploitation, #marxisme, #sociologie, #travailleurs

  • Des soldats israéliens ont séparé une grand-mère de Gaza de sa famille. Sa mort va hanter ses descendants
    16 avril 2024 | Amira Hass | Haaretz | Traduction SF pour l’AURDIP

    Les soldats israéliens ont-ils tiré sur cette grand-mère de Gaza ? Est-elle morte de faim ou de soif, clouée au lit, complètement seule ? A-t-elle suffoqué dans la fumée ou a-t-elle été brûlée à mort ?
    https://aurdip.org/des-soldats-israeliens-ont-separe-une-grand-mere-de-gaza-de-sa-famille-sa-mo

    Les soldats qui, le 21 mars, vers 11h du matin, ont fait irruption dans un immeuble de la rue Abdul Aziz à Gaza, ont-ils des grands-mères ? Ces grand-mères peuvent être pleines d’énergie et de dynamisme ou elles peuvent être sur le déclin. Elles peuvent être natives d’Israël ou être des immigrantes. Elles peuvent parler hébreu avec ou sans accent. Ce qui est certain c’est qu’elles se soucient de leurs petits fils, qu’elles les ont embrassés et pris dans les bras après qu’ils ont quitté Gaza et préparé leurs plats favoris pour le repas du vendredi soir. Elles ne pensent certainement pas à leurs petits fils comme à des gens cruels.

    Cruauté : le fait de causer de la souffrance à d’autres par plaisir ou par indifférence.

    Les soldats n’ont certainement pas parlé à leurs grand-mères de cette vieille femme, une grand-mère d’autres enfants, qui se trouvait dans la maison qu’ils ont envahie lors de la prise et de la destruction finales de l’hôpital Shifa, pendant les échanges de tirs avec des combattants du Hamas qui y étaient encore. Les grand-mères juives se demandent-elles ce que leurs petits-fils ont fait à Gaza ou se contentent-elles de l’idée que ce sont des héros ?

    Indifférence : un manque d’intérêt. Une ignorance délibérée ou instinctive de la souffrance des autres. Un mécanisme d’autodéfense contre un savoir qui gâchera la bonne impression que nous avons de nous-mêmes. (...)

  • L’université de Lille annule une conférence de Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan sur la Palestine, faute de pouvoir « garantir la sérénité des débats »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/04/17/l-universite-de-lille-annule-une-conference-de-jean-luc-melenchon-et-rima-ha

    L’établissement dit « regretter la pression exercée sur [son] autonomie ». Une organisation étudiante, dont le logo figure sur l’affiche de l’événement, est accusée de « nier l’existence de l’Etat d’Israël », ce que les organisateurs démentent.

    Organisée à l’initiative d’une association étudiante propalestinienne, une conférence de Jean-Luc Mélenchon et de la candidate « insoumise » aux élections européennes Rima Hassan qui devait se tenir jeudi 18 avril à l’université de Lille a été finalement annulée par l’établissement, mercredi.

    Pour l’université, « les conditions ne sont plus réunies pour garantir la sérénité des débats » et a donc « décidé de ne plus autoriser la tenue, en ses murs, de la conférence de M. Mélenchon et Mme Hassan prévue ce jeudi 18 avril ». « On ne peut que regretter, dans ce contexte, la pression exercée sur l’autonomie pédagogique et scientifique des établissements d’enseignement supérieurs », a-t-elle expliqué dans ce communiqué.

    En réaction, le coordinateur national de La France insoumise (LFI), Manuel Bompard, a dénoncé une « censure ». « Nous regrettons la décision de la présidence de l’université qui se montre incapable de résister aux pressions qui s’attaquent à la liberté d’expression, mettent à mal les libertés universitaires et académiques et visent à faire taire les voix de la paix au Proche-Orient », a-t-il déploré dans un communiqué diffusé sur X.

    Le député « insoumis » des Bouches-du-Rhône a annoncé que M. Mélenchon et Mme Hassan tiendraient tout de même une conférence jeudi à Lille. « La communication sur le nouveau lieu sera envoyée aux inscrits », précise-t-il. « Tristesse de voir à Lille une université se dire victime de pressions et y céder en interdisant une conférence à quelques heures de sa tenue », a fustigé pour sa part Jean-Luc Mélenchon sur son compte X.

    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La cause palestinienne, la stratégie électorale à double tranchant de La France insoumise

    Plusieurs élus de Renaissance, du Rassemblement national (RN) et des Républicains (LR) avaient réclamé son annulation. Le logo de l’association organisatrice Libre Palestine qui se trouvait sur l’affiche de la conférence fait partie des griefs invoqués. Sur celui-ci figure un territoire englobant Israël, la Cisjordanie et la bande de Gaza, sur lequel est apposé le nom de l’association.

