• Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
    Point de presse du 26 mars 2024
    https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2024-03-26.html

    2. Question/Réponse

    Q - Quelle est la réaction de la France au rapport présenté par la rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens dans lequel cette dernière évoque « des motifs raisonnables » de croire qu’Israël a commis plusieurs « actes de génocide » ?

    R - Concernant la qualification de génocide, je vous renvoie à nos déclarations passées. La Cour internationale de Justice est saisie.

    Nos exigences en matière de respect du droit international humanitaire sont bien connues. Le Président de la République les a rappelées au Premier ministre israélien, M. Benyamin Netanyahou, lors de leur dernier entretien téléphonique.

    Nous rappelons que Mme Albanese n’engage pas le système des Nations unies.

    Nous avons eu l’occasion par le passé de nous inquiéter de certaines de ses prises de positions publiques problématiques et de sa contestation du caractère antisémite des attaques terroristes du 7 octobre dernier./.

    #FranceDiplo
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    Dans un tweet du 10 février, Francesca Albanese avait répondu à Macron :
    https://twitter.com/FranceskAlbs/status/1756351236909965591

    Francesca Albanese, UN Special Rapporteur oPt
    @FranceskAlbs
    Le ’plus grand massacre antisémite de notre siècle’ ? Non, M. @EmmanuelMacron
    Les victimes du 7/10 n’ont pas été tuées à cause de leur judaïsme, mais en réaction de l’oppression d’Israël. La France & la communauté int’le n’ont rien fait pour l’empêcher. Mes respects aux victimes.

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    Emmanuel Macron rend hommage aux « suppliciés du 7 octobre », dans une France travaillée par un « antisémitisme rampant »
    Par Nathalie Segaunes Publié le 08 février 2024
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/08/emmanuel-macron-rend-hommage-aux-supplicies-du-7-octobre-dans-une-france-tra

    Quatre mois jour pour jour après « le plus grand massacre antisémite de notre siècle », Emmanuel Macron rendait hommage aux « suppliciés du 7 octobre ».

    https://seenthis.net/messages/1047546#message1047588

    • Guerre Israël-Gaza : Francesca Albanese, l’experte de l’ONU parlant de ’génocide’ à Gaza, affirme être menacée
      27 mars 2024 - RTBF Actus
      https://www.rtbf.be/article/guerre-israel-gaza-francesca-albanese-lexperte-de-lonu-parlant-de-genocide-a-ga

      L’experte des Nations unies ayant affirmé qu’il existait des « motifs raisonnables » de croire qu’Israël avait commis plusieurs « actes de génocide » à Gaza a affirmé mercredi avoir reçu des « menaces » mais assure ne pas vouloir démissionner. « J’ai toujours été attaquée depuis le début de mon mandat » en 2022, a déclaré la Rapporteure spéciale l’ONU sur les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, lors d’une conférence de presse.

      « Je ne dis pas que c’est agréable » et « il m’arrive de recevoir des menaces mais qui jusqu’à présent n’ont pas nécessité de précautions supplémentaires », a affirmé l’experte, dont le dernier rapport est sorti lundi. Israël l’a interdite d’entrée après des propos qui selon les autorités israéliennes nient le caractère « antisémite » de l’attaque du Hamas le 7 octobre.

      Elle est soutenue par un grand nombre de pays mais est au centre d’une controverse, certains observateurs estimant que ses déclarations à la presse sont parfois trop fortes. L’experte, qui est mandatée par le Conseil des droits de l’homme mais ne s’exprime pas au nom de l’organisation, a affirmé être sous « pression » mais a assuré que cela ne changeait rien à son travail : « Cela m’exaspère, cela me saoule bien sûr, mais cela me pousse encore plus à ne pas céder ». « Il se peut que je décide à un moment donné de me retirer simplement parce que j’ai aussi une vie privée dont j’aimerais profiter, mais ce ne sera pas parce que j’ai été diabolisée ou maltraitée », a affirmé Francesca Albanese. Israël a affirmé que son rapport faisait partie « d’une campagne visant à saper l’établissement même de l’Etat juif », et les Etats-Unis ont dit n’avoir « aucune raison de croire qu’Israël ait commis des actes de génocide à Gaza ». « Je ne remets pas en cause l’existence de l’État d’Israël […] mais je fais partie d’un mouvement qui veut la fin de l’apartheid », a réagi mercredi Francesca Albanese, affirmant qu’elle « condamne » aussi le Hamas.

    • Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
      https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2024-03-21.html

      Je voudrais ensuite apporter un éclaircissement sur le sujet des soldats franco-israéliens engagés dans l’armée israélienne. À ce sujet, je voudrais notamment rappeler que la justice française est compétente pour connaître des crimes commis par des ressortissants français à l’étranger, y compris dans le cadre du conflit en cours. Conformément aux principes constitutionnels de séparation des pouvoirs, la Justice exerce cette compétence de manière indépendante.

      L’action de la France a toujours été de chercher à éviter une escalade dans la région, et au Liban nos efforts diplomatiques se poursuivent. Nous nous félicitons de la réaction positive des autorités libanaises à nos propositions de sortie de crise et nous étudions avec attention les commentaires qu’elles ont faits sur ces propositions. En étroite coordination avec ses partenaires, la France poursuivra ses contacts pour avancer vers une solution diplomatique, dans le respect de la souveraineté et de la sécurité des deux pays.

      Depuis le début de la guerre à Gaza, la France, en coordination avec ses partenaires, est mobilisée pour éviter une escalade régionale qui serait délétère pour le Liban comme elle le serait pour Israël. Dans un contexte où les échanges de tirs entre Israël et le Liban sont quotidiens, les ministres de l’Europe et des Affaires étrangères et des Armées se sont rendus à plusieurs reprises dans la région depuis le 7 octobre pour appeler toutes les parties concernées à la retenue.

  • Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
    Point de presse du 22 février 2024
    https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2024-02-22.html

    (...) Q - Vous venez de dire que le Président de la République a déclaré qu’une attaque d’envergure constituera un point de rupture.

    Alors, j’ai plusieurs questions concernant Gaza. Est-ce que ce point de rupture serait un point de rupture de la France avec Israël ?

    Deuxième question, concernant les sanctions sur les colons que vous venez d’évoquer. Dans la logique de ce que vous venez de dire, est-ce qu’il est ce que la France n’envisage pas des sanctions contre, notamment, le ministre de la sécurité intérieure Itamar Ben-Gvir qui encourage et arme les colons ?

    Toujours sur les la question des armes : dans son dernier rapport annuel au Parlement sur les exportations d’armes françaises publiées en juillet 2003, le ministre des Armées rapporte que la France a notamment autorisé la vente à Israël, en 2022, d’armes de type ML4 pour 9 millions d’euros. Sont classés dans cette catégorie, des armes telles que les bombes, torpilles, roquettes, missiles et charges explosives. Est-ce que des armes françaises sont susceptibles d’être employées par Israël dans sa guerre à Gaza où la Cour internationale de justice a ordonné de prévenir le risque de génocide ? Avez-vous envisagé de cesser la coopération militaire avec Israël comme l’ont demandé des parlementaires et le président d’Amnesty International dans un courrier avant hier au président Macron ?

    Une dernière question, concernant la venue en France de ressortissants palestiniens ou franco-palestiniens via le point de passage de Rafah. La France aurait fait le choix de demander l’autorisation des autorités israéliennes pour laisser passer des Palestiniens via l’Egypte. Est-ce que vous confirmez cette information, et si oui, sur quelle base juridique ou légale cette décision se fonderait-elle ?

    R - Je vais essayer de répondre à toutes vos questions. Je vais les prendre dans l’ordre.

    Le premier point c’est le point de rupture et la reprise, effectivement, des propos du Président de la République.

    D’une manière générale, on a toujours défendu une position équilibrée, à savoir qu’il y a effectivement après le 7 octobre, un droit d’Israël à se défendre, mais dans le cadre d’un strict respect du droit international humanitaire. Nous avons dénoncé, depuis le début de l’opération israélienne à Gaza, les frappes sur les infrastructures civiles, et notamment sur les infrastructures hospitalières. Je pense que quand le Président parle de point de rupture, il ne parle pas de rupture sur un plan diplomatique, donc il ne parle pas des relations franco-israéliennes. Il parle de point de rupture en termes de conflit, en termes d’opération sur le terrain, ça veut dire que dans l’esprit de la déclaration c’est le signe qu’effectivement, s’il devait y avoir une opération sur Rafah, ça changerait le cours des opérations, c’est un commentaire qui se place sur ce terrain-là.

    Sur la question des sanctions, et notamment sur la question de l’extension des sanctions à d’autres personnes, je n’ai pas d’information de plus à vous donner. Pour le moment, nous avons sanctionné une liste de 28 personnes. C’est un point qui a été discuté au dernier conseil des Affaires étrangères de l’Union européenne, lundi dernier, avec nos partenaires européens ; c’est une discussion qui aura encore cours, j’imagine, et c’est ce que je donnais dans ma précédente réponse, mais pour le moment il n’y a pas de noms supplémentaires qui ont été mentionnés.

    Votre troisième question était sur les ventes d’armes à Israël, et je vous en remercie parce que ça me donne l’occasion de de rappeler quand même un petit peu le contexte du processus qui est mis en place pour les ventes d’armes.

    La France dispose d’un dispositif de contrôle des ventes d’armes qui est extrêmement strict, c’est un contrôle extrêmement abouti. Chaque demande d’exportation de matériel de guerre repose sur un examen précis et minutieux en interministériel - c’est-à-dire avec l’ensemble des ministères concernés, le ministère de la défense mais pas seulement, aussi le ministère des Affaires étrangères - et il est décidé, au cas par cas ,sur la base de critères très spécifiques - et notamment sur la base des critères qui sont définis par la législation internationale sur le commerce des armes et notamment sur le traité sur le commerce des armes - si une exportation d’armes peut avoir lieu ou pas. Dans cette configuration, il y a des critères qui rentrent en jeu, c’est notamment le respect des droits de l’homme et le respect du droit international humanitaire par le pays destinataire ainsi qu’en faisant une évaluation de ce que pourrait avoir comme conséquence cette livraison en termes de paix, de sécurité et de stabilité régionale. Donc, tout cela est pris en compte, c’est une discussion qui est longue, c’est une discussion qui est collégiale, et les exportations d’armes ne se font pas de manière rapide et inconsidérée.

    S’agissant plus particulièrement d’Israël je pense que vous savez qu’en termes de ventes d’armes, la France est historiquement un partenaire marginal en matière d’équipements d’Israël. Pour l’année 2022, pour vous donner des chiffres, le montant de nos exportations en matière d’équipements de défense vers Israël représente 0,1% du montant total de nos exportations de matériel de guerre sur la même année. Encore une fois, c’est un dispositif qui est extrêmement précis extrêmement clair et surtout extrêmement exigeant que nous respectons - y compris s’agissant des exportations d’armes vers Israël - mais qui, encore une fois, représentent une toute petite partie de nos exportations d’armes.

