Toulouse : 7 “gilets jaunes”, repérés par un hussier sur Facebook, cités devant le tribunal pour blocage de la Socamil

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  • Gilets jaunes en Bretagne : le dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche libéré, celui de Lorient bloqué France 3 Régions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/direct-gilets-jaunes-bretagne-depot-petrolier-vern-seic

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/sites/regions_france3/files/styles/top_big/public/assets/images/2018/11/20/blocage_lorient_2-3955085.jpg?itok=IFzPLmcm

    Le dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche n’est plus bloqué, mais celui de Lorient l’est depuis ce matin. Les policiers se sont rendus sur place pour empêcher tout débordement. Dans les Côtes-d’Armor, la RN12 est fermée aux alentours de Saint-Brieuc.

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    ans le Morbihan, du côté de Lorient le centre pétrolier est toujours bloqué par les gilets jaunes ce matin. La police nationale s’est rendue sur place dès 5h pour éviter tout débordement et empêcher d’autres manifestants d’arriver sur le site.
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    Ailleurs en Bretagne, les actions de blocages continuent et le trafic est contrarié sur le réseau routier. Notamment sur les route nationales à quatre voies de circulation.

    Dans le Morbihan, la préfecture a averti les usagers des complications qu’ils pourront rencontrer dans le département.
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    • Haute-Corse France 3 Régions
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/haute-corse/grand-bastia/nouveau-rassemblement-gilets-jaunes-haute-corse-1577254

      Lundi 18:30 C’est la queue dans les stations-services pour récupérer un peu de carburant. Le plein est limité à 20 euros par véhicule, a-t-on pu constater dans une station du centre de Bastia.

      Malgré tout, certaines stations-service étaient déjà à sec peu avant 19h et les voitures ne faisaient que passer...
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      Mardi 8h00 Le blocage du dépôt pétrolier de Lucciana a été en partie levé au petit matin. Les gendarmes ont enlevé les gravats à l’entrée. Une quarantaine de gilets jaunes sont toujours présents.

      Des camions citernes n’ont toutefois pas pu accéder au dépôt. Certains chauffeurs, par solidarité, se sont joints au mouvement. D’autres ont fait demi-tour.

    • Gironde
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/gilets-jaunes-gironde-peage-virsac-saccage-vinci-autour
      Le péage de Virsac saccagé, Vinci Autouroutes veut porter plainte.

      Les « gilets jaunes » qui ont passé la nuit de lundi à mardi sur le péage de Virsac, dans le nord Gironde ont détruit de nombreuses installations. Depuis le 17 novembre, le lieu est devenu un point de rassemblement et de blocage pour les manifestants.

      Evacué lundi matin par les forces de l’ordre, le péage a été repris d’assaut par des gilets jaunes lundi après-midi. Entre-temps la circulation n’avait pas pu être rétablie, d’importantes opérations de nettoyage et de remise à niveau des lieux étant nécessaires au préalable.

      L’A10 impraticable
      Des manifestants sont revenus équipés de palettes, et de pneus et de quoi lancer des départs de feu. Plusieurs d’entre eux ont forcé l’entrée des locaux.

      Cabines, barrières , éclairages, chaussée ... De très nombreuses installations du péage ont été fortement endommagées et mises à feu. L’A10 est, à ce niveau, impraticable en l’état et reste coupée ce mardi matin, comme en témoignent nos confrères de Haute-Gironde ce mardi matin.

    • Franche-Comté
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/direct-gilets-jaunes-besancon-dole-lons-belfort-a36-sui

      11h00 : Les gendarmes mobiles interviennent à Vesoul

      A Vesoul, peu après 11 heures, les gendarmes mobiles ont dispersé les gilets jaunes présents au niveau du rond-point du Leclerc Drive. Des gaz ont été utilisés, dans une ambiance assez tendue selon nos journaliste sur place.

      La police intervient pour libérer la voie de sortie des camions. Une cinquantaine de gilets jaunes sur place depuis 7h ce matin. Les camions des sociétés Easydis et Jacky Perrenot ne pouvaient ni rentrer, ni sortir. La circulation reprend au compte goutte.

      Selon la Préfecture, les gilets jaunes sont déployés au rond-point du Rocher à Montmorot, à Rochefort sur Nenon et Gevry Choisey.

    • Champagne-Ardenne Plus violent
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/gilets-jaunes-au-moins-17-blesses-7-mis-examen-point-de

      A Charleville-Mézières, une personne dans le coma, deux blessés légers et un homme mis en examen

      Un homme a été mis en examen ce lundi après avoir renversé 3 personnes dans les Ardennes. Les faits se sont déroulés ce samedi 17 novembre, à la sortie de la voie rapide, avenue du Général de Gaulle à Charleville-Mézières. Deux des victimes sont légèrement blessées, la troisième, hospitalisée au CHU de Reims, est toujours dans le coma et son état est jugé préoccupant.

      A la sortie de Saint-Dizier, un camionneur interpellé après avoir blessé un gilet jaune

      Tôt ce lundi matin, aux alentours de 3 heures du matin, à Marnaval, aux abords de Saint-Dizier en Haute-Marne, un poids lourd a gravement blessé aux jambes un gilet jaune en forçant un barrage. Le pronostic vital de l’homme blessé n’est pas engagé. Le conducteur du camion a été interpellé.

      Plus tard dans la matinée, toujours ce lundi 19 novembre, deux gendarmes ont blessés à la suite d’affrontements avec les gilets jaune à Perthes.

      A Chaumont, la situation était tendues ce lundi matin devant la préfecture de Haute-Marne. Des dizaines de gilets jaunes ont tenté de forcer le passage pour finir par ressortir tranquillement. Les rangs de la contestation n’ont ensuite cessé de grossir dans la matinée, atteignant jusqu’à 600 personnes dans la ville.

      A Reims, 2 policiers blessés, 3 jeunes mis en examen

      Ce lundi 19 novembre, 3 jeunes hommes de 18, 23 et 28 ans, des gilets jaunes sont passés en comparution immédiate au tribunal de Reims, pour des faits de violences qui se sont déroulés ce samedi 17, au rond-point de la Neuvilette à Reims dans la Marne. Ils sont accusés d’avoir insulté et frappé au visage un homme d’une cinquantaine d’année, conducteur d’une voiture qui avait été pris à parti par des gilets jaunes, et blessé les deux policiers qui les ont ensuite interpellés.

      Dans la banlieue de Reims, un autre homme, un gilet jaune, a également été blessé samedi, au niveau du barrage de Thillois.

      A Troyes, dans l’Aube, trois personnes, deux majeurs et un mineur de 14 ans, ont été placées en garde à vue dès ce dimanche, après les nombreux débordements qui se sont déroulés ce samedi 17 novembre, devant la préfecture et derrière la mairie.

    • Les stations-essence en pénurie de carburant dans le Nord et le Pas-de-Calais
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/gilets-jaunes-plusieurs-stations-essence-penurie-carbur

      Plusieurs stations-service du Nord et du Pas-de-Calais sont à sec, après trois jours de mobilisation des Gilets jaunes. Des pénuries qui concernent surtout le gazole, mais également le sans-plomb 98 dans certaines stations.

      Dans le Nord

      Audruicq : station Carrefour en rupture de stock.
      Avelin : station Total en rupture de sans-plomb 95.​​​​​​
      Bailleul : station Leclerc en rupture de gazole.
      Caudry : station Leclerc fermée.
      Condé-sur-l’Escaut : station Carrefour en rupture de stock.
      Douchy-les-Mines : station Intermarché en rupture de stock.
      Faches-Thumesnil : station Total Access en rupture de gazole.
      Fenain : station Carrefour en rupture de stock.
      Fourmies : station Total en rupture de gazole.
      Hazebrouck : station Total en rupture de gazole.
      Lezennes : station Total Access, boulevard de Tournai en rupture de gazole.
      La Chapelle-d’Armentières : station Total en rupture de gazole.
      Loos : station Total en rupture de gazole.
      Malo-les-Bains : station Carrefour en rupture de stock.
      Nieppe : station Super U en rupture de stock.
      Saint-Amand-les-Eaux : station Carrefour en rupture de gazole.
      Valenciennes : station Leclerc, rue Ernest Macarez.
      Villeneuve-d’Ascq : station Total Access en rupture de stock.​​​​​​
      Wormhout : station Total Access en rupture de gazole.

      Dans le Pas-de-Calais

      Auchel : station essence Carrefour en rupture de gazole.
      Attin : station Leclerc en rupture de gazole.
      Avion : stations Auchan et Carrefour en rupture de stock.
      Calais : stations Intermarché et Auchan en rupture de gazole.
      Carvin : station Leclerc en rupture de gazole.
      Chocques : station Total en rupture de gazole.
      Courcelle-les-Lens : station Leclerc en rupture de gazole et de sans-plomb 98.
      Courrières : station Cora en rupture de gazole.
      Eperlecques : station Carrefour en rupture de sans-plomb 98.
      Essars : station Carrefour en rupture de stock.
      Hénin-Beaumont : station Total en rupture de gazole.
      Herlin-le-Sec : station Leclerc en rupture de gazole.
      Lens : station Total à Grande résidence et station Esso en rupture de gazole.
      Lillers : station Total en rupture de gazole.
      Loos-en-Gohelle : station Intermarché en rupture de gazole.
      Lumbres : stations Super U et Leclerc.
      Marck : station Carrefour en rupture de gazole.
      Marquise : station Total en rupture de gazole.
      Méricourt : station Intermarché en rupture de gazole.
      Montigny-en-Gohelle : station Intermarché en rupture de gazole.
      Rouvroy : station Carrefour en rupture de gazole.
      Sains-en-Gohelle : station Total en rupture de stock.
      Saint-Léonard : station Total Access en rupture de sans-plomb 98
      Saint-Omer : station Total Access en rupture de stock.
      Saint-Nicolas-lez-Arras : station Leclerc en rupture de gazole.
      Saint-Pol-sur-Ternoise : station Esso en rupture de gazole.
      Wingles : station Intermarché en rupture de gazole et de sans-plomb 95.

