/amplify_video

  • « Ce qui est impressionnant dans ce montage, c’est à quel point une parole juste suffit à contrebalancer la répétition forcenée d’un mensonge. La voix de Zemmour Michael incarne la crédibilité que l’exécutif s’acharne à détruire à chacune de ses interventions. »

    https://video.twimg.com/amplify_video/1642898641986650115/vid/1280x720/NVKwmSHIEK4tp45R.mp4?tag=14


    « Sauver le système par répartition » feat. Michael Zemmour |
    Caisses de grève

    https://twitter.com/gunthert/status/1642909409872343040?cxt=HHwWgMCz2evZ5MwtAAAA

    • Deux membres de l’équipe de l’âge de faire étaient dans le Poitou, à Sainte-Soline le week-end dernier. Article en accès libre sur leur site.
      https://lagedefaire-lejournal.fr/sainte-soline-leau-est-la-vie-pas-une-ressource
      Manifestation contre les bassines : « Les faits donnent raison aux opposants »
      https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/entretien-manifestation-contre-les-bassines-les-faits-donnent-raison-au

      La commune de Melle, près de Sainte-Soline, sert de base arrière à la manifestation contre la construction de réserves d’eau dans les Deux-Sèvres. Sylvain Griffault, le maire, condamne les violences et évoque un combat nécessaire.

      Sylvain Griffault, Melle a décidé d’accueillir la base arrière de la mobilisation. Pourquoi ?

      Dans un format différent de la manifestation. C’était la condition pour que le conseil municipal accepte. Nous en avons longuement discuté avec les organisateurs. Melle a accueilli des lieux d’échanges, de débats et de rencontres parfois extraordinairement émouvantes.
      Une omniprésence des forces de l’ordre qui « choque »

      Que vous inspirent les violences qui ont marqué la manifestation ?

      À partir du moment où les organisateurs annoncent une manifestation pour stopper un chantier, cela veut dire que le chantier va être attaqué. Et quand on déclare qu’on va s’attaquer aux biens, ça ne peut pas bien se passer bien. Il était important que Melle puisse accueillir ceux dont ce n’est pas le mode de revendication. On y fête l’eau. Le combat préventif qui se déroule ici, permettra peut-être d’éviter que le monde agricole se déchire demain.

      Comment la population de Melle perçoit-elle ce mouvement ?

      Elle est choquée par le déploiement et l’omniprésence des forces de l’ordre. Je l’ai souligné à la préfecture. Quand des gendarmes débarquent de partout et réalisent un grand nombre contrôles et de fouilles, plusieurs fois par jours, ça tend et ça inquiète.

      La commune se sent-elle concernée par cette bataille de l’eau ?

      Elle l’est depuis que des manifestations sont organisées à Sainte-Soline. En 2018, le mouvement s’est tendu et radicalisé lorsque des opposants sont sortis du protocole d’accord du projet de construction des seize bassines. Cinq ans plus tard, les faits n’autorisent pas les violences mais ils donnent raison aux opposants.

      Le schéma de cohérence territorial du Mellois en Poitou montre que 90 % de nos réserves souterraines d’eau vont mal. Sept sur neuf présentent un mauvais état quantitatif. On pompe beaucoup d’eau dans le sol, depuis très longtemps et on va le payer pendant des années. C’est maintenant qu’il faut réagir.

      Renouer le dialogue entre les irrigants et les opposants, est-ce possible ?

      L’excès nuit en tout. Melle est un territoire rural pauvre, sur lequel on a installé une trentaine de mâts d’éoliennes acceptées par la population, et où l’État veut en installer encore plus. Avec l’eau, c’est la même chose. Comme si la commune était un gisement qu’il fallait exploiter jusqu’au bout.

      Le dialogue, il existe a déjà à l’intérieur du monde agricole. Près de 70 millions d’euros de subventions vont être investis dans le projet de construction des bassines. Cela me dépasse que l’on investisse autant d’argent public dans un projet privé.

      #no_bassaran

    • Sainte-Soline : retour sur un affrontement et ses zones d’ombre
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/04/01/sainte-soline-retour-sur-un-affrontement-et-ses-zones-d-ombre_6167860_3244.h

      Sainte-Soline : retour sur un affrontement et ses zones d’ombre
      Par Antoine Albertini , Abel Mestre , Samuel Laurent , Stéphane Mandard , Arthur Carpentier , Sandra Favier et Rémi Barroux
      Publié aujourd’hui à 09h27, modifié à 09h56

      Synthèse
      Le 25 mars, la manifestation interdite contre le projet de mégabassine dans les Deux-Sèvres s’est transformée en un violent affrontement avec les forces de l’ordre. Depuis, les témoignages se multiplient. Retour, une semaine après, sur les faits établis et les versions des événements qui s’opposent.

      Il y a une semaine, le samedi 25 mars, la manifestation interdite contre une mégabassine à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) a dégénéré en une bataille entre militants et forces de l’ordre, avec de nombreux blessés dans les deux camps, dont deux gravement atteints. Le Monde revient sur les événements, en confrontant les récits de nos envoyés spéciaux, des manifestants et des autorités.

      https://jpst.it/3aa1x

    • Tir de LBD depuis un quad en mouvement à Sainte-Soline : Gérald Darmanin « a tenté un coup de bluff, il a menti », affirme Me Carbon de Seze, avocat pénaliste

      https://video.twimg.com/amplify_video/1641919785788219395/vid/1280x720/fRSUkgVqlwYeT3Rv.mp4?tag=16

      Vous noterez le sourire de G. Farde qui est une pièce à conviction 😏
      Et « qui croit les communiqués du ministère de l’intérieur ? personne ! »

      ben si il y a bfmtv quand même !

  • CGT : Sophie Binet succède à Philippe Martinez, Clotilde Mathieu
    https://www.humanite.fr/social-eco/congres-de-la-cgt/cgt-sophie-binet-succede-philippe-martinez-789097

    La conseillère principale d’éducation (CPE) a été élue ce matin secrétaire générale de la confédération. Elle est la première femme à accéder à cette fonction en 128 ans d’existence du syndicat.

    La troisième tentative aura été la bonne. Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT des ingénieurs, cadres et techniciens (Ugict-CGT), est désormais le nouveau visage de la confédération. Elle succède à Philippe Martinez comme secrétaire générale de la CGT. La conseillère principale d’éducation (CPE), née en 1982, par ailleurs chroniqueuse du monde du travail pour l’Humanité magazine, est la première femme à accéder à cette fonction, en 128 ans d’existence de la centrale syndicale. La candidate désignée avant le congrès, Marie Buisson, n’est pas parvenue à s’imposer. Le bureau confédéral qu’elle avait présentée dans la nuit a été rejeté à 6 voix près par le "parlement" de la CGT, le comité confédéral national (CCN). S’en est suivie une proposition portée par Céline Verzeletti à l’exécutif confédéral, sans qu’elle soit soumise au vote du CCN.

    Céline Verzeletti, Laurent Brun et Sébastien Menesplier au bureau confédéral

    Après une nuit de discussions, une troisième proposition conduite cette fois par Sophie Binet a émergé au lever du soleil, composée de Céline Verzeletti [la matonne], secrétaire générale de la CGT de la fonction publique d’Etat, mais aussi de Laurent Brun [hostile à l’écologie au nom de l’emploi], secrétaire général de la CGT cheminots, Catherine Giraud, secrétaire générale de l’union départementale (UD) de la Vienne, Nathalie Bazire, secrétaire générale de l’UD de la Manche, Sébastien Menesplier, secrétaire général de la CGT mines-énergie, Boris Plazzi, membre du bureau confédéral sortant, Gérard Ré, de l’UD des Alpes-Maritimes, Mireille Stivala, de la fédération santé-action sociale, et de Thomas Vacheron, membre de la direction sortante de la CGT. Cette proposition a été adoptée par le CCN à 64 voix pour, 39 contre et 11 abstentions.

    La veille, le débat des congressistes autour de la composition de la nouvelle commission exécutive confédérale (CEC), dont sont statutairement issus le bureau confédéral et la secrétaire générale, s’était déroulé dans le calme. Plusieurs intervenants, dont beaucoup de primo-congressistes, avaient pris le micro pour demander à leurs camarades d’élargir la proposition de CEC à de nouvelles candidatures, comme celle d’Olivier Mateu, secrétaire général de l’UD des Bouches-du-Rhône. Une volonté partagée par Céline Verzeletti. Au micro, la surveillante pénitentiaire avait envoyé un message aux militants réunis en conclave, en donnant sa vision du travail de direction : « C’est avant tout un collectif et non une personne qui doit incarner la CGT ». Louant une organisation « plurielle », la responsable syndicale élue au bureau confédéral, cette nuit, avait appelé à sortir du congrès avec une confédération « unie » et « offensive ».