    Enfin, sur votre dernière question sur les sorties de Gaza, c’est aussi une question intéressante parce que c’est un processus extrêmement complexe. La France a organisé depuis le début du conflit plus de 200 sorties de personnes ayant la nationalité française, mais pas seulement, puisque ça a concerné aussi les agents de l’institut français de Gaza, leurs descendants, leurs ascendants et aussi d’autres catégories de personnes comme des personnes qui détenaient un titre de séjour français ou qui avaient reçu le droit d’asile en France. Nous avons été très heureux d’annoncer, la semaine dernière, 42 nouvelles sorties de la bande de Gaza, et nous suivons une liste de personnes que nous souhaitons pouvoir voir sortir de la bande de Gaza. Ces sorties, en fait, sont le résultat de démarches des autorités françaises qui sont menées à très haut niveau, vis-à-vis des autorités israéliennes et vis-à-vis des autorités égyptiennes et ça a été un point que le ministre a eu l’occasion de discuter avec son homologue israélien et son homologue égyptien lors de sa dernière visite. Evidemment, ces sorties ne peuvent pas être rendues possibles sans cette discussion avec les autorités israéliennes et sans une discussion avec les autorités égyptiennes...

    Q - Pourquoi est-ce que les autorités israéliennes ont leur mot à dire, ce n’est pas un territoire qui est contrôlé par Israël ?

    R - C’est un territoire où il y a une administration qui s’appelle le COGAT qui est une administration israélienne qui gère les territoires et c’est à cette administration...

    Q - Coloniale, donc ?

    R - Ça, je n’en sais rien, il y a des interlocuteurs israéliens qui doivent être sollicités pour pouvoir permettre la sortie de ces personnes. Notre objectif c’est que ces personnes puissent sortir, qu’elles puissent sortir saines et sauves et c’est tous les efforts que nous faisons vont dans ce sens-là et donc nous faisons toutes les démarches nécessaires pour atteindre cet objectif.
    (...)
    Q - Si je peux me permettre, deux questions : une pour préciser, enfin pour rebondir sur votre réponse concernant les armes, la livraison d’armes à Israël, je veux préciser ma question sur les exportations d’armes. Les exportations d’armes françaises vers Israël type ML4, donc offensives, ont-elles été utilisées à Gaza ? Et est-ce qu’il y a une réflexion en cours pour stopper la livraison d’armes à Israël dans le cadre de la prévention du génocide exigé par la CIJ ? Ça, c’est ma première question. Ma deuxième question, elle n’a rien à voir, elle porte sur Julian Assange, le journaliste australien qui est détenu en Grande-Bretagne et qui, hier, déposait son ultime demande d’appel en Grande-Bretagne pour lutter contre son extradition vers les Etats-Unis. Il n’a pas pu se rendre à l’audience, il était très malade, très faible, il n’a pas pu se rendre à l’audience. Est-ce que la France va faire quelque chose pour essayer de libérer ou au moins de mettre en liberté conditionnelle un journaliste qui a révélé des crimes de guerre des Etats-Unis, l’espionnage de trois présidents français par la CIA, etc., ou est-ce qu’on va le laisser ? Il risque fort de mourir en prison si ça continue comme ça. Est-ce que la France va faire quelque chose pour Julian Assange ou pas ?

    R - Sur la première question, je vais reprendre d’abord ça sous l’angle un peu juridique, puisque vous citez la CIJ. Effectivement, et on a eu l’occasion de le dire plusieurs fois, la France est très attachée au rôle de la CIJ et au rôle qu’elle joue en termes de droit international. La CIJ a demandé à la fin du mois de janvier des mesures conservatoires, ce qui n’est pas le prononcé sur le fond de l’affaire. Nous avons pris bonne note des mesures conservatoires qui avaient été demandées par la CIJ. Nous appelons Israël à les mettre en oeuvre. Parmi les obligations qui étaient présentes dans ces mesures conservatoires, il y avait l’exigence de libération des otages, à laquelle nous sommes très attachés et les demandes qui s’attachent aussi à Israël, par exemple « prévenir la commission d’actes entrant dans le champ d’application de la Convention, sanctionner les incitations à commettre des actes de génocide, etc. » Donc nous avons appelé les autorités israéliennes à appliquer ces mesures conservatoires, tout particulièrement, et c’est mon dernier point, parce que la Cour demande aussi à ce qu’Israël permette la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire à la population de Gaza. Et comme vous le savez, la France est très impliquée dans la fourniture d’aide humanitaire. Alors, après, sur le détail des armements, je ne pourrai pas vous répondre aujourd’hui, je vous propose que nous en reparlions lors d’un prochain point de presse. Je n’ai pas ces détails sur les livraisons d’armes et sur quelles armes sont utilisées ou pas utilisées, et dans quel contexte. Mais je vous propose de revenir vers vous prochainement.

    Sur la situation de Julian Assange, on suit avec attention la procédure judiciaire qui est en cours au Royaume-Uni. Il y a une décision de la Haute Cour de justice qui doit intervenir. C’est une décision de justice, nous ne commentons pas les décisions de justice.

    Q - Je reviens au dossier libanais. Certains médias libanais parlent d’une réunion qui se tiendrait à Paris le 27 février et à laquelle participeront les pays concernés par le soutien à l’armée libanaise. Est-ce que vous confirmez ?

    R - Je pense que ça rejoint peut-être la question de votre collègue. Non, je n’ai pas d’information à vous communiquer là-dessus à ce stade malheureusement./.

    #FranceDiplo #marchands_de_canons #Julian_Assange

    • Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
      Point de presse du 15 février 2024
      https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2024-02-15.html#Chapitre4

      5. Questions/Réponses

      Q - Je voudrais savoir, après les décisions de la Cour internationale de justice, la France pense-t-elle imposer un moratoire sur les exportations d’armes vers Israël ?

      Une deuxième question, ce serait sur l’évolution des discussions entre Paris, Beyrouth et Jérusalem pour mener à une désescalade dans la région.
      R - Sur la CIJ, nous avons pris note de la nouvelle demande des mesures conservatoires introduite par l’Afrique du Sud contre Israël. Cette demande s’inscrit dans la même procédure que celle ayant conduit la Cour à adopter une ordonnance le 26 janvier dernier. Ces mesures conservatoires, ordonnées par la Cour, sont juridiquement obligatoires et elles s’imposent évidemment à toutes les parties. Elles doivent être mises en oeuvre et elles correspondent d’ailleurs aux exigences posées par la France. Nous sommes évidemment attachés au respect du droit international et réaffirmons notre soutien et notre confiance à la Cour internationale de justice.

      Sur le Liban, lors de son dernier déplacement dans la région, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a eu l’occasion de s’entretenir avec l’ensemble de ses homologues, son homologue égyptien, son homologue libanais, son homologue jordanien et son homologue israélien. Au cours de ces discussions, le Ministre est venu avec des propositions concrètes pour faire baisser la tension à la frontière entre le Liban et Israël, l’objectif étant d’obtenir une solution diplomatique entre le Liban et Israël. Ces propositions ont été communiquées à l’ensemble des parties et elles seront discutées dans les semaines qui viennent. En tout état de cause, l’objectif premier de la diplomatie française est d’obtenir un apaisement à la frontière entre le Liban et Israël.

      Q - Juste, sur l’exportation des armes, sur un moratoire, précisément ... ?
      R - Pour cela, je pourrai revenir vers vous ultérieurement.

  • Décès de deux jeunes ressortissants français dans la Bande de Gaza (31.10.23) - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2023/article/deces-de-deux-jeunes-ressortissants-francais-dans-la-bande-de-gaza-3

    La France a appris avec tristesse le décès de deux enfants de nationalité française se trouvant dans le nord de la Bande de Gaza avec leur mère française qui aurait elle-même été blessée, de même que son troisième enfant.

    Le consulat général de France à Jérusalem ne parvient toutefois pas à établir le contact direct sur le terrain avec cette ressortissante. Nous ne sommes donc pas en mesure à ce stade de vérifier la situation de cette famille. Nous continuons nos efforts afin de joindre cette ressortissante et lui porter assistance et soutien, ainsi qu’à sa famille, dans la mesure de nos capacités.

    Nous demandons instamment à nouveau à ce que les ressortissants étrangers et notamment nos compatriotes puissent sortir de Gaza. Les services du ministère de l’Europe et des affaires étrangères sont pleinement mobilisés en ce sens. Notre consulat général à Jérusalem est en contact permanent avec nos ressortissants, nos agents et leurs ayants-droits à Gaza.

    La France réitère son appel urgent à une trêve humanitaire afin que l’aide humanitaire puisse parvenir à ceux qui en ont besoin. L’accès humanitaire doit être continu, rapide, sûr et sans entrave, afin que l’aide puisse répondre de manière durable aux besoins des populations civiles à Gaza.

    #Francediplo #7oct23

    • Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
      https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?type=ppfr#Chapitre4

      Q - Les appels à un cessez-le-feu humanitaire se multiplient, et ce sont souvent des partenaires de la France qui lancent ces appels. Les Américains s’y opposent. Quelle est la position de la France, qui appelle jusqu’à maintenant à une trêve humanitaire mais pas à un cessez-le-feu ?

      R - Comme vous le savez, le Président de la République a achevé tout récemment une tournée dans la région, qui lui a permis d’adresser la situation très grave au Proche-Orient. Cette initiative, portée par le Président de la République, une initiative pour la paix et la sécurité pour tous, a trois piliers : le premier, qui concerne la sécurité et la lutte contre le terrorisme ; le second, la protection des populations civiles et la question de l’aide humanitaire ; et le troisième, la reprise décisive du processus politique. (...)

    • c’était de la lutte contre le terrorisme
      DEUX ENFANTS FRANÇAIS TUÉS À GAZA : CE QUE L’ON SAIT SUR LEUR MÈRE
      https://rmc.bfmtv.com/actualites/international/deux-enfants-francais-tues-a-gaza-ce-que-l-on-sait-sur-leur-mere_AV-20231.

      Parmi les victimes dans la bande de #Gaza, deux #enfants français. Le ministère des Affaires étrangères a annoncé leur mort ce mardi. Ils étaient dans le nord de la bande de Gaza avec leur mère, Yasmine Znaïdi. Elle est blessée, tout comme son troisième enfant. Agée de 43 ans, cette Française est déjà connue des autorités.

      Elle est visée depuis 2016 par un mandat d’arrêt international pour association de malfaiteurs en vue d’actes de terrorisme. Elle est soupçonnée d’avoir apporté un soutien logistique et financier à des proches du Hamas et du Djihad islamique, via son association Perle d’Espoir, fondée en 2013, une association humanitaire censée aider les enfants palestiniens et syriens

  • Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
    Point de presse du 03 mars 2023
    https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2023-03-03.html#Chapitre3

    3. Israël/Territoires palestiniens

    Q - Avez-vous un commentaire sur les propos du ministre des finances israélien qui a déclaré mercredi vouloir effacer le village d’Huwara ?

