• We Get What We Pay For : The Cycle of Military Spending, Industry Power, and Economic Dependence | Costs of War
    https://watson.brown.edu/costsofwar/papers/2023/WhatWePayFor

    Decades of high levels of military spending have changed U.S. government and society — strengthening its ability to fight wars, while weakening its capacities to perform other core functions. Investments in infrastructure, healthcare, education, and emergency preparedness, for instance, have all suffered as military spending and industry have crowded them out. Increased resources channeled to the military further increase the political power of military industries, ensuring that the cycle of economic dependence continues — militarized sectors of the economy see perpetual increases in funding and manpower while other human needs go unmet.

    […]

    This report further shows that reducing military funding and increasing funding to areas like healthcare, education, infrastructure, or clean energy, will create jobs. Dollar for dollar, these alternative areas of federal spending create between 9 percent and 250 percent more jobs than the military . And a “Just Transition” is possible in order to ease the transition for workers and communities that are dependent on military spending, as investments are made and jobs are created in other industries.

    #états-unis
    #leadership #milliers_de_milliards

    Ce qui n’est pas discuté, comme quasiment toujours, ce sont les gigantissimes #profits engrangés par une minorité grâce aux moindres investissements publics dans les domaines de l’éducation, de la santé et autres secteurs nécessaires au plus grand nombre.

  • Les guerres US de l’après-11 septembre ont tué près de 4,5 millions de personnes investigaction.net

    La guerre contre le terrorisme qui a suivi le 11 septembre 2001 pourrait avoir causé la mort d’au moins 4,5 millions de personnes dans une demi-douzaine de pays. C’est ce qui ressort d’un rapport publié lundi par la principale institution universitaire qui étudie les coûts, les pertes et les conséquences de cette guerre dans laquelle les bombes et les balles US continuent de tuer et de blesser des personnes dans de nombreux pays.


    Le nouveau rapport https://watson.brown.edu/costsofwar/papers/2023/IndirectDeaths du projet « Costs of War » du Watson Institute for International and Public Affairs de l’université Brown montre « comment la mort survit à la guerre » en se penchant sur le sort des personnes tuées indirectement par la guerre contre le terrorisme en Afghanistan, en Irak, en Libye, au Pakistan, en Somalie, en Syrie et au Yémen.

    « Dans un pays comme l’Afghanistan, la principale question aujourd’hui est de savoir si un décès peut être considéré comme n’étant pas lié à la guerre« , a déclaré Stephanie Savell, codirectrice de Costs of War et auteur du rapport. « Les guerres tuent souvent beaucoup plus de personnes indirectement que dans les combats directs, en particulier les jeunes enfants. »

    La publication « passe en revue les recherches les plus récentes afin d’examiner les voies de causalité qui ont conduit à une estimation de 3,6 à 3,7 millions de décès indirects dans les zones de guerre après le 11 septembre« , tandis que « le nombre total de morts dans ces zones de guerre pourrait être d’au moins 4,5 à 4,6 millions et plus, bien que le chiffre précis de la mortalité reste inconnu« .


    Comme le précise le Washington Post, qui a été le premier à faire état de cette étude :
    « Depuis 2010, une équipe de 50 universitaires, experts juridiques, spécialistes des droits de l’homme et médecins participant au projet « Costs of War » ont effectué leurs propres calculs. Selon leur dernière évaluation, plus de 906 000 personnes, dont 387 000 civils, sont mortes directement à cause des guerres de l’après 11 septembre. En outre, 38 millions de personnes ont été déplacées ou sont devenues des réfugiés. Le gouvernement fédéral US, quant à lui, a dépensé plus de 8 000 milliards de dollars pour ces guerres.