    • Haut de France Radar carbonisé ou taggué, accès à des usines et supermarchés bloqués... : les Gilets jaunes montent le ton ce lundi
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/radar-carbonise-acces-usines-bloques-gilets-jaunes-mont

      Radars dégradés
      Exemple dans le Pas-de-Calais où le radar de Maisnil-les-Ruitz, près de Bruay-la-Buissière, a été complètement carbonisé sur la rocade (D301).

      A Fâches-Thumesnil, le radar de l’A1 a été masqué par des portraits d’Emmanuel Macron. Dans de nombreux autres endroits, les radars sont peints ou dégradés par des tags.

      Accès bloqués à des entreprises
      A Hénin-Beaumont, Lestrem, ou Sainghin-en-mélantois, les gilets jaunes bloquent l’accès à des zones industrielles et donc des entreprises. Selon La Voix du Nord, la zone industrielle d’Hénin-Beaumont étant bloquées, des salariés d’entreprises comme Faurecia ou Metro, juste à côté, sont coincés aussi : les salariés repartent chez eux...

      A Vendin-le-Vieil, l’activité de l’entrepôt Logidis, qui alimente les magasins Carrefour, est aussi perturbée par des gilets jaunes. A Libercourt : des gilets jaunes sont postés devant un entrepôt Auchan.

      A Boulogne-sur-mer, l’accès à Capécure est filtré depuis dimanche soir.

      A Noyelles-Godault ou à Louvroil, des hypermarchés Auchan sont difficilement accessibles ce lundi.

      Des gilets jaunes ont aussi tenté de bloquer le dépôt pétrolier d’Haulchin, dans le Valenciennois, mais les forces de l’ordre sont rapidement intervenues.

    • Incendie criminel dans une station essence de Saint-Pierre-en-Faucigny en Haute-Savoie
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/haute-savoie/incendie-criminel-station-essence-saint-pierre-faucigny

      Peu avant 1h du matin, un incendie a ravagé ce mardi 20 novembre 2018 une partie des installations de la station Esso de Saint-Pierre-en-Faucigny. Du liquide inflammable et des pneus ont été retrouvés sur place.

    • Auxerre, Sens, Chalon, Montceau, Decize, A77… les blocages du mardi 20 novembre en Bourgogne
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/yonne/direct-gilets-jaunes-auxerre-sens-montceau-decize-a77-b
      Pour le 4e jour consécutif, les gilets jaunes ont installé des barrages en France et en Bourgogne. La protestation contre la hausse des prix des carburants s’est transformée en mouvement de ras le bol général, déclarent les manifestants.

      Nièvre
      Plusieurs secteurs sont encore à éviter ce matin, prévient la préfecture. Il s’agit des sites suivants :
      –A77 : l’aire des vignobles
      –Cercy-la-Tour : le rond-point Faurecia
      –Decize : le rond-point de la gare
      –Fourchambault : le pont de Loire
      –Garchizy : rond-point Textilot
      –Imphy : la Turlurette
      –Saint-Éloi : le rond-point Baratte

      Yonne
      –Auxerre
      Depuis 6 heures ce matin, une trentaine de gilets jaunes sont postés au rond-point de Jonches, à Auxerre. Certains ont passé la nuit sur place.

      Un barrage filtrant laisse passer les véhicules d’urgence. En revanche, les poids lourd doivent patienter avant de pouvoir avancer au compte goutte. Tout se passe dans le calme.

      –Sens
      Hier soir, vers 21h30, le préfet de l’Yonne fait intervenir les forces de l’ordre à Sens pour permettre aux poids lourds bloqués depuis ce matin de reprendre la route. Les premiers camions ont redémarré peu après.

      Le conseil départemental de la Nièvre soutient le mouvement des « Gilets jaunes »
      Le président du conseil départemental de la Nièvre, Alain Lassus, au nom des élus du Département, fait "connaître sa compréhension de la colère qui s’est exprimée, ce week-end, dans le cadre du mouvement « Gilets jaunes ».

      "Les conseillers départementaux comprennent d’autant plus cette colère que cela fait des années qu’ils constatent et alertent les services de l’État sur l’abandon des territoires, la fermeture des services pu­blics, le sentiment de relégation de cette France dite « périphérique » qui manifeste aujourd’hui ses inquiétudes.

      Les professionnels des travaux publics reportent leur action prévue mercredi
      Les professionnels des travaux publics avaient prévu d’organiser des barrages filtrants mercredi 21 novembre 2018 à propos du gazole non routier. Mais, ils ont décidé de reporter leur action. Ils ne veulent pas être confondus avec la mobilisation des gilets jaunes.

    • Toulouse : 7 “gilets jaunes”, repérés par un hussier sur Facebook, cités devant le tribunal pour blocage de la Socamil
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/toulouse-7-gilets-jaunes-reperes-hussier-facebook-cites

      La Socamil, centrale d’achats de Leclerc, demandait mardi matin en référé à la justice d’ordonner la levée du blocage par les "gilets jaunes" de son site de Tournefeuille. 7 d’entre-eux, identifiés par huissier sur place ou sur Facebook, étaient cités à comparaître. Décision mercredi.

      150 camions sont actuellement bloqués dans la centrale d’achat, remplis de 4500 tonnes de nourriture dont la moitié de produit frais, a indiqué à l’audience l’avocat de la Socamil. Dénonçant des "dommages imminents" et un "trouble illicite", il a plaidé la liberté de circuler et d’entreprendre.

    • « Gilets jaunes » : couvre-feu partiel à La Réunion Le figaro
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/11/20/97001-20181120FILWWW00117-gilets-jaunes-couvre-feu-partiel-a-la-reunion.php

      Un couvre-feu partiel a été instauré dans la moitié des communes de La Réunion où les écoles sont restées fermées aujourd’hui à la suite d’une nouvelle nuit de violences en marge du mouvement des "gilets jaunes".
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      En accord avec le rectorat, le préfet de La Réunion avait décidé dès hier la fermeture des crèches, des établissements scolaires aujourd’hui. L’université a également gardé portes closes, tout comme les collectivités locales et les chambres consulaires.
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      Aujourd’hui à midi, il y avait toujours 35 barrages dressés sur les routes réunionnaises pour protester notamment contre la hausse des prix des carburants et la baisse du pouvoir d’achat. L’île a connu une nouvelle nuit de violences avec notamment des affrontements entre groupes de jeunes et les forces de l’ordre. Des voitures ont été brûlées, des commerces ont été vandalisés et incendiés, alors qu’un hypermarché à Saint-Denis a été pillé. Plusieurs caillassages et des actes de racket ont également été perpétrés sur des automobilistes roulant de nuit. Selon la préfecture, il y a eu une dizaine d’interpellations et cinq policiers ont été blessés. Des renforts de gendarmes mobiles sont arrivés hier de Mayotte. D’autres étaient attendus, sans que la préfecture en précise le nombre.

    • Belgique : Gilets jaunes : environ 400 pompes sont vides RTBF
      https://www.rtbf.be/info/economie/detail_gilets-jaunes-environ-400-pompes-sont-vides?id=10077734


      Environ un tiers des stations-service wallonnes, soit quelque 400 pompes, sont confrontées à une pénurie de carburant ce mardi en raison du blocage de dépôts pétroliers par le mouvement des gilets jaunes. « La situation peut toutefois évoluer d’heure en heure, en fonction du réapprovisionnement et de la libération d’infrastructures », souligne Olivier Neirynck, directeur technique de la Fédération belge des négociants en combustibles et carburants (Brafco).
      L’évolution de la situation est difficile à anticiper car le déblocage de certains dépôts n’est parfois que temporaire, ajoute Olivier Neirynck. 
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    • Gilets jaunes : le 17 novembre « journée noire » pour les ventes selon Nielsen - 35% - Morgan Leclerc - 19 Novembre 2018 - LSA _
      https://www.lsa-conso.fr/gilets-jaunes-le-samedi-17-novembre-a-ete-une-journee-noire-pour-les-vente
      L’impact du mouvement de protestation des gilets jaunes, a été important sur les hypermarchés et supermarchés avec une baisse d’un tiers des ventes samedi 17 novembre selon les relevés de Nielsen.

      Les perturbations entraînées par les manifestations ont eu un impact sérieux sur les ventes du samedi.

      Les blocages des routes décidés par les gilets jaunes samedi 17 novembre (pour protester contre la hausse du prix des carburants) se sont soldés par d’importantes perturbations pour les hypermarchés et les supermarchés. Avec des clients incapable de rejoindre les magasins ou tout simplement ayant préférer reporter leurs achats en prévision des manifestations, les hypermarchés et supermarchés « ont subi en moyenne une baisse de 35% de leur chiffre d’affaires sur les produits de grande consommation si l’on compare avec les samedis depuis la rentrée de septembre » constate Nielsen dans un communiqué, ajoutant que « l’anticipation d’achats sur la journée du vendredi n’a pas suffi à compenser le recul observé le samedi ».

