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  • Une personne retrouvée morte sur le toit d’un train à #Menton, le trafic ferroviaire interrompu

    Une personne a été retrouvée morte sur le toit d’un train ce lundi soir, au niveau de la gare de #Menton-Garavan. Le trafic ferroviaire a été interrompu et ne devrait pas reprendre avant 21h.

    Ce sont les pompiers qui ont fait la macabre découverte après avoir été alertés pour "un incendie au niveau du pantographe (appareil monté sur le toit d’un train pour capter l’énergie électrique, ndlr) de la rame causée par la présence d’une personne sur le toit du train", sur la ligne Nice-Vintimille, en gare de Menton-Garavan.

    La personne était morte au moment de l’intervention des pompiers, qui a permis d’éteindre les flammes.

    Le trafic ferroviaire a été interrompu sur les TER entre Monaco et Vintimille dans les deux sens de circulation afin de permettre l’intervention des secours sur place.

    https://www.nicematin.com/faits-divers/une-personne-retrouvee-morte-sur-le-toit-dun-train-a-menton-le-trafic-fer

    #Italie #France #frontière_sud-alpine #migrations #réfugiés #frontières #décès #mort #mourir_aux_frontières #Vintimille
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    ajouté au fil de discussion sur les morts à la frontière de Vintimille :
    https://seenthis.net/messages/784767

    lui-même ajouté à la métaliste sur les morts aux frontières alpines :
    https://seenthis.net/messages/758646

    • 09.01.2023, Un migrant meurt électrocuté sur le toit d’un train à Menton

      Un homme est mort électrocuté sur le toit d’un train, lundi. Un incendie s’est déclaré sur le toit de la rame en raison de la présence de cette personne, « très vraisemblablement un migrant », selon la préfecture. Un tel drame s’est déjà produit plusieurs fois par le passé.

      « La fermeture des frontières a encore tué à Menton », a déclaré l’association Roya-citoyenne, lundi 9 janvier, interrogée par le journal Nice matin. Ce jour-là, un homme d’une trentaine d’années, « très vraisemblablement migrant », selon la préfecture, est mort électrocuté sur le toit d’un train dans cette gare du sud-est de la France. La victime n’a pas encore été identifiée.

      Une enquête a été ouverte et confiée à la sûreté départementale, a indiqué à Nice matin la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP).

      Les pompiers sont intervenus dans la soirée après que l’alerte a été donnée « aux alentours de 18h10 », rapporte le site d’information 20 minutes. La circulation a été interrompue et les secouristes « ont découvert un début d’incendie au niveau du pantographe de la rame, [qui établit le contact électrique avec la caténaire], suite à la présence de [cette] personne », a précisé le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) des Alpes-Maritimes, interrogé par 20 minutes.

      « Sur le toit d’un train, un homme qui cherchait seulement une vie meilleure a été atrocement électrocuté, et porte ainsi à plus de 50 les décès à cette frontière meurtrière », a déclaré Roya citoyenne.
      Au moins trois morts

      Le TER, parti de Vintimille, en Italie, devait relier la ville de Nice. Des drames similaires à celui de lundi ont déjà eu lieu sur cet itinéraire fréquenté par les exilés qui cherchent à entrer en France. Au moins trois migrants sont déjà morts électrocutés en tentant de franchir la frontière franco-italienne.

      En septembre 2021, un jeune homme originaire du Bangladesh est mort électrocuté près de Vintimille. En novembre 2021, un Ivoirien de 31 ans avait été gravement brûlé par une électrocution alors qu’il se trouvait sur le toit d’un train en gare de Menton Garavan. Le jeune homme avait cherché à échapper à un contrôle policier. En février 2022 encore, le corps d’un jeune homme était retrouvé sur le toit d’un train reliant Vintimille à la France.

      Selon la presse italienne, il était caché dans le creux du pantographe – le dispositif qui abrite les fils à haute tension – situé sur le toit des wagons. Il serait entré en contact avec des câbles de 25 000 volts et serait mort sur le coup.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/45999/un-migrant-meurt-electrocute-sur-le-toit-dun-train-a-menton

    • A #Menton, un migrant retrouvé mort sur le toit d’un train venant d’Italie

      Ce lundi 9 janvier en fin d’après-midi, les sapeurs-pompiers ont été appelés pour un début de feu dans sur le toit d’un wagon d’un train reliant Nice à Vintimille (Italie) en gare de #Menton-Garavan. Ils ont découvert le corps d’un homme sans vie. Il s’agit « très vraisemblablement d’un migrant ».

      Un homme d’une trentaine d’année a été retrouvé mort hier à l’arrivée des secours sur la rame d’un train régional reliant Vintimille en Italie à la France, dans la première gare, côté français, Menton-Garavan.

      Dans un premier temps, les services de secours avaient été alertés par un début de feu au niveau du pantographe de la rame du train, un système qui permet de fournir l’électricité au train.

      Le trafic a dû être interrompu le temps de l’intervention des secours.

      Selon l’Agence France Presse, il pourrait s’agir d’un migrant « africain » expliquant que de nombreux migrants tentent par tous les moyens de passer de l’Italie vers la France, citant la préfecture des Alpes-Maritimes.

      Une enquête de police a été ouverte pour déterminer les causes du drame. Elle est diligentée par la direction de la sécurité publique de Menton. En pareil cas, nous a-t-on confié, la priorité va consister à réaliser des empreintes pour tenter d’identifier la personne puis une autopsie.

      « C’est le premier mort de l’année dans de telles circonstances », reconnaît attristé Christian Papini de l’association Caritas à Vintimille.

      « Pour moi, c’est l’énergie du désespoir, ils essaient tous les jours de passer la frontière et de façon de plus en plus dangereuse. » (Christian Papini de l’association Caritas à Vintimille.)

      L’association qui longe la voie-ferrée à deux pas de la gare de Vintimille accueille les migrants. « Nous en avons peu en ce moment, 70 », explique Christian Papini, « mais cela varie de jours en jours, on s’attend à en voir arriver beaucoup dans les prochaines semaines ».
      33 personnes sont mortes en cherchant à passer

      Les morts sur les trains sont hélas devenus la norme. « Depuis 2015, 33 personnes sont mortes en cherchant à passer » martèle le responsable de Caritas. Alors ce matin, ici, chez les personnes migrantes de Vintimille, pas de réaction particulière.

      Le paradoxe, si l’on peut dire, c’est que beaucoup de ceux qui sont ici, pour ne pas dire tous, ont pris tous les risques depuis leur pays pour voyager et pour certains mourir de façon tragique.
      Voyage suicidaire

      Selon nos informations, si certains tentent d’eux-mêmes ce voyage suicidaire, en montant sur le toit du train, d’autres le font après avoir payé auprès de passeurs qui leur enseignent la technique.

      Le plus souvent pourtant, les passeurs organisent les « voyages » plutôt à bord de camions via l’autoroute A8, précise Mireille Damiano, avocate au barreau de Nice, qui vient en aide aux migrants. La juriste donne le décompte du nombre de morts depuis 2015 qui selon elle approche la cinquantaine. Des chiffres non-officiels.

      Comment en arrive-t-on à de tels drames ?

      Pour Me Mireille Damiano cela est en lien direct avec le dispositif pris en 2015 précisément. « Depuis cette date, pour des raisons justifiées par l’Etat, par la crainte du terrorisme, le contrôle systématique aux frontières a été rétabli. Je pense que c’est abusif », estime l’avocate.

      « 
      De plus, cela s’accompagne de dysfonctionnements majeurs, notamment vis-à-vis des migrants mineurs qui sont refoulés sans d’évaluation légale de leur demande d’asile. Tout cela a été dénoncé auprès du Conseil de l’Europe » (Maître Mireille Damiano.)

      La juriste qui précise que du 1er au 30 avril prochain aura lieu le Printemps de l’immigration.

      De son côté, la préfecture des Alpes-Maritimes nous a précisé que, sur les 18 000 personnes interpelées sur le vecteur ferroviaire en 2022, ont été dénombrés deux blessés graves suite à électrocution, mais aucun décès pour cette période-là.

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/menton/a-menton-un-homme-retrouve-mort-sur-le-toit-d-un-train-

  • Un papy se présente aux urgences avec un obus dans l’anus à Toulon : l’hôpital partiellement évacué
    https://www.nicematin.com/faits-divers/un-papy-se-presente-aux-urgences-avec-un-obus-dans-lanus-a-toulon-lhopita

    D’après nos informations, un homme de 88 ans s’est présenté avec un obus coincé dans l’anus.

    Dans un premier temps, la direction de l’hôpital a supervisé l’organisation d’une évacuation partielle de l’établissement vers le hall principal, notamment la partie pédiatrie, et le confinement des services les plus éloignés, avec l’aide de la sécurité et des pompiers sur place. Autre dispositif mis en place : le détournement « quelques heures » des nouveaux patients vers d’autres hôpitaux, en raison de cette incroyable « alerte à la bombe ».

    (Je me disais que ça commençait à manquer de trucs classieux, sur Seenthis.)

  • Mondial : 40 proches de l’ultradroite interpellés à Paris pour port d’armes prohibées
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/mondial-40-proches-de-l-ultradroite-interpelles-a-paris-pour-port-d-armes-p

    Un groupe de 40 personnes proches de l’ultradroite, qui s’apprêtaient à rejoindre les Champs-Elysées à Paris à l’issue de la demi-finale du Mondial remportée par la France face au Maroc, ont été interpellées, notamment pour port d’armes prohibées, a-t-on appris mercredi 14 décembre au soir de source policière.

    Le groupe a été interpellé dans le XVIIe arrondissement de la capitale lors d’un contrôle pour « groupement en vue de commettre des violences » et port d’armes prohibées, a-t-on expliqué de même source, en soulignant que plusieurs des membres de ce groupe étaient connus des services de police pour leur appartenance à un mouvement proche de l’ultradroite. « Ils voulaient clairement en découdre sur les Champs », a-t-on ajouté de source policière.

  • Un homme lynché et laissé pour mort par des villageois à L’Escarène - Nice-Matin
    https://www.nicematin.com/faits-divers/un-homme-lynche-et-laisse-pour-mort-par-des-villageois-a-lescarene-812037

    #paywall

    Un village de 2.500 âmes a traqué puis roué de coups un homme, suspecté de cambriolage.
    Il est mort deux jours plus tard des suites de ses blessures.
    Il était innocent.
    Cela s’est passé le 12 octobre. Pendant un mois et demi, tout le monde savait, mais a dissimulé ce crime...

    • C’est à cet endroit du village, près du Moulin à l’huile, que le drame s’est noué. Photo Dylan Meiffret
      Les faits se sont déroulés le 12 octobre, dans ce village de la vallée du Paillon. La victime, un homme de 39 ans, est décédée deux jours plus tard de ses blessures, au CHU Pasteur 2 à Nice.

      Le village, de quelque 2.500 âmes, a réussi à étouffer ce crime sordide pendant plus d’un mois et demi. Pourtant, dans les venelles de L’Escarène, dans les embrasures de portes qui se referment brusquement à l’évocation de l’affaire, sur le pont qui traverse le village, les regards sont fuyants.

      Tout le monde sait – ou presque – qu’un homme a été pourchassé par des villageois, frappé et laissé pour mort. Tout le monde sait, mais personne ne parle.

      « C’est dangereux », « Je ne veux pas d’ennui », « Vous ne devriez pas vous en occuper », « C’est privé, ça ne me regarde pas, je ne veux pas d’histoire »... C’est l’omerta à l’escarénoise.

      La loi du silence, comme une chape de plomb qui a recouvert la bourgade tout entière. « Le jeune, il n’était pas de L’Escarène, il a commencé à traîner ici, il y a quelques mois seulement », lâche un quadragénaire, avant de tourner les talons.

      Battu par plusieurs personnes ?

      Le 12 octobre, Jérémy Dasylva, 39 ans, est à Nice avec sa compagne, une Escarénoise. C’est le début de soirée, ils décident de rentrer. Légère prise de bec. La jeune femme prend la voiture pour retourner chez elle. Lui décide de s’y rendre en train.

      Ensuite ? Les gendarmes sont appelés à 20h35 pour ce qui semble être un « cambriolage ». Ils seront ensuite de nouveau saisis, vers 21h45.

      « On apprend que le présumé suspect a été arrêté, neutralisé par des habitants », assurent les forces de l’ordre. Une autre source, corroborée par une autre, détaille : « La dame a crié, des habitants sont arrivés. Certains avaient des chiens, ils ont lancé au moins l’un d’entre eux sur la victime qui a été frappée dans le jardin d’enfants, puis encore ailleurs. »

      Un proche ajoute : « Il a été déshabillé, certains de ses vêtements ont été jetés dans le Paillon, il a été frappé. »

      Selon, enfin, un témoin de la scène, « plusieurs personnes, des jeunes, sont à l’origine de la chasse à l’homme. Il y en avait un qui avait deux chiens, il frappait le jeune homme ».

      Et c’est à 22h30, sur la route départementale, près du moulin à huile du village, que les pompiers entrent en scène, pour le transport de Jérémy Dasylva au CHU Pasteur 2 à Nice. L’hôpital où il décèdera dans la journée du vendredi 14 octobre.

      La vidéosurveillance exploitée

      Jean-Philippe Navarre, procureur adjoint de la République de Nice, révèle : « À ce stade, nous confirmons l’ouverture d’une information judiciaire du chef de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Aucune mise en examen n’est encore intervenue. »

      L’enquête a été confiée à la brigade de recherche de Nice. Les gendarmes de la BR mettent tout en œuvre pour démêler cette sombre histoire, identifier les auteurs et déterminer leur implication.

      Les images des caméras de vidéosurveillance de la commune ont été visionnées. Selon une source proche de l’enquête, au moins l’un des auteurs a été identifié. Il serait en fuite à l’étranger et un mandat d’arrêt aurait été lancé.

      « C’est triste pour ce jeune », souffle, Teddy, derrière son comptoir du bar-tabac. « Il venait faire des paris sportifs, ici, mais je pense qu’il n’avait pas vraiment eu le temps de se faire des amis, cela ne faisait pas longtemps qu’il était à L’Escarène. »

      « Bien sûr, les habitants en ont parlé au début, mais plus maintenant, du temps s’est écoulé », ajoute le patron de l’établissement. « Le papa de la victime est dévasté, il est venu boire un café peu de temps après les faits pour essayer de comprendre ce qui s’est passé », conclut Teddy.

      Pierre Donadey, le maire de L’Escarène, ne comprend pas comment un tel drame a pu se produire dans sa commune, « tranquille, à l’esprit familial ».

    • Pour vomir ; #voisins_vigilants

      https://basta.media/Voisins-vigilants-panneaux-cambriolages-gendarmerie-police-municipale-neigh

      Qui n’a pas aperçu le panneau avec un gros oeil noir sur fond jaune qui, à l’entrée de certaines communes, souvent à côté de l’inoffensif « village fleuri », signale que les « voisins » y sont « vigilants » ? Avertissement un peu anxiogène indiquant une surveillance de tous les instants pour certains, signalétique dissuasive rassurant les habitants du coin pour d’autres, les panneaux intriguent. Mais de quoi s’agit-il ?

      #délation #milices

  • Course poursuite entre #Sospel et #Nice : la personne blessée par le tir d’un policier est décédée (16 juin 2022)

    Une personne est décédée jeudi 16 juin après avoir été atteinte par le tir d’un policier qui a tenté de stopper la fourgonnette avec laquelle des passeurs venaient de forcer un barrage depuis l’Italie, quatre autres migrants à leur bord.

    (#paywall)
    https://www.nicematin.com/faits-divers/course-poursuite-entre-sospel-et-nice-la-personne-blessee-par-le-tir-dun-

    #Italie #France #frontière_sud-alpine #migrations #réfugiés #frontières #décès #mort #mourir_aux_frontières #Vintimille

    #Omar_El-Khoury #Omar_Elkhouli
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    • Nice : un migrant blessé par #balles lors d’une #course_poursuite de 40 kilomètres avec la police

      Le conducteur du fourgon qui transportait les deux migrants blessés cette nuit lors d’une poursuite avec la police, est en fuite ainsi que deux autres passagers.