    Sophie Binet : Défis pour le syndicalisme , 5 janvier 2023
    https://www.humanite.fr/social-eco/sophie-binet/sophie-binet-defis-pour-le-syndicalisme-776897

    (...) une réflexion approfondie sur les transformations du salariat s’impose. Les salarié.e.s n’ont à la fois jamais été aussi nombreux mais également fragmentés. Alors que la catégorie ouvrière a longtemps constitué le centre de gravité du salariat, les employés sont maintenant les premiers en nombre et les cadres et professions intermédiaires représentent près de 50 % du salariat. Les luttes ne peuvent donc plus se construire en solidarité avec une catégorie centrale mais doivent faire converger les revendications spécifiques à chacune et s’adresser aussi à tou.te.s les précaires. Ceci exige des pratiques démocratiques renouvelées permettant de répondre au souhait d’implication directe qui préside souvent à l’émergence des coordinations.

    vignettes cégétologiques récentes
    https://seenthis.net/messages/996191
    edit : il se confirme qu’outre sa participation au BN de l’UNEF en 2006, Sophie Binet est « passée par le PS ».

    #CGT #Congrès_CGT #travail #femmes #salariat #syndicat #précaires #écologie

    • RETRAITES : AVEC LES VIOLENCES, « MACRON JOUE UN JEU DANGEREUX », Sophie Binet
      https://www.arretsurimages.net/emissions/arret-sur-images/retraites-avec-les-violences-macron-joue-un-jeu-dangereux

      Après deux mois de mobilisation, nous avons voulu donner la parole à des opposants de la réforme des #retraites, en première ligne sur les plateaux télés : comment ces acteurs de la mobilisation analysent la couverture médiatique du mouvement social ? De quelle manière décident-ils de prendre la parole dans les #médias et sur quels critères ? Quel regard portent-ils sur le récit médiatique et politique de la contestation ? Trois acteurs de la contestation ont accepté notre invitation

      note la vidéo de fin de congrès CGT qui précède est bien triste. si la direction sortante mise en minorité sur son bilan a réussi au finish a se conforter par ce choix de dernière minute, une fois passés les préliminaires destinés à refaire « l’unité » (mais... "l’unité est combat" a-t-on coutume de dire dans le syndicat), les thèmes mis en avant par la secrétaire générale (féminisme, écologie, champs de syndicalisation) ne recueillent que de peu nombreuses réactions polies. elle doit sans cesse utiliser des marqueurs plus standards (camarades / réindustrialisation / on lâche rien) et acceptables (jusqu’au retrait). même le désaveu implicite de l’invocation par Martinez d’une « médiation » avec le gvt sur les retraites au sortir de la dernière manif (raison majeure du vote initial de défiance) ne lui vaut guère de succès. le terme de #grève reconductible n’est employé que pour parler des (rares) secteurs où elle a déjà lieu, et pas comme un objectif du travail syndical immédiat.
      il faut attendre des lectures plus informées sur ce congrès. et voir ce qui se passera avant le 6 avril.

    • Lors de ce congrès, Murielle Morand (Fédération Chimie) a interpellé Philippe Martinez de façon spectaculaire en lui reprochant de mener « une médiation [avec le pouvoir] , alors que les travailleurs sont dans la rue » sachant qu’il n’avait pas reçu le mandat pour le faire.

      https://seenthis.net/messages/996520

      Voilà une forme de critique – vieille comme le monde des militants – pour dénoncer les dérives bureaucratiques au sein de l’appareil, notamment lorsque des « responsables » s’expriment ou agissent sans prendre en compte l’avis des militants.

      J’ai moi-même employé cet argument notamment lorsque je me suis exprimé au nom de mon syndicat pour affirmer notre désapprobation quand des personnalités de la CGT – dont le secrétaire de notre fédération (pas vraiment pro-Buisson, aujourd’hui) – avaient appelé à voter Macron au second tour de l’élection présidentielle de 2017 :

      https://cgt-territoriaux-leslilas.org/Lettre-ouverte-suite-a-l-election-presidentielle-de-2017

      Force est de reconnaître que l’argument de « l’absence de mandat », aussi légitime soit-il, est surtout mis en avant quand « la direction » (quel que soit le niveau concerné) prend une décision qui hérisse le poil de la tendance oppositionnelle, si ce n’est celle de « la base ».

      Je ne suis pas sûr que la camarade Morand se serait exprimée avec autant de véhémence si Martinez avait défendu, dans les mêmes conditions, c’est à dire, sans avoir reçu de mandat explicite, un positionnement inverse : refuser la médiation (le positionnement qu’il aurait fallu avoir, néanmoins, de mon point de vue).

      On me dira peut être, comme je l’ai entendu à propos de la candidature Buisson (défendue par Martinez), que la « non médiation » représente la tendance « naturelle » de la CGT. La direction incarnerait, toujours selon le même point de vue, le « réformisme ». Donc l’opposition à Martinez (Mateu) serait « révolutionnaire » ?

      Quelle bonne blague : la direction de la CGT est, quoi qu’on en dise, à l’image de l’organisation. Elle n’est en rien révolutionnaire. Il n’y a que des personnes qui se meuvent dans un entrelacs d’organisations et de pratiques plus ou moins combatives, plus ou moins institutionnelles et, parmi elles, une bonne partie de camarades salarié·es qui n’ont en réalité pas grand-chose à faire de toutes ces péripéties.

      Comment ignorer que certaines instances de la CGT (notamment les organismes de formation) ont structurellement intérêt au maintien des institutions économiques et politiques pour qu’elles continuent de fonctionner ?

      Comment ignorer qu’un certain nombre de militants permanents, quelle que soit la position défendue – pro direction confédérale ou oppositionnelle – sont financièrement dépendant de l’organisation syndicale à laquelle ils sont directement rattachés (Fédération, Union départementale et Union régionale, notamment) ? Dans ces conditions, la liberté d’orientation est toute relative. Peu importe si l’orientation en question est soit-disant « révolutionnaire » ou « réformiste ». Des militants peuvent être contraints tout simplement, comme dans n’importe quel boulot, de rester dans leur milieu militant et d’adopter le comportement qui leur permette d’assurer leur revenu. Quand ils sortent de ce milieu, notamment pour cause de désaccord, ils n’ont souvent d’autres choix que de s’en couper brutalement, complètement essorés, abandonnant le plus souvent toute velléité de lutte sociale.

      Croit-on sérieusement, tel qu’il m’a été donné l’occasion de le lire ou de l’entendre, que le rattachement à la FSM représente un enjeu prépondérant de lutte de classe à la CGT ? Sur quelle planète vivent ces gens soit-disant « révolutionnaires » ?

      Comment ignorer que dans l’organisation très particulière de la CGT - un fédéralisme obéissant aux logiques du centralisme démocratique, ce qui lui donne parfois des allures de féodalisme – on trouve des fédérations (énergie et chimie, notamment) ainsi que certaines UD dont le poids influence fortement les orientations confédérales ? Rien que cela est une contradiction totale avec le fédéralisme.

      On peut apprécier les psychodrames – et la CGT les adore – il n’en reste pas moins que les conflits au sein de la direction de la CGT, lors de son 53e congrès, ont été déterminés par un certains nombre de faits incontestables :

      Les enjeux, bien réels, de la lutte sociale immédiate autour des retraites représentent effectivement ce qui permettra ou non à la CGT de se ressouder mais je ne pense pas, en dépit des mises en scènes, que ces questions ont représenté les clivages les plus déterminant lors de ce 53e congrès.

      La candidature Buisson a été essentiellement torpillée parce qu’elle représentait une ouverture de la CGT à la fois aux thèses écologistes et féministes :

      https://seenthis.net/messages/991262

      Il est incontestable que ces orientations, défendues par Martinez, avant le congrès, ont été menées sans forcément respecter les règles démocratiques vis à vis des organisations de la CGT, mais les mêmes règles n’ont pas été respectées, non plus, lors des précédents mandats et de façon générale, elles ne le sont pas, dans l’organisation confédérale, depuis des lustres, si ce n’est depuis toujours, sans pour autant déclencher de telle bronca.

      Il est tout aussi incontestable que certaines organisations – celles évoquées ci-dessus – se sont montrées particulièrement réfractaires à ces ouvertures et pour cause : des casseroles pour harcèlements sexistes et un positionnement productiviste et pro nucléaire pour le moins borné.