      Des livraisons anticipées pour les magasins
      En prévision de ces troubles de circulation, nombre d’enseignes avaient avancé leurs livraisons. « En moyenne, les quantités de marchandises reçues ont diminué de 22% par magasin. Les enseignes ont évité autant que possible les problèmes d’approvisionnement de ce samedi grâce à un système de livraison anticipé dans les 48 heures précédant l’événement » explique Nielsen. Aucun mot d’ordre n’avait été donné par les distributeurs concernant la fermeture de points de vente, chaque magasin pouvant juger, au cas par cas, de la nécessité de baisser le rideau.

      Dès vendredi 16 novembre, quelques hypermarchés et supermarchés avaient d’ores et déjà décidé de rester fermés le samedi. Pour d’autres, comme dans de nombreux Auchan, la décision a été prise au cours de la journée, devant la faible affluence des magasins et centre commerciaux (la Voix du Nord cite l’exemple du Auchan de Longuenesse, qui a fermé à 17h00 samedi au lieu de 21h30, faute de clients). La radio Europe 1 rapportait les propos d’un porte-parole de Système U, que « des magasins ont été empêchés de fonctionner normalement » et notamment « pas mal en Bretagne ».

    • Les gilets jaunes ont-ils réussi à plomber l’économie française samedi ? BFM
      https://www.bfmtv.com/economie/les-gilets-jaunes-ont-ils-reussi-a-plomber-l-economie-francaise-samedi-156992

      Le volume des achats par carte bancaire a chuté de 26% le samedi 17 novembre par rapport au samedi précédent. Et la fréquentation des centres commerciaux a baissé de 39%, samedi. Les blocages de route et d’accès aux grandes surfaces par les « gilets jaunes » pourraient avoir dissuadé les Français de faire leurs emplettes.

      Alors que les patrons redoutent que les blocages ralentissent l’économie, la forte mobilisation des « gilets jaunes » sur les routes, samedi 17 novembre, a eu un effet négatif et visible sur la consommation des Français ce jour. Une conséquence particulièrement sensible alors que la période des achats de Noël bat son plein. Les paiements par carte bancaire ont chuté de 26% d’un samedi sur l’autre, selon les statistiques du groupement cartes bancaires. Ces transactions sont passées de 50,933 millions à 37,634 millions en une semaine, sur une seule journée, alors que le samedi est un jour d’affluence dans les commerces. La baisse constatée atteint encore 21% par rapport au samedi 3 novembre, il y a deux semaines.

      La fréquentation des centres commerciaux a chuté sur 3 jours
      Ces statistiques sur les achats par carte bancaire en berne, le samedi 17 novembre, sont corroborées par celles du conseil national des centres commerciaux (CNCC). Celui-ci évoque un recul de 39 % sur la journée du samedi, alors qu’ont été constatées une hausse de 13 % par rapport au niveau habituel le vendredi 16 novembre après 18h pour des « achats de précautions », puis une nouvelle hausse de 54 % pour les commerces ouvrant le dimanche 18 novembre pour des « achats de rattrapage ».

      Au total, sur les trois jours (vendredi 16, samedi 17 et dimanche 18 novembre) du week-end dernier, le CNCC constate « une fréquentation en baisse de 18,5 % par rapport aux niveaux habituels » sachant que ces chiffres cumulent les données de 170 centres commerciaux, galeries marchandes et parcs d’activité commercial, abritant plus de 10.000 commerces.

      Auchan a constaté une baisse de fréquentation de 55%
      « Sur l’ensemble des hypermarchés, on est sur une fréquentation de -55% et sur une baisse de chiffre d’affaires équivalente, à -55% », explique Olivier Louis, le directeur de la communication d’Auchan Retail France sur l’antenne d’Europe1. « Sur une journée du mois de novembre aussi importante que le samedi, c’est effectivement considérable. On a une vingtaine de sites qui sont actuellement bloqués au niveau des accès, qui ne peuvent pas être livrés parce que les entrepôts sont également bloqués », a poursuivi ce responsable.
      De son côté, l’Union de la bijouterie horlogerie révèle que ses adhérents ont constaté en moyenne une baisse de 68% de leur chiffre d’affaires durant le week-end dernier. « Alors que les résultats annuels des commerçants dépendent en grande partie de ce moment de l’année, les boutiques désertées les mettent en péril. Ces blocages risquent de ne pas inciter les français à reporter leurs achats, mais à se tourner vers les géants du web » s’alarme ce syndicat de commerçants professionnels.

      Les stations service étaient la cible des manifestants
      Nul doute que les nombreux blocages de route et des accès à certaines grandes surfaces en régions ainsi que ceux des centres commerciaux abritant des stations service, très ciblées par les gilets jaunes, ont dissuadé de nombreux Français d’effectuer leurs courses ou de faire leur plein de carburant ce samedi, jour traditionnel d’affluence dans les commerces.
      En outre, à côté des manifestations, et des blocages, le boycott des cartes bancaires faisait partie des mots d’ordre de cette journée. Ainsi, sur l’un des groupes Facebook de la manifestation des gilets jaunes dans l’Indre, une participante écrivait : « Privilégier les petits commerçants mais en payant en LIQUIDE ». Certains manifestants appelaient aussi les commerçants à faire de leur côté la grève des TPE (Terminaux de Paiement bancaires).

      #giletsjaunes #bfm

  • Bloc-notes de liens lus ou survolés ou que j’ai envie de lire / écouter parce qu’ils semblent analyser ou déconstruire le mouvement "Gilets Jaunes" du 17 novembre sans tomber pour autant dans un dédain anti-beaufs ou une lutte classes-pauvres vs classes-moyennes, etc.


    Si vous en repérez aussi, ou si une autre compile (sur cette base filtrante) existe, je suis preneuse ;)

    "Chantage vert, colère noire, gilets jaunes" : https://dijoncter.info/?chantage-vert-colere-noire-gilets-jaunes-671

    Entretien avec deux gilets jaunes bretons : « pas de politique ni de syndicats » : https://radioparleur.net/2018/11/16/entretien-gilets-jaunes-bretons

    Un k-way noir chez les gilets jaune, l’histoire d’un vilain petit canard. : https://paris-luttes.info/un-k-way-noir-chez-les-gilets-11047

    Gilets jaunes et écolos, pas le même maillot, mais la même récupération : https://rebellyon.info/L-ecologie-est-t-elle-un-concept-ethere-19782

    Sur le 17 novembre – Les révolutionnaires ne font pas la révolution : https://web.archive.org/web/20200813174527/https://nantes.indymedia.org/articles/43595

    À propos de la manif du 17 novembre  : https://diacritik.com/2018/11/15/a-propos-de-la-manif-du-17-novembre

    C’est jaune, c’est moche et ça peut vous pourrir la vie… : https://defensecollective.noblogs.org/post/2018/11/14/cest-jaune-cest-moche-et-ca-peut-vous-pourrir-la-vie

    17 novembre – Les 8 gilets incontournables Lequel porteras-tu ? : https://rouendanslarue.net/17-novembre-les-8-gilets-incontournables

    Gilets jaunes : en voiture ! Notes sur le 17 novembre : https://rouendanslarue.net/gilets-jaunes-en-voiture-notes-sur-le-17-novembre

    Mouvement du 17 novembre - Que faire ?  : https://nantes.indymedia.org/articles/43450

    Pourquoi il faut parler d’écologie le 17 novembre. : https://nantes.indymedia.org/articles/43520

    Éléments de la Commission Nationale Ecologie du NPA sur la mobilisation du 17 novembre : http://npa29.unblog.fr/2018/11/14/carburant-et-taxtes-npa

    Prix des carburants : des contradictions sociales surmontables : https://www.alternatives-economiques.fr/prix-carburants-contradictions-sociales-surmontables/00086912

    Les petits-commerçants « étouffés par les taxes » : le mouvement Poujade : https://paris-luttes.info/le-mouvement-poujade-11039

    L’idéologie sociale de la bagnole : https://infokiosques.net/lire.php?id_article=346

    ++ Livres :
    Nathalie Quintane "Que faire des classes moyennes ?"
    Alain Accardo "Le Petit Bourgeois-Gentilhomme".

    #mouvement_social #recuperation #poujadisme #colere_populaire #giletsjaunes #gilets_jaunes #gilets #jaunes #17novembre #17novembre2018 #la_revolution_mais_pas_trop mais aussi la force des #medias_Libres #mediaslibres et #automedias

    • Des gouts découlent heurts !

      Des goûts et des couleurs avec Michel Pastoureau (5/5) Le jaune France Culture
      https://www.franceculture.fr/emissions/hors-champs/des-gouts-et-des-couleurs-avec-michel-pastoureau-le-jaune-et-lor-55

      Le #jaune serait donc la couleur la moins appréciée ? Alors que l’ensemble des aux autres couleurs de base ont toutes un double symbolisme, le jaune est la seule à n’avoir gardé que l’aspect négatif.

      Des goûts et des couleurs …, on peut discuter à l’infini, et tout le monde reconnaît la force de la subjectivité dans ces domaines. Mais saviez-vous que les couleurs ont une histoire culturelle, politique et psychique ? Imaginiez-vous qu’il existe des couleurs qui nous font chaud au cœur et d autres qui nous font peur et ce, par delà les latitudes et les origines religieuses ? Toute cette semaine « Hors-champs » tente de faire la cartographie amoureuse des couleurs grâce à un historien amoureux des ours, des emblèmes héraldiques et de … certaines couleurs.

      Comme toujours avec des archives et des chansons, balade dans l’histoire de la peinture, des mentalités et de nous mêmes...

