• LaTeX appliqué aux sciences humaines, de Maïeul Rouquette - Atramenta
    http://www.atramenta.net/books/latex-sciences-humaines/79

    Pendant longtemps LaTeX n’a été utilisé que dans le domaine des sciences dites « exactes ».

    Pourtant depuis peu les sciences humaines peuvent utiliser efficacement ce formidable outil de composition de textes.

    Malheureusement, la plupart des introductions à LaTeX abordent peu les outils utiles aux humanités. Ce livre est donc le premier manuel francophone d’introduction à l’usage de LaTeX en sciences humaines.

    #livre #TeX #creative_commons ; 13€ pour la version papier, et la version #ebook PDF est librement téléchargeable

    • Ça fait un bout de temps que je me demande (sans malice) : que faudrait-il pour faire passer tout ce joli monde sur un format basé HTML ?

      LaTeX, dans mon expérience (que j’admet limitée), c’est surtout bien pour produire du print-like mais beaucoup moins bien pour concevoir des documents qui fonctionnent en multisupport (e.g. qui s’adaptent bien au mobile) et il peut être difficile de le traiter pour en extraire des métadonnées intéressantes.

      Un format basé HTML, peut-être enrichi d’un système comme ReSpec (https://github.com/darobin/respec) dont on se sert pour écrire des spécifications, me semblerait être une option potentiellement intéressante — bien qu’il est possible qu’il me manque une info. (Disclaimer : ReSpec c’est mon bébé :).

    • @robin Assez d’accord pour ton résumé des limites de LaTeX. J’en ajouterai une : l’Unicode.

      Mais, ce qui me manque en écrivant en HTML : gestion bibliographie, gestion liste des acronymes, gestion automatique des notes (sans que j’ai besoin de leur chercher un id !), Bon, d’accord, c’est plutôt les paquetages LaTeX (comme acronym) que LaTeX lui-même.

    • Fondamentalement : TeX a un moteur de composition (de paragraphes) fabuleux, et en plus l’utilisateur a entièrement accès à ce moteur de composition. De plus, tout le système fonctionne sur un système de macros, et l’utilisateur a lui-même la possibilité d’accéder aux macros de plus bas niveau (sans devoir recompiler le barnum, c’est juste le fonctionnement normal). LaTeX étant déjà un ensemble conséquent de macros (perso, je bossais avec mes propres macros, et je n’ai jamais fait un bouquin avec LaTeX, parce que je détestais ne plus avoir le contrôle, et surtout je détestais cette courbe d’apprentissage à plateau qu’imposait LaTeX – j’ai déjà évoqué ce sujet par comparaison avec SPIP).

      Le HTML ne repose pas du tout sur un tel système de macros pour l’usager, et l’utilisateur n’a en particulier rigoureusement aucun accès au moteur de composition (il y a deux-trois CSS qui commencent à apparaître, mais c’est assez faiblard en comparaison).

      Sinon, pour ce qui est d’Unicode, il me semble que ça tourne sur TeX depuis quelques années déjà (je ne joue plus avec, mais la dernière fois que j’ai essayé XeTeX sur Mac, c’était même Unicode et gestion complète d’OpenType).

    • Pourquoi j’ai choisi de publier sous licence #Creative_Commons By-Sa, par Maïeul Rouquette - Framablog
      http://www.framablog.org/index.php/post/2012/09/12/creative-commons-by-sa-c-est-mon-choix

      forcer le partage à l’identique correspond à l’une de mes convictions : la nécessité qu’il existe des biens communs. Or à l’heure des privatisations à tous crins, la grande force de la gauche d’auteur, c’est de permettre de produire collectivement du bien public, y compris venant de personnes qui n’ont pas pour premier intérêt le bien public.