    Cependant, Savell a déclaré que la recherche indique qu’un nombre exponentiel de personnes, en particulier les enfants et les populations les plus pauvres et marginalisées, ont été tuées par les effets de la guerre – pauvreté croissante, insécurité alimentaire, contamination de l’environnement, traumatisme permanent de la violence et destruction des infrastructures sanitaires et publiques, ainsi que de la propriété privée et des moyens de subsistance. »

    Selon le rapport, « la grande majorité des décès indirects dus à la guerre sont dus à la malnutrition, aux problèmes liés à la grossesse et à l’accouchement, et à de nombreuses maladies, y compris les maladies infectieuses et les maladies non transmissibles comme le cancer« .

    Une étude réalisée en 2012 https://www.independent.co.uk/life-style/health-and-families/health-news/iraq-records-huge-rise-in-birth-defects-8210444.html a ainsi révélé que plus de la moitié des bébés nés dans la ville irakienne de Falloujah entre 2007 et 2010 présentaient des malformations congénitales. Parmi les femmes enceintes interrogées dans le cadre de l’étude, plus de 45 % ont fait des fausses couches au cours des deux années qui ont suivi les attaques US de 2004 sur Falloujah. Les relevés du compteur Geiger sur les sites contaminés par de l’uranium appauvri dans les zones urbaines irakiennes densément peuplées ont régulièrement révélé des niveaux de radiation de 1 000 à 1 900 fois supérieurs à la normale.

    L’étude a aussi révélé que certains décès « résultent également de blessures dues à la destruction par la guerre d’infrastructures telles que les feux de signalisation, ainsi que de traumatismes et de violences interpersonnelles« .


    Savell a déclaré que « les parties belligérantes qui endommagent les infrastructures ayant un impact sur la santé de la population ont la responsabilité morale de fournir une assistance et des réparations rapides et efficaces« .

    « Le gouvernement des États-Unis, même s’il n’est pas le seul responsable des dommages, a l’obligation d’investir dans l’aide humanitaire et la reconstruction dans les zones de guerre de l’après-11 septembre« , a-t-elle ajouté. « Le gouvernement étasunien pourrait faire beaucoup plus que ce qu’il fait actuellement pour assumer cette responsabilité. »

    Source originale : Common Dreams https://consortiumnews.com/2023/05/17/post-9-11-us-conflicts-killed-over-4-5-million-people

    La traduction : https://www.investigaction.net/fr/les-guerres-us-de-lapres-11-septembre-ont-tue-pres-de-45-millions-de

    Traduit de l’anglais par GL pour Investig’Action

  • Post-9/11 wars have contributed to some 4.5 million deaths, report suggests
    https://www.washingtonpost.com/world/2023/05/15/war-on-terror-911-deaths-afghanistan-iraq

    The full death toll of violence in the U.S.-led invasions of Afghanistan and Iraq, let alone of the broader global war on terrorism, remains difficult to determine. But it has long been surpassed by an even larger and more opaque figure: the indirect count of people who have died as a result of post-9/11 conflicts’ far-reaching ripple effects, such as ensuing waves of violence, hunger, the devastation of public services and the spread of disease.

    Brown University researchers, in a report released Monday, draw on U.N. data and expert analyses to attempt to calculate the minimum number of excess deaths attributable to the war on terrorism, across conflicts in Afghanistan, Pakistan, Iraq, Syria, Libya, Somalia and Yemen — impacts “so vast and complex that” ultimately, “they are unquantifiable,” the researchers acknowledge.

    The accounting, so far as it can be measured, puts the toll at 4.5 million to 4.6 million — a figure that continues to mount as the effects of conflict reverberate. Of those fatalities, the report estimates, some 3.6 million to 3.7 million were “‘indirect deaths” caused by the deterioration of economic, environmental, psychological and health conditions.

    • How Death Outlives War: The Reverberating Impact of the Post-9/11 Wars on Human Health | Costs of War
      https://watson.brown.edu/costsofwar/papers/2023/IndirectDeaths

      War’s destruction of economies, public services, infrastructure, and the environment leads to deaths that occur long after bombs drop and grow in scale over time. This report reviews the latest research to examine the causal pathways that have led to an estimated 3.6-3.7 million indirect deaths in post-9/11 war zones, including Afghanistan, Pakistan, Iraq, Syria, and Yemen. The total death toll in these war zones could be at least 4.5-4.6 million and counting, though the precise mortality figure remains unknown. Some people were killed in the fighting, but far more, especially children, have been killed by the reverberating effects of war, such as the spread of disease. 