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      Précision : dans une précédente version de cet article, nous indiquions que deux migrants avaient été blessés par balles. Mais, si les deux ont été pris en charge, seul un migrant a été touché par les tirs, l’autre a été victime d’un malaise.
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      Une personne a été blessée par balles dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 juin à l’issue d’une course poursuite avec la #police à Nice dans le quartier des #Moulins (Alpes-Maritimes), selon une source policière révélée par franceinfo. Touchée à la tête, elle est hospitalisée dans un état grave, précise le procureur de la République de Nice dans un communiqué.

      Il s’agit d’un migrant âgé de 35 ans et de nationalité égyptienne. Il faisait partie des passagers d’une camionette frigorifique qui a foncé sur des policiers. Avec lui, quatre autres migrants ont été interpellés. L’un d’eux a été pris en charge également, victime d’un malaise, selon des précisions apportées par France Bleu Azur. L’IGPN est saisie, a-t-on appris de source judiciaire. Trois hommes, dont le conducteur, sont en fuite.

      Selon les informations de franceinfo, tout a commencé vers deux heures du matin, lors d’une opération conjointe de police franco-italienne à la frontière sur la commune de Sospel (Alpes-Maritimes) à la frontière italienne. Le fourgon transportait cinq migrants, plus trois personnes dont le conducteur, a-t-on appris de source judiciaire. Le véhicule a d’abord refusé d’obtempérer au contrôle de la police. Une course poursuite de 40 kilomètres s’est alors engagée jusqu’à Nice, au quartier des Moulins.

      La police a tiré sur le véhicule qui les chargeait

      Le fourgon s’est arrêté avant de redémarrer et a foncé sur les policiers de la #police_aux_frontières (#PAF). Ces derniers ont fait usage de leurs #armes et ont tiré à quatre reprises. Deux personnes, des migrants, à bord du véhicule ont été blessés, l’une grièvement par balles, l’autre prise d’un malaise. Le conducteur et deux autres passagers ont réussi à s’enfuir, laissant sur place les cinq migrants.

      https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/info-franceinfo-nice-deux-migrants-blesses-par-balles-lors-d-une-course

    • La véritable histoire d’#Omar_Elkhouli, tué par un #tir policier à la frontière italienne

      Cet Égyptien a été tué par balle mi-juin après une course-poursuite entre les policiers et la camionnette où il se trouvait, avec d’autres sans-papiers. Présenté comme un « migrant », il vivait en fait en France depuis 13 ans, et s’était rendu en Italie pour tenter d’obtenir une carte de séjour.

      L’histoire d’Omar Elkhouli est emblématique de la violence aux frontières et des risques encourus par les exilé·es qui tentent d’éviter les contrôles de police. Elle est aussi symptomatique des difficultés administratives que rencontrent les étrangères et étrangers en France, en préfecture, pour obtenir des papiers.

      « Omar vivait en France depuis 13 ans », souffle Mohamed, installé dans le salon de sa maison à Carrières-sur-Seine (Yvelines). Il le connaissait à peine, mais c’est lui qui a dû rechercher les proches d’Omar en Égypte, afin de leur apprendre la nouvelle de son décès.

      Âgé de 35 ans, Omar Elkhouli a été blessé par balle à la tête dans la nuit du 14 au 15 juin, à la frontière franco-italienne, alors qu’il se trouvait dans une camionnette conduite par des passeurs. Le véhicule a d’abord été pris en chasse par la police italienne, puis par la police aux frontières (PAF) française, qui a ouvert le feu.

      Omar Elkhouli est mort mercredi 15 juin en fin de journée. « Le migrant égyptien est décédé », titrent alors des médias français. Personne n’imagine qu’il était en réalité établi en France depuis de longues années, et n’aspirait, ce soir-là, qu’à rentrer chez lui.

      « On était juste allés en Italie pour tenter d’avoir une carte de séjour », expliquent Momein et Elmatwely, deux passagers de la fourgonnette, rencontrés par Mediapart au domicile de Mohamed le 26 juin.

      « On leur rend la vie tellement impossible ici que même quand ils ont des années de présence en France, qu’ils travaillent et qu’ils ont des promesses d’embauche sérieuses, ils se retrouvent à faire appel à des entremetteurs qui proposent de leur faire des documents par le biais de trafics », surenchérit Mohamed en extirpant un épais dossier du buffet.

      Depuis 2018, Mohamed regroupe tous les documents permettant de prouver la présence de Momein en France, en vue de déposer une demande de régularisation auprès de la préfecture de Seine-Saint-Denis. « Je suis insomniaque, je me lève presque toutes les nuits pour tenter de lui trouver un rendez-vous pour le dépôt du dossier, mais il n’y en a jamais », dit-il, conscient de ce que son pays inflige aux personnes étrangères.

      Momein et Mohamed se sont rencontrés en 2016, alors que le premier réalisait des travaux chez la sœur du second – beaucoup d’exilés égyptiens travaillent dans le BTP. « On a tout de suite sympathisé, il est devenu un ami. » Un jour, Momein lui explique vouloir aller en Italie avec son ami Omar, pour rencontrer un intermédiaire, qui fournit de faux documents aux sans-papiers, afin de leur permettre d’obtenir une carte de séjour italienne.

      Mohamed les aide à acheter leur billet de train de Paris à Milan, et suit leur trajet « en direct », pour être certain que tout se passe bien. « J’ai encore le billet d’Omar dans nos échanges WhatsApp », glisse-t-il avant de cliquer sur sa photo de profil. « Il était si jeune. » Momein et Omar prennent le train samedi 11 juin au matin et parviennent à déposer leur dossier en préfecture en Italie, grâce au dossier monté par le trafiquant.
      Un rabatteur et une plongée en enfer

      Lorsqu’ils veulent rentrer en France, mardi 14 juin, où plusieurs chantiers en cours les attendent, il n’y a plus de train pour Paris depuis Vintimille. Ils sont approchés par un rabatteur, qui propose de les aider à traverser la frontière. « Il nous a dit qu’il y avait la police à la gare et que c’était risqué de rester là. On s’est dit que c’était une solution », raconte Momein, qui enchaîne les allers-retours au jardin pour griller une cigarette. « Il ne fumait que très occasionnellement avant, commente Mohamed en le voyant se lever. Mais depuis son retour, il n’arrête pas. »

      Le rabatteur trouve Elmatwely, le troisième passager égyptien, marchant sur le bord de la route tout près de la gare. Ce dernier venait d’arriver à Vintimille, il était minuit passé. « Il m’a dit qu’il y avait deux autres Égyptiens pour me mettre en confiance. Je connais bien cette frontière pour l’avoir passée plusieurs fois. Je savais que je risquais un contrôle », raconte-t-il à Mediapart.

      Elmatwely, qui s’était rendu en Italie pour renouveler son titre de séjour expiré, avait déjà été arrêté à deux reprises à la gare, et ramené en Italie. Cette fois, il marche 500 mètres avec Momein et Omar pour rejoindre un parking, où trois passeurs et un camion frigorifique les attendaient.

      « On a donné 50 euros chacun au rabatteur, et les passeurs nous ont dit qu’on les paierait 200 euros à notre arrivée à Nice », poursuit Momein.

      Le camion démarre aux alentours de 0 h 50 et s’arrête peu de temps après, sans doute pour faire le plein d’essence, présument les deux rescapés. « La police française nous a montré une vidéo où l’on voit les trois passeurs à une station essence », précise Momein. Leur dialecte lui laisse penser qu’ils sont algériens, ce que Mediapart n’a pas pu confirmer auprès du parquet de Nice. « Ils étaient jeunes. Pas plus de 30 ans. »

      Les sirènes de la police italienne retentissent 15 minutes après leur départ. Deux Algériens sont aussi à l’arrière du véhicule, parmi les passagers clandestins.

      « On demandait aux passeurs de s’arrêter mais ils accéléraient. Ils prenaient des virages serrés, on se cognait les uns contre les autres. À un moment donné, c’était tellement agité qu’Omar s’est retrouvé à ma place [à l’arrière droite du camion] et moi à la sienne », se remémore Momein.

      La scène dure environ 45 minutes. La police italienne a-t-elle ouvert le feu ? Momein et Elmatwely ne parviennent pas à se mettre d’accord. « Non », dit l’un. « Si, rétorque l’autre, mais ils visaient le châssis de la voiture. » C’est plus tard, durant la course-poursuite avec la PAF qu’Omar reçoit une balle à l’arrière de la tête.

      « Si on n’avait pas été bousculés à l’arrière, c’est moi qui l’aurais reçue », soupire Momein, la mâchoire serrée. Pour stopper l’hémorragie, ce dernier retire sa veste et appuie sur la plaie autant qu’il le peut. Mais Omar perd trop de sang.

      « Omar était encore conscient et priait Dieu », assure Elmatwely en mimant son geste. « Mais il y avait tellement de sang… », ajoute Momein, qui s’arrête brusquement de parler pour ravaler des larmes.

      Malgré leurs supplications, les passeurs refusent de s’arrêter. « On frappait sur la paroi de séparation en hurlant que l’un de nous était blessé à la tête, mais ils continuaient à accélérer. Un des passagers algériens a même appelé le rabatteur au téléphone pour qu’il dise au conducteur de s’arrêter. On a tous cru qu’on allait mourir. »

      « Il s’agissait d’un fourgon frigorifique, il n’y avait donc pas de fenêtres ou de portes à l’arrière pour permettre aux migrants de s’échapper », complète Me Zia Oloumi, leur avocat, qui s’est battu pour obtenir leur libération, une fois le cauchemar terminé.

      À leur arrivée à Nice, vers 2 heures du matin, plusieurs véhicules de police les attendent. Les passeurs « s’évaporent dans la cité », qu’ils semblaient « bien connaître », selon Elmatwely. Une fois la portière ouverte, Momein fait une crise d’angoisse et perd connaissance.

      « Des policiers lui mettaient des coups de pied pour voir s’il réagissait. Ils ont mis 15 minutes à prendre en charge Omar, poursuit son compagnon. Une policière était en état de choc en découvrant la scène, j’ai essayé de l’interpeller en plongeant mes mains dans le sang d’Omar tant elle ne réagissait pas », poursuit-il.

      Omar, puis Momein, sont conduits à l’hôpital. Les autres sont amenés au commissariat. « Les ambulanciers avaient déchiré mes vêtements, pleins de sang, mais quand ils ont vu que je n’étais pas blessé à l’hôpital, la police est venue me chercher. Ils m’ont emmené au poste en boxer », se souvient Momein. Une humiliation.

      En état de choc, Elmatwely estime avoir été « pressé comme un citron », interrogé sans même pouvoir se concentrer, sans avoir pu se changer, ni manger ou, dans un premier temps, boire. À leur sortie du commissariat, en début de soirée le 15 juin, les passagers de la camionnette sont placés en rétention, et se voient délivrer une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Sans suivi psychologique particulier.

      Elmatwely et Momein, qui se disent aujourd’hui « liés par la mort », n’ont plus goût à la vie. « On n’arrive plus à se projeter. On est venus ici pour se construire un avenir, pas pour vivre ce genre de choses. » L’avocat Zia Oloumi a réussi à les faire sortir lundi 20 juin, grâce à une décision de la cour d’appel d’Aix-en-Provence au vu de leur « vulnérabilité », de leur « état psychologique » et des « circonstances particulières de l’affaire ».

      « Le premier juge des libertés et de la détention, qui a pourtant tellement l’habitude de prolonger la durée de rétention qu’on le surnomme “Bonjour 28 jours”, avait déjà considéré qu’il y avait atteinte au droit à la santé et avait demandé leur sortie de rétention, détaille l’avocat. Mais le parquet a fait appel. Le préfet s’est battu pour maintenir ces personnes en rétention malgré le drame qu’ils avaient vécus. »
      La vie tranquille d’Omar Elkhouli en région parisienne

      À leur sortie de rétention, les deux Égyptiens ont porté plainte contre X et contre la police pour « mise en danger de la vie d’autrui ».

      Contacté par Mediapart, le parquet de Nice indique que deux enquêtes sont ouvertes : l’une, contre X, confiée à un juge d’instruction, pour les chefs « d’aide à l’entrée et à la circulation en France d’étrangers en situation irrégulière dans des conditions incompatibles avec la dignité humaine », « refus d’obtempérer aggravé par la mise en danger d’autrui », « tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique » ; l’autre, sous l’autorité du parquet, confiée à l’IGPN (Inspection générale de la police nationale), des chefs « d’homicide volontaire » concernant la victime du tir policier. Selon nos informations, le corps d’Omar Elkhouli devait être rapatrié en Égypte vendredi 1er juillet.

      Depuis Paris, Mohamed a activé son réseau pour retrouver la famille d’Omar dans la région de Gharbeya. Il est finalement parvenu à joindre un de ses cousins vivant en France, auquel il a demandé de se manifester au plus vite auprès de la justice pour permettre le rapatriement du corps.

      Ce cousin s’est aussi rendu au domicile d’Omar en région parisienne, pour récupérer son passeport égyptien et d’autres documents nécessaires aux démarches. Ses colocataires, Ibrahim, Mahmoud et Rezk, que Mediapart a retrouvés, n’arrivent toujours pas à y croire Omar vivait là depuis quatre ans, après avoir vécu avec Ibrahim dans un autre logement à Aubervilliers.

      « On a passé dix ans ensemble, jour et nuit. C’était mon frère », dit ce dernier lorsque nous les rencontrons dans leur appartement à Sarcelles (Val-d’Oise), lundi 27 juin. Les trois colocataires ont laissé sa chambre telle quelle : un lit, un canapé et une armoire occupent l’espace, des calligraphies coraniques décorent les murs ; le tapis sur lequel Omar priait repose encore sur son lit.

      « Omar était quelqu’un de pieux », appuient-ils. Il était aussi passionné d’haltérophilie, entretenant un compte TikTok où il publiait pléthore de vidéos où l’on peut le voir s’entraîner ou coacher des adhérents. Ibrahim se souvient de leur première rencontre, à son arrivée en France dix ans plus tôt.

      « Je suis arrivé sans rien. Je venais de traverser la mer et j’avais des claquettes aux pieds. Un ami en Égypte m’a donné son contact en me disant qu’il pourrait peut-être m’aider. Il m’a hébergé, m’a trouvé du boulot et m’a prêté 100 euros. » À vrai dire, il les a tous aidés. Mahmoud, qui errait dans les rues de Paris sans aucun contact en arrivant en France, a fini par être mis en relation avec lui.

      « Nos propres frères ne nous ont pas aidés comme il l’a fait », résument-ils, ajoutant qu’il organisait aussi des collectes d’argent pour les personnes endeuillées et dans le besoin en Égypte. « On veut que le monde entier sache qu’il n’était pas un “migrant”. Il vivait en France, il n’avait jamais eu d’ennuis avec la police. Il ne méritait pas de mourir ainsi. » Grâce à ses chantiers dans le BTP, Omar envoyait de l’argent à ses proches restés en Égypte chaque mois. Avant cela, il avait vécu deux ans à Dubaï, où il était cuisinier.

      « Pourquoi on nous traite comme ça ? Parce qu’on est des Arabes ? Dites-moi qui veut se lever tous les jours à 5 heures du matin pour aller travailler sur les chantiers ! », clame Mahmoud. « Omar avait des rêves d’Europe et avait choisi de rejoindre un pays de liberté », souligne Ibrahim. Mais après treize années de présence en France, Omar s’est trouvé face à un mur administratif.