    • https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10155665502096960&set=a.49908841959&type=3&theater

      J’avais un oncle il s’appelait Gaby. Je l’aimais bien. Il était gazier. J’étais gauchiste. Il avait un grand poster de JM Lepen dans son garage. On buvait des bières en réparant des bagnoles. Passons. Des années plus tard, j’avais fait un grand papier dans Libé pour expliquer comment le FN et Lepen arrivait à monter la tête de types bien comme Gaby. Deux pages. July (Serge) le patron m’avait félicité genre : « Enfin un journaliste qui ne les prend pas avec des pincettes ». Pourquoi je parle de Gaby et pourquoi je pense à lui en ce moment ? A cause des gilets jaunes. Gaby bossait à Gaz de France (son cousin, mon pater, bossait à EDF). Ils bossaient 7 jours sur 7 sans trop compter. Il y avait les lignes à réparer, les tuyaux à aligner. La chaleur des pauvres à assurer. Ils étaient fonctionnaires. On partait en vacances dans les tentes bleues de la CCAS. Passons. Pourquoi j’en viens à évoquer ce passé vermoulu ? Le gilet jaune… L’injustice fiscale. La plupart des éditorialistes et des politiques n’y comprennent que dalle à cette colère. Emmanuel Macron et son armée de républicains en marche ont compris eux. Et ils commencent à flipper. A passer des consignes. A jouer de la carotte et du bâton. Vu d’ici, c’est pitoyable. Je ne sais pas ce qu’il adviendra de ce mouvement basique et populaire, si la stratégie du pouvoir va fonctionner, mais cette colère n’a rien à voir avec le réchauffement climatique et très peu avec le diesel. Les gens à l’origine du gilet jaune le disent depuis le début. Ils en ont assez d’être pris pour des pigeons, des vaches à traire, des décérébrés du bulbe, des sans honneur. Ils veulent se révolter. Il se révoltent. Gaby bossait à Gaz de France donc. Il y a usé sa santé. Il est parti en retraite sans se douter qu’on allait vendre Gaz de France à Suez en 2007. Quand je dis vendre, je déconne. Offrir serait plus adéquat. Une histoire de prédateurs et d’hommes politiques très compromis. Sarkozy, Hollande Villepin, Royale, Coppé, Longuet… Tous vont oeuvrer avec des responsabilités diverses à cette prédation consentie. Je ne vais pas développer ici (lisez notre livre, « les prédateurs » en vente partout). Tonton Gaby casse sa pipe. GDF devient Engie. Méthode Suez, extrême capitalisme. On pressure et on défiscalise à mort. Non seulement, se chauffer devient un luxe mais Engie, avec la bénédiction des politiques, Macron de chez Rothschild en tête, envoie ses bénéfices au Luxembourg (27 milliards en 2015, passez l’info à Google). L’État français se prive de 2 milliards d’impôts. Alors que nous, cochons de payeurs, on raque. On raque. Et on regarde passer les trains et les prédateurs qui se goinfrent. Et on ne doit rien dire. Et on doit – sous prétexte de réchauffement climatique, sous prétexte de récupération politique- fermer sa gueule. Ben non. Ce qui se prépare ici, c’est une Jacquerie. Le message est clair et éminemment politique. Les pauvres en ont marre d’avoir froid, de jouer du crédit le 15 du mois, de faire des demi pleins. Alors qu’à la télé, ils entendent chaque jour se raconter une histoire qui n’est plus la leur. Alors que leur président déroule le tapis rouge à ceux qui ne paient pas d’impôts, Frère, Desmarais, Bolloré, Arnault… Ceux qui font croire qu’ils nous sont indispensables, qu’ils sont des premiers de cordées. Foutaise. Demain, avec le fantôme de Gaby je serai gilet jaune à donf.
      Les beaufs et les cols blancs de Saint Germain n’ont rien compris, ce n’est pas un mouvement marqué à droite. Ni vraiment à gauche. C’est punk. No future dans ce monde-là

      #Denis_Robert
      https://seenthis.net/messages/736344

    • Les « gilets jaunes », ou la révolte de la France des ronds-points

      Jean-Laurent Cassely

      http://www.slate.fr/story/169626/blocage-17-novembre-gilets-jaunes-revolte-ronds-points-france-peripherique-die

      « Nous allons nous rejoindre sur un parking de centre commercial à Sens », témoigne encore le créateur d’un groupe Facebook local appelant au blocage. Dans le territoire marqué par l’étalement urbain, le rond-point devient l’équivalent logistique et symbolique du rôle joué par la place dans les mouvements de protestation de centre-ville, dont l’expression française fut la tenue, place de la République à Paris, du rassemblement Nuit Debout. La place conserve, à gauche, une connotation politique forte, comme en témoignent encore récemment le cas de l’aménagement du quartier de La Plaine à Marseille, ou le mouvement politique lancé par Raphaël Glucksmann, baptisé « Place publique ».

      À l’opposé de cette culture politique, en tout cas assez loin de ses habitudes, l’automobile devient le langage de la protestation des mouvements périphériques. Si les unes et les uns se réunissent en grappes humaines, forment des assemblées et des cortèges, nourrissant une culture politique marquée par les grands mouvements sociaux, les luttes passées qui peuplent l’imaginaire collectif du « peuple de gauche » et un idéal de démocratie directe et participative, les autres, dans un rapport au corps et à l’espace différent, forment des « opérations escargot » et autres figures chorégraphiques d’un grand ballet motorisé qui se danse depuis l’intérieur de son habitacle. C’est par le « périph » que les manifestants ont prévu de rouler (et non de marcher) sur Paris. C’est aussi sur le périphérique des grandes villes que se sont réunis plusieurs groupes locaux pour préparer la journée du 17 novembre.

    • De la France périphérique à la France des marges : comment rendre leur juste place aux territoires urbains marginalisés ?

      https://urbs.hypotheses.org/411

      Samuel Depraz, enseignant-chercheur, géographie, Université Jean Moulin Lyon 3, UMR Environnement, Villes et Sociétés

      La France périphérique, ou la paresse intellectuelle de la dichotomie

      C’est, d’abord, une lecture simpliste qui nie ce qui fait l’essence même de la géographie, c’est-à-dire l’attention à la nuance et à la diversité des territoires. « Décrire la terre », c’est être sensible aux différences et à la pluralité des mondes sociaux. Ainsi, dans les périphéries, les situations de pauvreté ne sont jamais identiques d’un espace à l’autre, et on trouvera tantôt de la pauvreté monétaire, tantôt de la précarité matérielle, parfois aussi un déclassement social et un isolement des personnes. La pauvreté, c’est aussi un rapport social défavorable, souvent entretenu par des politiques publiques défaillantes. Le tout se recoupe souvent, mais pas toujours : on rappelle ainsi les dimensions – complexes – de la pauvreté, au sens de Serge Paugam (2005) ; ceci nécessite une lecture plus détaillée des territoires, comme le propose par exemple Catherine Sélimanovski dans son analyse de « la frontière de la pauvreté » (2008) ou encore l’analyse de Raymonde Séchet sur la relation entre espaces et pauvreté (1996). Et l’idée de périphérie, souvent réduite à sa dimension économique, s’appréhende également par de multiples autres outils : mobilités et transports, flux migratoires, modes de vie alternatifs et contestation sociale ou électorale – sans que l’on puisse raisonnablement combiner tous ces indicateurs thématiques, au risque de produire des corrélations hasardeuses et des indices agrégés absurdes.

    • Le thread d’un journaliste-photographe avec des portraits de vraies tronches de vies jaunes :

      [THREAD] Quelques réflexions à propos des #giletsjaunes. Hier, je ne me suis pas mêlé à mes confrères journalistes pour « couvrir » cette journée du #17novembre2018. Faire des images de cette journée était tout à fait respectable. Mais je m’interroge sur le sens de ces images. Je m’explique. L’action de ces #giletsjaunes échappe aux politiques et marque une défiance à l’égard des médias. Le gilet jaune est devenu un symbole mais un symbole réducteur sur le sens de ce mouvement. Il symbolise la voiture et les carburants. Or, la colère va bien au-delà...

      https://twitter.com/VinceJarousseau/status/1064157135150465026

    • La vie en jaune
      http://www.dedefensa.org/article/la-vie-en-jaune

      18 novembre 2018 – Hier, j’avais très mal au dos, attaque pernicieuse et violente à la fois d’une sciatique irréfragable, une du grand âge.... Alors, j’ai sacrifié pas mal de mon temps sur un fauteuil à dossier très droit et, avec peu de courage pour lire, j’ai laissé aller l’“étrange lucarne”. Il n’était question que de cette “journée en jaune”

      Je me fixe sur le “centre de crise” de la chaîne, Arlette Chabot aux commandes, conduisant un talk-show permanent avec deux vieilles badernes de ma génération, dont l’incurablement pontifiant d’Orcival, de Valeurs Actuelles, avec en arrière-plan les reportages constants sur les divers points stratégiques choisis comme références de cette “journée en jaune”.

      Vers la fin de l’après-midi, l’habituel “tour de France” des correspondants était ramené aux points (...)

      repéré sur https://seenthis.net/messages/736556

    • À qui appartient la mort d’une femme, qui a le droit de l’arracher à l’anecdote d’un accident ? | Slate.fr
      http://www.slate.fr/story/170049/chantal-mazet-gilets-jaunes-morte-savoie-17-novembre

      Elle n’a pas trouvé la force, explique-t-elle, de prendre la route, ni d’annoncer à sa fille que sa grand-mère était morte ; elle a trouvé un « soutien moral » chez les gilets jaunes et ses « amis de l’instant ». Et sa maman, « décédée SUR LE MOUVEMENT », « APPROUVE DONC NOTRE ACTION !!!! ». Ces capitales et ces points d’exclamation sont le cri de l’heure. Ils ne disent pas seulement une souffrance, mais ce que cette souffrance construit politiquement.

