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    L’Egypte tremble, un nouveau Pharaon émerge
    Par M. K. Bhadrakumar
    Indian Punchline, le 27 novembre 2012
    http://questionscritiques.free.fr/edito/AsiaTimesOnline/M_K_Bhadrakumar/Mohamed_Morsi_Egypte_nouveau_Pharaon_constitution_271112.htm

    Le problème est apparemment la passe autoritaire qui marquerait le dernier décret de Mohamed Morsi, lui conférant l’immunité contre la cour constitutionnelle, alors que l’Égypte s’apprête à s’embarquer dans la phase capitale de l’adoption d’une nouvelle constitution. La grande crainte est que les islamistes forcent la majorité silencieuse à rentrer dans le rang.

    Ce danger existe vraiment. Même un libéral comme Mohamed el Baradei s’est exprimé pour dire que Morsi était un « nouveau Pharaon ». Mais Morsi ne montre aucun remords. C’est un vieux renard, qui a débordé les militaires et les vestiges de l’ère Moubarak par sa dernière performance sur Gaza, démontrant à Washington qu’il peut servir les intérêts occidentaux dans la région plus efficacement et de façon plus crédible que n’importe qui d’autre en Egypte.

    Le conflit de Gaza a été transformé par Morsi en jeu d’échecs politico-diplomatique de première classe. Il a accouché d’un accord qui soulage les Etats-Unis et Israël. Mais tandis que le fer est encore chaud, il a également frappé pour consolider son emprise sur le pouvoir en émettant ce décret fatidique, calculant qu’il n’a désormais rien à craindre des militaires et des institutions de sécurité pro-américains.

    Pour l’administration de Barack Obama, Morsi est devenu un cadeau de Dieu : il est un dirigeant légitime, démocratiquement élu, qui est prêt à favoriser l’agenda des Etats-Unis. Et, pour couronner le tout, il est aussi un islamiste. L’exemple de Morsi, en tant que collaborateur secret, encourage Washington à pousser les Frères à prendre également le pouvoir en Syrie - ainsi qu’en Jordanie, Inch Allah !

    Morsi a vraiment excellé. Il a même conclu avec le FMI un ensemble de mesures de sauvetage de 4,2 milliards de dollars pour l’économie égyptienne - avec les compliments d’Obama, bien sûr ! En outre, il a dans sa cagnotte 2 milliards de dollars de la part du Qatar et de la Turquie, chacun. Seuls les Saoudiens gardent une distance prudente.

    Mais pour s’affermir, Morsi doit d’abord se défaire du défi bruyant que pose la Nouvelle Gauche. Comment il y parviendra reste à voir ! Aura-t-il du sang sur les mains lorsque tout cela sera fini ?

    Cela laisse aussi l’administration Obama avec des moments angoissants à venir. Obama a besoin une fois encore de comprendre quel est le « bon côté de l’histoire » en Egypte. Morsi est une prise de premier choix - trop rare pour la laisser filer. D’un autre côté, s’il remporte de façon décisive cette tranche de révolution à Tahrir, l’islamisme sera irrésistiblement en marche dans la région. Et l’ironie est que Morsi aura amoché de façon irréparable le groupe électoral qui aurait dû constituer les « alliés naturels » des Etats-Unis - les libéraux, les centristes, les laïcs, etc.

  •  » Le tapage médiatique autour des réactions au film islamophobe : une tempête dans un verre d’eau Le blog à Bécassine
    http://becassine.owni.fr/2012/09/le-tapage-mediatique-autour-des-reactions-au-film-islamophobe-une-tem

    Finalement ; vendredi, quelques dizaines de jeunes s’engageront de nouveau dans des violences avec la police de part et d’autre d’un mur construit en matinée. A quelques centaines de mètres de là, 200 à 300 manifestants, toutes tendances confondues, dénoncent le film scandaleux.

    Où sont les hordes de salafistes qui se sont déversées dans nos postes radio apportant la preuve irréfutable qu’après le printemps arabe, s’abattait l’hiver islamiste ? Et Frédéric Encel d’expliquer vendredi soir sur France Inter que tout ceci était sciemment organisé, orchestré par les salafistes qui voulaient jouer la politique du pire en mettant Obama en difficulté et faire élire Romney. A chaque journal radio diffusé, le présentateur lançait le sujet en parlant de manifestations salafistes dans le monde arabe avant de joindre leurs correspondants. Vanessa Descouraux, correspondante permanente au Caire, rapportait ce qu’elle voyait : des casseurs et une poignée de manifestants, rien n’y faisait ; au journal suivant, on nous reparlait de la colère des salafistes.