      « Il savait qu’il serait impossible de prouver son existence sur treize ans. Mais surtout, il savait qu’il était impossible d’avoir un simple rendez-vous en préfecture. Un de mes amis, Égyptien également, travaille en étant déclaré et a accumulé plus de 40 fiches de paie. Cela fait trois ans qu’il n’arrive pas à prendre rendez-vous en préfecture. En entendant cette histoire, Omar a été totalement découragé », relate Ibrahim.

      Lorsqu’il apprend, en même temps que Momein, qu’un intermédiaire peut aider à obtenir une carte de séjour en Italie, Omar se raccroche à cette hypothèse. « Il voulait juste pouvoir retourner en Égypte voir ses proches. Notre hantise est de ne pas les revoir avant qu’ils ne décèdent », confie Ibrahim, qui n’a jamais revu ses parents et son épouse, aujourd’hui décédés. Et d’ajouter : « Omar voulait se fiancer. Il voulait pouvoir faire des allers-retours librement. » La phrase résonne dans la chambre du défunt, résumant à elle seule les conséquences de politiques migratoires injustes et mortifères.

      Le drame a bousculé Rezk, dont la décision est prise. Il rentrera en Égypte dès cet été. « Je ne peux plus rester ici », souffle cet ancien artisan du marbre, qui n’avait pas pour objectif l’Europe : lui et Ibrahim s’étaient d’abord exilés en Libye, où ils travaillaient et gagnaient « bien mieux », mais la guerre les a ensuite poussés au départ.

      Omar était aussi très impliqué dans la vie de son quartier, allant régulièrement rendre visite à deux personnes âgées vivant non loin de là. « Il avait même les clés de l’appartement de l’une d’elles et ses enfants l’appelaient pour prendre des nouvelles de leur mère », complète Ibrahim, qui vient tout juste de reprendre le travail tant la nouvelle l’a affecté. « J’ai voulu aller à la salle de sport où on allait ensemble tous les soirs, mais je me suis arrêté net devant la porte sans pouvoir entrer. »

      Avec qui ira-t-il au travail, au marché ou à la poste ?, énumère-t-il à l’entrée de leur immeuble, en montrant le nom d’Omar sur la boîte aux lettres. Un voisin lui présente ses condoléances. Le bail de location et les factures d’électricité, qui étaient à son nom, devront être modifiés. « Les choses ne seront plus jamais comme avant. On ne va rien faire de sa chambre pour l’instant, on verra plus tard, dit Ibrahim. On sait qu’on ne rencontrera plus jamais quelqu’un comme lui. »

      https://www.mediapart.fr/journal/france/030722/la-veritable-histoire-d-omar-elkhouli-tue-par-un-tir-policier-la-frontiere

    • Nice : un migrant blessé par balle par la police

      Un migrant a été grièvement blessé dans la nuit de mardi à mercredi à Nice. L’homme se trouvait dans un fourgon dont le conducteur avait forcé un premier barrage de police à Sospel, à la frontière franco-italienne, avant d’engager une course-poursuite jusqu’à Nice. Les forces de l’ordre ont alors ouvert le feu.

      Vers 2h du matin dans la nuit de mardi 14 à mercredi 15 juin, un fourgon transportant plusieurs migrants a forcé un barrage dans la commune de Sospel, située près de la frontière franco-italienne, dans la vallée de la Roya.

      Une course-poursuite s’est alors engagée sur 40 km jusqu’à Nice. Selon France Bleu Azur, la voiture se serait alors arrêtée avant de redémarrer et de foncer sur des agents de la police aux frontières (PAF), dans le quartier niçois sensible des Moulins.

      Le conducteur et ses deux acolytes auraient ensuite pris la fuite à pied, abandonnant les cinq exilés à bord. Les policiers ont fait usage de leurs armes et ont tiré à quatre reprises.
      L’IGPN a été saisie

      Parmi les cinq migrants découverts dans le fourgon, un a été blessé par balle et son « pronostic vital était engagé dans la nuit », a précisé la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) à l’AFP. Un autre a été pris en charge par les secours pour un malaise.

      L’inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie de ce dossier, comme c’est systématiquement le cas lorsqu’un policier fait usage de son arme de service, a indiqué le procureur de la République de Nice.

      https://twitter.com/cestrosi/status/1537022125906722816

      Le maire de la ville, Christian Estrosi, proche du parti présidentiel, a apporté sur Twitter son soutien aux forces de l’ordre. « Je déplore bien évidemment les blessures occasionnées dans le fourgon mais elles sont le résultat d’un acte criminel auquel il était nécessaire de mettre un terme pour la sécurité de nos policiers et gendarmes afin d’éviter d’autres drames », a-t-il écrit.
      Au moins 30 morts à la frontière depuis 2015

      Des milliers de migrants tentent chaque année de franchir la frontière franco-italienne pour pénétrer sur le sol français, au péril de leur vie. Les exilés prennent tous les risques pour essayer de traverser la frontière, très surveillée. Ils montent sur le toit des trains ou empruntent des sentiers dangereux à travers la montagne pour éviter d’être repérés par les forces de l’ordre.

      En février, le corps carbonisé d’un homme avait été retrouvé sur le toit d’un train régional qui reliait la ville italienne de Vintimille à la France. En novembre, le cadavre d’un migrant africain, en état de décomposition avancée, avait été découvert dans une gorge, non loin de Vintimille. La personne avait probablement chuté en tentant de rejoindre la France.

      Selon les associations, au moins 30 exilés sont décédés à la frontière franco-italienne depuis 2015.

      https://www.infomigrants.net/en/post/41219/nice--un-migrant-blesse-par-balle-par-la-police

    • Un autre meurtre par la police, une autre violence pour la frontière.

      Le 16 juin 2022, un homme est décédé des suites d’une blessure à la tête causée par un tir policier. La raison sous-jacente est que, dans le véhicule, il y avait des personnes sans papiers et que le conducteur a refusé d’obtempérer.

      La police tue, la frontière aussi

      Le 16 juin 2022, un homme est décédé des suites d’une blessure à la tête causée par un tir policier. A part quelques articles de presse , ce qu’il s’est produit à la frontière franco-italienne le 15 juin 2022 est passé inaperçu. Pourtant, cela s’inscrit dans dans la continuité d’une série d’épisodes similaires et dans le débat qu’ils ont suscités sur l’usage de la violence par la police face à des refus d’obtempérer face à des automobilistes.

      Ce que l’on sait :

      Selon le communiqué du procureur de la République de Nice, la PAF aurait reçu de la part de ses homologues italiens le signalement d’une camionnette transportant des personnes en situation irrégulière, se dirigeant de la Vallée de la Roya vers Nice, en passant par Fanghetto (Italie) et Sospel (France). C’est l’une des voies de passage bien connues de la zone. Dans le PV de l’enquête (que nous avons pu consulter), la PAF admet que le contrôle effectué cette nuit là s’est effectué dans le cadre de la réintroduction des contrôles aux frontières intérieures de l’espace Schengen (cf. infra). Repérée en amont, la camionnette aurait donc refusé d’obtempérer une première fois entre Fanghetto et Sospel, dans une route de col en lacet. S’enclanche alors une course-poursuite de 40 kilomètres sur des routes de montagne sinueuses. A Cantaron, dans les hauteurs de Nice la police aurait de nouveau tenté de bloquer la route, et c’est là que, le conducteur forçant de nouveau le passage, la police aurait tiré à 4 reprises en justifiant d’une situation de légitime défense. L’une des personnes qui était à l’arrière du camion a alors reçu une balle à la tête. La camionnette a continué sa fuite, suivie jusqu’au quartier des Moulins à Nice (une vingtaine de kilomètres plus loin par l’autoroute)où le véhicule aurait été abandonné et le conducteur ainsi que 2 personnes assises a l’avant auraient pris la fuite. Le blessé et 4 autres passagers auraient été retrouvés sur place par la police. 2 impacts de balles au niveau des feux avant et des roues ont été constatés par le procureur, l’un ayant transpercé la carrosserie. Suite à cela le blessé grave (et un autre blessé léger en état de choc) a été transporté à l’hôpital où il a succombé à ses blessures le lendemain. Alors que le blessé agonisait à l’hôpital, les autres passagers, ont été arrêtés puis conduits au Centre de Rétention Administrative (CRA) de Nice.
      Le lendemain, le 17 juin 2022, malgré la décision de libération prise par le Juge des Libertés et de la Détention (JLD), le Procureur s’acharne et s’obstine en faisant appel de la décision, prolongeant ainsi la double-peine infligée aux victimes, encore sous le choc. Celles-ci risquent désormais un mois de détention suivi d’un éloignement du territoire.

      La frontière tue

      En 2015 la France suspend unilatéralement l’application du Code Frontière Schengen d’abord pour cause formelle de COP21, puis d’antiterrorisme (suite au bataclan). Depuis 2020, le coronavirus est le dernier argument en date venu renforcer encore plus le mythe d’une frontière étanche à tous les maux du monde. Mais en réalité, les habitants du territoire savent très bien que le dispositif cible bien autre chose que le terrorisme ou le Covid. Dans la pratique, il cible les exilé.e.s arrivant d’Italie. C’est d’ailleurs ce qui force ces derniers à trouver d’autres voies de passage plus dangereuses ou coûteuses, et ce qui explique la prolifération des passeurs depuis lors à la frontière franco-italienne. Bien que le code frontières Schengen autorise les Etats-membres à réintroduire des contrôles systématiques à leurs frontières intérieures, cette mesure ne peut en aucun cas dépasser un délai de 2 ans selon ce même code. Or, la France a maintenu ces contrôles de 2015 à aujourd’hui. Le dispositif dans lequel s’inscrit l’opération ayant conduit à la mort d’un migrant est donc illégal au regard du droit européen, comme l’a encore rappelé la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) le 26 avril dernier.

      Vu qu’il perdure depuis 5 ans, rien d’étonnant à ce que ce type de contrôle, pourtant illégal au regard du droit européen, reste indiscuté dans l’opinion publique. De même, rien d’étonnant à ce que le degré de violence dont la PAF ait fait preuve ne soit pas mesuré à l’aune du délit initial dont ils ont été averti dès le début par leur homologues italiens : l’aide à l’entrée et au séjour irrégulier. Pour un délit toute somme « banal », la police a donc fait usage d’armes à feu au moins à quatre reprises.

      Faut-il s’étonner qu’une telle violence à nos frontière ne choque personne ? Ce n’est pas la première fois qu’un exilé meurt des balles de la police à cette frontière. En 1995 déjà,Todor, un enfant bosniaque, fut tué, toujours à Sospel et dans des conditions similaires. A l’époque, cela avait suscité un vif émoi. Si c’est la seconde fois qu’un.e exilé.e.s meurt directement des balles de la police, ce sont pas moins de 47 personnes qui ont péri en tentant de franchir la frontière franco-italienne depuis 2015. Alors oui, il semble ce qui choquait hier s’est banalisé.

      La police tue

      Ce drame vient, encore une fois, rappeler que la police tue, et qu’elle tue en toute impunité. Les parallèles avec la succession d’affaires récentes impliquant l’usage d’armes à feu face à des refus d’obtempérer est évidente. On pense à l’affaire du pont neuf, le meurtre de Souheil en août dernier dans le 3ème arrondissement de Marseille, celui tout récent de Raiana, ou encore ce qu’il s’est encore reproduit dans le même quartier du 18ème arrondissement de Paris le 17 juin.
      Dans tous ces cas, le refus d’obtempérer de la part d’un chauffeur semble avoir été suffisant pour justifier, aux yeux des tireurs, de la justice, de la presse et d’une part de l’opinion publique, l’usage « proportionné » de la force : une salve ininterrompue de tirs à balle réelle. Dans tous ces cas, on ne comprend donc pas bien comment les conducteurs aient pu à la fois « foncer sur le véhicule de police » et « prendre la fuite ». Soit le véhicule de police aurait du être percuté, soit en cas de fuite, la légitime défense ne se justifie pas. En d’autres termes, les témoignages des policiers se contredisent eux-mêmes. Dans tous ces cas, on ne comprend pas bien, vu que le conducteur cherchait à contourner le contrôle, son intérêt à braquer son volant sur les policiers. En revanche, on peut très bien imaginer l’intérêt des forces de l’ordre d’établir une telle version, de sorte à pouvoir plaider la légitime défense.

      Pour revenir à ce qu’il s’est passé dans les Alpes Maritimes, le communiqué de presse du Procureur nous apprend que deux enquêtes auraient été ouvertes. L’une contre les conducteurs/passeurs, pour aide à l’entrée et au séjour irréguliers, refus d’obtempérer "aggravé par la mise en danger d’autrui", et tentative d’homicide sur PDAP. L’autre, auprès de l’IGPN, contre les flics meurtriers, pour « violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique suivie d’une incapacité supérieure à 8 jours ». Nous parlons ici d’un homme, simple passager, décédé d’une blessure à la tête des suites d’un tir policier. Et le Procureur parle d’une ITT de 8 jours. Tentative d’homicide volontaire pour un homme qui de toute vraisemblance a cherché à contourner (et non pas écraser) un barrage de police, violence volontaire ayant entraîné 8 jours d’ITT pour l’homme qui a porté le coup fatal et qui est sorti libre après quelques heures de garde à vue. Deux poids deux mesures.

      Les quatre personnes arrêtées ont été libérées suite à une audience le lundi 21 juin devant la Cour d’appel d’Aix.

      https://mars-infos.org/un-autre-meurtre-par-la-police-une-6421

    • "On veut que le monde entier sache qu’il n’était pas un « migrant »" : l’histoire d’Omar, tué par la police après une #course-poursuite entre Sospel et Nice

      Omar Elkhouli, un sans-papier égyptien, est décédé le 16 juin après avoir été atteint par le tir d’un policier, à la suite d’une course-poursuite entre Sospel et Nice. Ses proches, rencontrés par Mediapart, racontent son histoire.

      « On sait qu’on ne rencontrera plus jamais quelqu’un comme lui. » Les colocataires d’Omar Elkhouli pleurent la disparition de leur ami, survenue le 16 juin.

      Ce jour-là, Omar essaye de rentrer en France après s’être rendu en Italie pour obtenir une carte de séjour. Il est approché par un rabatteur, qui lui propose de lui faire passer la frontière dans un camion frigorifique avec d’autres personnes sans-papiers, dont l’un de ses amis, Momein.

      « On a donné 50 euros chacun au rabatteur et les passeurs nous ont dit qu’on les paierait 200 euros à notre arrivée à Nice », raconte l’Egyptien à Mediapart.
      « On demandait aux passeurs de s’arrêter »

      Dans le camion, se trouvent trois passeurs et cinq migrants. Une quinzaine de minutes après leur départ, la police italienne les repère.

      « On demandait aux passeurs de s’arrêter mais ils accéléraient, se souvient Momein. Ils prenaient des virages serrés, on se cognait les uns contre les autres. À un moment donné, c’était tellement agité qu’Omar s’est retrouvé à ma place [à l’arrière droite du camion] et moi à la sienne. »

      La police italienne aurait ouvert le feu, en visant le châssis de la voiture, puis la police aux frontières (PAF) française prend le relais. C’est là qu’Omar reçoit une balle à l’arrière du crâne.

      « On frappait sur la paroi de séparation en hurlant que l’un de nous était blessé à la tête mais ils [les passeurs] continuaient à accélérer. Un des passagers algériens a même appelé le rabatteur au téléphone pour qu’il dise au conducteur de s’arrêter. On a tous cru qu’on allait mourir. »

      En arrivant à Nice, dans le quartier des Moulins, les passeurs arrêtent la camionnette et s’enfuient. Les cinq passagers clandestins sont directement interpellés par la police.

      « Des policiers mettaient des coups de pied [à Omar] pour voir s’il réagissait », raconte à Mediapart un des migrants. « Ils ont mis 15 minutes à le prendre en charge », poursuit Momein.