      Tant que la logique de production sera, à ce point, associée à « la défense de l’emploi » on ne s’en sortira pas et la CGT en crèvera. On ne vit pas pour le travail et encore moins pour l’emploi.

      Il faut évidemment combattre radicalement l’exploitation et la misère organisée par la technocratie écolo-libérale qui fait reposer sur les plus pauvres la « transition verte » – on a eu les gilets jaunes, pour bien le comprendre – mais cela ne peut et ne doit en aucun cas se faire en continuant de cautionner la logique productiviste des patrons et de l’État qui nous conduit tous, le prolétariat en première ligne, dans le mur.

      Ce matin, quand j’ai appris que Sophie Binet était la nouvelle SG de la CGT j’ai envoyé un message aux membres de mon ancien syndicat en leur indiquant qu’il s’agissait, de mon point de vue, de la meilleure candidature. Je le pense sincèrement.

      J’ai lu qu’on lui a déjà taillé un costume de social-traître, sous prétexte qu’elle est à la direction d’une organisation de cadres (UGICT) et dans la foulée, on enchaîne une autre ritournelle cégétiste, soit-disant ouvriériste : opposer les cadres (surtout quand il s’agit de femmes) aux « vrais travailleurs ». Moi, je n’ai pas oublié que ce sont des cadres (avec une présence féminine prépondérante) qui ont réactivé mon syndicat périclitant, avant que je le rejoigne. Ces camarades ont décidé de transformer leur syndicat de cadres en syndicat unique, ouvert à toutes les catégories. Dans la fonction publique, tout le monde sait que les cadres sont autant en souffrance que les autres.

      Je ne me fais aucune illusion sur les suites de ce congrès, pas plus que sur la CGT, car je suis convaincu depuis toujours que l’essentiel de ce qu’il faut attendre d’une réelle mise en cause du capitalisme dépasse de loin les enjeux structurels de cette vénérable organisation mais ce qui s’y passe ne me laisse pas indifférent. C’est une partie de mon parcours de lutte, de solidarité et de partage d’humanité.

    • Comment la CGT a placé par surprise Sophie Binet à sa tête | Mediapart
      https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/310323/comment-la-cgt-place-par-surprise-sophie-binet-sa-tete

      Comment la CGT a placé par surprise Sophie Binet à sa tête

      Le nom de la dirigeante du syndicat des cadres de la CGT, militante féministe reconnue, n’était pas envisagé pour succéder à Philippe Martinez. Jusqu’à ce que l’opposition entre la direction sortante et les tenants d’une ligne dure aboutisse à une impasse, dans la nuit de jeudi à vendredi.

      https://jpst.it/3a8kM

    • « C’est une très mauvaise nouvelle pour le gouvernement » : ce que change l’élection de Sophie Binet à la tête de la CGT dans la lutte contre la réforme des retraites
      https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/c-est-une-tres-mauvaise-nouvelle-pour-le-gouvernement-ce-que-change-l-e

      Après une semaine de congrès houleux, Sophie Binet, première femme à diriger la CGT, aura la lourde tâche de recoller les morceaux d’un syndicat profondément divisé. « C’est un choix de compromis, qui permet de résoudre les tensions internes à l’organisation, ou du moins les oppositions à la direction sortante de Philippe Martinez », explique à franceinfo Pierre Rouxel, maître de conférences en sciences politiques et spécialiste du syndicalisme. Engagée sur les questions environnementales et coautrice du livre Féministe, la CGT ? Les femmes, leur travail et l’action syndicale (éditions de l’Atelier, 2019), elle apparaît moins radicale qu’Olivier Mateu ou Céline Verzeletti, dont les noms étaient cités pour prendre la tête de la CGT.

      "Personne n’avait intérêt à rompre l’intersyndicale"

      Avec Sophie Binet, l’avenir de l’intersyndicale semble s’inscrire dans la continuité. « Le fait que la voix du compromis ait triomphé rend peu probable à court terme toute fracturation de l’intersyndicale », analyse ainsi Pierre Rouxel. « Personne n’avait intérêt à la rompre, y compris les plus farouches opposants à la ligne de Philippe Martinez », abonde Maxime Quijoux, sociologue au CNRS et au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam).

      "On évite une crise assez forte à la CGT, donc on évite une catastrophe qui aurait pu emporter de façon directe ou indirecte l’intersyndicale."

      Son élection a été saluée par d’autres syndicats, à l’instar du secrétaire général de l’Unsa, Laurent Escure. « Je veux dire que je suis très heureux pour elle », a-t-il écrit sur Twitter. Même enthousiasme chez les opposants politiques à la réforme des retraites. « Les dangers étaient la fracture interne et l’affaiblissement du front contre la retraite à 64 ans. Ils sont évités. C’est une bonne nouvelle à mes yeux », souffle à France Télévisions un député de la Nupes.

      La nouvelle patronne de la CGT a confirmé que l’intersyndicale se rendrait mercredi 5 avril à Matignon pour rencontrer Elisabeth Borne. « Nous irons unis pour exiger le retrait de cette réforme de façon ferme et déterminée », a-t-elle lancé. Plus question de médiation ou de pause, comme le réclame Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, auquel Philippe Martinez avait semblé emboîter le pas. « Cela a provoqué un moment de flottement dans le congrès. Là, on revient au retrait de la réforme, ce qui envoie un signal clair en interne », décrypte Maxime Quijoux.

      L’exécutif « pariait sur les divisions de la CGT »

      Dans ce contexte, l’arrivée de Sophie Binet est-elle une bonne ou une mauvaise nouvelle pour l’exécutif ? Officiellement, la majorité salue son élection. « Personne ne peut souhaiter que la radicalité s’impose à la CGT. Sa désignation est d’abord une bonne nouvelle pour le dialogue social », assure à France Télévisions le député Renaissance Marc Ferracci, proche d’Emmanuel Macron. « On ne peut que se réjouir de voir une réformiste à la tête de la CGT », approuve également le député Horizons Paul Christophe, chargé des retraites pour son groupe. « Je trouve préférable d’avoir des syndicats forts et réformistes que faibles et radicaux. Les premiers peuvent faire bouger les choses en mettant en place un rapport de force utile, les seconds montent les tensions dans le pays sans rien apporter de positif », appuie de son côté Nicolas Turquois, député du MoDem.

      Au gouvernement, l’entourage du ministre du Travail, Olivier Dussopt, joue le détachement : « On n’a pas du tout regardé les différentes options sous le prisme de ce qui, supposément, nous arrangerait ou pas. » La Première ministre a, elle, affirmé vendredi qu’elle ne connaissait pas personnellement Sophie Binet et qu’elle n’allait « pas interpréter » ce qui se passe à la CGT, mais qu’elle serait « à l’écoute ». Sacha Houlié, le président Renaissance de la commission des lois, anticipe « une situation identique » à l’actuelle.

      En réalité, l’arrivée de Sophie Binet est « une très mauvaise nouvelle pour le gouvernement », analyse Maxime Quijoux. Selon lui, l’exécutif « pariait sur les divisions de la CGT pour faire prospérer la stratégie du pourrissement, mais il n’y a finalement pas de crise à la centrale, ce qui maintient le front syndical uni ».

      Le profil de Sophie Binet n’est pas non plus un atout pour le pouvoir en place. « Cette femme jeune, qui vient de l’encadrement, rafraîchit l’image de la CGT. Elle va renvoyer une image différente dans l’opinion publique, sur laquelle le gouvernement aura peu de prise », anticipe le sociologue. « Elle modernise la CGT, abonde le politologue Dominique Andolfatto. Elisabeth Borne et Emmanuel Macron ne pourront pas caricaturer la CGT en opposants stériles, car l’histoire personnelle de Sophie Binet est en contradiction avec cette caricature. »

    • [depuis 15 ans, le régime compte sur mdernisation/normalisation] Sophie Binet à la tête de la CGT, un atout pour un syndicat en crise, ANALYSE, Michel Noblecourt

      L’arrivée de la militante féministe et écologiste au poste de secrétaire générale du syndicat pourrait apaiser les tensions entre ses membres et lui permettre de retrouver une cohésion collective.
      Au-delà de la contestation de la réforme des retraites, qui a gonflé les voiles de son aile radicale (raffineries, chimie, énergie, éboueurs), la CGT joue à moyen terme son avenir. Avec la violence de ses déchirements, son 53e congrès, du 27 au 31 mars à Clermont-Ferrand, aurait pu se solder par une nouvelle bunkérisation de la centrale. Or, coup de théâtre, il a débouché in extremis sur un changement historique, cent vingt-huit ans après sa création en 1895, avec l’élection au poste de secrétaire générale de Sophie Binet, jusqu’alors secrétaire générale de l’Union générale des ingénieurs cadres et techniciens (Ugict). Une double révolution : l’ancienne conseillère principale d’éducation de 41 ans est une féministe qui va devoir changer l’image un peu machiste de la CGT, et une cadre, qui va devoir composer avec la culture toujours ouvriériste du syndicat.