      Vers une heure du matin, Alexandrine Mazet, ajoutait ceci, dans le désordre de la nuit : « Qu’ils aillent tous se faire tater les castaner de rugy macreux & co !!echec du rassemblement ??? échec de votre tentative de manipulation !!!VOUS NOUS AVEZ POUSSÉS DANS NOS RETRANCHEMENTS ! VOUS SEMEZ LA DISCORDE AU SEIN MÊME DU PEUPLE FRANÇAIS !VOUS ÊTES LA CAUSE DE CE RASSEMBLEMENT ! DONC DE CAUSE À EFFET VOUS ÊTES RESPONSABLES !!! ».

    • https://soundcloud.com/user-898678423/entretien-avec-deux-gilets-jaunes-bretons-pas-de-politique-ni-de-syndica

      Qui sont les anonymes qui appellent aux blocages samedi 17 novembre et se réclament du peuple ? Loin d’être limitée à la hausse du diesel, leur colère est celle d’une France moyenne, éloignée des métropoles et de la participation politique, et qui croit aux vertus révolutionnaires de Facebook. Rencontre avec deux porte-paroles bretons d’un groupe de gilets jaunes en colère.

      source : radioparleur.net 2nd lien cité par @val_k

    • https://twitter.com/LaMulatresse_/status/1064195118813650945

      Je viens de la case en dessous du prolétaire moyen,

      Le prix de l’essence nous concerne pas vu qu’on a pas de voiture, nous on se tape le bus et les trains dont tout le monde se fout totalement

      Les gilets jaunes = les gens qui nous méprisent le plus. On est des profiteurs et on vole leurs travail de merde sous payé selon eux. Donc si j’ai envie de dire que ce sont de gros beaufs racistes et sexiste personne ne m’en empêchera.

    • À la cour du président des riches, on s’interroge. Qui sont ces gueux sous nos fenêtres ? Pourquoi ces brailleries et ce grabuge alors que nous faisons tout pour leur bien ? Du côté des experts médiatiques et des voyantes ultra-lucides, on se demande quelles sont ces gens-là, des beaufs racistes et violents ou juste des ploucs avec leurs bagnoles qui puent ? Des fachos ou des fachés ? Faut-il les lécher ou les lyncher ?

      Selon les sondages, ils ont la faveur de l’opinion, donc ils ont nos faveurs [1]. Il sera toujours temps de les lâcher ; une bavure, une violence et on les repeint en rouge brun. Mais avant tout, la question est : qui est derrière ça ? Qui ? Le FBI, la Russie ? L’extrême droite ? Le lobby du pétrole ? De la bagnole ? Les Chinois qui fabriquent les gilets jaunes ?

      Et non, les amis, celui qui est derrière ça, c’est Macron lui-même, le Robin des Bois à l’envers, celui qui prend aux pauvres pour donner aux riches. C’est lui qui est à l’origine de tout ça, au départ, la violence, c’est lui. Lui et son monde. La violence de l’injustice et de l’arrogance, c’est eux. Sauf que les gueux ont fini par se lasser. Abusés, humiliés, invisibles et tondus jusqu’à l’os, la goutte d’eau a allumé l’étincelle. Alors que règnent la résignation et le repli, voilà qu’ils se lancent de partout, en jaune, depuis le plus profond du pays. Surprise générale devant ce grand cahier de doléances. Près de 300 000 ce samedi à travers l’hexagone.

      Bon mais, c’est bien joli, spontané, auto-organisé, mais sans structure organisée, vous croyez que ça peut marcher ? On sait en tout cas qu’avec les partis et les syndicats organisés, pour la loi Travail et pour les cheminots, la victoire n’a pas vraiment été au rendez-vous. Alors ? C’est vrai, pas de drapeaux rouges avec les gilets jaunes. Pas de République, ni de Bastille, on fonce tout droit sur l’Élysée en repassant par où la foule était massée lors des funérailles de Johnny. Un hasard, sans doute. Et partout, dans le pays, les ronds-points, les péages, les parkings de supermarchés. D’autres espaces, d’autres lieux de lien.

      La suite ? Un coup d’épée dans l’eau ou la prise de la Bastille ? Un défoulement sans suite ou un mouvement de fond ? Bien sûr, la droite racole à fond et l’extrême droite est à la manœuvre, normal, bien sûr la gauche doit soutenir et porter cet étonnant élan. Oui, un élan aussi étonnant, c’est pas si souvent. Samedi, vers l’Élysée, entre grenades et lacrymos, notre reporter Dillah Teibi a rencontré quelques-unes et quelques-uns de ces gueux.

      Daniel Mermet

      https://seenthis.net/messages/736858

    • Les gilets jaunes à l’épreuve des agressions racistes et homophobes

      https://rouendanslarue.net/les-gilets-jaunes-a-l-epreuve-des-agressions-racistes-et-homophobes

      L’expression terrifiante du sexisme, du racisme et de l’homophobie. Des humiliations, des agressions et parfois des lynchages d’une violence à vomir comme à Saint-Quentin où une femme a été forcée de retirer son voile, ou encore à Bourg-en-Bresse où un couple homosexuel a été attaqué. Précisons que dans le premier cas d’autres gilets jaunes ont tenté d’aider et de protéger cette femme avant d’être pris à partie à leur tour.

      Les organisateurs-administrateurs de page facebook condamnent et se désolidarisent de tels actes, à Saint-Quentin mais aussi à Cognac où c’est une femme noire qui s’est fait agresser. On peut supposer qu’ils sont réellement choqués par de tels gestes. Ils sentent bien aussi, comme beaucoup, que même si ces faits sont minoritaires et qu’ils ne sont pas publiquement assumés (au contraire, les administrateurs suppriment régulièrement les propos racistes sur les pages Facebook), ils fragilisent cette mobilisation en la montrant sous son pire aspect – dont se repaissent évidemment les médias.

      En effet, ce ne sont pas les prétendus casseurs ou les éléments extérieurs qui sont une menace pour ce mouvement. Mais tous ceux qui sont prêts à agresser d’autres personnes pour des motifs racistes, sexistes et/ou homophobes. Nous continuons de penser, avec d’autres (Nantes Révoltée, LaMeute et Dijoncter notamment) que ce mouvement mérite notre attention et que cette lutte est légitime. Les affects racistes et homophobes, s’ils sont bien présents, ne sont ni hégémoniques ni le moteur de cette colère – comme c’était le cas par exemple dans la manif pour tous. Sinon il faudrait effectivement la déserter sur le champ.

    • affordance.info : Les gilets jaunes et la plateforme bleue.
      https://www.affordance.info/mon_weblog/2018/11/gilets-jaunes-facebook-bleu.html
      https://www.affordance.info/.a/6a00d8341c622e53ef022ad3a15778200d-pi

      Gilets Jaunes et plateforme bleue.

      Du point de vue qui est le mien sur ce blog, à savoir l’observation des phénomènes culturels et sociétaux liés au numérique, l’opération gilets jaunes est un exemple de plus de la manière dont Facebook en particulier, « les réseaux sociaux » et internet en général, ont « facilité l’organisation des révolutions sociales mais en ont compromis la victoire » comme l’expliquait Zeynep Tufekci il y a déjà 4 ans.

      Le journaliste Jules Darmanin a publié sur Twitter ce qui me semble être, avec celle de Zeynep ci-dessus, l’autre analyse la plus pertinente de ce mouvement de mobilisation en ligne :

      « Les gilets jaunes se sont constitués grâce aux groupes facebook, il est donc logique qu’ils finissent comme des groupes facebook : mal modérés, pourris par des éléments toxiques et remplis de gens qui ont des visions différentes pour le même groupe. »

      Gilets Jaunes et Nuit Debout.

      Cette mobilisation sans réelle revendication claire, semblant ne reposer sur aucune base syndicale ou politique, sans leader ou porte-parolat identifiable (à part Jacline Mouraud ...) est un peu à la France des déclassés ce que le mouvement Nuit Debout avait été à la France des jeunes sur-diplômés. En tout cas du point de vue de la réception médiatique et sociologique du phénomène.

      Personne n’a encore bien sûr conduit d’analyse sur la composante sociologique des gilets jaunes à l’image de ce qui avait pu être fait pour le mouvement Nuit Debout mais il apparaît clair, tant dans le traitement médiatique que dans les ressentis exprimés sur les réseaux sociaux, qu’il y a autant de « beaufs, connards, racistes » dans les gilets jaunes pour les uns qu’il pouvait y avoir de « bobos, gauchos, droitdelhommistes » dans Nuit Debout pour les autres.

    • Merci pour les liens vers l’analyse de #Olivier_Ertzscheid, @unagi, c’est une des personnes qui me fait le plus réfléchir actuellement. Un autre est #André_Gunthert, avec cette excellente analyse de l’image sociale, comme souvent, autour des dessins assez minables de #Xavier_Gorce :

      A l’instar de nombreux éditorialistes, le mouvement des gilets jaunes a inspiré à Gorce une incompréhension et une raillerie mordante. L’épithète d’« abrutis » franchit un seuil de virulence rarement observé dans la presse des classes favorisées

      Il aura suffi du soutien empressé de Marine Le Pen pour effacer la substance du symptôme manifesté par la jacquerie : celui de la paupérisation qui atteint les classes moyennes françaises comme elle a envahi celles des Etats-Unis, portée par les politiques de transfert des ressources vers les plus riches.

      Faut-il aider des pauvres de droite (selon la lecture opportunément politique de leur apolitisme) ? Allons donc ! Il suffit de les insulter.