      Omar est finalement conduit à l’hôpital, où il décède quelques heures après des suites de ses blessures, tandis que les autres migrants sont placés en rétention avant d’être relâchés le 20 juin, grâce à une décision de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, en raison de leur « vulnérabilité », « état psychologique » et des « circonstances particulières de l’affaire ».
      Il travaillait et vivait en France depuis 13 ans

      Omar, 35 ans, vivait en France depuis 13 ans, selon ses proches, retrouvés par Mediapart. Depuis quatre ans, il logeait à Sarcelles, dans une colocation avec trois autres hommes.

      « Omar était quelqu’un de pieux. Nos propres frères ne nous ont pas aidés comme il l’a fait », assurent-ils. L’Egyptien travaillait sur des chantiers dans le BTP, il envoyait de l’argent tous les mois à ses proches restés en Égypte.

      Il était très impliqué dans la vie de son quartier, où il rendait régulièrement visite à deux personnes âgées. Le soir, Omar allait à la salle de sport, où il se filmait pour son compte TikTok.

      « Il savait qu’il serait impossible de prouver son existence sur 13 ans. Mais surtout, il savait qu’il était impossible d’avoir un simple rendez-vous en préfecture. Un de mes amis, Égyptien également, travaille en étant déclaré et a accumulé plus de 40 fiches de paie. Cela fait trois ans qu’il n’arrive pas à prendre rendez-vous en préfecture. En entendant cette histoire, Omar a été totalement découragé », relate Ibrahim, un de ses colocataires, très impacté par la mort de son ami.

      "On veut que le monde entier sache qu’il n’était pas un « migrant ». Il vivait en France, il n’avait jamais eu d’ennuis avec la police. Il ne méritait pas de mourir ainsi."

      (#paywall)
      https://www.nicematin.com/faits-de-societe/on-veut-que-le-monde-entier-sache-quil-netait-pas-un-migrant-lhistoire-do

  • Oyez oyez, je crois que Nice Matin a quelque chose à te raconter :

    – On vous raconte l’histoire de la villa Kérylos, merveille de 120 ans édifiée à Beaulieu-sur-Mer
    https://www.nicematin.com/histoire/on-vous-raconte-lhistoire-de-la-villa-kerylos-merveille-de-120-ans-edifie

    – On vous raconte comment Leif Eriksson, génial milieu suédois, a marqué l’histoire de l’OGC Nice
    https://www.nicematin.com/football/on-vous-raconte-comment-leif-eriksson-genial-milieu-suedois-a-marque-lhis

    – Cette boutique de lingerie existe depuis cinquante ans à Valbonne. On vous raconte son histoire
    https://www.nicematin.com/belle-histoire/cette-boutique-de-lingerie-existe-depuis-cinquante-ans-a-valbonne-on-vous

    – Après le meurtre du rugbyman Federico Martin Aramburu, on vous raconte comment les suspects ont été interpellés
    https://www.nicematin.com/faits-divers/apres-le-meurtre-du-rugbyman-federico-martin-aramburu-on-vous-raconte-com

    – Le sous-sol transformé en salle d’accouchement : on vous raconte une nuit à la maternité de Mykolaïv, en Ukraine
    https://www.nicematin.com/conflits/le-sous-sol-transforme-en-salle-daccouchement-on-vous-raconte-une-nuit-a-

    – On vous raconte les coulisses de notre dossier « Comment faire face au complotisme ? »
    https://www.nicematin.com/analyse/on-vous-raconte-les-coulisses-de-notre-dossier-comment-faire-face-au-comp

    – La bible de la gastronomie sort ce mardi : de l’origine du succès aux polémiques, on vous raconte le guide Michelin
    https://www.nicematin.com/gastronomie/la-bible-de-la-gastronomie-sort-ce-mardi-de-lorigine-du-succes-aux-polemi

    – On vous raconte la saga familiale des Cagnol, dont le garage est une institution à Nice depuis trois générations
    https://www.nicematin.com/vie-locale/on-vous-raconte-la-saga-familiale-des-cagnol-dont-le-garage-est-une-insti

    – On vous raconte les coulisses de l’exploit de l’OGC Nice en Coupe de France à Paris
    https://www.nicematin.com/football/on-vous-raconte-les-coulisses-de-lexploit-de-logc-nice-en-coupe-de-france

    – « Tous nous l’ont conseillé », on vous raconte le parcours d’une famille venue vacciner ses enfants à Nice
    https://www.nicematin.com/sante/tous-nous-lont-conseille-on-vous-raconte-le-parcours-dune-famille-venue-v

    – On vous raconte les coulisses de notre dossier Solutions : « Quels remèdes aux déserts médicaux ? »
    https://www.nicematin.com/faits-de-societe/on-vous-raconte-les-coulisses-de-notre-dossier-solutions-quels-remedes-au

    – On vous raconte l’histoire digne d’un roman policier du zoo de Nice
    https://www.nicematin.com/histoire/on-vous-raconte-lhistoire-digne-dun-roman-policier-du-zoo-de-nice-728390

    – Des poules, des arbres fruitiers, une nouvelle vie... On vous raconte la reconversion de ce couple de Bretons sur la Côte d’Azur
    https://www.nicematin.com/belle-histoire/des-poules-des-arbres-fruitiers-une-nouvelle-vie-on-vous-raconte-la-recon

    – Village millénaire à la vue remarquable, posé entre littoral et haut pays... On vous raconte l’histoire de La Gaude
    https://www.nicematin.com/histoire/village-millenaire-a-la-vue-remarquable-pose-entre-littoral-et-haut-pays-

    – Il fait son retour au Carnaval de Nice après 7 ans d’absence, on vous raconte la signification de Lou Paillassou, âme symbolique du chaos
    https://www.nicematin.com/festivites/il-fait-son-retour-au-carnaval-de-nice-apres-7-ans-d-absence-on-vous-raco

    – Comment le col de Villefranche est devenu une voie stratégique ? On vous raconte
    https://www.nicematin.com/histoire/comment-le-col-de-villefranche-est-devenu-une-voie-strategique-on-vous-ra

    – On vous raconte les coulisses de notre dossier Solutions « Comment mieux prendre soin de notre santé mentale ? »
    https://www.nicematin.com/faits-de-societe/on-vous-raconte-les-coulisses-de-notre-dossier-solutions-comment-mieux-pr

    – Comment la Provence est-elle devenue française ? On vous raconte cette histoire
    https://www.nicematin.com/histoire/comment-la-provence-est-elle-devenue-francaise-on-vous-raconte-cette-hist

    – Bien avant la Fête du Citron, on vous raconte les fêtes de Carnaval à Menton
    https://www.nicematin.com/histoire/bien-avant-la-fete-du-citron-on-vous-raconte-les-fetes-de-carnaval-a-ment

    – On vous raconte l’histoire du Landru de la Côte, tueur cupide des années 1960
    https://www.nicematin.com/histoire/on-vous-raconte-lhistoire-du-landru-de-la-cote-tueur-cupide-des-annees-19

    – On vous raconte comment il y a 77 ans, une partie de la Côte d’Azur a été libérée de l’ennemi
    https://www.nicematin.com/histoire/on-vous-raconte-comment-il-y-a-77-ans-une-partie-de-la-cote-dazur-a-ete-l

    – Décollage retardé par des oiseaux ce vendredi à Nice : on vous raconte le jour où un avion avait dû se poser d’urgence pour la même raison
    https://www.nicematin.com/faits-divers/decollage-retarde-par-des-oiseaux-ce-vendredi-a-nice-on-vous-raconte-le-j

    – Il aurait eu 100 ans... On vous raconte Yves Montand à Saint-Paul-de-Vence
    https://www.nicematin.com/index.php/people/il-aurait-eu-100-ans-on-vous-raconte-yves-montand-a-saint-paul-de-vence-7

    – On vous raconte l’histoire des Milandes, le château de Joséphine Baker rattrapé par les créanciers
    https://www.nicematin.com/histoire/on-vous-raconte-lhistoire-des-milandes-le-chateau-de-josephine-baker-ratt

    – Nouvelle journée de grève ce jeudi : on vous raconte le quotidien épuisant des sages-femmes, en sous-effectif à l’hôpital
    https://www.nicematin.com/sante/nouvelle-journee-de-greve-ce-jeudi-on-vous-raconte-le-quotidien-epuisant-

    – Connaissez-vous l’ancien plongeoir du Fort Carré d’Antibes ? On vous raconte cette histoire méconnue
    https://www.nicematin.com/histoire/connaissez-vous-lancien-plongeoir-du-fort-carre-dantibes-on-vous-raconte-

    – On vous raconte la vie de Jean Castex à Matignon, contaminé au Covid et à l’isolement
    https://www.nicematin.com/politique/on-vous-raconte-la-vie-de-jean-castex-a-matignon-contamine-au-covid-et-a-

    – Il hébergeait des migrants, son domicile avait été pris d’assaut en pleine nuit : on vous raconte l’audience de la première journée de procès
    https://www.nicematin.com/justice/il-hebergeait-des-migrants-son-domicile-avait-ete-pris-dassaut-en-pleine-

    – On vous raconte le jour où Joséphine Baker a chanté à Juan-les-pins
    https://www.nicematin.com/people/on-vous-raconte-le-jour-ou-josephine-baker-a-chante-a-juan-les-pins-71020

    – L’AOC fête ses 80 ans, on vous raconte la (longue) histoire des vignes de Bellet
    https://www.nicematin.com/agriculture/laoc-fete-ses-80-ans-on-vous-raconte-la-longue-histoire-des-vignes-de-bel

    – 136 passagers bloqués 6 heures devant le port de Nice : on vous raconte la galère du Corsica Ferries
    https://www.nicematin.com/vie-locale/136-passagers-bloques-6-heures-devant-le-port-de-nice-on-vous-raconte-la-

    – On vous raconte l’histoire du « Pourquoi pas ? », ce navire polaire souvent aperçu dans le port d’Antibes
    https://www.nicematin.com/histoire/on-vous-raconte-lhistoire-du-pourquoi-pas-ce-navire-polaire-souvent-aperc

    – A la veille du départ d’Angela Merkel, on vous raconte comment son « losange » est devenu une posture iconique
    https://www.nicematin.com/insolite/a-la-veille-du-depart-dangela-merkel-on-vous-raconte-comment-son-losange-

    – On vous raconte la folle histoire de la confiserie Florian
    https://www.nicematin.com/economie/on-vous-raconte-la-folle-histoire-de-la-confiserie-florian-687467

    – Avec Justin Kluivert, l’Allianz Riviera espère du frisson : on vous raconte comment l’OGC Nice l’a attiré
    https://www.nicematin.com/sport/avec-justin-kluivert-lallianz-riviera-espere-du-frisson-on-vous-raconte-c

    – On vous raconte comment s’est passée la sortie dans l’espace de Thomas Pesquet
    https://www.nicematin.com/technologie/on-vous-raconte-comment-sest-passee-la-sortie-dans-lespace-de-thomas-pesq

    – Gérard Depardieu et Benoît Poelvoorde de retour dans le Var pour un tournage, on vous raconte les coulisses de leur arrivée
    https://www.nicematin.com/index.php/cinema/gerard-depardieu-et-benoit-poelvoorde-de-retour-dans-le-var-pour-un-tourn

    – On vous raconte le jour où Charlie Watts, le batteur des Stones était de passage à Menton
    https://www.nicematin.com/people/on-vous-raconte-le-jour-ou-charlie-watts-le-batteur-des-stones-etait-de-p

    – On vous raconte l’exil des Rolling Stones à Villefranche-sur-Mer, il y a 50 ans
    https://www.nicematin.com/vie-locale/on-vous-raconte-lexil-des-rolling-stones-a-villefranche-sur-mer-il-y-a-50

    Etc.

  • Une femme retrouvée morte sur un banc de la Croisette à Cannes - Nice-Matin
    https://www.nicematin.com/faits-divers/une-femme-retrouvee-morte-sur-un-banc-de-la-croisette-a-cannes-749976

    Stupeur sur la Croisette de Cannes, actuellement en travaux. Dans l’indifférence alentour, une femme âgée de 56 ans, apparemment SDF, est décédée sur un banc, face à la mer à hauteur du kiosque 9.

    Vers 9h30 ce mardi matin, un promeneur a néanmoins repéré la silhouette avachie, qu’il pensait endormie, avec un chariot contenant ses affaires personnelles à proximité.

    Une heure plus tard, le chaland de retour s’est inquiété en constatant que la quinquagénaire était toujours au même endroit, dans une position qui n’avait pas varié d’un cheveu.

    L’alerte a donc été donnée, et à l’arrivée du médecin du Smur et des policiers nationaux et municipaux, le décès a malheureusement été confirmé.

    Après intervention des pompes funèbres pour prendre en charge la dépouille en fin de matinée, les causes exactes de la mort restent à déterminer par un examen du médecin légiste.

  • 08.10.2020 Ventimiglia, migrante in fuga si aggrappa al pantografo e muore folgorato

    Un migrante ieri sera è rimasto folgorato mentre cercava di raggiungere la Francia a bordo di un treno. Si era aggrappato al pantografo, il telaio che collega la motrice ai cavi dell’alta tensione. Le operazioni di recupero della salma e l’intervento del medico legale hanno richiesto molte ore. La circolazione sulla linea ferroviaria Ventimiglia-Nizza, interrotta dalle 19.30 circa di ieri, è stata ripristinata verso le 2 della scorsa notte.

    https://www.ilsecoloxix.it/imperia/2020/10/09/news/migrante-in-fuga-si-aggrappa-al-pantografo-e-muore-folgorato-1.39398760

    –-> événement qui date de 2020, sauvegardé ici pour des raisons d’archivage

    #Vintimille #asile #migrations #réfugiés #morts #mourir_aux_frontières #frontière_sud-alpine #France #Italie

    –—

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  • 26.08.2017 Migrante trovato morto folgorato sul treno Ventimiglia-Marsiglia

    Il giovane, 25 anni, è stato trovato arso vivo nella cabina elettrica. La Polizia francese ha trovato altri due profughi nascosti accanto al cadavere

    Ennesima tragedia della disperazione tra Italia e Francia. Un migrante di 25 anni è stato trovato folgorato e arso vivo in una cabina elettrica di un treno partito da Ventimiglia e diretto a Marsiglia. Il corpo carbonizzato dell’uomo è stato trovato alle 17,25 quando il convoglio regionale delle ferrovie francesi (Sncf) si è fermato alla stazione di #Cannes-#La_Bocca.

    Nell’angusto spazio della cabina elettrica sul treno la polizia ha trovato altri due migranti nascosti accanto al cadavere della vittima. A maggio altri due migranti morirono nelle medesime circostanze sempre sullo stesso convoglio.

    https://www.repubblica.it/cronaca/2017/08/27/news/migrante_trovato_morto_folgorato_sul_treno_ventimiglia-sanremo-173962840

    –-> événement qui date de 2017, sauvegardé ici pour des raisons d’archivage

    #Vintimille #asile #migrations #réfugiés #morts #mourir_aux_frontières #frontière_sud-alpine #France #Italie

    –—

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    • Alpes-Maritimes : un migrant meurt en se cachant à bord d’un train en provenance d’Italie

      Il s’agit du troisième migrant retrouvé décédé dans une armoire électrique en gare de Cannes depuis le début de l’année.

      Un migrant, qui se cachait dans l’armoire électrique d’un train en provenance de la ville italienne de Vintimille, a été retrouvé samedi mort, électrocuté, vers 17h en gare de Cannes La Bocca (Alpes-Maritimes), a révélé Nice-Matin.

      La victime, dont la nationalité n’a pas été indiquée, a été électrocutée après s’être cachée dans ce local pour déjouer les contrôles aux frontières qui sont systématiques en gare de Menton, la première après la frontière. Les 300 passagers qui avaient pris place à bord de ce TER assurant la liaison Vintimille-Marseille ont été transbordés sur un TGV. Le trafic a été suspendu le temps de l’intervention de la police et des pompiers.