      Lire aussi : Manifestations du 6 avril contre la réforme des retraites en direct : « La mobilisation continuera sous une forme ou une autre », promet la CGT

      Pour Philippe Martinez, qui a fêté ses 62 ans le 1er avril, au terme d’un mandat de huit ans, la potion est particulièrement amère. Son rapport d’activité a été rejeté le 28 mars, par 50,32 % des voix – une première –, ruinant automatiquement les chances de sa « dauphine », Marie Buisson, d’accéder à la tête de la centrale. A ce sévère camouflet s’est ajoutée l’élection d’une militante que personne n’avait vu venir et qu’il avait toujours tenue à l’écart.

      Hors du jeu contractuel

      Ce séisme est une double revanche de l’histoire. En 1992, Alain Obadia, secrétaire général de l’Ugict, alors âgé de 43 ans, avait en vain cru son heure venue pour devenir le numéro un de la CGT. « Il nous faut maintenant dépasser, affirmait alors M. Obadia, les pesanteurs héritées d’une ancienne démarche marquée par une conception d’alliance entre les cadres et la classe ouvrière qui considérait que l’activité en direction des ingénieurs et cadres relevait plus des relations publiques, du débat général sur les questions économiques que d’une activité revendicative concrète. »
      En 2012, Bernard Thibault avait innové en défendant jusqu’au bout la candidature de Nadine Prigent pour prendre sa suite. Il avait toutefois été mis en minorité par son comité confédéral national (CCN) et Thierry Lepaon avait été élu par défaut en 2013.

      Depuis cette date, la crise de la CGT s’est amplifiée. Alors qu’elle avait, dès 1996, coupé la courroie de transmission avec le Parti communiste français pour ne pas être entraînée dans sa chute, son déclin s’est accéléré. Au début des années 1970, la centrale flirtait avec les deux millions d’adhérents et pensait atteindre l’objectif des trois millions. En 2020, derniers chiffres officiels, elle n’affichait plus que 606 000 encartés. Et, suprême humiliation, elle a perdu, fin 2018, sa première place aux élections professionnelles, détrônée par la CFDT. Elu en 2015 dans des conditions controversées, M. Martinez, issu de la métallurgie, tout en jugeant que « le syndicalisme est, par essence, réformiste », s’est appuyé sur son aile radicale, sans jamais obtenir vraiment son ralliement. Ne signant aucun accord interprofessionnel, se situant toujours dans la contestation du gouvernement, la CGT, hors du jeu contractuel, s’est isolée.

      Moderniste plutôt réformiste

      M. Martinez a tourné le dos au « syndicalisme rassemblé », cher à ses prédécesseurs Louis Viannet et Bernard Thibault. Les relations avec la CFDT ont été glaciales, au point que Laurent Berger, avec lequel le cégétiste avait une bonne entente personnelle, était interdit de séjour au siège de Montreuil. Ce n’est que récemment, au moment de s’opposer à la réforme des retraites, que M. Martinez a privilégié l’unité syndicale, laissant même le leadership de la lutte à la CFDT. A son tour, Mme Binet a adopté une posture intransigeante, se résignant à aller avec l’intersyndicale à Matignon, mercredi 5 avril, pour « exiger » le retrait de la réforme. L’échec de la rencontre avec Elisabeth Borne a conforté sa détermination.

      Lire aussi la tribune : Article réservé à nos abonnés Michel Wieviorka, sociologue : « Dans la crise actuelle, la seule personnalité significative qui émerge est Laurent Berger » [sic]

      Au-delà de la confrontation sociale, la nouvelle secrétaire générale ne manque pas d’atouts pour tenter d’enrayer le déclin de la CGT. C’est une moderniste plutôt réformiste, ferme dans ses convictions mais suffisamment pragmatique pour ne pas être fermée à la recherche de compromis. Ancienne militante de la Jeunesse ouvrière chrétienne, ex-dirigeante de l’Union nationale des étudiants de France, elle a milité un temps au Parti socialiste, soutenant Martine Aubry lors de la primaire de 2011. Elle a joué un rôle actif dans le mouvement de 2006 contre le contrat première embauche et en 2016 contre la loi El Khomri. Ecologiste, féministe – elle pilotait à la CGT le collectif « femme mixité » –, elle se bat contre les violences sexistes et sexuelles dans l’entreprise. Sa qualité de cadre peut lui permettre de reconquérir au moins partiellement les cols blancs qui ont abandonné la CGT aux élections professionnelles.

      Quelle sera sa marge de manœuvre au sein d’une CGT profondément fracturée ? Plébiscitée à la commission exécutive (86,14 %), elle a été élue par le CCN par 61 voix contre 11 et 16 abstentions. Après un congrès qu’elle a qualifié de « difficile, compliqué », parfois « violent », il lui faut recoller les morceaux et apaiser. Dans son bureau confédéral, elle a dû donner des gages et faire entrer quelques « durs », comme Laurent Brun, administrateur, patron des cheminots, qui confiait à Initiative communiste, en 2018, que « les analyses de Lénine sont toujours d’actualité. Il faut à la fois une idéologie révolutionnaire et une organisation qui la porte ». Et il risque d’y avoir des résistances dans la base ouvrière à être placée sous la houlette d’une cadre. Mais, pour une CGT en difficulté, Mme Binet fait figure de carte de la dernière chance.
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/04/06/l-election-de-sophie-binet-a-la-tete-de-la-cgt-est-un-atout-pour-une-central

      #cadres #cogestion #normalisation

  • Darmanin ment systématiquement. Sur Sainte Soline comme sur le reste.

    Best of ⬇️

    https://video.twimg.com/amplify_video/1641128299429609474/vid/1080x1080/rSfHPCM8wj-uM74D.mp4?tag=16


    En 2024, le verbe « Darmaner » fera son entrée dans le Petit Robert !

    Darmaner : verbe intransitif.
    « Faire une Darmanin », affirmer ce qu’on sait être faux ou nier ce qu’on sait être vrai, taire ce qu’on devrait dire / (➙ synonyme : mentir, mensonge)

    • C’est partout pareil - ou tu ne manifestes pas et tu ne fais pas la grève car c’est interdit (#Allemagne) et la gentille police affiche plein de retenue ou tu manifestes parce que c’est ton droit (#France) et la police te fait la guerre avec tous les moyens à sa disposition.

      Dans les deux cas ton gouvernement fait et raconte ce qu’il veut parce qu’il le peut et c’est qui compte.

      Nous vivon dans des démocraties relatives. Pour en savoir plus où ca nous conduit demandez aux camarades catalans, basques, magyars, ukrainiens et russes.

      https://seenthis.net/messages/996785

      #démocratie #Europe

  • « Je pense que je préférerais être abandonné en forêt qu’avoir un parent aussi faible d’esprit »

    Docteur Laurent Alexandre@dr_l_alexandre
    Si c’était l’un de mes enfants, je crois que je l’abandonnerais en forêt accroché à un arbre 😂😂😂
    https://video.twimg.com/amplify_video/1640675306682941443/vid/1280x720/NFWG1geUB6Oskt40.mp4?tag=16

    https://twitter.com/ManesNadel/status/1640994883207872516?cxt=HHwWiIC2vdyJ_sUtAAAA
    #Manes-Nadel

  • Les Soulèvements de la Terre sur Twitter
    Réaction à l’annonce de la procédure de dissolution des Soulèvements de la Terre ⏚
    https://twitter.com/lessoulevements/status/1640771343418269697
    "La seule dissolution dont il doit être sérieusement question aujourd’hui est la dissolution de ce gouvernement !

    L’annonce d’une procédure de dissolution du mouvement des soulèvements de la terre est une tentative crapuleuse par le ministre de l’intérieur de faire baisser l’attention sur les violences meurtrières qu’il a déchaînées contre les manifestant-es de #SainteSoline.

    Il s’agit là encore d’étouffer un mouvement politique fédérateur qu’il considère comme un affront. Après l’attaque brutale pour briser les corps samedi, vient naturellement le pendant politico-judiciaire.