      The report examines the devastating toll of war on human health, whoever the combatant, whatever the compounding factor, in the most violent conflicts in which the U.S. government has been engaged in the name of counterterrorism since September 11, 2001. Rather than teasing apart who, what, or when is to blame, this report shows that the post-9/11 wars are implicated in many kinds of deaths, making clear that the impacts of war’s ongoing violence are so vast and complex that they are unquantifiable.

      In laying out how the post-9/11 wars have led to illness and indirect deaths, the report’s goal is to build greater awareness of the fuller human costs of these wars and support calls for the United States and other governments to alleviate the ongoing losses and suffering of millions in current and former warzones. The report highlights many long- term and underacknowledged consequences of war for human health, emphasizing that some groups, particularly women and children, suffer the brunt of these ongoing impacts.

  • BENEFICIOS DE LA GUERRA: BENEFICIARIOS CORPORATIVOS DEL AUMENTO DEL GASTO DEL PENTÁGONO POSTERIOR AL 11 DE SEPTIEMBRE
    https://watson.brown.edu/costsofwar/papers/2021/ProfitsOfWar
    El gasto del Pentágono ha totalizado más de $14 billones desde el comienzo de la guerra en Afganistán, con un tercio a la mitad del total destinado a contratistas militares.

  • Les #Etats-Unis ont dépensé cinq mille neuf cent (5900) milliards de dollars en #guerres depuis 2001
    https://watson.brown.edu/costsofwar/files/cow/imce/papers/2018/Crawford_Costs%20of%20War%20Estimates%20Through%20FY2019%20.pdf

    ... there is no strategy for ending the wars. The fact that the US keeps spending huge sums for wars that, at least in Afghanistan, are in a stalemate, and in Iraq and Syria, are unresolved, is a long-term budgetary problem which will affect future generations.

    Il est quand même incroyable que ce genre d’article se montre surpris par la poursuite des guerres et parle des répercussions négatives sur le commun des mortels sans aborder les énormes répercussions positives sur l’"#élite",

    #Profiteur de #guerre — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Profiteur_de_guerre

    (Et on ne parle même pas des marchands d’armes)

    Les guerres du Golfe et la guerre d’Afghanistan.

    Plus récemment, des sociétés ayant contribué à l’approvisionnement des forces de la coalition dans les guerres en Irak, tels que Bechtel, KBR, Halliburton ou Blackwater, ont été accusées de tirer profit de ces conflits en « surchargeant » le prix de leurs services, voire d’en être les instigateurs occultes[13], l’accusation « du sang pour du pétrole » – thème récurrent des slogans anti-guerre – illustrant cette opinion. Steve Clemons, un membre éminent du think tank de la « New America Foundation », est allé jusqu’à accuser l’ancien directeur de la CIA, James Woolsey d’avoir à la fois profiter de la guerre et de l’avoir encouragée[14]. Le « Center for Public Integrity » a indiqué que la sénatrice américaine Dianne Feinstein et son mari, Richard Blum, ont engrangé des millions de dollars en provenance d’Irak et d’Afghanistan par le biais des contrats de son entreprise, Perini[15], Feinstein ayant voté en faveur de la résolution donnant au président George W. Bush le pouvoir d’envahir l’Irak. Le defense contractor Brent R. Wilkes, qui fait l’objet d’une inculpation, a été dépeint comme « #extatique » à l’annonce que les États-Unis allaient entrer en guerre avec l’Irak : « Lui et certains de ses cadres supérieurs étaient vraiment des #va-t-en-guerre », a déclaré un ancien employé. « Brent disant que cela créerait de nouvelles #opportunités pour l’entreprise. Il était vraiment heureux de faire des #affaires au #Moyen-Orient »[16]