    R - Nous sommes consternés par les propos du ministre israélien Bezalel Smotrich concernant le village palestinien de Huwara. Ces propos sont inacceptables, irresponsables et indignes de la part d’un membre du gouvernement israélien, qui plus est en charge de l’administration civile des territoires palestiniens occupés. Ces propos ne font qu’attiser la haine et alimentent l’engrenage de la violence actuel. Une fois de plus, la France appelle le gouvernement israélien, au titre des obligations internationales qui lui incombent en sa qualité de puissance occupante, à protéger les civils palestiniens et à poursuivre les auteurs des violences./.

    #Huwara #FranceDiplo

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    Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
    Point de presse du 02 mars 2023
    https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2023-03-02.html#Chapitre2

    Q - Est-ce que vous avez des commentaires par rapport à ce qui s’est passé hier en Israël, et de façon plus générale, sur les changements judiciaires qui sont préparés ?

    R - Vous savez quelle est l’amitié que nous portons pour l’Etat d’Israël ; une amitié ancienne, et qui est fondée sur des valeurs et des principes démocratiques que nous avons toujours eus en partage. Nous attendons d’Israël qu’il continue à être guidé par ces mêmes valeurs. La France est attachée à la nature démocratique de l’Etat d’Israël, comme le Président de la République l’a rappelé. Il a eu l’occasion de le faire lors de leurs échanges avec le Premier ministre Benjamin Netanyahou le 2 février dernier.

  • Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
    Point de presse du 07 décembre 2022
    https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2022-12-07.html#Chapitre4

    4. Situation de M. Salah Hamouri

    Q - Malgré les déclarations de votre ministère ("Salah Hamouri ne doit pas être expulsé") suite à une question de l’Humanité posée le 5 décembre, Israël n’a pas abandonné sa volonté de déporter l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri ("Le fait que les autorités israéliennes déplacent de force un Palestinien de Jérusalem-Est, en dehors du territoire occupé, constitue une déportation", soulignent de nombreuses ONG dont la FIDH) qui, de plus, est maintenu en détention jusqu’au 1er janvier 2023.

    Quel est votre commentaire concernant cette décision de la « justice » israélienne ? Comment comptez-vous maintenant, dans cette nouvelle configuration, agir pour que Salah Hamouri puisse vivre à Jérusalem-est avec sa famille et imposer à Israël le respect des droits de notre concitoyen ?

    R - Notre position a été clairement signifiée aux autorités israéliennes. L’audience du 6 décembre, à laquelle notre Consul général à Tel Aviv a assisté au titre de la protection consulaire, a conclu au maintien en détention de Salah Hamouri et au réexamen de sa situation le 1er janvier 2023. Notre mobilisation se poursuit afin qu’il puisse exercer l’ensemble de ses droits et mener une vie normale à Jérusalem, sa ville de naissance et de résidence./.

    #Salah_Hamouri
    #France_Diplo

  • Israël a décidé de maintenir Salah Hamouri en prison
    DROITS HUMAINS Pieds et mains enchaînés, l’avocat franco-palestinien a été présenté mardi devant un tribunal israélien qui le maintient en détention jusqu’au 1er janvier. Face aux pressions et à la mobilisation, Tel-Aviv n’a pas osé prononcer son expulsion.
    Publié le
    Mercredi 7 Décembre 2022 | Pierre Barbancey | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/monde/salah-hamouri/israel-decide-de-maintenir-salah-hamouri-en-prison-773650

    Au mépris de toutes les lois internationales et des droits humains, la « justice » israélienne a décidé de maintenir en prison Salah Hamouri. Deux audiences se sont déroulées mardi, dans l’enceinte de la prison de Givon, à Ramleh. L’une pour examiner le recours déposé contre la suspension de son permis de résident de Jérusalem, la seconde pour examiner l’ordre de déportation émis par le ministère de l’Intérieur.

    Salah Hamouri et ses représentants légaux, y compris l’avocat Lea Tsemel, l’avocat Mahmoud Hassan et le centre HaMoked pour la défense de l’individu, étaient présents, ainsi qu’un représentant du consulat général de France à Tel-Aviv. Pendant tout ce temps, Salah Hamouri a été présenté avec deux paires de menottes métalliques aux mains et aux pieds, une chaîne reliant les deux. En détention administrative depuis le mois de mars, l’avocat franco-palestinien ne l’est plus depuis dimanche minuit. Ce qui n’a pas empêché les autorités israéliennes de le garder enfermer depuis lors.

    Les deux parties ont présenté leurs arguments oraux mais, à la fin de la session, le tribunal n’a pas rendu de décision sur l’expulsion. Les « juges » ont d’abord pris acte que le statut de résident permanent à Jérusalem du Palestinien Salah Hamouri avait été révoqué par le ministère de l’Intérieur. Mais, comme l’avocat possède un passeport émis par la République française, il lui est normalement possible, comme n’importe quel ressortissant français, de séjourner en Israël. Encore faut-il remarquer que, si Israël occupe Jérusalem-Est depuis 1967 et l’a annexée quelques années plus tard, elle reste territoire palestinien au regard du droit international. Donc, ces « juges » ont décidé que le Français Salah Hamouri ne devait pas rester dans leur pays, mais sans oser prononcer son expulsion. En conséquence de quoi ils ont choisi de le maintenir enfermé à la prison d’Hadarim, estimant qu’il se trouve en toute illégalité sur le territoire israélien et que, de plus, il est toujours catégorisé comme « sagav », désignation israélienne pour un détenu de haute sécurité.

    « Nous avons demandé que Salah soit libéré et qu’il reste à Jérusalem-Est, voire en Cisjordanie, avec des garanties qu’il répondra à toute convocation concernant et sa ­révocation de résidence et son expulsion, ce qui permettrait qu’il ne reste pas en prison », a expliqué à l’Humanité, sans grand optimisme, Mahmoud Hassan, l’un des défenseurs de Salah Hamouri. Ce dernier a redit son refus d’être déporté.

    Le tribunal a prévu une audience de révision judiciaire concernant sa détention le 1er janvier, où il examinera les mises à jour concernant sa révocation de résidence. Interrogé lundi matin par l’Humanité, le ministère français des Affaires étrangères a répondu tard dans la soirée : « Nous avons signifié de la manière la plus claire notre position aux autorités israéliennes : Salah Hamouri ne doit pas être expulsé. » Il est clair que, sous la pression, Israël tergiverse mais n’abdique pas. Pas encore. À l’évidence, seule la mobilisation forcera Tel-Aviv à cesser son harcèlement contre Salah Hamouri et sa famille.

    #Salah_Hamouri

    • Point de presse du 05 décembre 2022
      https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2022-12-05.html#Chapitre3

      3. Situation de M. Salah Hamouri
      Q - La situation de l’avocat franco-palestinien reste confuse. Depuis dimanche minuit sa détention administrative est terminée mais ce lundi matin il n’était toujours pas libre. Selon nos informations, deux audiences sont prévues, aujourd’hui à 10h locale et demain, alors qu’Israël a fait savoir qu’elle allait expulser Salah Hamouri. Interpellé jeudi vous n’avez absolument pas évoqué cette expulsion programmée, vous contentant de répéter (je vous cite) : « La France suit la situation de Salah Hamouri de très près et au plus haut niveau. Le Président de la République avait abordé son cas lors d’en entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Y. Lapid. Les services du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères sont en contact étroit avec sa famille et ses avocats. M. Salah Hamouri doit pouvoir mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside, et son épouse et ses enfants doivent pouvoir s’y rendre pour le retrouver ». Que mettez-vous en oeuvre concrètement pour empêcher Israël d’expulser Salah Hamouri puisque les mots ne suffisent pas et que l’intervention du Président de la République auprès de l’ancien Premier ministre, Yaïr Lapid, n’a visiblement eu aucun effet ? Envisagez-vous des sanctions à l’encontre d’Israël ? Demandez-vous la suspension de l’accord de coopération entre ce pays et l’Union européenne comme le prévoient les textes lorsque les droits humains ne sont pas respectés, ce qui est manifestement le cas s’agissant de Salah Hamouri ? Ou, au contraire, allez-vous, une fois de plus, laisser Israël se moquer du droit international et, dans le cas présent, de la France ?

      R - Nous avons signifié de la manière la plus claire notre position aux autorités israéliennes : Salah Hamouri ne doit pas être expulsé. Il doit pouvoir exercer l’ensemble de ses droits et mener une vie normale à Jérusalem, sa ville de naissance et de résidence. Des démarches ont été menées encore tout récemment auprès du gouvernement israélien pour rappeler notre opposition à l’expulsion de notre compatriote. Notre mobilisation se poursuit de même que notre assistance au titre de la protection consulaire.

      #FranceDiplo

    • WAFA: “Deportation hearing of Palestinian French human rights defender postponed until January 1”
      Dec 6, 2022
      https://imemc.org/article/wafa-deportation-hearing-of-palestinian-french-human-rights-defender-postpone

      RAMALLAH, Tuesday, December 6, 2022 (WAFA) – The Israeli court decided today to continue retaining Palestinian-French human rights defender and administrative detainee, Salah Hammouri, 37, in Israeli jails until January 1, awaiting a final decision regarding revoking his Jerusalem residency and deporting him to France, according to Addameer Human rights Association.

      On November 30, the occupation authorities informed Hammouri of its decision to deport him to France on December 4 after revoking his Jerusalem residency. (...)

    • Palestinian-French Human Rights Lawyer, Salah Hammouri, is under Imminent Threat of Forcible Deportation from his Hometown Jerusalem to France
      Addameer 08-12-2022
      http://addameer.org/news/4950

      To maintain its apartheid regime over the Palestinian people, Israel has targeted -for decades- those who advocate for Palestinians and seek justice and accountability for violations of Palestinian rights. While Israel’s systematic campaign against human rights defenders targets civil society organizations and their work, it also attacks individual human rights defenders.

      Salah Hammouri, 37 years old, is a Palestinian-French Jerusalemite, a long-time human rights defender, a lawyer with Addameer Prisoner Support and Human Rights Association, and a former political prisoner. Salah has been the subject of Israeli persecution since he was 15 years old and has since then been facing continuous judicial and administrative harassment by the Israeli occupation authorities, including administrative detention, travel bans, separation from his family, surveillance and spyware attack, and most recently, the illegal revocation of his permanent Jerusalem residency for “breach of allegiance” and imminent threat of deportation. The current circumstances of Salah’s detention under custody in preparation for his forcible deportation to France create a phenomenon akin to a legal blackhole and will be a definitive step in his prolonged harassment and targeting. (...)