      Il s’agit du troisième migrant (https://www.leparisien.fr/faits-divers/cannes-un-migrant-trouve-mort-dans-un-train-en-provenance-d-italie-20-05-) retrouvé décédé dans une armoire électrique en gare de Cannes La Bocca depuis le début de 2017. Au total, depuis début 2016, sur la ligne de TER reliant Vintimille à la France, six migrants sont morts et deux autres ont été blessés par électrocution, soit dans les armoires électriques, soit sur les toits des trains.

      La SNCF indique avoir mis en oeuvre un dispositif d’information pour les migrants en gare de Vintimille pour les prévenir de ces dangers et tenter d’éviter de tels drames.

      https://www.leparisien.fr/faits-divers/alpes-maritimes-un-migrant-cache-dans-un-train-en-provenance-d-italie-ret

    • Un migrant meurt en se cachant à bord d’un train en provenance d’Italie

      Un migrant, qui se cachait dans l’armoire électrique d’un train en provenance de la ville italienne de Vintimille a été retrouvé ce samedi 26 août mort, électrocuté. Il s’agit du troisième migrant retrouvé décédé dans une armoire électrique en gare de Cannes La Bocca depuis le début de 2017.

      Le corps a été retrouvé aux alentours de 17H00 en gare de Cannes La Bocca dans,les Alpes-Maritimes, a précisé un porte-parole de l’entreprise publique, confirmant une information de Nice-Matin.

      La victime, dont la nationalité n’a pas été indiquée, a été électrocutée après s’être cachée dans ce local pour déjouer les contrôles aux frontières qui sont systématiques en gare de Menton, la première après la frontière.

      Les 300 passagers qui avaient pris place à bord de ce TER assurant la liaison Vintimille-Marseille ont été transbordés sur un TGV. Le trafic a été suspendu le temps de l’intervention de la police et des pompiers.

      6 migrants sont morts et 2 autres ont été blessés par électrocution

      Il s’agit du troisième migrant retrouvé décédé dans une armoire électrique en gare de Cannes La Bocca depuis le début de 2017.

      Au total, depuis début 2016, sur la ligne de TER reliant Vintimille à la France, six migrants sont morts et deux autres ont été blessés par électrocution, soit dans les armoires électriques, soit sur les toits des trains.

      La SNCF indique avoir mis en oeuvre un dispositif d’information pour les migrants en gare de Vintimille pour les prévenir de ces dangers et tenter d’éviter de tels
      drames.

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/cannes/migrant-meurt-se-cachant-bord-train-provenance-italie-1

  • 19.05.2017 #Cannes, l’ennesima tragedia : giovane migrante morto folgorato su un treno

    Il giovane trentenne malese è stato trovato ieri sera a Cannes La Bocca in un piccolo locale adibito a quadro elettrico.

    Ancora un tragedia legata all’immigrazione al confine tra Italia e Francia. Un giovane migrante di 30 anni del Mali, presumibilmente partito dalla stazione di Ventimiglia su un treno “Ter” francese, è stato trovato morto, ieri sera, in un piccolo locale adibito a quadro elettrico del convoglio, nella stazione di Cannes la Bocca.

    Secondo quanto riferito dal quotidiano francese Nice Matin, il rinvenimento è avvenuto da parte del personale Sncf (l’ente che gestisce il trasporto pubblico francese), durante le operazioni di pulizia delle carrozze.

    Si teme che l’uomo possa essere rimasto folgorato, ma verrà comunque effettuata un’autopsia. Più di una volta, in passato, alla stazione di Ventimiglia, sono stati individuati migranti stipati in minuscoli locali adibiti a quadro elettrico, che sono stati salvati in tempo.

    Si tratta dell’ennesima morte dettata dalla disperazione di chi prova in ogni modo a varcare il confine. Le autorità francesi hanno svolto tutti i rilievi del caso sul luogo del ritrovamento del corpo ed è stata disposta l’autopsia per stabilire con maggiore esattezza le cause della morte.

    https://www.globalist.it/news/2017/05/20/cannes-l-ennesima-tragedia-giovane-migrante-morto-folgorato-su-un-treno

    –-> événement qui date de 2017, sauvegardé ici pour des raisons d’archivage

    #Vintimille #asile #migrations #réfugiés #morts #mourir_aux_frontières #frontière_sud-alpine #France #Italie

    –—

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    • Cannes : un migrant trouvé mort dans un train en provenance de Vintimille

      Un homme de 30 ans a été trouvé mort ce vendredi 19 mai dans la soirée en gare de Cannes La Bocca dans le compartiment technique d’un train en provenance de Vintimille. Le corps de ce migrant a été découvert par un agent de la SNCF.

      C’est un agent de la SNCF qui a entendu du bruit lors d’une visite technique. A l’ouverture du local, trois autres hommes qui y étaient cachés ont pris la fuite. La mort de la victime, dû à une électrisation, a été constatée par un médecin du SMUR, rapportent les sapeurs-pompiers.

      Il s’agit de la 2e mort d’un migrant en gare de Cannes La Bocca depuis le début de l’année. Le corps carbonisé d’un migrant avait été trouvé le 17 février sur le toit d’un train en provenance de Vintimille.

      C’est aussi sur le toit d’un TER que dimanche dernier, un autre migrant avait été trouvé, gravement brûlé aux jambes. Il a été découvert en gare de Roquebrune-Cap-Martin dans les Alpes-Maritimes et admis à l’hôpital de Toulon, spécialisé dans les grands brûlés.

      12 victimes depuis le début de l’année

      Ce nouveau décès dramatique porte à douze, selon les ONG intervenant sur place, le nombre de morts de migrants enregistrés dans la région depuis 2016.
      Les interpellations à la frontière franco-italienne sont en forte hausse depuis le début de l’année et ont presque triplé par rapport au début 2016, selon les derniers chiffres de la préfecture.

      En dehors des cas d’électrisation à bord de trains, les migrants ont en majorité trouvé la mort lors de chocs avec des véhicules le long de l’autoroute ou avec des trains au bord de la voie ferrée. Un migrant a également perdu la vie après une chute sur un sentier de montagne dit du « pas de la Mort », à Menton.

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/cannes/cannes-migrant-trouve-mort-train-provenance-vintimille-

    • Nice : un migrant électrocuté sur le toit d’un train, il est grièvement blessé

      Le trafic ferroviaire a été perturbé à Nice ce lundi 19 juin par la découverte d’un homme électrocuté sur le toit d’un train. Il s’agit un migrant selon toute vraisemblance. Il a été évacué « en urgence absolue ».

      L’accident s’est produit ce lundi 19 juin vers 6h, selon les premiers messages d’information de la SNCF à ses voyageurs.

      « Il s’agit d’un homme de 27 ans. Il a été retrouvé électrocuté sur le toit d’un train et évacué en urgence absolue vers un centre pour grands brûlés à Toulon », ont précisé les secours.

      « Ce type d’accidents arrive fréquemment à des migrants. Le conducteur du train a subi un gros choc psychologique. Selon un autre conducteur, témoin de la scène, la victime est parvenue à descendre par l’échelle de secours », a précisé à l’AFP Michel Mafioly, délégué CGT Cheminots conducteurs à Nice.

      A la frontière franco-italienne, le nombre de migrants d’origine africaine est en forte hausse depuis janvier, de même que les accidents mortels.

      Fin mai, la SNCF avait dénombré 4 migrants morts et 2 blessés par électrocution entre Vintimille et Cannes depuis le début de l’année, sans compter les accidents sur les voies, et déplore « une situation très compliquée ».

      La semaine passée, une centaine de migrants originaires d’Afrique de l’Est, en majorité des Soudanais, étaient arrivés à Nice pour demander l’asile, après 60 km de marche à pied depuis la frontière franco-italienne.

      2 morts à Cannes depuis le début de l’année

      A deux reprises, les cheminots ont découvert le corps sans vie d’un migrant mort dans une armoire électrique en gare de Cannes-La Bocca.

      Des tracts et des affichages sont faits en plusieurs langues à Vintimille pour prévenir des dangers et tenter d’éviter ces drames.

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/nice/nice-migrant-electrocute-toit-train-il-est-grievement-b

  • Poursuivi pour viol sur mineure, l’ex-nageur niçois Yannick Agnel reconnaît la « matérialité des faits » - Nice-Matin
    https://www.nicematin.com/faits-divers/poursuivi-pour-viol-sur-mineure-lex-nageur-nicois-yannick-agnel-reconnait

    Yannick Agnel « reconnaît la matérialité des faits », a indiqué la procureure de la République de Mulhouse, Edwige Roux-Morizot, ce lundi matin lors d’une conférence de presse.

    Yannick Agnel a affirmé ne pas avoir eu « le sentiment qu’il y a eu contrainte », selon la procureure, mais « si les faits sont constitutifs de viol ou agressions sexuelle, c’est qu’il existe une différence d’âge importante » entre la victime, Naome Horter, fille de son entraîneur d’alors Lionel Horter, qui avait 13 ans à l’époque des faits, en 2016, et le nageur alors âgé de 24 ans.

    L’ancien nageur de l’Olympic Nice Natation est poursuivi pour viol sur mineure. Les faits remontent à 2016, époque à laquelle il avait rejoint le club de Mulhouse.

    Il a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire samedi.

    L’ancien sportif de 29 ans, l’un des plus beaux palmarès de la natation française, s’est reconverti dans l’e-sport et est consultant dans divers médias. Il ne s’est pas exprimé sur l’affaire.

  • 30.10.2021 : Un migrant ivoirien électrocuté sur le toit d’un train à la frontière franco-italienne

    Un Ivoirien de 31 ans a été gravement brûlé par une électrocution alors qu’il se trouvait sur le toit d’un train en gare de #Menton Garavan. Le jeune homme aurait cherché à échapper à un contrôle policier. Il a été évacué par les sapeurs-pompiers vers l’hôpital Pasteur de Nice, puis vers le service des grands brûlés de Marseille.

    Un nouveau drame aux frontières. Un jeune migrant a été électrocuté, samedi 30 octobre, en gare de Menton Garavan (Alpes-Maritimes), tout près de la frontière franco-italienne, a rapporté, mardi 2 novembre, Nice matin (https://www.nicematin.com/faits-divers/un-jeune-migrant-electrocute-sur-le-toit-dun-train-en-gare-de-menton-gara). Selon le procureur de la République de Nice, Xavier Bonhomme, cet Ivoirien de 31 ans se trouvait dans le train en provenance de Vintimille et serait monté sur le toit pour échapper à un contrôle de police.

    Le procureur a annoncé l’ouverture d’une enquête, confiée au commissariat de Menton.

    Il aurait reçu une très importante décharge et serait tombé sur le quai. D‘après les informations de Nice matin, le jeune Ivoirien a reçu des premiers secours des CRS puis a été pris en charge par les sapeurs-pompiers. Il a été envoyé à l’hôpital Pasteur de Nice puis transféré vers le service des grands brûlés de l’hôpital de Marseille.
    Pas de décès formellement confirmé

    Le média en ligne italien Riviera 24 déclarait dimanche que « certaines sources confirm[aient] la mort de l’homme, tandis que d’autres parl[aient] même de deux étrangers qui seraient morts électrocutés par la ligne à haute tension qui alimente les voies » (https://www.riviera24.it/2021/10/migrante-folgorato-su-treno-tra-ventimiglia-e-mentone-723772).

    Néanmoins, il n’était pas encore possible, mercredi matin, de confirmer formellement le décès du jeune migrant.

    « Le trafic ferroviaire est resté interrompu une grande partie de l’après-midi, jusqu’à 18h, le temps de procéder aux constatations », précise Nice matin.

    « La frontière tue encore et encore, une électrocution sur le toit d’un train », a dénoncé dans un communiqué, l’association Roya citoyenne (https://www.roya-citoyenne.fr/2021/11/la-frontiere-tue-encore-et-encore-une-electrocution-sur-le-toit-dun-t).

    Au moins 20 morts à la frontière italienne

    Le drame de samedi n’est pas le premier à la frontière franco-italienne par où tentent de passer de nombreux migrants qui souhaitent poursuivre leur parcours d’exil vers la France ou l’Allemagne.

    Le 29 août dernier, un jeune Bangladais de 17 ans avait déjà trouvé la mort près de Vintimille (https://www.infomigrants.net/fr/post/34747/un-migrant-meurt-electrocute-a-la-frontiere-italofrancaise). Il avait été lui aussi électrocuté en tentant de monter sur un train.

    Pour éviter d’autres accidents, l’édile de Vintimille, Gaetano Scullino, a demandé à la ligne ferroviaire italienne de mettre en place une « équipe pour contrôler les trains à l’arrivée et au départ de la ville, en collaboration avec la police des chemins de fer ».

    Des milliers de migrants tentent chaque année de rejoindre la France depuis l’Italie voisine, en montant dans des trains ou en marchant le long des voies ou de l’autoroute. Ces tentatives de traversée de la frontière peuvent parfois être fatales. Ces dernières années, au moins 20 exilés sont morts dans cette zone frontalière.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/36195/un-migrant-ivoirien-electrocute-sur-le-toit-dun-train-a-la-frontiere-f

    #mourir_aux_frontières #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #Alpes #Vintimille #Italie #France #frontières #blessé #blessé_grave #électrocution

    –-> mort ou blessé grave ? Les sources divergent...

    –—

    ajouté au fil de discussion sur les morts à la frontière de Vintimille :
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    • Migrante folgorato su treno tra Ventimiglia e Mentone

      Alcune fonti parlano addirittura di due stranieri morti

      Un uomo è rimasto folgorato nel pomeriggio di ieri sul treno “80046” partito da Ventimiglia alle 13,30 e diretto in Francia. Si tratterebbe di un migrante trovato alla stazione ferroviaria di Menton Garavan. La notizia trapela soltanto ora e la dinamica di quanto accaduto non è ancora del tutto certa. Alcune fonti confermano il decesso dell’uomo, mentre altre parlano addirittura di due stranieri morti folgorati dall’alta tensione che alimenta i convogli.

      Al momento è certo che la circolazione ferroviaria è rimasta interrotta per circa cinque ore: i treni sono ripresi a viaggiare soltanto intorno alle 18,15.

      Secondo quanto ricostruito fino ad ora, il migrante sarebbe rimasto folgorato alla prima stazione francese dopo il confine, quella di Garavan, appunto, forse aggrappandosi ai cavi dell’alimentazione nel tentativo di scendere dal tettuccio del vagone sul quale si era rifugiato.

      https://www.riviera24.it/2021/10/migrante-folgorato-su-treno-tra-ventimiglia-e-mentone-723772/?share_from=facebook

    • La Frontière tue encore et encore une électrocution sur le toit d’un train, 30/10/21 – MENTON FIN DU VOYAGE

      On meurt à « Menton, perle de la Côte d’Azur ». On meurt dans les montagnes de Briançon, on meurt à Calais, on meurt à Hendaye… Les meurtriers qui nous gouvernent savent bien qu’en érigeant des murs toujours plus haut, toujours plus hérissés de pointes, en multipliant de patrouilles de vigiles payés pour vous traquer, ils vous tuent.

      Silence, on tue. En Europe, en Italie, en Espagne, en France… C’est devenu un mode d’action gouvernemental envers les personnes exilé.e.s, une « gestion des flux migratoires ».

      Rappelons cette litanie sinistre égrénée sur le site de ADN (Association pour la Démocratie à Nice), qui n’en finit pas de s’alourdir : http://ademonice06.com/frontiere-de-dangers

      Voir l’article : Riviera 24 : Migrant électrocuté sur un train entre Vintimille et Menton : https://www.riviera24.it/2021/10/migrante-folgorato-su-treno-tra-ventimiglia-e-mentone-723772

      https://www.roya-citoyenne.fr/2021/11/la-frontiere-tue-encore-et-encore-une-electrocution-sur-le-toit-dun-t

    • Mentone, migrante folgorato mentre scende dal tetto di un treno partito da Ventimiglia

      L’uomo, per fortuna, è rimasto soltanto ferito

      Un migrante è rimasto folgorato alla stazione ferroviaria di Menton Garavan. L’uomo, per fortuna, non è rimasto ucciso ma solo ferito dopo aver toccato i cavi dell’alta tensione mentre stava tentando di scendere dal tetto del treno Regionale 80046, partito da Ventimiglia alle 13.30. La circolazione dei convogli, interrotta per diverse ore per permettere i soccorsi, è ripresa solo nel tardo pomeriggio.