    En ce qui nous concerne et pour l’heure notre préoccupation va au soutien des dizaines de blessé-es graves dont deux sont encore entre la vie et la mort à ce jour.

    Nous appelons avec @BassinesNon et la @ConfPaysanne à se rassembler jeudi 19h00 dans toute la France devant les préfectures pour les blessé-es de Sainte-Soline, du mouvement des retraites et pour la fin des #ViolencesPolicieres.

    A ce niveau et à l’opposé des démentis du gouvernement, nous continuons à rassembler l’ensemble des preuves que l’arrivée des secours samedi a bien été délibérément obstruée par les forces de l’ordre.

    Une version corroborée par une enquête de Médiapart et les dizaines de témoignages de médics, élus, observateurs de la LDH et syndicalistes de la Confédération Paysanne présents sur place.

    Gerald Darmanin lui même a admis un « usage proscrit » du LBD par les gendarmes ce samedi à Sainte-Soline après avoir défendu le contraire mordicus pendant plusieurs jours.
    Sa responsabilité dans ces crimes est plus qu’engagée, il le sait et sa tentative de diversion n’en est que plus grossière.

    Quant à la prétention à "faire disparaître les Soulèvements de la Terre", nous sommes bien curieux-ses de voir ce que représenterait la "dissolution" d’une coalition qui regroupe des dizaines de collectifs locaux, fermes, sections syndicales, ONGs à travers le pays.

    Contrairement aux fables qui seront délivrées par le renseignement intérieur pour désigner de quelconques figures dirigeantes à clouer au pilori, les Soulèvements de la Terre n’ont rien d’un groupe circonscrit et représentent après 2 ans d’existence un large réseau implanté à travers diverses régions.
    Mais peut-être que, dans sa montée d’autoritarisme actuel, le gouvernement s’apprête effectivement à "dissoudre" une bonne partie de l’opposition écologique, paysanne et syndicale du pays.
    Puisque celle-ci a le tort de lui faire front dans la rue, dans les campagnes et que son régime politique semble aujourd’hui réduit à l’exercice de la matraque.

    L’année dernière, le même Gerald Darmanin avait d’ailleurs coup sur coup annoncé la dissolution du média Nantes Révoltée et du GALE (Groupe Antifa Lyon et Environs). Deux manœuvres ayant rapidement échoué, au vu du soutien public et de l’inconsistance juridique de la procédure.
    Nantes Révoltée n’a ainsi jamais reçu de suite aux annonces et la dissolution du GALE a été suspendue et rejetée par le Conseil d’Etat.
    Au-delà de l’écran de fumée sur les révélations quant aux manières dont il a organisé les crimes de Sainte-Soline, ce que le gouvernement cherche, en s’attaquant aux Soulèvements de la Terre, c’est à détruire un espoir collectif sur le champ politique.

    A celles et ceux qui n’en pouvaient plus de contempler l’inaction climatique du gouvernement, son soutien intangible à des lobbys industriels écocidaires et l’aggravation flagrante de la crise écologique, les Soulèvements de la Terre ont participé à donner une prise.
    Si depuis deux ans, des foules grandissantes ne se contentent plus de défiler mais recherchent des gestes ad hoc pour freiner concrètement certains chantiers, pour empêcher le pillage de l’eau ou des terres, c’est bien parce qu’il y a une urgence vitale à agir.
    Le 7 janvier dernier, suite à de précédentes menaces de dissolution, une tribune de soutien aux Soulèvements de la Terre avait été signée en moins de 48h par plus de 3000 personnalités politiques, syndicales, élu-es, scientifiques, artistes...
    https://blogs.mediapart.fr/les-soulevements-de-la-terre/blog/090123/eco-terrorisme-les-luttes-ecologistes-dans-le-viseur-du-ministere-de

    "Seulement voilà, nous qui signons cette tribune, ne croyons pas en cette fable, et nous savons de quoi nous parlons. Pour avoir participé à certaines manifestations, pour en avoir organisé d’autres, pour avoir signé des appels, des tribunes, accueilli des réunions...
    participé à la logistique de tel ou tel campement, ou à des manifestations interdites, pour nous être aussi parfois joyeusement munis de cutters, de marteaux ou de sécateurs pour autre chose que pour bricoler, pour avoir parfois simplement souri à l’idée de leur usage possible...
    nous savons qu’il n’est nul besoin de comité central, ou de cercle de stratèges aguerri.e.s, pour reconnaître autant l’urgence absolue de la situation, que l’attentisme criminel de ceux et celles qui ont le pouvoir d’arrêter la machine."
    La seule dissolution dont il doit être sérieusement question aujourd’hui est la dissolution de ce gouvernement !

    https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/reaction-a-lannonce-de-la-procedure-de-dissolution-des-sou
    #mégabassines #méga-bassines
    #Sainte_Soline #Soulèvements_de_la_Terre

  • Sainte-Soline : l’enregistrement qui prouve que le SAMU n’a pas eu le droit d’intervenir

    La LDH avait envoyé samedi six équipes de trois observateurs sur le terrain, en liaison avec quatre autres personnes, restées en appui dans une salle, dans la commune de Melle (Deux-Sèvres). Parmi eux, trois avocats, Sarah Hunet-Ciclaire, Chloé Saynac et Pierre-Antoine Cazau, ainsi qu’un médecin Jérémie F., généraliste en centre de santé, qui ne souhaite pas donner son nom.

    « Pas opportun »

    C’est dans cette salle qu’a été enregistrée, par la LDH, la conversation de 7 minutes 30 avec le SAMU, que Le Monde a pu consulter. Le téléphone du médecin sonne constamment, les équipes sur place lui signalent ici une plaie cervicale, là une mâchoire fracassée ou une fracture ouverte ; et il est convenu qu’il peut servir de coordinateur. Il a déjà appelé le médecin régulateur du SAMU, d’abord pour réclamer un hélicoptère, ensuite parce que les observateurs de la LDH lui ont dit que les secours n’arrivaient pas, et qu’il y avait au moins un blessé dont le pronostic vital était engagé.

    Il est 14 h 50 lorsque le docteur F. rappelle les pompiers.
    « − Un pompier : Je viens d’avoir le SAMU sur place qui me dit, on n’envoie personne sur place, le point de regroupement des victimes est à l’église de Sainte-Soline, une fois qu’ils seront là-bas, l’engagement des moyens sera décidé.

    − Le médecin : Ecoutez, je pense que c’est une, que ce n’est pas, enfin, je pense que ce n’est pas opportun comme décision.
    − Le pompier : Alors moi je suis ni décideur, ni…
    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Mégabassines : gendarmes et manifestants se rejettent la responsabilité des violents affrontements à Sainte-Soline
    − Le médecin : Attendez, attendez. Mais moi je vais vous expliquer. Moi, je suis médecin et en fait, là, il y a des observateurs de la LDH, la Ligue des droits de l’homme qui sont sur place, qui disent que c’est calme depuis une demi-heure. Donc en fait, vous pouvez intervenir et moi, mon évaluation à distance avec des éléments parcellaires que j’ai, c’est qu’il faut une évacuation immédiate.
    − Le pompier : Je vais vous repasser le SAMU. Ne quittez pas. (…)
    − Le SAMU : Allo, oui le SAMU, bonjour.
    − Le médecin : Oui, c’est vous que j’ai eu tout à l’heure au téléphone ?
    − Le SAMU : Oui.
    − Le médecin : Super. Vous en êtes où, là, de la plus grosse urgence absolue de ce que j’ai comme impression, moi, de loin ?
    − Le SAMU : Alors déjà le problème, c’est que vous n’êtes pas sur place, donc c’est un peu compliqué. On a eu un médecin sur place et on lui a expliqué la situation, c’est qu’on n’enverra pas d’hélico ou de SMUR sur place, parce qu’on a ordre de ne pas en envoyer par les forces de l’ordre.
    .
    .
    .
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/03/28/sainte-soline-l-enregistrement-qui-prouve-que-le-samu-n-a-pas-eu-le-droit-d-

    la famille de S. est décidée à porter plainte sur ce motif.
    on sait qui informe usuellement les journalistes. les ordres policiers et préfectoraux de ne pas porter secours ne sont pas documentés par les #MMS alors que cette pratique est relativement fréquente.