    Pour l’association, son logo « ne nie en aucun cas l’existence d’Israël »
    Le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand (LR), avait réclamé l’interdiction de la conférence. « Nous ne pouvons tolérer, dans une université française, une telle conférence de La France insoumise, de Jean-Luc Mélenchon et de Rima Hassan qui, à travers le logo Libre Palestine, nient l’existence de l’Etat d’Israël », avait-il fait savoir. Une demande partagée par le vice-président de l’Assemblée nationale Sébastien Chenu (RN), qui avait affirmé que « des propos antisémites ser[aient] probablement tenus » à cette occasion. La députée du Nord Violette Spillebout (Renaissance) avait, elle, écrit au président de l’université pour souligner la « très lourde responsabilité » de LFI « dans l’explosion antisémite en France ».

    Le logo en cause était visible sur l’affiche aux côtés des photos de M. Mélenchon et de la militante franco-palestinienne Rima Hassan, septième sur la liste des « insoumis » aux élections européennes. Raphaël Glucksmann, candidat pour le Parti socialiste et Place publique, a regretté sur TF1 mercredi que M. Mélenchon « s’affiche » avec le logo d’une association « qui nie l’existence de l’Etat d’Israël », tout en refusant d’appeler à l’annulation de cette conférence.

    Dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse par LFI, l’association Libre Palestine, créée en novembre 2023 dans la foulée des attaques du 7 octobre, a assuré que son logo « ne ni[ait] en aucun cas l’existence d’Israël ».

    « Nous avons simplement mobilisé une carte qui représente une région du monde traversée par un processus de colonisation indéniable et dont la définition des frontières est un enjeu de luttes non stabilisées », précise l’association, ajoutant n’avoir « jamais promu la haine ou proféré des propos antisémites ». M. Mélenchon et Mme Hassan participeront, par ailleurs, à un meeting de LFI dans le cadre de la campagne pour les élections européennes, mercredi soir, à Roubaix.

    C’est la deuxième conférence de M. Mélenchon qui est annulée en quelques jours. Un autre événement, prévu initialement le 10 avril à l’université Rennes-II, avait été annulé in extremis par l’établissement pour des raisons de « sécurité ».

    Combien de fois Netanyahu a mis en avant des cartes qui nie l’existence des territoires palestiniens post-67, sans que cela n’empêche qu’il soit reçu à l’Elysée et dans tous les hauts lieux ?

  • C ce soir sur X : "« La réplique de l’Iran a été incroyablement modérée. En termes de moyens, on a utilisé le bas de gamme. » Pierre Conesa La suite avec Valérie Zenatti jpperrin2 @mapirzadeh @ChristopheAyad et @guetta_en ⏰ À 22h50 sur @Francetv ➡️" / X
    https://twitter.com/Ccesoir/status/1779940251210801528

    https://video.twimg.com/amplify_video/1779926686575874048/vid/avc1/1920x1080/g-01rT5oR3-fp9_g.mp4?tag=16

  • Arnaud Bertrand sur X :
    https://twitter.com/RnaudBertrand/status/1779911631457386635

    At first I thought this story in the Israeli press was true because there’s indeed a website called http://houseofsaud.com with a story that says “a source from the Saudi royal family acknowledges Saudi Arabia’s supposed involvement in thwarting Iranian attack drones” (https://houseofsaud.com/saudi-representative-attributes-gaza-conflict-to-iranian-plot-undermini).

    But upon closer inspection, contrary to what the Jerusalem Post says, this website is not the “royal family’s website”. It seems it has in fact zero affiliation with the royal family. So this is essentially a fake news, or a psyop.

    • Anonymous + guillemets...

      https://www.rt.com/news/596007-saudi-arabia-iran-drone-israel

      “A source from the Saudi royal family, who prefers anonymity” has spoken with Kan and “subtly acknowledged” the kingdom’s role, stating that Riyadh’s air defenses automatically intercept “any suspicious entity,” according to the official website of the al-Saud dynasty.

      The same source accused Iran of instigating the conflict in Gaza between Israel and Hamas, accusing Tehran of attempting to “unravel the progress” in normalizing relations between Riyadh and West Jerusalem.

      “Iran is a nation that endorses terrorism, and the world should have curtailed it much earlier,” the unnamed official told Kan.

      The anonymous royal’s statements would represent a shift from recent Saudi rhetoric, which has condemned Israel’s onslaught against the Palestinians in Gaza while working to end decades-long enmity with Iran.