      Un incidente del tutto analogo nella dinamica a quello avvenuto lo scorso 29 agosto. Quella volta, però, l’esito fu fatale per un ragazzo originario del Bangladesh che morì a causa della scossa elettrica presa sul tetto del treno.

      https://telenord.it/mentone-migrante-folgorato-mentre-scende-dal-tetto-di-un-treno-partito-da-v

    • Menton : un migrant ivoirien meurt électrocuté en voulant échapper à un contrôle d’identité

      Encore un drame à la frontière italienne. Un migrant ivoirien âgé de 31 ans est décédé, électrocuté sur le toit d’un train en gare de Menton Garavan, la plus proche gare française après la frontière italienne de Vintimille. L’homme n’a en effet pas survécu à ses brûlures, survenues le 4 novembre 2021 après-midi alors qu’il tentait d’échapper à un contrôle d’identité. Selon le procureur de la République de Nice, Xavier Bonhomme, le jeune trentenaire «  semble-t-il à bord  », se serait hissé sur le toit du train après avoir aperçu les policiers. Il se serait alors électrocuté en s’accrochant aux câbles électriques pour quitter le toit du wagon. Un drame du même ordre s’était produit le 29 août 2021. Un jeune bangladais, âgé de 17 ans avait perdu la vie en se hissant sur le toit d’un train à destination de Menton, depuis Vintimille.

      https://www.monacohebdo.mc/actualites/societe/mort-migrant-ivoirien-train-menton

      –-> dans cet article on parle d’un accident survenu le 4 novembre 2021, alors que les autres articles parlent d’un accident qui a eu lieu le 30 octobre. Pourtant les infos sur l’homme décédé semblent coïncidé : dynamique de l’accident, âge, pays d’origine

  • Les incendies s’aggravent en Sibérie, la fumée atteint le pôle Nord - Nice-Matin
    https://www.nicematin.com/faits-divers/les-incendies-saggravent-en-siberie-la-fumee-atteint-le-pole-nord-707303

    S’il est difficile de lier un incendie en particulier au changement climatique, ce dernier rend ces catastrophes plus probables et virulentes et les scientifiques russes relèvent que les feux actuels sont bien une conséquence de la hausse globale des températures.

    L’une des régions les plus touchées est la Iakoutie, un territoire immense et très peu peuplé du nord de la Sibérie, où la situation « continue de s’aggraver avec une tendance à la hausse du nombre et de la superficie des feux de forêt », a relevé lundi sur son site internet l’agence météo russe Rosguidromet.

    Selon elle, plus de 3,4 millions d’hectares de forêts y brûlent actuellement, y compris sur des territoires difficiles d’accès et éloignés. « Une épaisse fumée s’étend sur de vastes zones », a-t-elle précisé.

    L’agence spatiale américaine, la Nasa, a de son côté rapporté dans un communiqué samedi que la fumée due aux incendies en Iakoutie avait « traversé plus de 3.000 km pour atteindre le pôle Nord, ce qui semble être une première dans l’histoire documentée ».

    Selon elle, une « fumée épaisse et âcre émise par les feux de forêt a recouvert le 6 août la majeure partie de la Russie », photographiée par les satellites.

    Au cours d’une visite en Iakoutie fin juillet, les pompiers et les autorités locales avaient expliqué à l’AFP manquer d’hommes, d’équipements et d’autres ressources pour faire face à l’ampleur des incendies.

    Les écologistes mettent eux en cause la politique russe de lutte contre les feux de forêt, et notamment un décret gouvernemental de 2015 permettant aux autorités locales d’ignorer des incendies si le coût pour les éteindre dépasse les dommages estimés.

    Selon Alexeï Iarochenko, un spécialiste de la question chez Greenpeace Russie, les incendies ont déjà ravagé 14,96 millions d’hectares dans ce pays depuis le 1er janvier, la pire année après 2012.

    Lundi, les experts de l’ONU sur le climat (Giec) ont publié un rapport dans lequel ils affirment que l’humanité est « indiscutablement » responsable des dérèglements climatiques et n’a d’autre choix que de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, si elle veut en limiter les dégâts.

  • Roué de coups à Vintimille, un Guinéen de 23 ans se suicide

    #Musa_Balde, un Guinéen de 23 ans, s’est donné la mort dans la nuit de samedi à dimanche dans un centre de rétention pour étrangers à Turin, en Italie. Le jeune homme, retrouvé pendu, avait été violemment roué de coups par trois Italiens à Vintimille, ces derniers jours. A sa sortie de l’hôpital, il avait été transféré dans le #CRA de Turin où il avait été placé à l’isolement.

    Les associations disent avoir tout fait, en vain, pour venir en aide à Musa Balde, un migrant de 23 ans présent jusqu’à récemment dans la région de Vintimille, en Italie. Ce jeune Guinéen, décrit comme une personne instable et régulièrement ivre dans les rues de Vintimille, s’est donné la mort dans la nuit de samedi à dimanche 23 mai dans l’enceinte du Centre de détention et de rapatriement de Turin (CPR, équivalent des centres de rétention administrative en France, antichambre aux expulsions des étrangers). Musa Balde a été retrouvé pendu à l’aide de ses draps.

    Une « terrible nouvelle » selon plusieurs associations, dont Projetto 20k et l’ONG We World, qui dénoncent la responsabilité de l’Etat italien dans le triste sort de ce migrant « vulnérable psychologiquement » présent depuis quatre ans en Italie et dont la demande d’asile avait été rejetée.

    La situation de Musa Balde, sous le coup d’une procédure d’éloignement du territoire depuis mars, s’était rapidement détériorée ces derniers jours. Le 9 mai dernier, il avait été passé à tabac par trois hommes italiens dans les rues de Vintimille, ville italienne proche de la frontière française. Selon la police, qui a exclu tout motif raciste, l’agression avait fait suite à la tentative du migrant de voler le portable d’un de ces trois hommes dans un supermarché.

    L’homme en question et ses deux acolytes avaient par la suite fondu sur Musa Balde à la sortie du magasin et l’avaient roué de coups à l’aide de barres, de bâtons, de tuyaux en plastique, de leurs poings et de leurs pieds.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/32461/roue-de-coups-a-vintimille-un-guineen-de-23-ans-se-suicide
    #mourir_aux_frontières #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #mort #suicide #décès #Alpes #Turin #Vintimille #détention_administrative #rétention #Italie #France

    –—

    ajouté au fil de discussion sur les morts à la frontière de Vintimille :
    https://seenthis.net/messages/784767

    lui-même ajouté à la métaliste sur les morts aux frontières alpines :
    https://seenthis.net/messages/758646

    • Ventimiglia, migrante preso a sprangate dopo lite in un supermarket: identificati i tre responsabili

      Un migrante è stato assalito e preso a sprangate da tre persone in pieno centro a Ventimiglia, all’angolo tra via Roma e via Ruffini, dietro al Comune e alla caserma della polizia di frontiera. L’uomo è stato soccorso dal personale sanitario del 118 e portato in ospedale a Sanremo: ha riportato diverse lesioni, tra cui un forte trauma facciale. Un video diffuso subito dopo l’aggressione sui social mostra tutta la violenza di quanto successo. La polizia alcune ore dopo ha individuato e denunciato i tre responsabili dell’aggressione.

      https://video.repubblica.it/edizione/genova/ventimiglia-migrante-preso-a-sprangate-dopo-una-lite-in-un-supermarket/386781/387506?video&ref=RHTP-BH-I300221689-P1-S2-T1

    • Il peso dell’indifferenza. La storia di #Moussa_Balde

      Il suo nome è ovunque nelle ultime ore, ma di lui non si sa molto. Di Moussa Balde si conosce l’età, appena 22 anni, il paese d’origine, la Guinea, e si può ipotizzare che fosse giunto in Italia con la speranza di migliorare la propria vita. Era arrivato probabilmente all’inizio 2017 e si era stabilito a Imperia, in Liguria. Lì era stato accolto al Centro di solidarietà l’Ancora, dove gli educatori, che cercano di incentivare lo studio come mezzo di integrazione, lo avevano messo in contatto con il Centro provinciale per l’istruzione degli adulti di Imperia, tramite cui aveva deciso volontariamente di iscriversi a scuola. L’insegnante di italiano ci tiene a raccontare come la sua grafia fosse la più bella mai vista in dieci anni di lavoro, segno del suo impegno e della sua scolarizzazione.

      “Ha sempre dimostrato una grandissima voglia di imparare la lingua, per comunicare con le persone, trovare un lavoro, vivere nella società. Era un pensiero costante, che l’ha spinto a fare tutto nei tempi e nei modi giusti”.

      Aveva probabilmente già studiato in Guinea, e anche in una buona scuola. Con “un’invidiabile capacità di apprendimento”, ha intrapreso un corso di prima alfabetizzazione, poi di scuola media e infine si era iscritto al primo anno di superiori, che non ha mai concluso. Nel 2019 aveva, infatti, deciso di andare in Francia, dove vivevano alcuni amici o parenti, come lui francofoni. Dopo qualche mese all’estero, era stato però fermato e rispedito nel comune ligure. Spostatosi a Ventimiglia, dimorava ormai per strada e si sostentava chiedendo l’elemosina e rivolgendosi ai servizi della Caritas diocesana. “Più volte è venuto da noi per chiedere del cibo – racconta Christian Papini, responsabile regionale – ma è tutto quello che abbiamo potuto fare per lui. Non possiamo aiutarli, accoglierli, nemmeno dargli da dormire, hanno solo diritto all’urgenza.”

      Le associazioni del territorio non conoscono davvero la sua storia. Maura Orengo, referente a Imperia di Libera – rete di associazioni che lavora per la tutela dei diritti e la giustizia sociale – spiega che “il ragazzo aveva il foglio di via, quindi era già in situazione di clandestinità e non si poteva rivolgere alle associazioni, che richiedono nome e generalità.” Senza passato e senza futuro, Moussa occupava i margini della società, delle vie e dei supermercati dove faceva l’elemosina.

      Proprio in quella circostanza, il 9 maggio, era stato aggredito da alcuni cittadini di Ventimiglia, che lo avevano violentemente percosso con dei tubi. Alla denuncia, però, non è stata aggiunta l’aggravante razziale. I tre lo avevano accusato di tentato furto di un cellulare, ma a Moussa non era stata data la possibilità di replicare. Condotto all’ospedale di Bordighera per trauma facciale e lesioni, veniva dimesso il giorno successivo con una prognosi di dieci giorni e immediatamente trasportato al Centro di permanenza per il rimpatrio di Torino. Il ragazzo era infatti irregolare sul territorio italiano, anche se, tempo prima, aveva fatto domanda di asilo politico: “Sembra ci sia stato un problema nel momento in cui doveva presentarsi davanti alla commissione, per spiegare i motivi per cui richiedeva l’asilo. – dice il suo avvocato, Gianluca Vitali -. Era andato una prima volta ma, come spesso succede, solo un membro della commissione era disponibile a sentirlo. Lui ha quindi chiesto il rinvio, per essere ascoltato dall’intera composizione collegiale. Poi però ci sono stati dei problemi, non aveva più un posto dove stare e non era c’erano centri di accoglienza per ospitarlo. Probabilmente, quindi, era stato convocato ma è risultato irreperibile”. Così, senza conoscere la sua storia e senza aver ascoltato le ragioni che lo avevano spinto ad arrivare nel paese, la commissione aveva deciso per il rimpatrio. Ma a Moussa, che non frequentava più nessuna associazione ed era praticamente un fantasma, la comunicazione ufficiale è giunta una volta arrivato al Cpr. “Il passaggio dall’ospedale a Torino è avvenuto in brevissimo tempo, – dice Orengo – non c’è stato nemmeno il tempo di avvicinarlo subito dopo l’aggressione. Noi di Libera ci chiedevamo se avremmo potuto fare di più; avrei potuto segnalare a Torino la difficile situazione in cui questo ragazzo versava, ma non sapevo nemmeno che fosse lì.”

      Dopo due settimane di isolamento, con la prospettiva di un prossimo rimpatrio, Moussa Balde si toglie la vita. Altri ragazzi, come lui reclusi all’interno del centro, alla notizia della morte hanno iniziato uno sciopero della fame e innescato diversi incendi nella struttura, per protestare contro le condizioni cui sono costretti.

      Gli ultimi giorni

      Emarginato, picchiato, isolato e respinto ancora una volta, il ragazzo era visibilmente provato. L’avvocato, che aveva conosciuto la sua storia leggendo la notizia dell’aggressione, scopre tramite una faticosa ricerca che la sua destinazione è il Cpr di Torino e lo raggiunge. Sin da subito non ha dubbi che gli addetti del centro fossero consapevoli delle sue difficoltà.

      “Che ci fossero problemi di comportamento, di depressione, di tono dell’umore, quindi qualche problema psichico, – dice Vitali – credo fosse evidente a tutti. La prima volta che sono andato a trovarlo ho fatto il suo nome a un poliziotto e ho chiesto di vederlo. Quello mi ha subito risposto che il ragazzo aveva dei problemi e che non era detto che avrebbe accettato il colloquio.”

      Nonostante le difficoltà, nessuno psicologo è mai andato a fargli visita, ma piuttosto, dopo qualche giorno, Moussa viene spostato nel cosiddetto “ospedaletto” del Cpr, una zona separata dal resto del centro. “Al suo arrivo non era sicuramente in isolamento, e questo conferma che la misura non è stata presa per motivi di sicurezza legati al Covid. Dovrebbe trattarsi di un isolamento sanitario, per tenere l’individuo sotto osservazione o separarlo dagli altri nel caso in cui questo si riveli contagioso. Il problema è che l’isolamento normativamente non esiste. È un’invenzione di alcuni centri. Si sostiene poi che il migrante possa chiedere di essere messo in isolamento, ma tenderei ad escludere che lui possa averlo fatto.”

      Da giorni l’avvocato di Moussa aveva avviato un procedimento per richiedere l’annullamento del rimpatrio, facendo leva sul fatto che il ragazzo fosse la parte lesa di un procedimento penale, quello contro i suoi tre aggressori.

      “Stavamo tentando di fare qualcosa, ma il processo è ovviamente lungo e macchinoso. Tutto il sistema è costruito in modo che il migrante clandestino sia il soggetto meno difendibile al mondo”.

      “Stavo già preparando un ricorso al giudice di pace di Imperia, per chiedere di sentire Moussa come persona offesa ed eventualmente di disporre il rilascio di un permesso per motivi di giustizia, in attesa del procedimento. Tutti tentativi che avrei continuato a fare, ma non c’è stato più tempo.” L’unica cosa che può fare, adesso, è accompagnare i genitori nel lungo procedimento che hanno deciso di intraprendere, per capire cosa sia davvero successo a Imperia e Torino. La salma del ragazzo, intanto, viene preparata per tornare da loro in Guinea.
      Strutture inesistenti

      Arrivato in Italia con speranza, Moussa si è scontrato con alcune delle storture del paese, che la sua morte ha contribuito a mettere ancora una volta in luce. Chi giunge a Ventimiglia non trova, innanzitutto, adeguata assistenza. Le strutture di accoglienza sono poche ed esclusivamente in mano ad associazioni del territorio. E la situazione si complica ulteriormente per i migranti in transito verso la frontiera francese. Da quando lo scorso luglio è stato chiuso il capannone della Croce Rossa, non c’è alcuna struttura che accoglie per la notte le persone in cammino, stremate anche da anni di viaggio.