    #police #violence_d'État #blessés #Samu #pompiers #préfecture#manifestation #refus_de_secours #non_assitance_à_personne_en_danger

  • « Bravo à Ariane Anemoyannis pour ne pas se laisser intimider par la cheftaine ! Un beau moment de résistance à la "démocratie" Potemkine ! 👏👏👏 »

    https://video.twimg.com/amplify_video/1640590009055993856/vid/1280x720/gkNUlaVreQC3quL3.mp4?tag=16

    Apolline de Malherbe choquée que je dise que la police fracasse des crânes. 2 personnes sont entre la vie et la mort, un cheminot éborgné, la BRAV-M roule sur un étudiant : oui Macron veut terroriser le mouvement, oui sa réforme est criminelle pour des millions de travailleurs !

    https://twitter.com/AAnemoyannis/status/1640604153645760513

  • Dans un enregistrement sonore d’une vingtaine de minutes que Loopsider s’est procuré, plusieurs policiers des Brav-M menacent et intimident sept jeunes gens interpellés lundi soir après une manifestation contre la réforme des retraites. Voici une partie de ce document édifiant.
    https://video.twimg.com/amplify_video/1639301478060834818/vid/720x720/hrsk2Mrma9AIZUZz.mp4?tag=16


    https://twitter.com/Loopsidernews/status/1639302300790407170?cxt=HHwWhIC-4bqw_L8tAAAA

    Voilà ce que c’est, la BRAV-M.
    Dissolution 🔥🔥🔥
    🎥@Loopsidernews #ViolencesPolicières #manifestations

  • Retraites : dégâts importants sur le pont de Saint-Nazaire, les manifestants ont quitté les lieux
    https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/pont-de-saint-nazaire-les-manifestants-ont-quitte-les-lieux-5445811

    Une centaine d’opposants à la réforme des retraites ont bloqué le pont de Saint-Nazaire ce mercredi. Ils ont quitté les lieux vers 14h30. Mais la colère reste visible. Un portique routier en partie incendié doit être évacué avant la rouverture du pont à la circulation.

    L’hélicoptère de la gendarmerie a survolé la zone, quelques forces de l’ordre visibles au loin, mais pas de charge, pas d’affrontements ce mercredi matin sur le pont de Saint-Nazaire où une centaine de manifestants avaient érigé des barricades. Les grévistes ont quitté les lieux vers 14h30. Il faut à présent nettoyer et sécuriser la zone avant de pouvoir rouvrir le pont à la circulation. Les pompiers sont intervenus pour éteindre les feux et il s’agit à présent d’évacuer un portique de signalisation [et des radars], en partie incendié, et qui menace de s’écrouler.

    #ouvriers #blocage #sabotage

    "Que Macron vienne décharger les containers avec moi, il tient une semaine !", un docker en colère à France Bleu.

  • #ViolencesPolicières #répression #manifestation #grèves...

    🛑 Retraites : le gouvernement ressort la matraque

    Les manifestations qui ont suivi le 49.3 et le passage en force de la réforme des retraites sont fortement réprimées. Une situation « extrêmement inquiétante » pour La Ligue des droits de l’Homme et les syndicats (...)

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://reporterre.net/Retraites-le-gouvernement-ressort-la-matraque

    • « Ils nous traitent comme des chiens Il est temps de mordre »


      https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2023/03/23/black-bloc-dans-le-monde-anatomie-d-un-activisme-radical_6166676_4500055.htm

      Dans l’importante mobilisation contre la réforme des retraites en France, imposée par le gouvernement d’Elisabeth Borne par l’utilisation de l’article 49.3, les débordements du mouvement sont attribués à un certain « black bloc ». Soit un terme générique, souvent mal défini mais utilisé quasiment systématiquement lors des manifestations. Il désigne les méthodes de militants d’ultragauche situés en tête de cortège, vêtus de noir et équipés pour affronter les forces de l’ordre. Dans de rares articles, il sert de raccourci pour évoquer les manifestants eux-mêmes, entretenant le flou sur sa définition exacte.

      La première fois que Le Monde utilise le concept, le 23 avril 2001, à l’occasion de manifestations antimondialisation à Québec, au Canada, pendant le Sommet des Amériques, le journaliste Patrice de Beer l’écrit avec des majuscules. L’envoyé spécial cite la police montée canadienne qui affirme que ces « “provocateurs” » font partie d’un groupe « d’anarchistes américains ». Réaction du président américain de l’époque, George W. Bush : « “D’après ce que je comprends, il y a des gens qui n’aiment pas le commerce. Je suis complètement en désaccord avec eux.” »

      En juillet 2001, le black bloc passe à la postérité à Gênes, en Italie, lors du G8, à la suite des violences policières qui ont fait des centaines de blessés et un mort, Carlo Giuliani, membre de ces « groupes autonomes » et « violents » qui secouent et perturbent le mouvement antimondialisation, rapporte le quotidien le 27 juillet 2001.

      Pour analyser cette façon de protester dans l’espace public, Le Monde regarde du côté de San Francisco, « la désobéissante », où le mouvement antiguerre, organisé contre l’invasion de l’Irak, ouvre de nouvelles réflexions sur la désobéissance civile. « Le visage masqué par un foulard, ­souvent casqués, parfois armés de barres de fer et de frondes, les militants du Black Bloc, qui se définissent les uns comme anarchistes, les autres comme communistes, voient dans la “destruction de biens privés” un mode d’­expression légitime », résume Patrick Jarreau dans les pages « Horizons » du ­journal daté du 9 avril 2003.

  • « La violence c’est celle du gouvernement. Je préfère une vitrine de McDonald’s brisée à une école maternelle fermée. Je préfère une Ferrari incendiée à un lit d’hôpital fermé »
    Alexis Louvet, impeccable
    #NonALaReformeDesRetraites #greve18mars #manif18mars

    https://video.twimg.com/amplify_video/1637089988360773632/vid/640x360/AtHqx9UfmcikL90O.mp4?tag=16


    « Ne croyez pas ceux qui disent ’ce sont les règles du jeu, ne les remettez pas en cause, ça a toujours été comme ça, vous devez suivre les règles’. C’est des conneries ! »
    Emmanuel Macron, 2018

  • Retraites : la crise politique et sociale menace les autres projets de réforme de Macron
    La Tribune, 18 Mars 2023, par Grégoire Normand @gregoirenormand

    Dans les journaux de droite, on apprend qu’il est déjà prévu de nous infliger une nouvelle une nouvelle loi Travail, alors que la précédente n’a toujours pas fini de détériorer la vie des travailleurs au seul profil du capital. Quant à la loi industrie verte, ça sent la dégueulasserie à plein nez.
    Quand tu vois que le cœur de programme c’est « la baisse des impôts et de financer le modèle social », ce qui est totalement antinomique dès l’énoncé, t’as compris qu’en ne se bat pas juste contre une aggravation de la destruction du système de retraite, mais contre des attaques systématiques de la bourgeoisie pour liquider les classes moyennes et s’approprier tout le pactole confisqué  !

    Après avoir déclenché le 49-3, le gouvernement Borne a provoqué un séisme politique et social partout dans le pays. En première ligne face aux contestations, la Première ministre a assumé « être le fusible » de cette réforme en cas de renversement de l’exécutif après une motion de censure. Quel que soit le scénario, les marges de manœuvre d’Emmanuel Macron pour dérouler son programme de réformes économique et sociale dans un contexte politique hautement inflammable seront considérablement réduites.

    Le déclenchement du 49-3 pour faire passer la réforme des retraites va-t-il mettre un coup d’arrêt au Macronisme réformateur ? A l’heure où le pays est plongé dans une crise politique et sociale explosive, la question se pose forcément .

    Déposée ce vendredi, la motion de censure déposée par le groupe des Indépendants (LIOT) risque de rassembler un large spectre de députés allant de la France Insoumise (LFI) aux députés Les Républicains (LR) opposés à la réforme, sans oublier ceux du Rassemblement National (RN), sachant que Marine Le Pen a également déposé une motion censure.

    Une image de réformateur abîmée

    Même dans l’hypothèse où le gouvernement serait maintenu, le réformisme économique et social mené au pas de charge par Emmanuel Macron risque d’en prendre un coup. « S’il en pâtira moins sur les questions de santé ou d’environnement, il va être difficile pour Emmanuel Macron de disposer du soutien de l’opinion autour de son programme économique et social après ce 49-3 qui fait figure de passage en force. Le gouvernement court ainsi le risque d’être inaudible sur ses futurs projets relatifs aux conditions de travail et de vie quotidienne sur lesquels il a perdu beaucoup de crédit », confie à La Tribune Erwan Lestrohan, directeur conseil chez Odoxa.

