• Coronavirus : « Nous pourrions soigner 5 000 personnes » - Morlaix - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/coronavirus-nous-pourrions-soigner-5-000-personnes-18-03-2020-12528250.


    Franck Zal, cofondateur de la société de biotechnologie Hemarina. Il étudie l’arenicola marina, ver marin dont l’hémoglobine est capable de délivrer de l’oxygène.
    Photo Claude Prigent

    Franck Zal, cofondateur de la société de biotechnologie Hemarina, basée à Morlaix (29), apporte de l’espoir aux cas graves, atteints du Covid-19. À partir de son inusable ver marin, il pourrait sauver la vie de millier de patients.

    Vous proposez votre aide pour lutter le Covid-19. Cela se traduit comment ?
    Des essais ont été faits et ils ont été positifs en Chine, avec une molécule transportant de l’oxygène. On sait aujourd’hui que l’étape ultime du Covid-19 correspond à des difficultés respiratoires. Les poumons se remplissent de liquide. Les patients ne peuvent pas respirer. Avec Hemarina, nous sommes prêts à mettre à disposition notre plateforme technologique aux autorités sanitaires pour lutter contre les syndromes les plus graves du Covid-19. Avec notre technologie, nous pouvons envoyer une petite molécule avec une forte capacité oxygénante. Des chirurgiens m’ont contacté ce week-end. Je leur ai dit que nos produits pourraient être mis à disposition des cliniques et hôpitaux.

    Ce serait en quelque sorte la dernière chance de survie pour certains malades ?
    La dernière option, en réanimation, est une circulation extracorporelle des fluides. Mais cela demande des moyens énormes. Aujourd’hui, dans les centres de réanimations, il y a un problème de respiromètres. Il y a un déficit, qui n’est pas lié au manque de machines, mais au marquage CE (communauté européenne). La réglementation doit se durcir en mai 2020 et certains ne peuvent plus être utilisés dans les blocs opératoires. À la place, nous sommes en train d’importer des respiromètres de Chine…

  • Lycée de Suscinio. Où va la Bretagne ? - Morlaix - LeTelegramme.fr
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    Avec ce colloque, l’amphithéâtre du lycée a fait le plein d’enseignants, de responsables d’associations et autres chercheurs.

    Cette question était le thème du colloque mis sur pied par l’association Skol Vreizh, le 16 novembre au lycée agricole de Suscinio. Des réponses apportées par un large panel d’intervenants issus de domaines aussi divers que la linguistique, l’agriculture, l’économie ou l’écologie

    Pour le colloque organisé par l’association Skol Vreizh, l’amphithéâtre du lycée agricole de Suscino a fait le plein d’enseignants, de responsables d’associations et autres chercheurs, vendredi 16 novembre. Dès l’ouverture, le ton a été donné, avec la présentation de Paolig Combot et Jean-René Le Quéau, respectivement président et vice-président de la structure organisatrice. Puisque la question « où va la Bretagne ? » était bien moins inquiétante que les réponses qu’elle a engendrées.

    Et ce n’est pas Yves Lebahy, géographe, qui allait remonter le moral d’une assistance pourtant déjà très au fait de ces questions, en évoquant « de nombreuses et profondes fractures territoriales amplifiées par la métropolisation et l’activité industrielle ». Cette dernière, en diminution constante, s’accompagne, de plus, d’une évolution démographique significative, en augmentation, certes, mais principalement par l’apport d’une population vieillissante. « La Bretagne perd sa ressource, l’intelligence, elle perd sa jeunesse ! ». Tout en déplorant les initiatives ratées et « une suite ininterrompue de renoncements », il a insisté sur le fait que « depuis ces 50 dernières années, la Bretagne est très malmenée par la mondialisation. Le dynamisme breton est épuisé ».