• Vibrant éloge de Jair Bolsonaro.

    Je n’avais vu passer cet "article" de @lescrises...
    https://seenthis.net/messages/735054

    Chronique d’un succès annoncé : le succès du peuple
    Jamais un candidat n’a été pilonné grâce à un tel tir de barrage par la presse de la bienpensance internationale – celle qui s’autorise à définir le bien et le mal – dans les semaines ayant précédé le premier tour d’une élection présidentielle, mais surtout le second au Brésil. Grâce à sa boule de cristal et à son de clairvoyance, elle voit déjà « l’extrême droite au pouvoir, un illusionniste sans scrupule »5. Jair Messias Bolsonaro, puisque c’est de lui dont il s’agit est traité de tous les qualificatifs les plus injurieux : « populiste », fachiste », « sexiste », « homophobe », « raciste », de Donald Trump version tropicale, de « fasciste aux portes du pouvoir », « Jair Bolsonaro ou la haine de la démocratie », de « petit frère sud-américain de Donald Trump »6 … En voilà un qui est habillé pour l’hiver. Mais, rien n’y fait ! Lors du second tour des élections présidentielles du 28 octobre 2018, il l’emporte avec 55% des suffrages contre son adversaire du parti des travailleurs (P.T.), Fernando Haddad7. Comment aurait-il peu en être autrement, et quoi qu’en puisse penser du nouvel élu, le Brésil est confronté à une très grave crise : corruption généralisée des politiques, insécurité insupportable et situation économique particulièrement dégradée ? De quel crédit de confiance disposait, le candidat du parti des travailleurs lorsque l’on se souvient de la destitution de Dilma Rousseff en août 2016, la condamnation de son prédécesseur Lula, en juillet 2017, puis son emprisonnement en avril 2018 et son interdiction de briguer un nouveau mandat ?

    "Pour ce qui est du programme du futur président de la République brésilienne, voici ce que nous en savons à ce jour11.
    Sur le plan économique, il se situe dans une approche typiquement libérale en administrant un remède de cheval pour réduire les déficits et redonner du dynamisme à une économie qui tourne au ralenti12.
    Sur le plan de la sécurité, il entend donner un sérieux tour de vis et faire donner l’armée, le cas échéant, pour remettre de l’ordre dans les favelas et autres lieux de haute criminalité. On peut lui faire confiance.
    Sur le plan de la justice, il choisit comme ministre le juge Sergio Moro, magistrat à l’origine de l’incarcération du charismatique Lula. Un fonctionnaire dont on dit qu’il s’est sacrifié pour combattre la corruption"

    "Dans la même veine, il a promis d’extrader l’Italien Cesare Battisti, condamné en Italie pour quatre assassinats dans les années 1970. L’asile politique de ce militant d’extrême gauche avait été obtenu sous le règne de la corruption du chef des « pettistes »"