Assassinée en pleine rue, Razia avait porté plainte contre son mari
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Razia avait trouvé le soutien de l’association Solidarité Femmes, qui accompagne les femmes victimes de violences conjugales, qui l’avait exfiltrée de Marseille vers Besançon. Dans la première ville, elle avait déposé trois plaintes contre lui, puis quatre dans la nouvelle. Après avoir demandé le divorce, un juge des affaires familiales lui avait délivré une ordonnance de protection pour interdire à Rafid A. de l’approcher. Bien qu’elle ait déménagé, celui-ci a réussi à la retrouver au printemps. « Les enfants l’ont aperçu lors d’un trajet en bus et ils l’ont signalé à Razia. Ils étaient terrorisés et ne sont pas allés à l’école pendant trois mois, de peur d’un rapt », raconte Christine Perrot, présidente de l’association, citée par Franceinfo. Au moment des plaintes, « le mari a été entendu par la justice et laissé en liberté. Notre parole n’a pas suffi parce qu’il manquait des preuves matérielles, mais nous savions que la menace était urgente. Une fois que l’ordonnance de protection a été obtenue, la justice aurait dû sévir pour concrétiser la sanction, pour qu’il arrête de la poursuivre », regrette-t-elle.