      « On n’a pas fini de se moquer des pauvres » : http://imagesociale.fr/6717

    • J’étais en train de le lire, @unagi (càd de faire un enregistrement pour @karacole ) mais ce passage m’a vraiment fait bloquer (je mets en gras la partie) :

      L’effondrement de leur foyer, celui de leurs fins de mois, celui de leur niveau de vie, de leurs sorties au restaurant, de leurs cadeaux à leurs enfants, celui de leur quotidien à chaque fois amputé de ces quelques euros qui te maintiennent dans une forme de dignité et d’attention à l’autre et à des causes qui te dépassent, mais qui, lorsqu’ils viennent à manquer, t’enferment dans les plus grégaires de tes instincts, dans les plus vaines de tes colères .

      Je suis très mal à l’aise avec cette partie parce que je la trouve glissante : ce n’est pas perdre des euros qui te fait basculer, c’est paniquer, c’est perdre espoir, c’est se sentir menacé, mais surement pas quelques euros ou même la pauvreté, et c’est la que le glissement est dangereux, même si je ne crois pas que l’auteur pense que les pauvres ne sont pas dignes, je crois qu’il aurait été judicieux de le formuler autrement... Du coup, comme je n’ai pas pu m’empêcher de commenter, j’hésite à mettre en ligne l’enregistrement ... :/ P’t’être que je vais faire une sélection et en mettre en ligne plusieurs en même temps.

    • Gilets jaunes : Le soulèvement de la France d’en-bas
      https://lvsl.fr/gilets-jaunes-le-soulevement-de-la-france-den-bas

      Le mouvement des gilets jaunes se résumerait-il à une « grogne » des Français moyens, qui regardent Auto-Moto et Téléfoot le week-end en attendant le retour de la saison des barbecues ? C’est l’image qu’en donne la majorité des médias et des commentateurs politiques. Cette « grogne » n’est en réalité que la partie émergée d’un iceberg : celui d’une crise profonde qui fracture la société et le territoire français.

    • « Depuis samedi, nous nous sentons un peu moins seuls et un peu plus heureux »

      Avant même que nous agissions, la plupart des médias et de nombreux politiciens nous on décrit comme des gros balourds anti-écologiques qui voulaient préserver le droit à polluer tranquille. Sur quelle planète pensent-ils que nous vivons ? Contrairement à eux, nous avons les pieds sur terre. Non, nous ne réclamons pas le droit à polluer chaque jour un peu plus une planète déjà bien mal en point. Ce que nous refusons c’est ce chantage dégueulasse qui consiste à faire peser sur nos épaules la responsabilité du carnage écologique et son coût. Si la planète est dans cet état, si on n’est même pas certains que nos petits enfants y survivront, c’est pas parce que nous utilisons notre voiture pour aller au boulot mais parce que des entreprises, des dirigeants et des hommes politiques ont jugé pendant des années qu’il fallait mieux faire tourner l’économie à toute blinde plutôt que de se préoccuper des animaux qui disparaissent, de notre santé, de notre avenir.

      https://lundi.am/Depuis-samedi-nous-nous-sentons-un-peu-moins-seuls-et-un-peu-plus-heureux

    • @val_k Je comprends ton questionnement, « et à des causes qui te dépassent » est aussi sujet à interprétations. Il me semble le passage est batit sur une illusion et sur l’absence de connaissance de ce qu’est être pauvre, vraiment pauvre. Si ton enregistrement donne à débattre, ou non, je pense que c’est intéressant de le partager et que tu en exprimes les limites.

    • S’il y a plus de 300 000 fachos actifs dans l’hexagone il est grand temps de prendre son passeport et de quitter le pays. Mais tel n’est pas le cas !

      UNITÉ DE CEUX QUI COMPTENT EN CENTIMES

      CONTRE CEUX QUI COMPTENT EN MILLIARDS

      Ce qui ne passe plus c’est l’injustice, l’incohérence et l’hypocrisie.

      Car la réalité de l’année 2018 est celle-ci : Frais bancaires : +13%, Carburant : +12%, PV stationnement : +130%, Assurances : +3 à 5%, Mutuelle : +5%, Timbres poste : +10%, Carte grise : +15%, Tabac : +10%, Abonnement bus : +3%, Péage routier : +1,3%, Gaz : +7%, Forfait hospitalier : +15%, Abonnement vélib : +30%, Contrôle technique automobile : +23%, Cantine scolaire : +1 à 3%, Fioul domestique : +36%, Électricité : +17%, CSG : +21,7%....

      Quant aux retraites, c’est -1,7% et le smic : +1,2%, tandis que les salaires stagnent globalement.

      http://www.rennes-info.org/Gilets-jaunes-Syndicalement

    • Gilets jaunes : on y va ? Expansive.info
      https://expansive.info/Gilets-jaunes-on-y-va-1282

      Dresser un profil ethnique et générationnel de ce mouvement en moins d’une journée en dit long sur les capacités intellectuelles omniscientes de l’intelligenstia radicalisée pour laquelle ces initiatives sont soit directement pilotées par l’#extrême-droite, soit réactionnaires par essence donc essentiellement le terreau sur lequel l’extrême droite va se renforcer. Étant données les positions qui relèvent d’un marxisme orthodoxe éculé pour lequel le seul vrai sujet révolutionnaire est le prolétariat industriel (et la seule vraie lutte celle liée à la production ou au travail), ou pour les plus "post-modernes" le sous-prolétariat « racisé » qu’on ne cesse d’opposer aux "blancs privilégiés", il semble effectivement que ce mouvement soit du pain béni pour l’extrême droite à laquelle nous laissons, par notre mépris et distance, tout un #espace_politique à prendre.

      « Gilets jaunes », un peuple qui vient  ? Patrick Cingolani
      https://www.liberation.fr/debats/2018/11/20/gilets-jaunes-un-peuple-qui-vient_1693139

      On aura beau dénoncer la dimension d’arriération du mouvement quant à l’enjeu écologique, c’est bien l’#égalité_sociale contre l’iniquité du traitement de faveur fait aux plus riches qui est l’objet central de cette contestation.

      Gilets jaunes : des signaux alarmants, selon les renseignements, #DCRI
      http://www.leparisien.fr/economie/gilets-jaunes-des-signaux-alarmants-selon-les-renseignements-20-11-2018-7

      Radicalisation des Gilets jaunes, convergence des luttes, ou effet d’aubaine ? Observateurs et analystes peinaient à y voir clair ce mardi soir sur l’évolution de ce mouvement hétérogène et non coordonné dont chacun s’accorde sur le caractère inédit.
      Une chose est sûre : pour le ministère de l’Intérieur, le #maintien_de_l’ordre est extrêmement compliqué à organiser...

    • peut-être que ce billet de @lieuxcommuns t’as échappé @val_k

      « Gilets jaunes » : la démocratie directe en germe ?
      Le mouvement populaire en cours, qu’il le sache ou non, défie toute l’organisation de la société et récolte un mé­pris officiel à la hauteur. Le surgissement de cette colère réveille des questions enfouies depuis si longtemps que leur simple formulation effraie. Pourtant la dégradation de la situation générale est telle qu’un choix s’impose entre le chaos qui s’avance et la reconquête, lente et laborieuse, d’une souveraineté véritablement collective.

      https://seenthis.net/messages/737319
      une analyse du collectif @lieuxcommuns en + de leur impeccable #revue_de_presse


      en bonus, leblogalupus.com trouvé sur leur site.
      https://leblogalupus.com/2018/11/19/les-revoltes-du-week-end

    • "Les gilets jaunes et les « leçons de l’histoire »
      http://lenumerozero.lautre.net/Les-gilets-jaunes-et-les-lecons-de-l-histoire

      Néanmoins, ces similitudes entre des luttes sociales de différentes époques masquent de profondes différences. Je vais m’y arrêter un moment car elles permettent de comprendre ce qui fait la spécificité du mouvement des gilets jaunes. La première différence avec les « jacqueries » médiévales tient au fait que la grande majorité des individus qui ont participé aux blocages de samedi dernier ne font pas partie des milieux les plus défavorisés de la société. Ils sont issus des milieux modestes et de la petite classe moyenne qui possèdent au moins une voiture. Alors que « la grande jacquerie » de 1358 fut un sursaut désespéré des gueux sur le point de mourir de faim, dans un contexte marqué par la guerre de Cent Ans et la peste noire.

      La deuxième différence, et c’est à mes yeux la plus importante, concerne la coordination de l’action. Comment des individus parviennent-ils à se lier entre eux pour participer à une lutte collective ? Voilà une question triviale, sans doute trop banale pour que les commentateurs la prennent au sérieux. Et pourtant elle est fondamentale. A ma connaissance, personne n’a insisté sur ce qui fait réellement la nouveauté des gilets jaunes : à savoir la dimension d’emblée nationale d’un mouvement spontané. Il s’agit en effet d’une protestation qui s’est développée simultanément sur tout le territoire français (y compris les DOM-TOM), mais avec des effectifs localement très faibles. Au total, la journée d’action a réuni moins de 300 000 personnes, ce qui est un score modeste comparé aux grandes manifestations populaires. Mais ce total est la somme des milliers d’actions groupusculaires réparties sur tout le territoire.

    • Gilets jaunes. Affrontements à Langueux : la rumeur [#DCRI / Parisien Libéré, ndc] de l’ultra-gauche démentie
      https://www.letelegramme.fr/france/affrontements-a-langueux-la-rumeur-de-l-ultra-gauche-dementie-21-11-201

      Les « casseurs » langueusiens n’ont aucun lien connu ou déclaré avec l’ultra-gauche. Ils n’expriment aucune accointance politique particulière, au-delà de leur intention de se frotter au système sans ménagement. Et c’est plutôt ce caractère nouveau d’une radicalité plutôt rurale, capable de se donner des moyens d’action (barre de fer, cocktails Molotov) dans une certaine improvisation, qui a fait tiquer les services de renseignement. Leur point commun : ils ont un casier. Mais là encore, pas de quoi en faire des caïds d’habitude. En témoignent les peines dont trois d’entre eux ont écopé, ce mercredi, devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc. Quatre mois ferme sans mandat de dépôt pour l’un. Des peines de 4 et 6 mois de sursis assorties d’une obligation de travaux d’intérêt général pour les deux autres.