    Dans l’opinion publique, « il est prévisible que l’image d’Emmanuel Macron ressorte écornée de cette séquence politique. Dans nos différentes enquêtes d’opinion, son image de réformateur qui était notamment l’une de ses forces principales lors de son premier mandat, est aujourd’hui abîmée », ajoute le sondeur.

    Une loi « Plein emploi » avortée ?

    Lors de la campagne présidentielle de 2022, le président candidat avait mis la valeur « travail » au cœur de sa campagne. Ces propositions devaient permettre de poursuivre « la baisse des impôts et de financer le modèle social » français. La loi Travail ou « Plein emploi » actuellement en préparation au ministère du Travail pourrait finir dans les cartons de la rue de Grenelle . En effet, la mobilisation sociale qui s’était essoufflée lors des dernières manifestations risque de repartir, avec le risque de débordements à la clé. L’utilisation du 49.3 a galvanisé les syndicats, laissant présager des discussions tendues sur ce dossier entre les organisations syndicales et le gouvernement.

    Une loi industrie verte qui déraille ?

    Pourtant plus consensuel, le projet de loi industrie verte pourrait également dérailler. Et pour cause : l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale pourrait compliquer la tâche du gouvernement pour faire voter ce texte. Quand aucune majorité n’a pu se dégager sur la réforme des retraites, alors même que les Républicains passaient depuis des années à relever l’âge de départ, impossible en effet de savoir comment des majorités pourraient se dessiner demain.

    Un budget 2024 compromis ?

    La préparation du projet de loi de finances pour 2024 pourrait également virer au casse-tête pour l’exécutif. Comme ce fut le cas l’an dernier, l’exécutif risque fort d’être obligé d’utiliser le 49-3. En effet, le règlement de la Constitution de la Vème République indique que l’utilisation de cet article peut être limitée pour les textes ordinaires à l’exception des projets de loi de finances. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles l’exécutif a choisi de recourir à un texte financier, le projet de loi de finance rectificative de la sécurité sociale (PLFRSS), pour pouvoir dégainer le 49-3.

    Une détérioration du lien avec les Français

    Historiquement, les précédentes réformes des retraites avaient également suscité des vagues de contestation. « Les précédents présidents de la République ont par le passé enregistré leurs plus bas niveaux de popularité à l’Elysée face à la contestation de réformes sociales : Chirac en 1995, Sarkozy en 2010 et Hollande en 2016 », rappelle Erwan Lestrohan. Mais tous pouvaient s’appuyer sur une majorité absolue.

    Dans ce contexte, le déroulement du programme de réformes pourrait aussi marquer un coup d’arrêt. « Le risque de détérioration du lien avec les Français est aujourd’hui important pour le chef de l’Etat : la prolongation du mouvement social en cours tend à le transformer en mouvement anti-macron, au-delà du seul rejet de la réforme des retraites, comme le montrent d’ailleurs de nombreux messages et slogans dans les cortèges », ajoute-t-il.

    Réformes : changer de méthode pour ne rien changer ?

    Au lendemain de la crise des gilets jaunes qui avait marqué pendant plusieurs mois la première partie du quinquennat, Emmanuel Macron avait promis de changer de méthode en organisant un Grand débat. Partout sur le territoire et pendant plusieurs mois, les citoyens de tous bords pouvaient s’exprimer sur des sujets de préoccupation à l’occasion de rassemblements organisés dans les villes mais aussi dans les ministères.

    Cinq ans après ses réunions, la verticalité du pouvoir est de nouveau critiquée par les organisations syndicales et la rue. Au Parlement, certains cadres de la majorité présidentielle ont même fait part de leur désapprobation sur l’usage du 49-3 sur un texte aussi important que la réforme des retraites. Aurore Bergé, la cheffe de file des députés Renaissance à l’Assemblée était contre.

    Retraites : la crise politique et sociale menace les autres projets de réforme de Macron

    A l’automne, le président avait lancé le conseil national de la refondation (CNR) pour « revivifier le débat démocratique ». Mais là encore, les oppositions ont boudé cette instance dont le secrétaire général François Bayrou est actuellement renvoyé en correctionnelle dans l’affaire des assistants parlementaires européens révélée par Médiapart.

    Emmanuel Macron va-t-il pouvoir reprendre les commandes facilement dans les jours à venir ?« Sur le fond, reprendre la main à court terme sera très compliqué, affirme Bruno Cautrès, chercheur au Cevipof de Sciences-Po. Les annonces de réformes, même à grand renfort de communication et de discours présidentiels seront perçues comme très lointaines et n’ayant pas d’effet à court terme », poursuit l’universitaire. Une des issues possibles pour le pouvoir macroniste serait « d’associer à la production de ces politiques publiques les acteurs de la société mais plus du tout sous l’angle de la consultation mais de la vraie association à la fabrique de ces mesures et d’être perçu comme sincère ». En attendant, le macronisme pourrait sortir grandement affaibli de cette réforme.

  • Éboueurs : la mairie de Paris utilise des briseurs de grève privés - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/03/15/eboueurs-la-mairie-de-paris-utilise-des-briseurs-de-greve-prives

    Derichebourg. S’il fallait inventer le nom d’un patron exploiteur et véreux dans un roman, ce serait peut-être celui là. De-riche-bourg. C’est le nom d’une grande entreprise privée, fondée par Daniel Derichebourg, classé 410ème fortune française, avec 210 millions d’euros hors biens immobiliers et personnels. Il s’est enrichi en exploitant des travailleurs précaires, dans le domaine du nettoyage, de l’industrie ou de l’énergie. Un véritable petit empire, qui a permis au grand patron d’acheter le Château de Crémat à Nice et de placer ses deux fils à la tête de la boite familiale.

    À Paris, ces dernières nuits, un prestataire privé a ramassé les poubelles dans des arrondissements touchés par la grève des éboueurs. Qui sont les briseurs de grève ? L’entreprise Derichebourg, envoyé par la mairie de Paris pour collecter les déchets. La pratique est illégale en droit, et abjecte moralement : utiliser de la main d’œuvre précaire pour annuler les effets d’une grève, et mettre à genoux les salariés en lutte. D’autant plus que Derichebourg est connu pour son management toxique.

  • Raymonde Poncet ! Sans aucun doute la plus grosse bosseuse de l’opposition au Sénat, impeccable dans la lutte et dans la synthèse. 👏👏👏
    Une des seules conclusions à la hauteur.

    https://video.twimg.com/amplify_video/1634683019863683073/vid/640x360/UXR8_rYGFinnAuu4.mp4?tag=16


    La sénatrice écologiste #RaymondePoncet clôt les explications de vote sur la réforme des #retraites : « La pièce qui s’est jouée au Sénat crée un précédent, elle est dangereuse pour l’avenir de la démocratie parlementaire. Ce qui s’est produit ne profitera à aucun ».

    #DirectSenat #Retraites

    • C’est moi qui entends mal, ou personne n’appelle explicitement à la démission de Macron ? Pourtant, "Ma-cron Dé-mi-ssion" ça sonne bien.

      Et au sénat, et à l’assemblée, personne n’envisage de démissionner en masse ?

      Vu le point où on en est rendu question tordage de bras, ça sert à quoi de rester dans des institutions instrumentalisées de la sorte ? Une bonne grosse démission massive, ça ferait joli dans l’histoire de la Veme, non ?

      Question referendum, c’est pas un sur les retraites qu’il faut imposer, c’est un référendum « qu’ils viennent me chercher ». En 69, le grand Charles a pas fait le petit joueur.

  • L’amendement de la droite au Sénat : la nouvelle embrouille des LR telle les 1200€ minimum garanti pour tous.

    - En débat chez Yves Calvi, Catherine Deroche, pdte de la Commission des affaires sociales du Sénat, a affirmé, malgré nos dénégations, que l’amendement déposé hier par sa Commission permettrait à certaines femmes de partir dès 63 ans.

    Après vérification ce n’est pas le cas.

    L’amendement déposé (n° 2127) ne permet pas cela du tout.
    S’il était adopté, il permettrait aux femmes de surcoter à partir de 63 ans si elles ont une carrière complète à cet âge, mais pas de partir avant 64 ans.
    Donc pas de départ à 63 ans.

    – A propos de l’amendement de la droite au Sénat sur les majorations de durée d’assurance pour enfant ("surcote pour les mères").
    Schématiquement, avec la réforme, les personnes concernées (principalement les mères) perdent le choix entre partir à 62 ans à taux plein ou gagner 10% de surcote en partant à 64.