  • Israël : l’avocat Salah Hamouri bientôt expulsé vers la France
    La Croix (avec AFP), le 30/11/2022 à 20:42 Modifié le 30/11/2022 à 20:57
    https://www.la-croix.com/Monde/Israel-lavocat-Salah-Hamouri-bientot-expulse-vers-France-2022-11-30-120124

    L’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, détenu sans accusation formelle dans une prison israélienne depuis le mois de mars dernier, doit être expulsé dimanche prochain en France, ont indiqué mercredi 30 novembre à l’AFP sa famille et un groupe de soutien.

    « Le défenseur des droits de l’homme franco palestinien Salah Hamouri, détenu dans le cadre d’une détention administrative arbitraire, vient de recevoir, ce 30 novembre, une notification selon laquelle il sera déporté de force dimanche le 4 décembre en France », a indiqué le groupe de soutien à l’AFP, une information confirmée par sa famille, une source diplomatique et les autorités palestiniennes. (...)

    #Salah_Hamouri
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    https://twitter.com/LiberezSalah/status/1597996014014984193

    https://twitter.com/LiberezSalah/status/1598118789845241858

    • Israeli revokes Jerusalem Residency Rights Of Imprisoned Palestinian-French Lawyer
      Dec 1, 2022 – – IMEMC News
      https://imemc.org/article/israeli-revokes-jerusalem-residency-rights-of-imprisoned-palestinian-french-l

      On Wednesday, the Israeli Prison Authority informed imprisoned Palestinian-French lawyer, held under Administrative Detention without charges or trial, that it revoked his Jerusalem ID card and stripped him of all residency rights in occupied Jerusalem, and will be deporting him to France upon his release.

      The Israeli occupation imposed a three-month Administrative Detention order against the imprisoned lawyer, Salah Hammouri, 37, and renewed the order in June 2022, then renewed it again in September 2022.

      Hammouri, a lawyer and a field researcher with the Ad-Dameer Prisoner Support And Human Rights Association, spent more than eight years in Israeli prisons, starting when he was abducted in 2001 and was sentenced to five months in prison.

      In 2004 he spent four months under arbitrary Administrative Detention orders without charges, then was abducted again in the year 2005 and was imprisoned for seven years, and then in the year 2017, he was abducted yet another time and spent 13 months under Administrative Detention orders, and upon his release, he received an order barring him from entering the rest of the West Bank for two years.

      On June 6, 2022, Salah received another three-month Administrative Detention order just hours before his scheduled release after being imprisoned for three months under a similar order.

      The decision to revoke his residency was made in October of last year, 2021, after accusing him of “breeching loyalty to the state” for his human rights and legal work in defending Palestinian political prisoners.

      Salah was born to a Palestinian father from Jerusalem where he grew up and lived, and his mother is a French national.

      Several years earlier, Israel deported his French wife to her country after detaining her at the airport in Tel Aviv for three days when she returned to Jerusalem. Salah and his wife have two children. (...)

    • Point de presse du 1er décembre 2022
      https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?type=ppfr#Chapitre4

      4. Situation de M. Salah Hamouri

      Q - Avez-vous une réaction à l’expulsion de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri ? Confirmez-vous que celle-ci doit intervenir ce dimanche ?

      R - La France suit la situation de Salah Hamouri de très près et au plus haut niveau. Le Président de la République avait abordé son cas lors d’en entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Y. Lapid. Les services du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères sont en contact étroit avec sa famille et ses avocats.

      M. Salah Hamouri doit pouvoir mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside, et son épouse et ses enfants doivent pouvoir s’y rendre pour le retrouver.

  • Point de presse du 14 octobre 2022
    Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
    https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?type=ppfr#Chapitre3

    3. Situation de M. Salah Hamouri

    Q - Vous aviez évoqué votre mobilisation et vos nouvelles démarches pour Salah Hamouri. Pouvez-vous nous dire quelles démarches ont effectivement été entreprises ?

    R - Notre ambassadeur a rendu visite à Salah Hamouri en prison. Par la suite, il a conduit une démarche auprès du cabinet du Premier ministre israélien pour demander l’amélioration de ses conditions de détention et autoriser une visite de sa famille en Israël dès que possible./.

    #Salah_Hamouri #FranceDiplo

  • Le mardi 4 octobre, lors de l’audition de l’audition de Mme Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, sur le projet de loi de finances pour 2023, deux députées de la NUPES, Sabrina Sebaihi Écologiste et Ersilia Soudais LFI posent une question quant à la situation de Salah Hamouri :
    la vidéo de la question de Sabrina Sebauhi : https://video.twimg.com/ext_tw_video/1577350195641257990/pu/vid/960x540/_lqeUzmAePhpLRZB.mp4?tag=12


    la vidéo de la question d’Ersilia Soudais : https://video.twimg.com/ext_tw_video/1577424656751120385/pu/vid/720x720/VlODkURlwQngq5rR.mp4?tag=12

    https://videos.assemblee-nationale.fr/video.12215457_633c4fb77031e.commission-des-affaires-etra
    La réponse de la ministre ne varie pas ( 02:13:56 ) protection consulaire, Salah Hamouri a reçu 5 visites, Macron en a parlé lors de la visite de Lapid en France le 22 août 2022, « Nous souhaitons que Salah Hamouri puisse mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside, et que son épouse et ses enfants obtiennent le droit de s’y rendre pour le retrouver »

    #FranceDiplo #Salah_Hamouri

    • France Diplomatie : Point de presse du 05 octobre 2022
      https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?type=ppfr#Chapitre2

      2. Situation de M. Salah Hamouri

      Q - Le consul ainsi que l’ambassadeur de France à Tel-Aviv ont rendu visite à Salah Hamouri lundi. Est-ce que cela préfigure un changement de stratégie - peut-on s’attendre, comme le demandent ses avocats, à une intervention plus vigoureuse de la diplomatie française, et de l’exécutif, y compris du chef de l’Etat ?
      R - La situation de notre compatriote M. Salah Hamouri est suivie de très près, et nous sommes mobilisés pour que ses droits soient respectés, qu’il bénéficie de toutes les voies de recours, et qu’il puisse être libéré aussi tôt que possible. Dès le départ, la diplomatie française a multiplié les contacts, à tous les niveaux, à Paris, à Tel Aviv et à Jérusalem, afin d’obtenir des explications, de nous assurer de ses conditions de détention, et d’exercer notre droit à visite consulaire.
      Nos consuls à Jérusalem et à Tel Aviv sont allés le voir cinq fois depuis mars dernier, la visite consulaire que vous mentionnez est la cinquième. La situation fait l’objet d’un suivi étroit au plus haut niveau de l’Etat, et le Président de la République a soulevé le cas de notre compatriote avec son homologue Yaïr Lapid, le 22 août dernier. La famille de M. Salah Hamouri a été reçue à de nombreuses reprises au Quai d’Orsay, encore dernièrement le 3 octobre.
      M. Salah Hamouri doit pouvoir être libéré, il doit pouvoir mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside, et son épouse et ses enfants doivent pouvoir s’y rendre pour le retrouver. Notre mobilisation en ce sens se poursuivra./.

  • Emprisonné en Israël, l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri entame une grève de la faim
    Vendredi 30 septembre 2022 | Middle East Eye édition française
    https://www.middleeasteye.net/fr/actu-et-enquetes/israel-avocat-franco-palestinien-salah-hamouri-greve-faim-detention-a

    Salah Hamouri, avocat franco-palestinien de premier plan spécialiste des droits de l’homme, a entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention sans inculpation par Israël au cours des six derniers mois.

    Arrêté le 7 mars à son domicile dans le quartier de Kufr Aqab, à Jérusalem-Est occupée, Salah Hamouri (37 ans) est depuis lors maintenu en détention administrative – une politique israélienne abondamment employée contre les Palestiniens pour les maintenir en détention sans inculpation ni jugement pendant des périodes pouvant aller jusqu’à six mois, renouvelables indéfiniment.

    L’avocat fait partie des 30 détenus administratifs palestiniens ayant entamé dimanche une grève de la faim pour protester contre cette pratique controversée.

    « Nous poursuivrons notre lutte, conscients de ce qui nous attend : répression, abus, isolement, confiscation de nos vêtements et des photos de nos enfants, dans des cellules en béton dépourvues de tout, sauf de nos corps et de notre douleur », ont déclaré les prisonniers dans un communiqué annonçant leur grève de la faim.

    « Nous avons à peine assez d’air pour respirer. »

    Israël a prolongé la détention de Salah Hamouri une première fois en juin pour des liens présumés avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), ce qu’il dément. Le 5 septembre, sa détention a été prolongée de trois mois supplémentaires. (...)

    #Salah_Hamouri

    • Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
      Point de presse du 29 septembre 2022
      https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?type=ppfr#Chapitre3

      3. Situation de M. Salah Hamouri

      Q - L’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, défenseur des droits humains, incarcéré depuis le mois de mars, est en grève de la faim depuis le 25 septembre comme nombre d’autres prisonniers enfermés dans le cadre de la détention administrative. Salah Hamouri vient d’être placé à l’isolement par les autorités israéliennes. Il se trouve actuellement dans une cellule de 4m2, sans fenêtres, avec un matelas et un WC. Quelles actions concrètes entendez-vous entreprendre - au-delà de l’habituelle visite consulaire et des demandes d’explications à Israël que vous n’obtenez jamais - pour faire cesser ce déni de justice et cette atteinte aux droits humains comme vous savez le faire s’agissant d’autres pays ?

      R - Nous continuons à suivre très attentivement la situation de M. Salah Hamouri, qui a débuté une grève de la faim le 25 septembre.

      Le ministère de l’Europe et des affaires étrangères est pleinement mobilisé sur la situation de M. Salah Hamouri et veille à lui apporter toute l’assistance possible. Une nouvelle visite consulaire doit lui être rendue prochainement.

      Nous avons conduit de multiples démarches à tous les niveaux auprès des autorités israéliennes au cours des derniers mois, à Paris auprès de l’ambassadrice d’Israël comme en Israël auprès du ministère israélien des affaires étrangères, des services du Premier ministre et de la présidence d’Israël, pour demander que l’ensemble des droits de M. Hamouri soient respectés et qu’il puisse bénéficier de toutes les voies de recours.

      Nous souhaitons que Salah Hamouri puisse mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside, et que son épouse et ses enfants obtiennent le droit de s’y rendre pour le retrouver.

  • Point de presse du 15 juin 2022
    Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
    https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?type=ppfr
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2022/article/situation-de-salah-hamouri-q-r-extrait-du-point-de-presse-15-06-22

    2. Situation de M. Salah Hamouri

    Q - Bonjour, voilà maintenant dix jours que l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri a entamé sa nouvelle détention administrative. Autant que nous le sachions, Israël n’a pas répondu à vos demandes d’explications ce qui n’est pas étonnant puisque le dossier est secret. Il pourrait même être vide. La situation serait la même. L’ambassadrice d’Israël en France a-t-elle été convoquée par votre ministère afin de protester et d’obtenir ces fameuses explications ?