      #punks

    • @vanderling méfiance avec l’article de blog mediapart que tu mets en lien... L’auteur est un abonné qui squatte allègrement les commentaires de pratiquement tous les articles. C’est un obsédé, il a un problème : il voit des totalitarismes partout, jusqu’à l’hallucination, et fait des amalgames absolument infects.

      D’ailleurs si tu lis « l’article » en question, en gros c’est : je copie/colle des bouts d’articles de mediapart et j’en fait mon beurre (insinuations, inférences foireuses, etc.). Pas vraiment une référence le gars...

    • Quand les « gilets jaunes » dérapent...
      https://www.cgtdouanes.fr/actu/article/propos-sur-la-douane-des-manifestants-gilets-jaunes-a-flixecourt
      Les douaniers en colère (et on les comprends)

      Dans un post abject sur Facebook et des vidéos qui circulent sur tous les médias ce jour, des manifestants appartenant au « mouvement » des gilets jaunes se félicitent d’avoir traqué des migrants dans la cuve d’un camion. Ils s’enorgueillissent même de faire « mieux que la douane et de pouvoir (y) postuler, CV et lettre de motivation ». D’autres propos, absolument ignobles, ne peuvent être repris ici.

      Forts de leurs convictions racistes, ils ont préféré appeler la gendarmerie plutôt qu’une association d’entraide pour les secourir. Dans cette vidéo, les protagonistes appellent à « un barbecue géant ». Tout ceci rappelle de bien tristes et peu glorieux événements de notre histoire…mais c’est surtout un appel clair à la haine raciale.
      Est-ce donc de ce monde là que nous voulons ? Un monde de haine, de bêtise, d’ignorance, de division…
      N’oublions jamais que le racisme est un délit.

    • http://mondialisme.org/spip.php?article2714

      Alors que l’extrême gauche (voire au-delà) se pâme devant les « gilets jaunes » (le jaune étant pourtant traditionnellement dans le mouvement ouvrier la couleur des briseurs de grève) quelques voix isolées se dressent devant le consensus médiato-politique comme celle du site « Ligne de crêtes » en avançant des arguments solides. On peut ne pas être d’accord avec tout ce que contient l’article ci-dessous, mais approuver l’essentiel : non à l’union sacrée des autonomes radicaux à Marine Le Pen, en passant par Dupont-Aignan, Laurent Wauquiez, Mélenchon, Lutte ouvrière, le NPA, Besancenot et les Identitaires !
      Celles et ceux qui dénoncent Trump et Bolsonaro ne voient pas que ce mouvement des gilets jaunes repose sur les mêmes bases sociales hétérogènes qui les ont portés au pouvoir, la même confusion idéologique (dans laquelle se reconnaissent l’extrême droite et l’extrême gauche, cette dernière ayant abandonné toute ligne de classe), les mêmes moyens (les réseaux sociaux où les fascistes masqués pratiquent le dévervelage depuis des années), le même programme (en réalité supprimer toutes les conquêtes sociales, résultat de luttes collectives, au nom d’une prétendue critique radicale de l’Etat et de la défense des droits des contribuables), les mêmes théories du complot (Macron et les « banques ») et les mêmes pulsions nationalistes et xénophobes.

      YC, Ni patrie ni frontières, 23 novembre 2018.

      https://www.lignes-de-cretes.org/de-la-difference-entre-boucher-une-artere-et-creer-un-coeur

    • Cela fait plus d’une semaine qu’a débuté le mouvement des « gilets jaunes ». Ce mouvement social prend une ampleur et des dimensions inédites en France depuis de nombreuses années. C’est un mouvement dans lequel il semble difficile de s’impliquer pour une grande partie des militants révolutionnaires, syndicaux, de gauche, écolos… Bien qu’avec les jours qui passent de plus en plus de personnes et de groupes s’y investissent.

      Exploités énervés est jusqu’à ce jour resté muet sur le sujet. Comme tant d’autres nous avons pu être surpris, mais suffisamment curieux pour aller voir. Nous sommes allés sur différents blocages à Alès et ce que nous avons vu, c’est des travailleurs, des chômeurs, des retraités, des lycéens… qui en ont marre de voir leur conditions d’existence se dégrader quotidiennement, de n’avoir aucun contrôle sur les décisions, tandis qu’une minorité s’enrichit toujours plus.

      Il est certain que ce mouvement est traversé de contradictions. Il porte en lui les contradictions du temps présent. Nous pensons que c’est dans l’échange, dans la lutte, que les dépassements pourront se produire.

      https://exploitesenerves.noblogs.org/gilets-jaunes-mobilisation
      https://exploitesenerves.noblogs.org
      https://www.youtube.com/watch?v=gJV1gy9LUBg

    • Incursion en France jaunie où la colère est nourrie et exploitée
      Un article très bien documenté et qui devient indispensable tant le déni se développe chez les « camarades » qui préfèrent tenter le zbeul plutôt que se retenir en pariant, une fois encore, sur le moindre mal. A lire sur Le blog de Sauvergardons bocage : https://blogs.mediapart.fr/sauvergardons-bocage/blog/211118/incursion-en-france-jaunie-ou-la-colere-est-nourrie-et-exploitee

      Réseaux sociaux et médias ont boosté les « gilets jaunes » comme aucune lutte ne l’a jamais été auparavant. Un peu d’investigation révèle à quel point l’extrémisme de droite est dans la place donc ancré dans ce mouvement qu’on respecte parce qu’il porte du déclassement ou par culpabilité ? Pourquoi nous en sommes là ?

    • Classes d’encadrement et prolétaires dans le « mouvement des gilets jaunes »
      https://agitationautonome.com/2018/11/25/classes-dencadrement-et-proletaires-dans-le-mouvement-des-gilets-

      La « colère populaire » qui se fait entendre est un funambule sur une ligne de crête. Tout dépendra de l’abnégation de certains blocages à perdurer dans leur essence, c’est-à-dire une négation de la politique comme pratique collective, syndicale ou autonome, et à leur préférer une horizontalité confuse débouchant sur un commun plus populiste et nationaliste type M5S (malgré de réelles dissemblances) qu’émancipateur. Si c’est cette optique qui l’emporte, le fait d’investir ces espaces donnera à ces derniers une respectabilité déviant toute critique. Alors, le « mouvement » cherchera à se trouver des leaders, tendant la joue à toute une partie du spectre politique parlementaire. A l’inverse, si l’ensemble des franges du « mouvement social » (en particulier syndicales) tentent de mobiliser et de charpenter ce mouvement des gilets jaunes sur des bases saines (notamment antiracistes, comme certaines Union Locales et Fédérations le tentent actuellement), il est fort probable qu’il y ait un intérêt stratégique dans certains espaces pour structurer la contestation sur des bases classistes (prolétariennes).

      Il s’agira de dépasser les objectifs antifiscaux éloignés de notre camp social pour se focaliser dans un premier temps sur les attaques actuelles de la bourgeoisie contre les travailleurs. Cela signifie la grève générale comme premier moyen de lutte.

      La revendication du droit à la mobilité, telle qu’elle, reste bien entendu encore prise au piège dans les filets de la reproduction négociée du capital, et nous ne savons qu’une chose : dans la phase politique actuelle, seules deux perspectives se dégagent. Celle du fascisme, ou celle du communisme.

    • Retour sur le parcours d’un agriculteur star devenu « gilet jaune »
      https://labogue.info/spip.php?article302

      Il n’est pas question ici d’analyser le mouvement des gilets jaunes mais il nous a semblé important de pointer du doigt ceux qui veulent se réapproprier un « mouvement #citoyen » en prenant le masque de la respectabilité.

      Focalisons-nous donc sur l’un des organisateurs autoproclamés des « gilets jaunes » à #Limoges : Christohe Lechevallier.

    • « Gilets jaunes », la nouvelle Jacquerie ?
      26/11/2018
      https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/gilets-jaunes-la-nouvelle-jacquerie

      Les Gilets Jaunes, une révolte populaire ? Une jacquerie 2.0 ?

      Après un week-end de mobilisation, et alors que les blocages se poursuivent aujourd’hui dans toute la France, tentative de clarification d’un mouvement et de ses revendications, avec le grand historien de l’immigration et de la classe ouvrière Gérard Noiriel , auteur d’Une Histoire populaire de la France (Agone, 2018).

      Directeur d’études à l’EHESS, il est aussi l’auteur de Le Creuset français. Histoire de l’immigration (Seuil, 1988) et de Qu’est ce qu’une Nation ? (Bayard, 2015).

      http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12360-26.11.2018-ITEMA_21902640-1.mp3?track=false

    • La création d’une « délégation » de huit gilets jaunes a été annoncée ce matin dans un communiqué.
      https://www.liberation.fr/checknews/2018/11/26/qui-a-choisi-les-huit-porte-parole-des-gilets-jaunes-que-veulent-ils_1694

      Vu la taille du morceau, très teinté brun, j’ai fais une publication spécifique de l’analyse complète de ces profils : https://seenthis.net/messages/738886

      et sinon, @mad_meg la video marche très bien si on clique sur le lien, je sais pas pourquoi la vignette déconne... et non, justement, ça n’est pas civitas, mais juste des braves gens...

