La Gueule Ouverte première revue écologiste : Tous les numéros disponibles en ligne : Sommaires de la…

/735531

  • la gueule ouverte - Le journal qui confirme la fin du monde
    http://lagueuleouverte.info

    La revue La Gueule Ouverte fait son grand retour ! Lancée en 1972 sous la houlette de #Pierre_Fournier, la revue pionnière de l’écologie politique s’était éteinte en 1980. Elle renait aujourd’hui, par des anciens de l’équipe et par besoin, encore et toujours, d’ouvrir sa gueule et d’offrir un espace d’expression à une #écologie_radicale, à tendance libertaire. Le premier numéro contient un dossier consacré à l’écologie sociale.

    Une couverture bien dans l’esprit du journal des années 70, notre ancêtre, et dans l’esprit du temps présent aussi, tout autant. Le sous-titre "la fin du monde et après ?" actualise celui du journal de Fournier "le journal qui annonce la fin du monde".
    Elle est signée Jeremy Boulard Le Fur.

    La Gueule Ouverte (1972-1980) présentation et archives sur :
    http://archivesautonomies.org/spip.php?rubrique553&lang=fr

    Le mensuel, puis l’hebdomadaire qui « annonce la fin du monde », restera dans les annales, comme le corpus d’analyses et d’informations des années 1970 le plus abouti en la matière. Son premier numéro capta d’emblée 70 000 lecteurs. Avec le ton de la presse contre-culturelle de l’époque, son style foutraque et agit-prop, La G.O a su brasser tous les courants de pensée libertaire et accompagner leur évolution lors de cette décennie : amoureux de la nature et des bêtes, antinucléaires, antiproductivistes et pré-décroissants, indiens des champs et théoriciens anti-capitalistes de la gauche non-communiste, adeptes de la non-violence et de la désobéissance civile, objecteurs de conscience et insoumis, féministes, gays, amoureux de Wilhem Reich, mineurs en fugue, mouvement des taulards, mouvement des radios libres, régionalistes, syndicalistes autogestionnaires, tiers-mondistes, prêtres défroqués, militants de l’énergie solaire, du vent et des pompes à chaleur, et autres expérimentateurs sociétaux. Proche du Partito Radicale d’un Marco Pannella et aussi de Dany Cohn-Bendit alors en exil en RFA, La G.O soutint l’élection présidentielle de René Dumont en 1974, travailla à celle de Brice Lalonde en 1981, coordonna la première grande manifestation antinucléaire française contre le projet de Super-Phénix à Creys-Malville (1977). Le journal surtout sans pub, épuisé financièrement, ne comptant plus que sur 20 000 lecteurs hebdomadaires, s’arrêta au seuil même où ses idées commençaient à infuser la société française, et dont la plupart d’entre elles se répandraient après l’alternance politique de mai 1981. Dans ce joyeux bazar idéologique merveilleusement biodiversifié, Arthur figura un éditorialiste goûteux, rappelant avec constance la ligne libertaire, anticapitaliste et jouisseuse de la vie.

    source : http://www.ecologiesociale.ch