Ethiopie, la révolution par les femmes

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  • Ethiopie, la révolution par les femmes
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/11/30/ethiopie-la-revolution-par-les-femmes_5390812_3212.html


    L’opposante Birtukan Mideksa prête serment comme présidente de la Commission électorale nationale éthiopienne, le 22 novembre 2018, au côté de la nouvelle présidente de la Cour suprême, Meaza Ashenafi.
    Compte Twitter de la primature éthiopienne

    « Durant mon mandat, je me concentrerai sur le rôle des femmes en vue d’assurer la paix, ainsi que sur les bénéfices de la paix pour les femmes »… Lors de son discours d’investiture, le 25 octobre, Sahle-Work Zewde, tout juste désignée par le Parlement présidente de la République fédérale démocratique d’Ethiopie, pose le cadre.
    Si la diplomate de carrière, âgée de 68 ans, exerce une fonction essentiellement honorifique, sa nomination n’est pas passée inaperçue dans un contexte de réformes effrénées et de féminisation de l’équipe dirigeante du pays.
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    Dix jours plus tôt, le premier ministre, Abiy Ahmed, formait un gouvernement paritaire et confiait les ministères régaliens de la paix et de la défense à des femmes. Le 1er novembre, la juge Meaza Ashenafi était choisie pour prendre la tête de la Cour suprême, tandis que l’opposante Birtukan Mideksa devenait, le 22 novembre, la nouvelle présidente de la Commission électorale nationale éthiopienne. « Le plafond de verre est brisé », s’est réjouie Meaza Ashenafi lors de sa prestation de serment.

    En Ethiopie, cette cascade d’annonces a d’autant plus surpris que la dernière femme à avoir exercé une fonction à la tête de l’Etat était l’impératrice Zewditou, fille de Ménélik II.

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