    • Des gilets jaunes à ceux qui voient rouge
      https://agitationautonome.com/2018/11/22/des-gilets-jaunes-a-ceux-qui-voient-rouge

      La diversité des gilets jaunes selon les points de mobilisation a permis à tout un chacun d’y apposer son petit drapeau idéologique en ne retenant que ce qui l’arrange. Ainsi l’Action Française, le Bastion Social (ex-GUD), le Rassemblement National, Les Républicains mais aussi la France Insoumise, divers groupes trotskistes du NPA à Lutte Ouvrière, ou même des anarchistes partis répandre la bonne parole ont tous pu prétendre à la victoire et se galvaniser de la réussite toute relative de cette journée d’actions du 17 novembre – rappelons que 250 000 manifestants dans toute la France, c’est considéré comme une défaite lors d’une mobilisation syndicale, et encore ici ils ne font même pas grève.

      Quoi qu’en disent certains manifestants isolés exprimant leur ras-le-bol de façon désordonnée à des caméras en quête de déclarations choc, le mouvement s’est construit autour d’un discours poujadiste de protestation contre « les taxes » et « les impôts » qui « étouffent le peuple », ce qui est loin d’être un combat de classe (et contrairement à ce qui est avancé, près de 70 % de la hausse du prix vient des fluctuations du cours du pétrole et non pas d’une politique délibérée de l’Etat).

    • Deux sociologues dans les beaux quartiers avec les gilets jaunes
      https://www.humanite.fr/deux-sociologues-dans-les-beaux-quartiers-avec-les-gilets-jaunes-664163

      En ce samedi 24 novembre 2018, nous partons rejoindre le mouvement des gilets jaunes pour nous faire notre propre opinion. Nous pressentons que l’instrumentalisation de l’extrême droite est une manipulation de plus pour discréditer la colère des « gueux », pour reprendre une expression souvent employée par des manifestants qui se sentent dépouillés non seulement financièrement, mais jusque dans leur humanité même. Le mépris et l’arrogance d’Emmanuel Macron reviendront plus souvent dans les témoignages que nous avons recueillis que la hausse des taxes sur le carburant. Cette hausse est en réalité le déclencheur d’une colère beaucoup plus profonde, qui réunit les hommes et les femmes dans une révolte dont ils savent parler. Ils contestent la légitimité d’Emmanuel Macron à l’Élysée, son élection n’étant que le résultat du pouvoir de l’argent sur le monde politique : « Nous ne sommes pas dans une démocratie mais dans une dictature ! » « Nous allons faire en sorte que Macron ne puisse plus se présenter comme le chef du monde libre et de la démocratie. » « Plus rien n’est cohérent, on ne peut plus faire de projets. » Quant aux violences commises, notamment sur les Champs-Élysées, elles sont « la réponse à la violence de l’oppression que nous subissons chaque jour ».

      « C’est nous qui vous engraissons »
      Les gilets jaunes choisissent de manifester dans les beaux quartiers, de façon visible, avec ce jaune fluorescent comme symbole de leur chaleureuse détermination à renverser les rapports de forces, puisque « c’est nous qui vous engraissons : rendez-nous notre pognon ! », comme ils l’ont dit aux clients du restaurant de l’Avenue, à l’angle de la rue de Marignan et de l’avenue Montaigne, juste en face de chez Dior. La préfecture de police voulait les cantonner au Champ-de-Mars, qu’ils ont boudé tout au long de la journée au bénéfice des lieux de pouvoir, le plus près possible de l’Élysée.

      Pour nous deux, la confrontation entre les gilets jaunes et les clients chics de ce restaurant cher du 8e arrondissement a constitué un moment d’observation sociologique exceptionnel. Poussés par les gaz lacrymogènes, les bombes assourdissantes et les canons à eau, nous avons fui par la rue de Marignan avec le slogan repris en chœur : « Macron démission ! » Il est aux environs de 13 heures et la terrasse du restaurant de l’Avenue est pleine à craquer d’hommes et de femmes des beaux quartiers qui portent sur leur corps et leur tenue vestimentaire la douceur et la richesse d’une vie quotidienne embaumée par les pétales de roses. Les gilets jaunes encerclent la terrasse avec leur corps malmené par des conditions de vie difficiles, et ce fameux gilet jaune, symbole du prolétariat et des gagne-petit. Il n’y aura aucune violence physique mais les paroles seront franches dans cette confrontation de classe entre les premiers et les derniers de cordée. « Profitez-en, cela ne va pas durer », « Picolez car vous n’allez pas rire longtemps ! » Les femmes minces et élégantes et leurs maris en costume croisé se lèvent peu à peu pour se réfugier à l’intérieur du restaurant, « Ah bon ! alors on vous dérange ? » demande un gilet jaune. Qu’à cela ne tienne, les manifestants se collent aux baies vitrées et poursuivent leurs invectives de classe : « L’ISF pour les bourgeois ! », « Ils sont en train de bouffer notre pognon ! » C’en est trop, les clients du restaurant ferment alors les rideaux. « Ah ! vous ne voulez plus voir les gueux ? » Ceux-ci se sont peu à peu éloignés pour manifester toujours et encore leur colère.

      Colère de classe contre assurance de classe
      Nous avons été frappés par le calme des grands bourgeois et surtout par leur détermination à déjeuner dans ce restaurant, le lieu où ils avaient décidé de retrouver leurs amis et où ils avaient réservé leur table, dans un entre-soi qu’ils savaient au fond d’eux-mêmes garanti par les forces de l’ordre. Au point même que, vers 13 h 30, quelques clients faisaient la queue à l’extérieur en attendant de pouvoir bénéficier d’une table à l’intérieur. Ils ont affiché une assurance de classe qui ne doit pas présenter de faille, tant que leur vie n’est pas en danger.

      Nous avons été surpris par la reconnaissance de notre travail sur la violence des riches : « Vous avez mis des mots sur notre souffrance et tout ce que vous dites, c’est la vérité ! », « Vous êtes vraiment nos porte-voix ! » Nous avons fait des selfies, il y a eu des embrassades amicales, nous avons échangé et longuement discuté avec les personnes qui nous ont reconnus et abordés. Avant de partir pour le salon du livre de Radio France à la Maison de la radio dans le 16e arrondissement, nous avons rencontré un militant de la fédération CGT des dockers qui leur a conseillé « de rallier les gilets jaunes pour participer à ce mouvement », en disant qu’il « fallait savoir prendre le train en marche pour l’orienter et le soutenir dans ses aspects de confrontation entre les intérêts du capital et ceux du travail ».

      Notre témoignage sûrement incomplet ne se veut pas une analyse péremptoire de ce mouvement des gilets jaunes. Il s’agit plutôt d’attirer l’attention sur les processus de stigmatisation qui ont été mis en œuvre dès le départ afin de masquer une colère de classe en casse séditieuse d’extrême droite. Lorsque nous sommes arrivés à Radio France, la fouille de nos sacs à dos a révélé la présence de nos deux gilets jaunes, dont nous avons dû nous séparer le temps de nos dédicaces mais que nous avons récupérés à la sortie. Nous avons été accueillis par de nouveaux gilets jaunes nous annonçant leur volonté de s’en prendre aux médias publics. Ils avaient le projet d’occuper le lendemain, dimanche 25 novembre, l’esplanade devant France Télévisions.

      Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot.

    • Une compilation d’articles pour réfléchir autour de ce mouvement populaire ambivalent et clivant.

      Est-il possible de poser un angle de lutte de classe au sein de ce mouvement ?
      Y-a-t-il possibilité de diffuser au sein de ce mouvement des problématiques autour du genre ou des questions de racisme ?
      Comment ?
      Quels avantages le camp de l’émancipation peut-il tirer de ce moment ?
      Les fachos ont-ils déjà pris le contrôle ?
      Est-il possible de les isoler politiquement au sein du mouvement ?
      Doit-on abandonner tout espoir d’influer positivement sur le cours de ce mouvement ?
      Doit-on le combattre ?
      Comment ?

      https://bourrasque-info.org/home/chroot_ml/ml-brest/ml-brest/public_html/local/cache-vignettes/L271xH200/arton1261-1f408.jpg?1543018951
      https://bourrasque-info.org/spip.php?article1261

    • LE TEXTE que j’attendais : Gilets jaunes : questions pour ceux qui cherchent des alliances : https://carbureblog.com/2018/11/27/gilets-jaunes-questions-pour-ceux-qui-cherchent-des-alliances
      Lecture audio chez @karacole : https://archive.org/details/GiletsJaunes


      Merci @arnoferrat pour le repérage !

      /.../ Et qui va sortir gagnant de cette alliance ? Est-ce que la lutte des classes, c’est seulement entre le « peuple » et le pouvoir ? Est-ce que l’interclassisme ça n’est pas aussi une lutte des classes dans leurs alliances même ? Est-ce que le problème c’est Macron ? Est-ce qu’il faut « dégager Macron » et refaire des élections ? Et dans ce cas qui sera élu à sa place ? Est-ce que les quartiers populaires ont quelque chose à y gagner ? Est-ce que la France blanche-d’en-bas a quelque chose à y gagner ? Est-ce que les plus pauvres ont quelque chose à y gagner ? Pourquoi quand les quartiers manifestent leur colère il y a couvre-feu, alors que quand la France blanche-d’en-bas le fait elle est reçue dans les ministères ? Est-ce qu’on a jamais demandé aux émeutiers de 2005 de se choisir des représentants ? Est-ce qu’il y a seulement entre les quartiers et la France blanche-d’en-bas de l’incompréhension et de vagues préjugés hérités de la colonisation ? /.../