    Or, vous n’êtes pas sans ignorer que, dans le même temps, les autorités israéliennes ont décidé de ne pas renouveler sa carte de résident de Jérusalem. Une procédure est en cours devant la justice et la Cour suprême doit se prononcer en février 2023. Autant dire que, si rien n’est fait, Salah Hamouri pourrait rester en prison jusqu’au mois de février prochain puis être expulsé de sa ville natale !

    Il y a dix jours, vous avez émis le souhait que Salah Hamouri « soit libéré et qu’il puisse mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside et que son épouse et ses enfants obtiennent le droit de s’y rendre pour le retrouver ».

    La famille de Salah Hamouri est en souffrance. La situation se répercute maintenant gravement sur la vie quotidienne de son épouse et ses enfants.

    Demandez-vous l’abandon de la procédure d’annulation de sa carte de résident de Jérusalem ?

    R - Le ministère de l’Europe et des affaires étrangères est pleinement mobilisé à Paris, Tel Aviv et Jérusalem sur la situation de M. Salah Hamouri et veille à lui apporter toute l’assistance possible.

    Aujourd’hui même, le consulat général de France à Jérusalem lui a rendu visite au titre de la protection consulaire, comme il l’avait fait les 21 mars et 19 mai dernier. Le consulat général de France à Jérusalem est en outre systématiquement présent au tribunal lors des audiences au cours desquelles M. Hamouri est amené à comparaître, notamment lors de la dernière audience du 9 mars.

    Nous avons conduit de multiples démarches auprès des autorités israéliennes au cours des derniers mois, notamment auprès du ministère israélien des affaires étrangères et de la présidence israélienne, pour demander que l’ensemble des droits de M. Hamouri soient respectés et qu’il puisse bénéficier de toutes les voies de recours.

    Nous souhaitons que Salah Hamouri puisse mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside, et que son épouse et ses enfants obtiennent le droit de s’y rendre pour le retrouver./.

    #Salah_Hamouri #franceDiplo

  • Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
    Déclarations officielles de politique étrangère du 07 juin 2022
    https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?#Chapitre3

    3. Territoires palestiniens - Entretien téléphonique de M. Emmanuel Macron, Président de la République, avec M. Mahmoud Abbas, Président de l’Autorité palestinienne - Communiqué de la présidence de la République (Paris, 04/06/2022)

    Le Président de la République s’est entretenu par téléphone avec M. Mahmoud Abbas, Président de l’Autorité palestinienne, ce samedi 4 juin 2022.

    Le Président Abbas a félicité le Président de la République pour sa réélection.

    Le Président de la République a exprimé sa préoccupation face au regain de tension et à la détérioration de la situation dans les Territoires palestiniens. Il a déploré la poursuite de la politique de colonisation et a rappelé à Mahmoud Abbas l’engagement indéfectible de la France en faveur du respect des droits légitimes des Palestiniens.

    Le Président de la République a dit sa disponibilité pour contenir toute escalade et favoriser la reprise de négociations en vue d’aboutir à une paix juste et durable dans la région. Il a rappelé au Président de l’Autorité palestinienne l’attention particulière qu’il portait aux Lieux saints à Jérusalem, sur lesquels il s’est rendu en janvier 2020, et à la stabilité et la sécurité de toutes les parties prenantes de la région.

    Le Président de la République a, par ailleurs, présenté ses condoléances à Mahmoud Abbas et au peuple palestinien pour la mort de la journaliste Shireen Abu Aqleh et rappelé l’importance pour la France que toute la lumière soit faite sur les circonstances de sa mort./.

    (Source : service de presse de la présidence de la République)

    https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2022/06/04/entretien-telephonique-avec-mahmoud-abbas-president-de-lautorite-palestinienn
    #FranceDiplo #Shireen_Abu_Akleh

  • Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
    Point de presse du 07 juin 2022
    https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?type=ppfr
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2022/article/situation-de-salah-hamouri-q-r-extrait-du-point-de-presse-07-06-2022

    6. Situation de M. Salah Hamouri

    Q - Fin avril, vous aviez dit souhaiter que Salah Hamouri « soit libéré et qu’il puisse mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside, et que son épouse et ses enfants obtiennent le droit de s’y rendre pour le retrouver ». Emprisonné depuis le début mars, l’avocat franco-palestinien devait être libéré ce 6 juin. Sa détention administrative vient d’être prolongée de trois mois. Preuve que les déclarations de la France ont peu de poids pour Tel Aviv. Ma question est simple : au-delà des mots (qui sont de peu d’effets comme on le voit) entendez-vous engager de véritables actions, concrètes et publiques, de coercition, afin qu’Israël cesse le harcèlement de Salah Hamouri (retrait de sa carte de résident de Jérusalem, suppression de sa couverture maladie, hackage Pegasus de son téléphone, éloignement de sa famille...) visant à ce qu’il quitte Jérusalem (ville où il est né) et le libère sans conditions ?

    R - Nous avons pris note avec préoccupation du prolongement de la détention administrative de M. Salah Hamouri. Sa situation fait et continuera de faire l’objet d’un suivi attentif. Nous avons en particulier conduit plusieurs démarches auprès des autorités israéliennes afin que ses droits soient respectés.

    Depuis sa dernière arrestation, le consulat général de France à Jérusalem a pu lui rendre visite à deux reprises au titre de la protection consulaire et est intervenu auprès des autorités israéliennes pour demander une nouvelle visite. Nous restons pleinement mobilisés pour obtenir des explications sur les raisons de sa détention et pour veiller à ce que l’ensemble des droits de M. Hamouri soit respecté et à ce qu’il puisse bénéficier de toutes les voies de recours.

    Nous souhaitons qu’il soit libéré et qu’il puisse mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside, et que son épouse et ses enfants obtiennent le droit de s’y rendre pour le retrouver./.

    #Francediplo #Salah_hamouri

  • Israël : les Palestiniens sont victimes d’un apartheid
    Publié le 02.02.2022 - Amnesty International France
    https://www.amnesty.fr/discriminations/actualites/israel-les-palestiniens-sont-victimes-dun-apartheid

    Ségrégation territoriale et restrictions de mouvement, saisies massives de biens fonciers et immobiliers, expulsions forcées, détentions arbitraires, tortures, homicides illégaux… Après un long travail de recherche, notre nouveau rapport démontre que les lois, politiques et pratiques mises en place par les autorités israéliennes ont progressivement créé un système d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien dans son ensemble.

    Après un travail de recherche de près de quatre ans, nous publions notre rapport, «  L’Apartheid commis par Israël à l’encontre des Palestiniens. Un système cruel de domination et un crime contre l’humanité  ». Sur la base d’une analyse juridique et d’une enquête de terrain minutieuses, il documente la mise en place par Israël, à travers des lois et des politiques discriminatoires, d’un système d’oppression et de domination institutionnalisé à l’encontre du peuple palestinien. Si ces violations sont plus fréquentes et plus graves dans les territoires palestiniens occupés (TPO), elles sont également commises en Israël et à l’encontre des réfugiés palestiniens, présents dans des pays tiers. (...)

    #apartheid

    • Amnesty International dissèque l’apartheid d’Israël
      Jean Stern > 1er février 2022
      https://orientxxi.info/magazine/amnesty-international-disseque-l-apartheid-d-israel,5346


      Démolition d’une maison palestinienne dans la ville d’Hébron, en Cisjordanie occupée, le 28 décembre 2021
      Hazem Bader/AFP

      L’organisation de défense des droits humains Amnesty International s’en prend au système cruel de domination sur la population palestinienne, qu’elle soit en Israël, dans les territoires occupés, à Gaza ou réfugiée. Ce tournant majeur d’Amnesty, qui réclame la saisine de la Cour pénale internationale, est un coup dur pour le gouvernement israélien. Orient XXI a lu le rapport en avant-première.

      La première secousse a lieu en 2020, quand l’organisation de juristes israéliens Yesh Din emploie le terme « apartheid » pour qualifier un système autoproclamé démocratique qui, jusqu’à présent, passait entre les gouttes de l’analyse politique objective. La proximité rendant lucide, une autre ONG israélienne, B’Tselem, creuse le sillon en janvier 2021 en estimant qu’il est temps de dire « non à l’apartheid des rives du Jourdain à celle de Méditerranée » (...)

    • « Demander la fin de l’apartheid c’est demander la fin d’Israël »

      Mairav Zonszein מרב זונשיין sur Twitter : https://twitter.com/MairavZ/status/1488604261986586632

      This is really key. Israel’s existence is premised on systematically oppressing others to no end and a growing majority of Jewish Israelis came to terms with that. That doesn’t mean it can go on. There are Israelis who want a different state, but they are outcast.

    • […] l’Etat hébreu proteste
      https://information.tv5monde.com/info/amnesty-accuse-israel-d-apartheid-contre-les-palestiniens-l-et

      Dès lundi, M. Lapid avait demandé à Amnesty de « retirer » son rapport.

      « Amnesty était naguère une organisation estimée (...). Aujourd’hui, elle est exactement le contraire », a-t-il déclaré, accusant l’ONG d’être devenue « une organisation radicale ».

      […]

      Et bien sûr…

      Et de l’accuser d’antisémitisme.

      #sionisme #sans_vergogne #chutzpah

    • Tell me what’s untrue in Amnesty’s report on Israel
      Gideon Levy | Feb. 3, 2022 | Haaretz.com
      https://www.haaretz.com/opinion/.premium-tell-me-what-s-untrue-in-amnesty-s-report-on-israel-1.10587114

      As the curses and screeches subside – Amnesty are antisemites, the report is full of lies, the methodology is absurd – one must ask: What, precisely, is incorrect in the apartheid report?

      Was Israel not founded on an explicit policy of maintaining Jewish demographic hegemony, while reducing the number of Palestinians within its boundaries? Yes or no? True or false? Does this policy not exist to this day? Yes or no? True or false? Does Israel not maintain a regime of oppression and control of Palestinians in Israel and in the occupied territories for the benefit of Israeli Jews? Yes or no? True or false? Do the rules of engagement with Palestinians not reflect a policy of shoot to kill, or at least maim? Yes or no? True or false? Are the evictions of Palestinians from their homes and the denial of construction permits not part of Israeli policy? Yes or no? True or false?

      Is Sheikh Jarrah not apartheid? Is the nation-state law not apartheid? And the denial of family reunification? And the unrecognized villages? And the “Judaization”? Is there a single sphere, in Israel or the territories, in which there is true, absolute equality, except in name?

      To read the report is to despair. It’s everything we knew, but condensed. Yet no despair or remorse was felt in Israel. Most of the media marginalized and blurred it, and the hasbara choir batted it away. The propaganda minister, Yair Lapid, recited his lines and went on the attack even before the report was published. Diaspora Affairs Minister Nachman Shai was quick to follow. The international report has yet to be born that Israel won’t denounce while neglecting to respond to a single point it makes. One organization after another, some of them important and honest, call it apartheid, and Israel says: antisemitism.