      Le associazioni che lavorano sul territorio le assistono come possono, ma non sono sufficienti. E quando arriva l’estate – lo sa bene Christian Papini, che se ne occupa da anni – i flussi si moltiplicano e la situazione diventa ancora più ingestibile. “I numeri stanno aumentando in modo importante: da settembre a fine aprile, soltanto dalla Caritas sono passate più di 10mila persone. La scorsa settimana siamo arrivati a 220 persone in una mattina e siamo solo all’inizio, perché la rotta balcanica non è ancora completamente aperta.” E senza un’assistenza sufficiente, gli esiti possono facilmente diventare tragici. Lo testimonia la serie di eventi che riporta ciclicamente Ventimiglia sulle prime pagine, che dal 2015 ha visto la morte di migranti in autostrade, treni o nel passo della morte.

      Per questo Papini parla di “cronaca di una morte annunciata”. Che un campo riapra, però, è quasi una certezza: “Storicamente i campi di transito vengono aperti quando c’è una grossa emergenza, quindi di solito si aspetta che succeda il casino. Quando si rendono conto che le persone non si possono fermare, allora si apre un campo. Almeno chi arriva ha un posto dove può mangiare, lavarsi e poi trovare passaggio per la frontiera; diventa tutto un po’ più semplice.” Ma quando qualcosa si fa, il peso è sempre sulle spalle del terzo settore e dei volontari. Come quelle di Don Rito Alvarez, da anni parroco a Ventimiglia, che nel 2016 insieme alle associazioni del territorio aveva creato il progetto del Confine solidale: “In un periodo di necessità abbiamo aperto la chiesa e fatto un’accoglienza straordinaria. Ci siamo messi in prima linea e in uno spazio non molto grande abbiamo dato da mangiare anche a mille persone al giorno. Le autorità del territorio pensavano non fossimo capaci di gestire la situazione: siamo riusciti talmente bene che alla fine ci hanno spinti a continuare. Adesso non c’è nulla, la situazione è molto triste. Si va avanti cercando di sistemare tutto con palliativi, ma quello che servirebbe è un centro per l’integrazione e per l’accoglienza che sia all’altezza delle necessità. Bisogna essere lungimiranti e coinvolgere anche il governo centrale, altrimenti tra cinque anni siamo di nuovo qui a dirci le stesse cose”.
      Centri di reclusione

      Dalle strade inospitali di Ventimiglia, Moussa è stato spostato poi tra le mura dell’ospedaletto del Cpr di Torino, che il report 2021 del garante nazionale Mauro Palma descrive come: “privo di ambienti comuni: le sistemazioni individuali sono caratterizzate da un piccolo spazio esterno antistante la stanza, coperto da una rete che acuisce il senso di segregazione. Tale area è normalmente utilizzata per ospitare persone da separare dal resto della popolazione trattenuta, per motivi di salute o di incompatibilità ambientale”.

      Le indagini sul centro hanno inoltre rivelato che l’alta concentrazione di soggetti stranieri tossicodipendenti, con problemi psichici o comunque colpiti da forme di disagio sociale, non corrisponde ad un sufficiente coinvolgimento dei servizi sanitari locali. Una mancanza di raccordo con le altre strutture del territorio fa sì, inoltre, che il personale sanitario del centro rimanga completamente all’oscuro delle vicende cliniche delle persone trattenute. Queste possono poi rivolgersi direttamente agli operatori in caso di necessità, ma devono “attendere il passaggio di un operatore, nella speranza di ottenere la sua attenzione ed esprimere da dietro le sbarre del settore detentivo la propria istanza. Il Garante nazionale esprime il proprio fermo disappunto rispetto a una tale impostazione organizzativa, la quale, […] determina un contesto disumanizzante dove l’accesso ai diritti di cui le persone trattenute sono titolari passa attraverso la demarcazione fisica della relazione di potere tra il personale e lo straniero ristretto che versa in una situazione di inferiorità.” Il fatto che si tratti di una struttura chiusa, poi, com’erano i manicomi, fa già capire che “certe cose non le si vogliono far vedere. – dice Papini – Penso che se questo ragazzo avesse ricevuto supporto psicologico, forse, non si sarebbe suicidato, anche perché aveva già rischiato la vita per venire in Italia. E, dopo un’esistenza di stenti, si ritrova in un Cpr, dove gli comunicano che rimarrà rinchiuso fino al giorno del rimpatrio: c’è chiaramente un elevato rischio di suicidio. Si tratta di una delle tante vittime senza nome, di cui non frega niente a nessuno. Infatti lui è finito al Cpr, gli altri sono ancora per strada.”

      Di Moussa, che era in Italia da oltre quattro anni, si sa ancora troppo poco. È una delle tante storie che risvegliano le coscienze per un giorno, poi si torna a dormire.

      https://futura.news/il-peso-dellindifferenza-la-storia-di-moussa-balde

    • Ils agressent un jeune migrant à Vintimille avant qu’il ne se suicide : trois agresseurs jugés ce vendredi au tribunal d’Imperia

      En mai dernier, un jeune migrant se suicidait après avoir été agressé par trois hommes dans le centre de rétention où il se trouvait à Vintimille. Ce vendredi, les trois agresseurs comparaissent au tribunal d’Imperia.

      (#paywall)
      https://www.nicematin.com/faits-divers/ils-agressent-un-jeune-migrant-a-vintimille-avant-quil-ne-se-suicide-troi

  • Pfizer confirme que des vaccins saisis au Mexique et en Pologne sont des faux - Nice-Matin
    https://www.nicematin.com/faits-divers/pfizer-confirme-que-des-vaccins-saisis-au-mexique-et-en-pologne-sont-des-

    Le laboratoire pharmaceutique américain Pfizer a confirmé mercredi que des doses suspectes de son vaccin anti-covid saisies au Mexique et en Pologne et vendues jusqu’à 1.000 dollars l’unité, étaient des contrefaçons, selon des médias américains.

    Quelque 80 personnes se sont vues administrer de ces faux vaccins, apparemment sans effet sur la santé mais inopérants face au virus, dans une clinique mexicaine, a rapporté le Wall Street Journal.

    Et après, ça va te dire que maintenir les brevets et la saine compétition entre les faiseurs de vaccins, c’est indispensable.

  • Un porte-conteneurs s’échoue et bloque le canal de Suez - Nice-Matin
    https://www.nicematin.com/faits-divers/un-porte-conteneurs-sechoue-et-bloque-le-canal-de-suez-661220

    Un porte-conteneurs géant s’est échoué dans le canal de Suez après avoir été déporté par une rafale de vent, a annoncé mercredi la compagnie maritime qui l’opère, et le trafic maritime s’est arrêté sur l’une des routes commerciales les plus fréquentées du monde.

    • analyse de la situation de l’Ever Given

      https://threadreaderapp.com/thread/1374470486801838086.html

      Je reprends ici mes différentes réponses à ce tweet :
      #1 - Causes :
      J’ai pas d’info, mais d’expérience, une erreur humaine est très peu probable (rien ne l’indique ici). L’environnement ne peut pas créer ça tout seul. Il ne reste qu’un problème mécanique.
      Ça impliquerait que le contrôle de la manœuvre du navire soit perdue : soit avarie de barre, soit perte totale de la propulsion, soit un moteur (principal ou prop d’étrave) qui s’emballe de façon incontrôlée - rare).
      #2 - Dégâts au navire
      Ces bateaux sont costauds, et le bulbe (à l’avant) peut être écrasé sans couler le bateau. Les berges du canal ne sont pas rocheuses, d’ailleurs. Donc la coque va sûrement « pas trop mal » dans le sens où le bateau n’est pas coulé sur place.

      Par contre il est bien monté sur la berge (cf l’assiette, visible à la ligne de flottaison). Donc il est possible que certains apparaux de coque à l’avant soient touchés (prises d’eaux, etc). Si la réfrigération est bouchée par exemple, c’est vite la galère pour les moteurs.
      Plus grave : à la poupe, si les hélices ou le gouvernail se sont trop rapprochés de la berge ou du fond, ça pue. Notamment si on voile une ligne d’arbre ou une mèche. Ça peut signifier un passage au bassin rapidement après déchargement.
      #3 - situation des autres navires
      Le canal est fait pour gérer des zones d’attentes aux deux extrémités et le long de ses berges internes. Les bateaux vont donc accoster ou mouiller (et l’autorité du canal va donc facturer un max). Rien de bien inquiétant techniquement.
      #4 - évolution probables
      Il faut éviter à tout pris le déchargement sur place. D’abord parce que l’idée d’alléger le bateau pourrait le faire chavirer, et que ce n’est pas nécessaire. Ensuite parce qu’il n’y a pas d’infrastructures pour le faire.
      Il faudrait commencer par couler du béton armé sur les berges, puis faire venir d’immenses grues, et 10000 camions pour décharger. Ou tout faire par l’eau. Rien de simple.
      Le mieux est donc de contrôler l’étanchéité de la coque (par plongeurs et/ou de l’intérieur), de dégager le bulbe (coucou le ptit tractopelle), puis de procéder au déséchouage.

      Ce qui sera sûrement choisi, c’est une manœuvre ou l’on remorquera par le cul du navire, en tirant dessus avec un gros remorqueur, pendant que deux remorqueurs (minimum) seront en pousseurs sur l’avant de chaque bord, et un dernier en remorque inverse côté cul, pour freiner.

      Une fois déséchoué, j’imagine que le navire sera remorqué (avec ou sans aide de sa propre propulsion) vers l’extrémité du canal (Port Saïd).
      Là, des réparations et vérifications seront entreprises. Si besoin, des containers seront déchargés (si besoin d’une immobilisation longue)

      C’est sûrement le moment où la Suez Canal Authority procèdera à une très généreuse facturation (déjà qu’en temps normal, ça douille …). Le Canal est l’une des principales ressources du pays (surtout en ces temps de disette touristique).

      #5 - Plus grave ?
      Oui, toujours possible, même si rien ne l’indique encore. C’est déjà assez grave (et rare), mais ne sera pas un phénomène majeur pour le commerce mondial.
      Si le canal devait être bloqué plus d’une semaine par exemple, chacun d’entre nous devrait ressentir rapidement notre dépendance au canal (pétrole du Golfe et produits chinois en tout genre : tout passe par là !).
      Voilà. N’hésitez pas si vous avez d’autres questions !
      Ah et si vous voulez de l’accident plus grave, et plus débile (= impardonnable erreur humaine selon moi), n’hésitez pas à retrouver mon thread sur le Helge Ingstad ici :

    • À noter, en milieu d’après-midi, Le Monde (et d’autres médias) présentaient l’affaire comme étant en voie de règlement. On en trouve la trace dans la formulation initiale de l’adresse de l’article… (Le canal de Suez bloqué [plusieurs heures] à cause d’un cargo échoué en travers)
      et dans la formulation hybride du chapeau (_s’était retrouvé
      , plus que parfait)

      Le canal de Suez bloqué à cause d’un cargo échoué en travers
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/03/24/le-canal-de-suez-bloque-plusieurs-heures-a-cause-d-un-cargo-echoue-en-traver

      Le porte-conteneurs «  Ever Given  » s’était retrouvé en travers du canal reliant la mer Rouge à la Méditerranée, bloquant toute circulation. Le retour à la normale n’était pas acquis en milieu de journée.

      L’article expliquait que le navire avait été amarré parallèlement à la berge.

    • Suez Canal Block: How to Dislodge a 200,000 Ton Ship From a Canal Wall - Bloomberg
      https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-03-24/how-to-dislodge-a-200-000-ton-ship-from-a-canal-wall

      When you can’t shift a ship that’s stuck fast into the wall of a canal that’s vital to world trade, there’s only one thing to do: call the salvage guys.

      The Ever Given container ship — a 200,000-ton behemoth — has been blocking what is arguably the world’s most important waterway, the Suez Canal, since Tuesday morning.

      The struggle to dislodge it is now turning the world’s attention to the work of SMIT Salvage, a legendary Dutch firm whose employees parachute themselves from one ship wreckage to the next, saving vessels often during violent storms. The company is synonymous with some of the most daring naval salvages, including lifting a sunken Russian nuclear submarine in 2001, and removing fuel from inside the Costa Concordia cruise ship after it ran aground in Italy in 2012.

      SMIT, a unit of Royal Boskalis Westminster NV, is one of the companies appointed by Ever Given’s owner to help move the vessel. The first job will be to work out exactly how entrenched in the wall the ship is, said Boskalis spokesman Martijn Schuttevaer.


      A digger clears the area around the bow of the stuck Ever Given container vessel in the Suez Canal on March 25.
      Source: Suez Canal Authority

      It will be critical to inspect the vessel and how deeply it is lodged in the embankment,” Schuttevaer said. “The question is how solidly she has been grounded.

      The answer to that question will dictate what comes next. The salvors could have to find a way to lighten the vessel’s enormous weight so that it can be pulled to a less obstructive position. At the moment, it’s blocking the path of more than 100 vessels.

      The canal handles something like 10% of seaborne trade, spanning everything from finished goods to oil, gas, and dry-bulk commodities. And those cargoes aren’t flowing while the Ever Given is stuck.

      The process of making the ship lighter means removing things like the ballast water, which helps keep ships steady when they’re at sea. Fuel will probably have to be unloaded too, Schuttavaer said.


      The stuck Ever Given container ship in the Suez Canal on March 25.
      Source: Suez Canal Authority

      In a worst-case scenario, it could be that some of the carrier’s containers — usually filled with everything from furniture to televisions — may have to be taken off. How long that process lasts would depend on how much equipment is around to do the heavy lifting. It can often involve flying in helicopters to remove the crates one by one.

      SMIT was due to fly an 8-person team in at dawn Thursday local time to board and inspect the vessel and the grounding. A big part of the initial underwater assessment is how much the banks slope at that point in the canal. Japan’s Nippon Salvage Co. has also been hired to assist in the re-floating, according to a person familiar with the matter.

      Such teams are usually led by a salvage master, often a former captain or someone with knowledge of the industry, but can also include divers, welders and crane operators, according to Joseph Farrell III, director of business development at Resolve Marine, another company that offers salvage services. He declined to comment specifically on the Ever Given.

      Stern Test
      Pictures now seen across the globe of the vessel spread fully across the canal, point to the first major hurdle. It ran aground both at the front and at the back, almost perpendicular to the canal walls. That’s leaving very little room to simply tow it away from either end, SMIT says.

      For now, the focus is on dredging around the vessel. The canal authority has dispatched two of its dredgers, the Mashor and the 10th of Ramadan, to remove sand from underwater before rescuers attempt to pull it. From the shore, excavators are also working around the vessel. Western shipping experts who analysed photos of the Ever Given calculated that her protruding bulb was as much as 5 meters buried into the canal wall.


      The container vessel MV Ever Given blocks the Suez Canal on March 24.
      Source: Planet Labs Inc. via AP Photo

      Not everything in the grounding has been bad news. One thing that’s likely to make the process easier is that the ship has gotten itself stuck in sand, rather than rock. More malleable material around the Ever Given should make for a slightly smoother escape.

      There are already tug boats around the ship working to help with its removal, but with such a giant vessel, bigger ones with more horsepower are usually needed. Crews are hoping that periods of higher tide over the next few days will be conducive to helping free the Ever Given.

      Until then, the world’s commodity and maritime markets — and the world trade they serve — will be left hanging, waiting on the professionals to help shift a 200,000-ton ship.

      There’s only a few companies in the world that do what we do,” said Farrell. “It’s a challenge, the container ships are always the biggest jobs.

    • Suez Canal could be blocked for weeks by ’beached whale’ ship | Reuters
      https://www.reuters.com/article/egypt-suezcanal-ship-int-idUSKBN2BH0BP

      A huge container ship blocking the Suez Canal like a “beached whale” may take weeks to free, the salvage company said, as officials stopped all ships entering the channel on Thursday in a new setback for global trade.

