« Femmes battues en Papouasie », de Vlad Sohkin

Dans la majorité des tribus papoues, la tradition veut que, pour être reconnu comme un homme par la communauté, un jeune garçon doive aller dans un village ennemi et tuer un cochon. A Port-Moresby, les femmes ont remplacé les cochons.

Il est très rare que les agresseurs soient traduits en justice. Généralement ils passent quelques jours en prison avant d’être relâchés. En cause, le manque supposé de preuves et le fait que les femmes elles-mêmes abandonnent souvent les poursuites, car survivre sans le soutien matériel d’un homme est encore plus dur que de vivre sous les coups, en subissant des relations sexuelles non consenties. Résultat : l’impunité dont jouissent les hommes les encourage à faire preuve d’encore plus de cruauté, même à l’égard des femmes enceintes. Beaucoup de femmes sont tuées, ainsi que des enfants. En cause le plus souvent : l’alcoolisme endémique, et la jalousie.

►http://blogs.mediapart.fr/edition/cosmos-photo/article/070912/femmes-battues-en-papouasie-de-vlad-sohkin-vendredi-7-septe
Cela dit, ça n’explique pas vraiment pourquoi les #femmes sont plus particulièrement maltraitées qu’ailleurs

La Nouvelle-Guinée en 1930 faisait partie des pays dont toutes les terres n’avaient pas été explorées. « First Contact » est un documentaire discutable (3 parties de 1930 à maintenant) mais qui montre les chercheurs d’or venus exploiter les papous, caméra en main.
►http://arkepix.com/kinok/DVD/CONNOLLY_Bob/dvd_first_contact.html

Des peuples primitifs spoliés de leurs richesses, ou ceux qui survivent sont rongées par l’alcool, comme pour les papous de Nouvelle-Guinée, les indiens d’Amazonie, les aborigènes d’Australie ou les derniers pêcheurs traditionnels de baleine en Russie, avec toujours les viols et les meurtres des femmes et des enfants d’abord.
Le grand saut dans la barbarie.

►http://blogs.mediapart.fr/blog/jjmu/090912/urgence-les-guarani-en-danger-de-mort

►http://www.survivalfrance.org/actu/8630