      Please, prove Amnesty wrong. That there aren’t two systems of justice in the territories, two sets of rights and two formulas for the distribution of resources. That the legitimization of Evyatar is not apartheid. That Jews being able to reclaim their pre-1948 property while Palestinians are denied the same right is not apartheid. That a verdant settlement right next to a shepherd’s community with no power or running water is not apartheid. That Israel’s Arab citizens aren’t discriminated against systematically, institutionally. That the Green Line has not been erased. What’s not true?

      Even Mordechai Kremnitzer was frightened by the report and attacked it. His arguments: The report does not distinguish the occupied territories from Israel, and it treats the past as if it were the present. That’s how it goes when even leftist academia enlists in defense of Zionist propaganda. Accusing Israel of the sins of 1948 and calling it apartheid is like accusing the United States of apartheid because of the Jim Crow past, he wrote in Wednesday’s Haaretz.

      The difference is that institutionalized racism in the United States has gradually disappeared, whereas in Israel it’s alive and kicking as strong as ever. The Green Line has been obliterated too. It’s been one state for a while now. Why should Amnesty make the distinction? 1948 goes on. The Nakba goes on. A straight line connects Tantura and Jiljilya. In Tantura they massacred, in Jiljilya they caused an 80-year-old man to die, and in both cases Palestinian lives aren’t worth a thing.

      There is, of course, no propaganda without accolades for the justice system. “The important contribution of the government’s legal counsel and the courts, which, against a large political majority, prevented the banning of Arab candidates and lists for Knesset … An Arab party joining the coalition immediately puts the accusation of apartheid to ridicule,” wrote Kremnitzer.

      It’s so good to wave the High Court of Justice, which has not prevented a single occupation iniquity, and Mansour Abbas to prove there’s no apartheid. Seventy-four years of statehood without a new Arab city, without an Arab university or a train station in an Arab city are all dwarfed by the great whitewasher of the occupation, the High Court of Justice, and a minor Arab coalition partner, and even that one considered illegitimate.

      The world will continue to hurl the invective, Israel will continue to ignore it. The world will say apartheid, Israel will say antisemitism. But the evidence will keep piling up. What is written in the report does not stem from antisemitism, but will help strengthen it. Israel is the greatest motivator of antisemitic urges in the world today.

    • Israel’s incitement against Amnesty is part of broader delegitimization campaign against human rights defenders
      2022 February 3
      https://euromedmonitor.org/en/article/4884/Israel%27s-Incitement-Against-Amnesty-is-Part-of-Broader-Delegitimiz

      Geneva – The Israeli Ministry of Foreign Affairs has launched an incitement campaign against Amnesty International after the latter released a report on Tuesday concluding that Israel’s discriminatory and exclusionary laws, policies and practices against Palestinians amount to apartheid, Euro-Mediterranean Human Rights Monitor said in a statement.
      (...)
      Amnesty’s conclusion that Israel is an apartheid state is consistent with the conclusions of many human rights organizations including the Geneva-based Euro-Med Monitor, the New York-based Human Rights Watch, and the Israel-based B’Tselem.

      The report is also in line with a report prepared by Euro-Med Monitor’s Chairman of Board of Trustees, Prof. Richard Falk, and the American expert, Virginia Tilley, in March of 2017. The report was prepared at the request of the United Nations Economic and Social Commission for Western Asia (ESCWA). However, under political pressure, the Secretary-General of the United Nations Antonio Guterres instructed the Executive Secretary of ESCWA, Rima Khalaf, to withdraw the report from the website. Khalaf submitted her resignation on March 17 in response, and the report was subsequently withdrawn from the website.

      Amnesty’s report comes a day after Euro-Med Monitor released a report on settler violence during 2021. The Euro-Med Monitor’s report concluded that settler violence is directed and sponsored by the Israeli government, which provides settlers protection during and after their attacks on Palestinians. State-sanctioned Settler violence is yet another clear evidence of the double standards that reflects discrimination and apartheid practiced by Israel in the occupied Palestinian territories.

      Euro-Med Monitor expresses its solidarity with Amnesty, calling on the Israeli authorities to stop intimidating human rights defenders and take immediate measures to protect them and enable them to work easily and without penalties.

      The international community should take urgent measures to ensure the protection of Palestinian civilians from Israeli authorities’ violations and apartheid policies.

    • Israeli Apartheid Unmasked
      PCHR | Date : 2 February 2022
      https://pchrgaza.org/en/israeli-apartheid-unmasked

      The Palestinian Centre for Human Rights welcomes Amnesty International’s report on the Israeli apartheid system against Palestinians, and its conclusion that all Israeli institutions are involved in the apartheid system against Palestinians within Israel, the occupied Palestinian territory, and Palestinian refugees in diaspora. PCHR sees this stance by an international and pioneering organization against the Israeli apartheid against the Palestinian people is an invaluable contribution to the narratives that falls inline with previous reports issued less than a year ago by Human Rights Watch and B’Tselem. This definitely is a doorway leading to new opportunities of international collaboration to dismantle the last outpost of discrimination in the world.

      For more than quarter of a century, Palestinian human rights organizations documented the many facets of the Israeli apartheid system against Palestinians, best captured in the discriminative legal, legislative, political, and administrative foundations and practices that Israel employed to impose a Jewish hegemony over all territories under its control from the Jordan river to the Mediterranean sea. These practices inherently deprive Palestinians of their basic rights, dismantle Palestinian geography, fragment Palestinian society into administrative and political groups under Israeli control, not to mention the systematic usurpation of Palestinians’ natural resources and lands for the benefit of Jewish populations.

      A little over 20 years ago, in parallel with the first United Nations World Conference against Racism that was organized by the United Nations in Durban, South Africa in 2001, Palestinian civil society organizations sounded the alarm against the Israeli apartheid system. A parallel international civil society forum, with the majority of more than 1,300 non-governmental organizations, was held in Durban and released the Durban Declaration, which condemned Israel and its apartheid system against the Palestinian people, associating it with the past apartheid system in South Africa and all discriminative phenomena across the globe.

      Palestinian civil society and human rights organizations paid a hefty price in its struggle to unveil the Israeli apartheid system and its blatant and incessant breaches of international law at the expense of Palestinians. These organizations exerted all efforts to expose the practices by the Israeli apartheid and to end the Israeli impunity by pursuing legal channels to hold those responsible accountable. Over the years, Israel has countered with a relentless war against Palestinian civil society organizations, and human rights defenders to delegitimize them and dry up their sources of funding in its attempt to maintain its apartheid and its entrenched hegemony over the Palestinian people. This is evident in the recent classification of six Palestinian civil society organizations as terrorist organizations in November 2021, including 3 pioneering and internationally renowned human rights organizations.

      Raji Sourani, PCHR’s Director, commented about the Amnesty Report saying,

      “Israel has failed to silence our voices and delegitimize us. What we said more than 20 years ago is now repeated by Amnesty International, Human Rights Watch, and B’Tselem. We do not stand alone anymore, and these international voices echo ours. The Israeli Apartheid’s mask fell off, and a new stage of struggle has started at the international level to take down the apartheid and end all its crimes against the Palestinian civilians.”

    • Point de presse du 1er février 2022 - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
      https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2022-02-01.html

      2. Rapport d’Amnesty International

      Q - Amnesty International rend public aujourd’hui son rapport intitulé « L’apartheid d’Israël contre les Palestiniens : système cruel de domination et de crime contre l’humanité ». L’ONG estime que ce système d’apartheid est à l’oeuvre depuis 1948. Elle lance donc un appel au Bureau du Procureur de la CPI pour examine l’applicabilité du crime contre l’humanité de l’apartheid dans le cadre de son enquête lancée le 3 mars 2021 sur les crimes commis dans les territoires palestiniens occupés (TPO). Tout en prenant soin d’éviter la comparaison avec l’apartheid d’Afrique du sud, Amnesty pense que « l’Assemblée générale des Nations unies devrait rétablir le Comité spécial contre l’apartheid, qui a été créé à l’origine en novembre 1962, pour se concentrer sur toutes les situations, y compris Israël et les TPO ». Que pensez-vous de ce rapport et surtout, que pensez-vous de ces propositions ? Par ailleurs, le ministre israélien des affaires étrangères, Yaïr Lapid, parle, à propos de ce rapport, « d’antisémitisme ». Pensez-vous également que cela relève de l’antisémitisme ?

      R - Les services du ministère de l’Europe et des affaires étrangères examineront attentivement ce rapport.

      La position de la France sur le conflit israélo-palestinien est connue, constante, et fondée sur le droit international.

      La France continuera d’oeuvrer en faveur d’une solution à deux Etats, qui doit permettre l’établissement d’un Etat palestinien indépendant, démocratique et contigu, vivant aux côtés de l’Etat d’Israël dans la paix et la sécurité, dans le cadre du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité.

  • Israël : Bennett, c’est Netanyahou en pire
    27 octobre 2021 Par René Backmann | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/271021/israel-bennett-c-est-netanyahou-en-pire?onglet=full

    En désignant six ONG de la société civile palestinienne comme « organisations terroristes », le ministre de la défense israélien confirme que le gouvernement de Naftali Bennett, loin d’incarner le changement annoncé, poursuit et aggrave la politique de Benjamin Netanyahou. (...)

    #Interdiction_associations

    • Point de presse du 26 octobre 2021
      https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2021-10-26.html#Chapitre2

      2. Israël/Territoires palestiniens (26 octobre 2021)

      La France exprime sa préoccupation après la désignation par les autorités israéliennes de six organisations non gouvernementales palestiniennes humanitaires et de défense des droits de l’Homme comme organisations terroristes.

      La France réaffirme son attachement au rôle indispensable de la société civile dans la vie démocratique. Il est de la responsabilité des Etats de créer et de maintenir un environnement propice à leur travail.

      Nous souhaitons que des clarifications soient apportées par les autorités israéliennes.

      #FranceDiplo

    • Une responsable de l’ONU : la décision d’Israël de classer des institutions d’organisations « terroristes » est une attaque injustifiée contre la société civile palestinienne
      https://french.wafa.ps/Pages/Details/197807

      GENÈVE, le 26 octobre 2021, WAFA – La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet a déclaré que la décision d’Israël de désigner six organisations de la société civile palestinienne comme "organisations terroristes" est une attaque contre les défenseurs des droits humains, contre les libertés d’association, d’opinion et d’expression, et contre le droit à participation, et devrait être immédiatement révoqué.
      "Les organisations concernées font partie des groupes humanitaires et de défense des droits humains les plus réputés dans le territoire palestinien occupé et travaillent en étroite collaboration avec l’ONU depuis des décennies", a fait savoir la Haut-Commissaire des Nations Unies dans un communiqué.
      Les décisions de désignation en vertu de la loi antiterroriste israélienne de 2016 sont fondées sur des raisons extrêmement vagues ou infondées, y compris des activités tout à fait pacifiques et légitimes en matière de droits humains, telles que la fourniture d’une aide juridique aux Palestiniens en détention, l’organisation d’activités pour les femmes en Cisjordanie, et "promouvoir des mesures contre Israël dans l’arène internationale."
      « Revendiquer des droits devant l’ONU ou un autre organisme international n’est pas un acte de terrorisme, défendre les droits des femmes dans le territoire palestinien occupé n’est pas du terrorisme, et fournir une aide juridique aux Palestiniens détenus n’est pas du terrorisme », a souligné Bachelet. (...)