    • Saudi Arabia denies shooting down Iranian drones destined for Israel — RT World News
      https://www.rt.com/news/596007-saudi-arabia-iran-drone-israel

      Correction: A previous version of this article was based on a report by Israeli public broadcaster Kan and contained a link to a site posing as an official website of the Saudi royal family. The article has been amended to remove this link and to clarify the official position of the government of Saudi Arabia.

  • Cette dame est journaliste ; son tweet est toujours en place après les précisions de la police

    Julia Hartley-Brewer sur X :
    https://twitter.com/JuliaHB1/status/1779089461839569201

    Another day. Another terror attack by another Islamist terrorist. Six dead, others seriously injured, including a baby.

    Today it’s Australia’s turn, the other day it was France’s. It’ll be our turn again next.

    How long do our governments think we’re going to put up with this?

    Australie : l’auteur de l’attaque au couteau à Sydney identifié
    https://www.lepoint.fr/monde/australie-l-auteur-de-l-attaque-au-couteau-a-sydney-identifie-14-04-2024-255

    Puisque ce n’était pas un musulman, ce n’était pas un terroriste et c’était un malade mental

    Selon la police, l’assaillant était un homme de 40 ans atteint d’une maladie mentale, mais rien ne suggère a priori un motif terroriste ou idéologique.

  • « L’exclusion de la candidate aux #Europeennes2024 Bénédicte Monville
    démontre la fébrilité qui s’empare d’#EELV qui court après la ligne hollandiste de Glucksmann, négocie pour accueillir la macroniste Ghebali sur sa liste, qui rêve d’une ’’ONU des milliardaires’’, d’une’’culture de la hiérarchie’’, qui trouve les services publics ’’ringards’’et glorifie le CAC40, les jeunes du business, le capitalisme vert... » THREAD 👇 1/24"

    https://twitter.com/Antoine_Herm/status/1778107837031370960

    La ligne Tondelier et Marie Toussaint auraient dû préciser que la méthode de la « douceur » était destinée aux environnementalistes libéraux comme Flora Ghebali, Koenig, et non aux écologistes sincères, cohérents comme Bénédicte Monville.

    « Suspendre en urgence une voix critique ? C’est une preuve de faiblesse politique. Quand une direction préfère intégrer sur la liste européenne une figure mainstream de l’écologie télévisuelle, plutôt que d’accepter une voix de l’écologie sociale, c’est mauvais signe. » Sergio Coronado

    • « Les positions belliqueuses de la présidente du conseil fédéral d’#EELV [Nadine Herrati] qui se réjouit que des français puissent aller combattre en Ukraine reprenant à son compte la propagande pro guerre des idiots utiles du capital qui envoient les peuples se faire massacrer. » Bénédicte Monville

      Nadine Herrati : La prise de conscience d’un récit commun progresse dans notre jeunesse. Formidable nouvelle. Une Europe de la défense se présente dorénavant comme une tâche enthousiasmante Guerre en Ukraine :un jeune Français sur 2 se dit prêt à s’engager, selon une étude https://rtl.fr/actu/debats-societe/guerre-en-ukraine-un-jeune-francais-sur-deux-se-dit-pret-a-s-engager-selon-une-e

      Hallucinant de voir les écolos s’enthousiasmer à l’idée d’une guerre ! (sur la base d’une interprétation fausse d’un sondage).

  • Répression des GJs, soutien au meurtrier de Nahel : le policier préféré des médias rejoint le RN
    https://www.revolutionpermanente.fr/Repression-des-GJs-soutien-au-meurtrier-de-Nahel-le-policier-pr

    Spécialiste en défense des policiers coupables de meurtres, l’ex-porte-parole du SICP a annoncé qu’il rejoignait la liste du RN aux européennes. Une carrière politique lancée grâce aux médias dont il est le chouchou ces dernières années, de CNews à France 5 en passant par BFM.

    Commissaire de police et ancien porte-parole du Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), le très médiatique Matthieu Valet a annoncé ce mardi 9 avril son entrée sur la liste du Rassemblement National pour les élections européennes de juin prochain. Avec cette nouvelle figure médiatique, le RN ajoute à sa liste un champion de la défense de l’impunité policière.

    Commissaire à la BAC du Val-De-Marne, Matthieu Valet est en effet régulièrement invité sur les plateaux de BFM et CNews pour y défendre les policiers, en particulier lorsque ceux-ci sont accusés de meurtre. En 2018, Valet a fait ses armes dans la répression du mouvement des Gilets jaunes à La Ciotat, où le mouvement a connu son lot de manifestants violentés et emprisonnés. Depuis, le commissaire a été propulsé star médiatique de la défense de la répression et de l’impunité policière sur les plateaux de toutes les chaînes, de BFM et CNews à France 5.