      The 400 metre Ever Given, almost as long as the Empire State Building is high, is blocking transit in both directions through one of the world’s busiest shipping channels for oil and refined fuels, grain and other trade linking Asia and Europe.

      Late on Thursday, dredgers were still working to remove thousands of tonnes of sand from around the ship’s bow.

      The Suez Canal Authority (SCA) said earlier that nine tugs were working to move the vessel, which got stuck diagonally across the single-lane southern stretch of the canal on Tuesday morning amid high winds and a dust storm.

      We can’t exclude it might take weeks, depending on the situation,” Peter Berdowski, CEO of Dutch company Boskalis, one of two rescue teams trying to free the ship, told the Dutch television programme “Nieuwsuur”.

      A total of 206 large container ships, tankers carrying oil and gas, and bulk vessels hauling grain have backed up at either end of the canal, according to tracking data, creating one of the worst shipping jams seen for years.

      The blockage comes on top of the disruption to world trade already caused in the past year by COVID-19, with trade volumes hit by high rates of ship cancellations, shortages of containers and slower handling speeds at ports.

      The world’s number one line A.P. Moller Maersk said it was considering diverting vessels around Africa’s Cape of Good Hope, adding five to six days to the journey between Asia and Europe. It said time-sensitive cargo could be sent on trains and airplanes, although no decisions had yet been made.

      “ENORMOUS WEIGHT”
      The SCA, which had allowed some vessels to enter the canal in the hope the blockage could be cleared, said it had temporarily suspended all traffic on Thursday. Maersk said in a customer advisory it had seven vessels affected.

      Berdowski said the ship’s bow and stern had been lifted up against either side of the canal.

      Explainer: How a giant container ship is blocking the Suez Canal
      It is like an enormous beached whale. It’s an enormous weight on the sand. We might have to work with a combination of reducing the weight by removing containers, oil and water from the ship, tug boats and dredging of sand.

      Dredging work to remove 15,000-20,000 cubic metres of sand surrounding the bow continued after dark on Thursday, in coordination with the team from Boskalis subsidiary Smit Salvage, the SCA said.

      The dredging work, which began on Wednesday evening and has involved two dredgers, aims to return the ship to a draft of 12-16 metres at which it could be refloated, the authority said.

      (Graphic: Suez blockade - )

      Japanese shipowner Shoei Kisen apologised for the incident and said work on freeing the ship, which was heading to Europe from China, “has been extremely difficult” and it was not clear when the vessel would float again.

      Another official with knowledge of the operation said that was likely to take days. “If you end up in the scenario that you have to remove cargo then you are looking at a time consuming exercise,” he said, declining to be named.

      A higher tide due on Sunday may help the rescue efforts.

      However, the Egyptian meteorological authority is also warning of a “disruption of marine navigation” due to an expected sea storm on Saturday and Sunday, with winds forecast to reach up to 80 kph (50 mph) and waves up to 6 metres high along the Red Sea and the Gulf of Suez.

      Roughly 30% of the world’s shipping container volume transits through the 193 km (120 mile) Suez Canal daily, and about 12% of total global trade of all goods.

      Slideshow ( 5 images )

      Every port in Western Europe is going to feel this,” Leon Willems, a spokesman for Rotterdam Port, Europe’s largest, said. “We hope for both companies and consumers that it will be resolved soon.

      CONTAINER CRUNCH
      Consultancy Wood Mackenzie said the biggest impact was on container shipping, but there were also a total of 16 laden crude and product oil tankers due to sail through the canal and now delayed.

      The tankers were carrying 870,000 tonnes of crude and 670,000 tonnes of clean oil products such as gasoline, naphtha and diesel, it said.

      Russia and Saudi Arabia are the top two exporters of oil through the canal, while India and China are the main importers, oil analytics firm Vortexa said. Consultancy Kpler said the canal accounted for only 4.4% of total oil flows but a prolonged disruption would complicate flows of Russian and Caspian oil to Asia and oil from the Middle East into Europe.

      The impact on oil prices has been limited so far as the destination of most oil tankers is Europe, where demand is currently weaker due to a new round of lockdowns. [O/R]

      The deputy managing director of Germany’s BDI industry association, Holger Loesch, expressed concern, saying earlier shipping holdups were already affecting output, especially in industries depending on raw materials or construction supplies.

      About 16% of Germany’s chemicals imports arrive by ship via the Suez canal and the chief economist for the association of German chemicals and pharmaceuticals producers VCI, Henrik Meincke, said they would be affected with every day of blockage.

      The owner and insurers face claims totalling millions of dollars even if the ship is refloated quickly, industry sources said on Wednesday. Shoei Kisen said the hull insurer of the group is MS&AD Insurance Group while the liability insurer is UK P&I Club.

    • Canal de Suez : le navire débloqué ce samedi soir ? - Monde - Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/monde/canal-de-suez-le-navire-debloque-ce-samedi-soir-27-03-2021-12726032.php


      Le porte-conteneurs est bloqué depuis mardi dans le canal de Suez.
      Photo EPA

      Le navire qui empêche la navigation sur le canal de Suez depuis mardi pourrait être débloqué ce samedi soir, a déclaré son propriétaire.

      Yukito Higaki, le propriétaire du porte-conteneurs qui obstrue depuis mardi le canal de Suez, a dit avoir bon espoir que le navire soit débloqué dès ce samedi soir, alors que des jours voire des semaines étaient précédemment évoqués. « Nous sommes en train d’éliminer les sédiments, avec des outils de dragage supplémentaires », a déclaré vendredi Higaki, le président de la compagnie japonaise Shoei Kisen. Il a dit espérer un déblocage du Ever Given pour « demain (samedi) soir », c’est-à-dire dans la nuit de samedi à dimanche au Japon. « Le navire ne prend pas l’eau. Il n’y a aucun problème avec ses gouvernails et ses hélices. Une fois qu’il aura été renfloué, il devrait pouvoir fonctionner », a ajouté le dirigeant.

      10 % du commerce maritime international
      La société mandatée pour le « sauvetage » de l’Ever Given s’était auparavant montrée plus prudente, évoquant « des jours voire des semaines » pour assurer le déblocage du navire et la reprise du trafic sur le canal qui voit passer 10 % du commerce maritime international, selon des experts.

      Depuis mercredi, l’Autorité égyptienne du canal de Suez (SCA) tente de dégager ce navire de plus de 220 000 tonnes et d’une longueur équivalente à quatre terrains de football, coincé dans le sud du canal, à quelques kilomètres de la ville de Suez. Une opération menée vendredi par la SCA avec l’aide de remorqueurs « n’a pas réussi », a indiqué la Bernhard Schulte Shipmanagement (BSM), compagnie basée à Singapour qui assure la gestion technique du navire. « Deux remorqueurs (égyptiens) supplémentaires de 220 à 240 tonnes » doivent arriver d’ici dimanche pour une nouvelle tentative, selon cette société.

    • Mega-ship in Suez Canal moved ’80%’ in right direction
      https://news.yahoo.com/ever-given-ship-suez-canal-051538431.html

      The Ever Given was turned away from the bank of Suez Canal on Monday, raising hopes it could be soon be refloated

      la poupe a pu être dégagée, semble-t-il.
      il va falloir hâler fort en arrière pour dégager la proue (et le bulbe, bien planté…)

    • MV Ever Given Partially Refloated in Suez; Ship Still Blocking Canal – gCaptain
      https://gcaptain.com/mv-ever-given-partially-refloated-in-suez-ship-still-blocking-canal


      Screen shot shows the position of the MV Ever Given following reports that the ship had been refloated. Taken Mar 23, 04:17 UTC.
      Credit: VesselFinder.com

      The giant container ship blocking the Suez Canal has been at least partially refloated, the first step toward getting one of the world’s most important trade arteries moving again.

      The Ever Given was successfully refloated at about 4:30 a.m. local time in Egypt and the vessel is currently being secured, maritime services provider Inchcape Shipping Services said in an email. It followed a new attempt to dislodge the ship involving 10 tug boats, according to the Suez Canal Authority.

      There was no immediate clarity on the crucial question of when traffic in the canal will restart. The ship has a damaged hull and it’s not clear how soon it will be able to clear the way for other vessels to pass.

  • Malgré l’aspect péniblement répétitif, je vais te recopier absolument tous les titres consacrés au tueur Samuel Little, parce que c’est à nouveau un cas d’école. Au-delà de l’aspect assez ridicule du qualificatif « le pire », ce qui frappe évidemment, c’est l’absence totale du mot « femmes » dans ces titres. On a des « personnes » et des « meurtres », mais jamais de femmes.

    Dans le texte de ces reprises de la même dépêche AFP, on apprend (au détour d’une unique phrase) que « la plupart de ses victimes sont des femmes ». Parfois « la majorité ». Pourtant, dans certains (très rares) articles, on lira que « toutes ses victimes » sont des femmes, parfois « nearly all ». Bref, « on sait pas trop », ce qui signifie grosso modo qu’on s’en fout.

    – Le pire tueur en série de l’histoire américaine aurait tué 93 personnes
    https://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/le-pire-tueur-en-serie-de-l-histoire-americaine-aurait-tue-93-personnes

    La plupart des victimes de Little, qui a agi entre les années 1970 et 2005, sont des femmes.

    – Etats-Unis : Le pire tueur en série de l’histoire américaine a tué au moins 50 personnes
    https://www.20minutes.fr/monde/2622015-20191007-etats-unis-pire-tueur-serie-histoire-americaine-tue-moins

    La plupart des victimes de Little, qui a agi entre les années 1970 et 2005, sont des femmes.

    – Le pire tueur en série de l’histoire américaine aurait tué 93 personnes
    https://www.ladepeche.fr/2019/10/07/le-pire-tueur-en-serie-de-lhistoire-americaine-aurait-tue-93-personnes,846

    La majorité des victimes de Samuel Little sont des femmes, assassinées entre les années 1970 et 2005.

    – Cet homme est probablement le pire tueur en série de l’histoire américaine
    https://www.lalibre.be/international/amerique/cet-homme-est-probablement-le-pire-tueur-en-serie-de-l-histoire-americaine-5

    Les Etats-Unis ont probablement trouvé le pire tueur en série de leur histoire : Samuel Little, 79 ans, a avoué avoir assassiné 93 personnes, la police fédérale (FBI) ayant confirmé pour l’heure 50 de ces meurtres.

    La plupart des victimes de Little, qui a agi entre les années 1970 et 2005, sont des femmes.

    – Le pire tueur en série américain avoue 93 assassinats
    https://www.africaguinee.com/articles/2019/10/07/le-pire-tueur-en-serie-americain-avoue-93-assassinats

    – Le pire tueur en série de l’histoire américaine
    https://www.20min.ch/ro/news/faits_divers/story/Le-pire-tueur-en-serie-de-l-histoire-americaine-14122329

    – Condamné pour trois meurtres, le pire tueur en série de l’histoire américaine en a commis au moins 50
    https://www.sudouest.fr/2019/10/07/condamne-pour-trois-meurtres-le-pire-tueur-en-serie-de-l-histoire-americain

    – Etats-Unis : le pire tueur en série de l’histoire américaine a tué au moins 50 personnes
    https://actu.orange.fr/societe/fait-divers/usa-le-pire-tueur-en-serie-de-l-histoire-americaine-a-tue-au-moins-50-pe

    – "93 meurtres" dont 50 déjà confirmés : les aveux du pire tueur en série de l’histoire des Etats-Unis
    https://rmc.bfmtv.com/emission/93-meurtres-dont-50-deja-confirmes-les-aveux-du-pire-tueur-en-serie-de-l-

    – Le pire tueur en série de l’histoire des Etats-Unis ? Un Américain avoue 93 meurtres, dont 50 déjà confirmés par le FBI
    https://www.nicematin.com/faits-divers/le-pire-tueur-en-serie-de-lhistoire-des-etats-unis-un-americain-avoue-93-

    – Les États-Unis ont découvert le pire tueur en série de leur histoire
    https://www.lepoint.fr/monde/les-etats-unis-ont-decouvert-le-pire-tueur-en-serie-de-leur-histoire-07-10-2

    – Samuel Little, le pire tueur en série des Etats-Unis, aurait tué 93 personnes
    https://www.midilibre.fr/2019/10/07/samuel-little-le-pire-tueur-en-serie-des-etats-unis-aurait-tue-93-personne

    – Etats-Unis : un tueur en série confesse 93 meurtres, dont 50 sont confirmés
    https://www.lenouvelliste.ch/articles/monde/etats-unis-un-tueur-en-serie-confesse-93-meurtres-dont-50-sont-confirm

    – Le pire tueur en série de l’histoire américaine a tué au moins 50 personnes
    https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201910/06/01-5244355-le-pire-tueur-en-serie-de-lhistoire-americaine-a-tue-au-moins-50

    – USA : le pire tueur en série de l’histoire américaine a tué au moins 50 personnes
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_usa-le-pire-tueur-en-serie-de-l-histoire-americaine-a-tue-au-moins-50-pe

    –États-Unis : un homme de 79 ans avoue 93 meurtres, il pourrait s’agir du pire tueur en série de l’histoire américaine
    https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5708517/etats-unis-un-homme-de-79-ans-avoue-93-meurtres-il-pourrait-sagir-du-pir

    – Les États-Unis ont trouvé leur PIRE tueur en série : Samuel Little avoue avoir assassiné 93 personnes
    https://www.rtl.be/info/monde/international/les-etats-unis-ont-trouve-leur-pire-tueur-en-serie-samuel-little-avoue-avoir-ass

    – Samuel (79) est considéré comme le pire tueur en série de l’histoire américaine : il a avoué avoir assassiné 93 personnes !
    https://www.sudinfo.be/id145063/article/2019-10-07/samuel-79-est-considere-comme-le-pire-tueur-en-serie-de-lhistoire-americaine

    – Un Américain a avoué avoir tué 93 personnes
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/monde/story/un-americain-a-avoue-avoir-tue-93-personnes-17138949

  • Interné par la préfecture des Alpes-Maritimes sans son consentement puis libéré, il est à nouveau interné - Nice-Matin
    https://www.nicematin.com/faits-divers/interne-par-la-prefecture-des-alpes-maritimes-sans-son-consentement-puis-


    Vue du centre administratif de Nice. Photo Franck Fernandes

    La cour d’appel d’Aix-en-Provence a rendu son verdict ce mercredi. Elle a confirmé l’hospitalisation d’office d’Éric D., fonctionnaire de catégorie A.
    Cet ingénieur agronome de 54 ans avait été interné le 9 août sur ordre du préfet pour « un vécu délirant paranoïaque majeur ». Un diagnostic rendu par un psychiatre mais contesté par l’avocate de l’Azuréen en conflit avec sa hiérarchie depuis trois ans.

    Me Colin-Choley a saisi le juge des libertés et de la détention. Et obtenu la libération de son client le 16 août. Huit jours après son internement de force.

    Le procureur de la République de Grasse, à l’origine de l’expertise psychiatrique, a fait appel. Il s’appuie sur une plainte déposée par une collègue de travail qui assure avoir été menacée. Et plusieurs scènes de violence rapportées par d’autres fonctionnaires.

    À la fin de l’audience, Éric D. est sorti libre. Mais dans les prochains jours, il devrait être reconduit à l’hôpital d’Antibes, où il avait été admis sans son consentement.

  • Ce à quoi servent les yachts (concours de bites et assassinat) :
    https://www.nicematin.com/faits-divers/le-terrible-aveu-du-capitaine-apres-la-collision-mortelle-entre-deux-yach

    Les circonstances s’éclaircissent aussi. Selon le procureur de Marseille, Xavier Tarabeux, c’est bien en voulant « montrer les performances du navire » en passant à proximité de l’autre yacht que le capitaine a mal maîtrisé son bateau.

    Sa proue a fauché celle de l’autre yacht de taille similaire, le Minx. Blessant mortellement un matelot britannique de 29 ans qui était en train de lever l’ancre.