    • Israël qualifie la lutte pour les droits des Palestiniens de « terrorisme » – et inverse ainsi la réalité
      Jonathan Cook – Mardi 26 octobre 2021
      https://www.middleeasteye.net/fr/opinion-fr/israel-ong-palestiniennes-terroristes-cacher-crimes-apartheid-occupat

      En qualifiant des ONG palestiniennes de terroristes, l’objectif pour Israël est de mettre l’Europe dans l’embarras pour qu’elle cesse de financer des organisations qui documentent efficacement les crimes de guerre israéliens, et d’empêcher ainsi tout surveillance étroite

  • Israël va mettre en chantier 1355 nouveaux logements en Cisjordanie
    Publié le : 24/10/2021
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20211024-isra%C3%ABl-va-mettre-en-chantier-1355-nouveaux-logements-en-cisjordani

    Pour la première fois depuis sa création, le gouvernement de Naftali Bennett défie ouvertement les États-Unis en publiant des appels d’offres pour la mise en chantier de 1 355 logements dans des colonies de peuplement en Cisjordanie.

    Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul

    Ces 1 355 nouveaux logements seront construits dans sept colonies de peuplement en Cisjordanie. La ville d’Ariel, l’une des plus grandes de ces colonies, en accueillera à elle seule 729.

    Le ministère israélien de la Construction a également indiqué son intention de doubler la population juive de la vallée du Jourdain avec un projet de mise en vente de 1 500 unités de logement dans ce secteur d’ici à 2026. « Le renforcement de la présence juive en Cisjordanie est essentiel dans la vision sioniste », proclame Zeev Elkin.

    Et ce n’est pas tout. Ce mercredi, la commission de planification du ministère israélien de la Défense devrait donner un feu vert final pour la construction de plus de 3 000 logements en Cisjordanie. (...)

    #colonisation_de_peuplement

  • 3. Israël/Territoires palestiniens - Dégradation de la situation sécuritaire (10 mai 2021)
    https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2021-05-10.html

    La France exprime une nouvelle fois sa grave préoccupation face aux affrontements et aux violences qui ont lieu depuis plusieurs jours à Jérusalem, qui ont déjà fait plusieurs centaines de blessés et qui font désormais peser le risque d’une escalade de grande ampleur. La France condamne fermement les tirs de roquette depuis la bande de Gaza qui ont visé la nuit dernière le territoire israélien, en violation du droit international.

    La France appelle l’ensemble des acteurs à faire preuve de la plus grande retenue et à s’abstenir de toute provocation pour permettre un retour au calme dans les plus brefs délais. Toutes les actions qui concourent à l’escalade sur le terrain doivent cesser.

    Dans ce contexte, la France est vivement préoccupée par les menaces d’évictions forcées visant des résidents du quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est, qui relèvent de la politique de colonisation, illégale en droit international, et exacerbent les tensions. La France rappelle également son attachement à la préservation du statu quo historique sur l’Esplanade des Mosquées.

    Toutes les déclarations provocatrices et tous les appels à la violence et à la haine sont inacceptables et doivent cesser immédiatement./.

    #FranceDiplo

    • Questions au Gouvernement du 11 mai 2021
      Elsa Faucillon
      @ElsaFaucillon
      https://twitter.com/ElsaFaucillon/status/1392108071455969294

      Monsieur le ministre, les vies palestiniennes comptent. La France cherche une position de soit disant « équilibre » sans condamner la politique de colonisation et d’apartheid. Il n’y aura pas de paix sans justice ! #SaveSheikhJarrah

      ““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““"
      Clémentine Autain
      @Clem_Autain
      https://twitter.com/Clem_Autain/status/1392132807674241029

      "Par votre voix, la France n’est pas en colère, elle n’exige rien, elle exprime sa « préoccupation ». Elle ne trouve pas les mots pour condamner les exactions d’une armée aux ordres d’un gouvernement d’extrême droite qui vise à consolider la domination israélienne."

  • Israel’s ultra-Orthodox are its latest neo-fascist thugs
    Gideon Levy | Apr. 24, 2021 | 11:41 PM - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/opinion/.premium.HIGHLIGHT-israel-s-ultra-orthodox-are-its-latest-neofascist-thugs-

    The most frightening and depressing thing that happened in Jerusalem recently isn’t the pogroms against the Palestinians. These of course are endlessly frightening and depressing, but most frightening and depressing is something new about the identity of the assailants.

    We already had the Lehava phalanxes, the La Familia militias and the hilltop thugs, and now the ultra-Orthodox have joined in. There’s a new bully in the neighborhood and they’re scarier than all the rest.

    The rioters in shtreimels might sweep Israel to fascist places it hasn’t known before, thanks to their huge electoral potential. The ultra-Orthodox are the reserves of the neo-Nazi movement developing in Israel, and they promise a great future for MKs Bezalel Smotrich and Itamar Ben-Gvir.

    Without the ultra-Orthodox, those two are a mere curiosity. Thanks to the ultra-Orthodox, their party might become the Alternative for Germany or the Sweden Democrats of Israel, yet much more extreme than those two most far-right parties in Western Europe. The brownshirts could change their color to white. This is frightening because the ultra-Orthodox are many, and it’s depressing because there was once a different ultra-Orthodox majority that I once respected and knew, one fallen victim to persecution and ostracism.

    The original sin was the establishment of huge ultra-Orthodox settlements in the 1990s that became the largest settlements in the West Bank, much larger than their ideological predecessors. What began as a low-cost housing solution, free of political beliefs, became extreme nationalism. With terrifying speed, those who until a generation ago were considered non-Zionist or political doves with leaders like Rabbi Elazar Shach and Rabbi Ovadia Yosef became bearers of the flag of Israeli fascism.

    Where are the days when they burned trash bins only because of desecration of the Sabbath, and who would have thought we would miss those days? Where are the rabbis who said “there’s no obstacle to relinquishing parts of the Land of Israel” and “relinquishing [these lands] for peace is not relinquishing,” as Rabbi Shach said.

    The fear came true: The views of the ultra-Orthodox were decided by their place of residence. They proved that it’s impossible to live on stolen Palestinian land without hating its owners. They settled in the Palestinian West Bank and became wonderfully integrated into the apartheid landscape around them. They became haters of Arabs and supporters of the far right. The road from there to participation in pogroms was short.

    In last month’s election they expressed this clearly. The Religious Zionism alliance became the third largest party in their community. In Jerusalem it won 9 percent of the vote and in Betar Ilit 10 percent, six times more than Likud. In Bnei Brak and in Modi’in Ilit, the largest Jewish city in the territories, it’s the third largest party. With reserves like this, one day we’ll have a Kahanist as prime minister; half of Israel already considers Naftali Bennett a legitimate candidate and even longs for him.

    True, only a few hundred ultra-Orthodox took part in the pogroms, but the rabbis did nothing to stop them, maybe because they knew that the genie was out of the bottle. Now the numbers will grow. The young ultra-Orthodox might change the rules of the game.

    The pictures from the past few days in Jerusalem are terrifying. Leave aside “proper” media coverage, which tries to maintain “balance” when on one side is the occupation, which has no balance. Leave aside the shocking pronouncements by the public security minister and the police commanders who condemned only Palestinian violence. This violence is the most justified and restrained act of resistance against injustice and other violence, and it comes as a direct response to the police’s ongoing abuse of the Palestinians in Jerusalem and the pogroms against them by far-right extremists.

    Make no mistake: The mass attacks on Arabs in Jerusalem are the harbingers of Israeli neo-Nazism. Intimidating marches, beatings, arson, looting and calls for death are exactly what neo-Nazism looks like. God save us from its ultra-Orthodox emissaries who have joined the fray.

    #Jerusalem #pogroms

    • The privatization of violence: Right-wing Jerusalem thugs are an arm of the state
      Don’t look at the rioters in Jerusalem as some eccentric Haredi nationalists, a mob unrelated to us, the civilized Israelis
      Amira Hass | Apr. 26, 2021- Haaretz.com
      https://www.haaretz.com/opinion/.premium-the-privatization-of-violence-right-wing-jerusalem-thugs-are-an-ar

      “When you hear the cries ‘May your village burn down,’ does that represent you?” Suleiman Masswadeh, a reporter for the Kan Public Broadcasting Corporation, asked a young woman who participated in the rioting by Lehava – a hard-right, anti-Arab organization – in downtown Jerusalem on Thursday. Sporting a “Kahane was right” sticker on her chest, she replied: “Not in that way. I don’t say that it should burn down, but that you should leave the village and we’ll go live in it.”

      Now that’s an answer that sums up our history in a nutshell: It’s not necessary to burn things down, it’s enough merely to expel the Palestinians and then inhabit their homes.

      The Lehava people are not alone in this battle. Almost at the outset of the holy month of Ramadan on April 12, the Israel Police created a provocation when they blocked the Damascus Gate plaza as a sitting and gathering place for Jerusalem’s young men, with the pathetic excuse of easing access for the masses of worshippers. And yet such a step wasn’t taken prior to the coronavirus period, when the number of worshippers was far greater.

      So why now? Whether the provocation was the result of foolishness, or a deliberate attempt to destroy the atmosphere of togetherness typical of these days of Ramadan – it should be viewed in a more general context, as Yudith Oppenheimer and Aviv Tatarsky of Ir Amim, an NGO that focuses on Israel’s policies in Jerusalem, write on the website Siha Mekomit (Local Call, the Hebrew version of the +972 website): "Those who are following what’s been happening in Jerusalem in the past two years will detect a direct line linking incessant police harassment in [the East Jerusalem neighborhood of] Isawiyah and the events of recent days at the Damascus Gate.

      "What the two have in common is the targeting of an area in which there is active Palestinian life, entering it with large police forces and unrelenting attempts to cause friction during a period whose end is not in sight.”

      “Why did the Israel Police declare a curfew here of all places,” ask Oppenheimer and Tatarsky, and reply: “The implied message is: You want a holiday? Fine, observe it in your own home, behind walls and doors. The holiday lights are on display above Damascus Gate as they are every year, but the city square is empty, battered and bleeding, and the municipality that put up the lights is keeping mum. The police are creating ‘evidence’ by means of ongoing friction with the Palestinian residents. In the end, if not by force then by even more force, the disturbing pictures surface, which in turn justify the additional use of force and the further displacement of Palestinian residents from their public sphere.”