    Juste après le scandale provoqué par le meurtre du jeune Nahel, il avait pu y exprimer toute son empathie pour les policiers meurtriers sur CNews : « Aucun policier ne tue de gaité de cœur une personne dans une opération de police très difficile : en un dixième de seconde, le policier doit savoir si l’utilisation de son arme lui permettra de protéger sa vie et celle des autres ». Quelques semaines plus tard, Valet campait de nouveau dans les studios des chaînes d’information pour défendre le meurtrier de Nahel, « traité comme le pire des criminels » selon lui car placé… en détention provisoire.

    Un travail de légitimation des meurtres policiers qui s’accompagne évidemment d’un soutien à la répression des mouvements sociaux. En 2023, lors de la mobilisation contre la réforme des retraites, Matthieu Valet faisait ainsi le tour des plateaux pour défendre les gardes-à-vue arbitraires, pratiquées massivement par la police, expliquant « est-ce que ce n’est pas mieux, dans notre état de droit, d’avoir une phase de garde à vue de 24/48h ? ». Dans le même sens, au lendemain de la mobilisation contre les méga-bassines à Sainte-Soline, face à l’avocate Elsa Marcel, le syndicaliste policier se faisait l’avocat des violences brutales contre les manifestants, appelant à ne pas traiter les militants écologistes comme des « quidam de droit commun » mais plutôt à faire en sorte que ces derniers soient « condamnés en conséquence ».

    Chouchouté par les médias, Valet sait cacher les positions les plus radicales visant à renforcer le permis de tuer de la police derrière des formules acceptables sur les plateaux de France 5. Il n’ a cependant jamais caché aucune de ses positions. En 2022, Matthieu Valet réclamait ainsi haut et fort la possibilité pour les policiers de pouvoir tuer en toute impunité, face à un « ensauvagement systémique de la société ». Empruntant la rhétorique de l’extrême droite et de Darmanin, les habitantes des quartiers populaires ne seraient que des voyous, pour lesquels « la vie n’a plus aucune valeur (…). Ils ont un rapport complètement débridé à la violence et le fait de tuer est normalisé. » Un constat qui implique de faciliter l’usage des armes à feux pour le policier, et extraire les agents de répression des entraves légales actuelles, qualifiées « d’usine à gaz ».

    Ce mardi, face aux journalistes de CNews, qui l’avaient invité pour annoncer sa candidature, Matthieu Valet a pu une fois encore marteler les éléments de langage de l’extrême-droite. Réagissant au meurtre dramatique du jeune Chamseddine, il a affirmé que « ce n’est plus l’ultra violence, c’est l’ensauvagement qui est en train d’emporter notre jeunesse ». Un discours qui lui a permis, une nouvelle fois, de dérouler, cette fois à visage découvert, un programme sécuritaire bien connu : abaissement de la majorité pénale, peines planchées, expulsions des logements sociaux... Présentant, comme à son habitude, les policiers pour des victimes, il a expliqué : « avant de demander des comptes aux policiers, on demandera des comptes aux voyous. »

    Ce promoteur de l’impunité policière et du racisme d’État, méprisant tout autant les droits des habitants des quartiers populaires que ceux des manifestants, rejoint donc sans surprise le RN. De quoi dévoiler une nouvelle fois l’hypocrisie de ce parti qui voudrait faire croire qu’il soutient les Gilets jaunes et les manifestants contre la réforme des retraites, alors qu’il est 100% aligné avec les forces de répression qui les ont tabassés, éborgnés et emprisonnés. Valet devrait figurer à la 7ème place de la liste, aux côtés de Jordan Bardella et des prises du RN pour ces élections : Malika Sorel-Sutter, essayiste laïcarde et ancienne membre du Haut conseil à l’intégration, et Fabrice Leggeri, ancien patron de Frontex, contraint de démissionner à la suite d’un scandale concernant les pratiques de refoulement aux frontières qu’il encourageait.

    Une liste ultrasécuritaire et réactionnaire, face à laquelle il va falloir commencer à construire une réponse ouvrière, qui oppose au durcissement autoritaire, à la criminalisation des étrangers et des quartiers populaires, et à la répression du mouvement ouvrier et du mouvement social une riposte d’ensemble. Si le RN progresse, c’est en effet en surfant sur les tendances profondes du régime qu’alimente le gouvernement, pas de lutte contre l’extrême-droite et tous ses « Valet », sans lutter contre les politiques de Macron sur tous les terrains. Il y a urgence !

  • Dans “l’enfer” des cours d’EPS
    https://www.frustrationmagazine.fr/eps-enfer

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