      Just as there is a connection between the police harassment in Isawiyah and at Damascus Gate, there’s a connection between the right-wing spectacles of hatred and high-handedness in downtown Jerusalem and the Old City – and the attacks by the settlers throughout the West Bank (another one was reported at the time this article was being written on Saturday: Israelis leaving the outpost of Havat Ma’on attacked farmers from the village of Al-Tawani who were working their land. According to initial reports, two Palestinians and two activists from the Israeli-Palestinian anti-occupation group Ta’ayush, who escorted them, were wounded.

      Lehava and the impassioned young people who answer its call are among the privatized branches of the government, the Jerusalem Municipality and the police, who implement their policy of making Palestinians disappear from the public sphere – just as the hilltop hooligans are another privatized arm for implementing the government policy of cramming Palestinians into densely populated enclaves and taking over most of the area of the West Bank.

      Land-grabbing right-wing NGOs with a religious and messianic patina, such as Regavim, Amana, Elad, Ateret Cohanim and Ad Kan, are other nongovernment branches, which, with their impressive financial resources, constitute a tailwind for the state’s institutions and their consistent Zionist policy. Their mother ship is the Gush Emunim movement and its incarnation as the Yesha (Judea and Samaria) Regional Council.

      Individual, unbridled and messianic violence – which for decades has been met by one blind eye and one winking eye of the law enforcement authorities – is a vital component of the belligerence of the most Jewish country in the world. In its democratic way (namely, with the support of most of its Jews), this Jewish state is working on the erasure of the Palestinian past, present and future in this land.

      The appetite of those rioters, the ultranationalist right-wing posses in Jerusalem and the South Hebron Hills, increases with every judicial decision that permits the takeover by a right-wing NGO of a Palestinian neighborhood such as Sheikh Jarrah and Silwan, with every uninvestigated attack against a Palestinian farmer on his own land by Israelis who emerge from Havat Ma’on or Yitzhar, with every license allowing the Civil Administration to declare Palestinian land as state land, and to allocate it to a settlement or adjacent outpost.

      “Disappearing” the Palestinians from the public sphere and crowding them into enclaves may turn out to be a preface to another mass expulsion of Palestinians from the country. That crime against humanity was in the past advocated by a religious Jew like Meir Kahane and a secular Jew like Rehavam Ze’evi, and is now being repeated by their successors, the Hardalim (Haredi nationalists) Itamar Ben-Gvir and Bezalel Smotrich, in various guises.

      Don’t look at the rioters in Jerusalem as just some eccentric Hardalim and Haredim, a rabble that is unrelated to us, the civilized Israelis who, with good taste and good manners, ostensibly uphold the rule of law. The rioters are becoming stronger and multiplying, because Israelis who consider themselves “decent” centrists (and support parties including Labor, Kahol Lavan and Yesh Atid) have lived and are living in peace with these despicable acts of Israel’s governments and their privatized and reinforced satellites.

      Perhaps if this country’s friends – Europe and the United States – warn Israel about its policies and impose sanctions against it – the Israeli “center” will wake up and stop being silent, indifferent, remaining on the sidelines or actively supporting that policy.

    • Point de presse du 26 avril 2021 - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
      https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2021-04-26.html#Chapitre3

      3. Israël/Territoires palestiniens - Dégradation de la situation sécuritaire (26 avril 2021)

      La France est vivement préoccupée par les tensions et les violences des derniers jours à Jérusalem, notamment autour de la vielle ville, ainsi qu’en Cisjordanie. Elle condamne fermement les tirs de roquette depuis la bande de Gaza qui ont visé des zones habitées du territoire israélien en violation du droit international. La France rappelle dans ce contexte son attachement indéfectible à la sécurité d’Israël.

      La France appelle l’ensemble des acteurs à la retenue, à mettre un terme à toutes les violences et à permettre un retour au calme dans l’ensemble des territoires palestiniens. Toutes les actions qui concourent à l’escalade doivent cesser.

      Les violences des derniers jours viennent souligner la nécessité de la relance d’un processus politique crédible, dans le cadre du droit international et sur la base de la solution des deux Etats. La France y est engagée aux côtés de ses partenaires allemand, égyptien et jordanien.

      #FranceDiplo

  • Les Etats-Unis reconnaissent la marocanité du Sahara en échange de relations diplomatiques entre Maroc et Israël
    10 décembre 2020
    https://www.yabiladi.com/articles/details/102824/etats-unis-reconnaissent-marocanite-sahara-echange.html

    Le président américain sortant Donald Trump a annoncé la signature d’un accord entre les Etats-Unis et le Maroc, reconnaissant la souveraineté du royaume sur le Sahara.

    « Aujourd’hui, j’ai signé une proclamation reconnaissant la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. La proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc est la SEULE base d’une solution juste et durable pour une paix et une prospérité durables », a-t-il indiqué sur son compte Twitter.

    Today, I signed a proclamation recognizing Moroccan sovereignty over the Western Sahara. Morocco’s serious, credible, and realistic autonomy proposal is the ONLY basis for a just and lasting solution for enduring peace and prosperity !
    — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) December 10, 2020

    Le président américain a indiqué, dans un autre tweet, que le Maroc a accepté de normaliser ses relations avec Israël, décrivant une « grande percée pour la paix au Moyen-Orient ».

    Another HISTORIC breakthrough today ! Our two GREAT friends Israel and the Kingdom of Morocco have agreed to full diplomatic relations – a massive breakthrough for peace in the Middle East !
    — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) December 10, 2020

    Dans un communiqué confirmant la première annonce, le cabinet royal a indiqué ce jeudi que le roi Mohammed VI s’est entretenue par téléphone avec le président des Etats-Unis d’Amérique. « Lors de cet appel, le président américain a informé Sa Majesté le Roi qu’il a publié un décret présidentiel, avec un effet immédiat, annonçant que les Etats-Unis d’Amérique reconnaissent, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur toute la région du Sahara marocain », indique le communiqué relayé par l’agence MAP.

    #IsraelMaroc

    • Exclusive: U.S. nears sale of four sophisticated drones to Morocco - sources
      By Mike Stone, Patricia Zengerle | December 10, 20207:06 PM
      https://www.reuters.com/article/us-usa-morocco-drones-exclusive-idUSKBN28K2R4

      WASHINGTON (Reuters) - The United States is negotiating the sale of at least four sophisticated large aerial drones to Morocco, according to three U.S. sources familiar with the negotiations, and is expected to discuss the deal with members of Congress in the coming days.

      The sources did not indicate whether the deal, which has been in the works for several months, was related to the agreement brokered with U.S. help for Morocco to normalize relations with Israel.

      While the State Department has authorized the sale of the unmanned aerial vehicles, the sources said, it was not known if the U.S. officials have approved exporting the drones with weapons attached, two of the people said.

      The deal must be approved by members of Congress, who may receive notification as soon as Friday, one of the people said. Congress could block a final agreement but that was not expected two of the people said.

      The four MQ-9B SeaGuardian drones made by General Atomics have a range of 6,000 nautical miles (11,100 km) and could survey huge swaths of sea and desert.

      A deal with Morocco would be among the first drone sale after President Donald Trump’s administration moved ahead with its plan to sell more drones to more countries by reinterpreting an international arms control agreement called the Missile Technology Control Regime (MTCR).

      Following the Trump administration’s reinterpretation of the MTCR, U.S. Senators introduced legislation that would block the export, transfer or trade of many advanced drones to countries that are not close U.S. allies. Sales would be allowed to NATO members, Australia, New Zealand, South Korea, Japan and Israel.

      Still, this fall drone sales moved ahead to Taiwan and the United Arab Emirates. The UAE sale drew criticism from some members of the U.S. Senate.

      The U.S. State Department and Morocco’s Washington embassy did not immediately respond to a request for comment.

    • Maroc-Etats-Unis : Contrat de 1MM$ pour 4 drones et des missiles de précision
      Article modifié le 2020/12/12 à 00h21
      https://www.yabiladi.com/articles/details/102919/maroc-etats-unis-contrat-pour-drones-missiles.html

      Comme annoncé jeudi 10 décembre, l’administration Trump a soumis à l’approbation du Congrès un nouveau projet de contrat d’armement au profit du Maroc, d’une valeur d’un milliard de dollars, indique Reuters.

      Les armed commandées par le royaume comprennent quatre drones MQ-9B SeaGuardian, fabriqués par la société privée General Atomics, et des missiles à guidage de précision Hellfire, Paveway et JDAM fabriquées par Lockheed Martin, Raytheon et Boeing, expliquent des sources à la même agence de presse.

      Ce nouveau développement intervient dans le sillage de la reprise des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël grâce à une médiation des Etats-Unis.

    • Sahara occidental : « La politique étrangère marocaine n’a jamais été dans le marchandage »
      Publié le : 12/12/2020, Par : Nina Kozlowski
      https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20201212-sahara-occidental-la-politique-%C3%A9trang%C3%A8re-marocaine-n-a-jamais

      Ce 10 décembre, les États-Unis d’Amérique ont acté la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, tandis que le Maroc a annoncé la reprise de ses relations diplomatiques avec Israël. Deux décisions historiques concomitantes, qui laissent penser à un « deal » entre le Royaume et Donald Trump, au dépend des engagements marocains en faveur de la Palestine. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères au Maroc, réfute cette idée, il est l’invité de Nina Kozlowski. (...)

    • Déclarations officielles de politique étrangère du 11 décembre 2020
      France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
      https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=bafr2020-12-11.html

      4 - Maroc-Israël

      Q - Avez-vous une réaction au rétablissement des relations entre le Maroc et Israël ? Ce rétablissement se produit avec l’annonce que les Etats-Unis reconnaissent la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Dans quelle mesure cette reconnaissance change la donne dans le conflit sur le Sahara occidental et le rôle des Etats-Unis ? Quelle est la position de la France ? Est-elle modifiée ?

      Deux points : Est-ce que l’annonce de la normalisation entre Royaume du Maroc et l’Etat d’Israël peut avoir un effet sur la politique de l’UE envers le dossier du Sahara occidental ? Et est-ce que ce rapprochement a bénéficié d’une quelconque intercession française ou de la part d’élus français franco-marocains ou franco-israéliens ?

      R - La France se félicite de l’annonce de la reprise des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, qui sont pour elle deux partenaires essentiels. Elle salue, dans ce cadre, le rappel par les autorités marocaines de leur soutien à la solution des deux Etats vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, comme de l’importance des négociations entre les parties pour parvenir à une paix durable. Avec ses partenaires, la France est déterminée à contribuer à une reprise du dialogue sur la base du droit international et des paramètres agréés.

      Le conflit au Sahara occidental n’a que trop duré et fait peser un risque permanent de tensions, comme nous l’avons vu récemment à Guerguerate. La France est attachée à la recherche d’une solution politique dans le cadre de la légalité internationale. Elle est, sur cette base, favorable à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Dans cette perspective, elle considère le plan d’autonomie marocain comme une base de discussions sérieuse et crédible./.

      #FranceDiplo