    (les effets sont un peu différent dans le public où la prise en compte des enfants est moindre)
    Si l’amendement était adopté, le départ à 64 ans serait maintenu, mais elles récupéreraient 5% de surcote à 64 ( au lieu des 10% sans réforme pour un taux plein à 62 ans).
    Ça serait intéressant de savoir si le Sénat a un chiffrage du nombre de bénéficiaires et du montant global.

    Michael Zemmour

    https://twitter.com/ZemmourMichael/status/1630852511371255808?cxt=HHwWgICz1f3t-aEtAAAA

    Retraites à 1 200 euros : après l’aveu de Dussopt, l’embarras grandissant du pouvoir https://www.mediapart.fr/journal/politique/010323/retraites-1-200-euros-apres-l-aveu-de-dussopt-l-embarras-grandissant-du-po
    Deux mois après la présentation du projet de réforme des retraites, le ministre du travail a reconnu que pas plus de 20 000 nouveaux retraités bénéficieront chaque année de la revalorisation des petites pensions. Le mythe d’une réforme de « justice sociale » s’effondre, laissant le gouvernement démuni.

  • Bataille des #retraites : durcir le ton, élargir le front, Fabien Escalona et Romaric Godin
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/180223/bataille-des-retraites-durcir-le-ton-elargir-le-front

    Face à un pouvoir radicalisé, le mouvement social doit à la fois durcir ses actions et élargir la bataille à d’autres enjeux que la réforme des retraites. La victoire n’est aucunement garantie, mais seule cette voie est constructive, même en cas d’échec.

    creuser. un autre versant d’un approfondissement possible
    https://seenthis.net/messages/991381

    Pour revenir à la situation présente : ce que nous voulons dire c’est que tout est déjà là. Les deux millions de manifestants, Macron, l’expérience de l’émeute comme du blocage, les complicités ainsi que la sécheresse, le dégoût du travail et la fin de la politique, les bureaucrates têtes-à-claques, qui n’en peuvent plus d’attendre de s’en prendre. On propose donc d’écarter un temps, disons le 7 mars, tout penchant pour la nostalgie, la résignation ou le cynisme, et d’y aller.

    • La voix du Capital
      https://www.lantivol.com/2023/02/les-breves-du-satirique-fevrier-2023.html

      Le 2 février 2023, Alain Minc était l’invité de Ruth Elkrief dans «  Un œil sur le monde   » sur LCI. Interrogé sur la réforme des retraites, il l’a joué comme à son habitude tout sourire et tout cynique, façon petit expert maître-chanteur :

      «  Je crois qu’iI est inenvisageable qu’elle ne passe pas. Et pour une raison que le pouvoir n’ose pas dire ou ne peut pas dire. Pourquoi il faut faire cette réforme ? Nous avons 3000 milliards de #dette. Le taux d’intérêt que nous payons est très proche de celui de l’Allemagne, ce qui est une espèce de bénédiction, peut-être imméritée. (…) Le marché, c’est un être primaire. S’il voit qu’on a changé l’âge, il considérera que la France demeure un pays sérieux. Vous allez me dire : c’est idiot. Peut-être, mais c’est comme ça. Quand on est #débiteur de 3000 milliards on fait attention à ce que pense son #créancier. Si aujourd’hui cette #réforme n’avait pas lieu, si les taux d’intérêt français augmentaient à cause de ça, imaginez qu’1% de plus c’est sur 10 ans 150 milliards, on parle de ces choses-là, c’est à dire des moyens de payer les retraites, mais aussi de payer les salaires des fonctionnaires, les infirmières… Donc cette réforme a une portée symbolique à laquelle il faut accepter de céder, peu importe les concessions qu’il va falloir faire. Et comme le président de la République qui sait quand même ce que sont les règles du monde financier ne peut qu’être conscient de ça, il ne cédera pas.   »

      C’est fou comme ce genre de déclarations, ça donne encore plus envie de les faire céder et d’imposer, au-delà du retrait de leur projet, nos propres réformes…

    • « C’est le mentor de Macron Alain Minc qui le dit, la réforme des retraites sert uniquement à donner des gages aux parasites de la finance.
      Sauver le système ils n’en ont rien à foutre… »
      #greve7mars #GreveGenerale #NonALaReformeDesRetraites

      https://video.twimg.com/amplify_video/1627932060798033921/vid/1280x720/o-DhXM-Uw74z5sOJ.mp4?tag=16

      https://twitter.com/realmarcel1/status/1628392611168894976?cxt=HHwWgIC--ficm5ktAAAA

    • Quand un républicain keynésien (Godin) en vient à citer Luxembourg et Lukàcs (...), ne pas hésiter à lire des analyses plus concrètes de la situation dans laquelle s’inscrivent ces réformes.

      Le mouvement contre la réforme des retraites en France, automne 2010 - SIC INTERNATIONAL JOURNAL FOR COMMUNISATION
      https://www.sicjournal.org/le-mouvement-contre-la-reforme-des-retraites-en-france-automne-2010-2

      La deuxième détermination a été sa généralisation à partir de la volonté de défense d’un statu quo qui, de fait, était déjà en grande partie obsolète.
      Avec quarante années d’annuité, il faut avoir un emploi protégé, une carrière commencée tôt, pour que la perspective de la retraite ait un sens. Une situation qui s’apparente de plus en plus à celle de dinosaures au sein des travailleurs. Si le mouvement a continué, dépassant le cycle convenu des manifestations-défilés, c’est parce que cette défense d’un statu quo s’est elle-même muée en une critique plus profonde. Les quarante annuités, c’est une condamnation au travail à perpétuité.

      La lutte contre la réforme des retraites n’est pas le révélateur d’autre chose mais de tout ce qui est inscrit dans cette réforme. La question c’est l’organisation du marché du travail dans le mode de production capitaliste issu de la restructuration des années 1970 : la #précarisation ; les jeunes de moins de 25 ans qui sont au chômage[3] ; les plus de 55 ans qui sont poussés vers la sortie (en 2010, il y a eu 350 000 licenciements conventionnels).

      Dans les nouvelles modalités de l’exploitation de la force de travail totale comme une seule force de travail sociale disponible face au capital et segmentable à l’infini, cette #segmentation est tout autant division, création de catégories, que continuum de positions qui coexistent dans un même ensemble et se contaminent les unes les autres.

      Au travers d’un grand nombre de dispositifs nouveaux, la classe capitaliste cherche désormais à soutenir l’offre de travail alors que l’objectif poursuivi jusqu’à la fin des années 1980 par l’action publique était plutôt d’encourager les retraits d’activité. La cible n’est plus de diminuer le taux de chômage, mais d’accroître le taux d’emploi [les deux étant loin de s’exclure, ndc]. On peut compter actuellement en France plus de dix millions de salariés concernés par les exonérations sur les bas #salaires, on peut dénombrer également 8,5 millions de bénéficiaires de la prime pour l’emploi. Le changement d’échelle est très net (2,8 millions de bénéficiaires de la politique de l’emploi en 2000).

      #emploi #retraites #chômage

    • « Je lutte des classes » - Le mouvement contre la réforme des retraites en France, automne 2010
      https://entremonde.net/IMG/pdf/senonevero_jeluttedesclasses.pdf

      je lutte des classes – dans ce slogan emblématique d’un mouvement sans illusion et sans espoir de victoire, on entend « je fais la lutte des classes ». Si on doit affirmer la lutte de classe sous cette forme ambiguë, humoristique et contradictoire, c’est que ce qui demeure un fait objectif, massif et incontournable, structurel, la lutte des classes, ne se reconnaissait plus elle-même comme un fait collectif et objectif intégrant et dépassant les manifestants individuels, mais comme un choix idéologique (politico-social) personnel.
      Le succès de ce slogan malicieux et sérieux à la fois montrait que pour tous, (et surtout chacun !) les mani- festations – élément central et organisateur du mou- vement – affirmaient une identité ouvrière à la fois obsolète et indispensable, idéale dans les deux sens du mot : comme idéal qui serait à atteindre et comme pur concept. Comme idée de ce qui avait existé, et qui jus- tement n’existait plus.
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      « Je lutte des classes »
      Cette dualité désignait à la fois la permanence de la contradiction de classes immanente au capitalisme et son caractère radicalement transformé ne donnant plus naissance à une identité de classe pouvant s’affir- mer contre le capital. « Je lutte des classes » fut le nom que, dans la lutte des classes, l’implosion de l’identité ouvrière en acte s’est donnée à elle-même. À côté des manifestations où se proclamait cette identité ouvrière idéale, les secteurs en grève étaient justement ceux où des communautés de travail encore plus ou moins stables pouvaient magiquement et nostalgiquement servir de référent à cette invocation. Le slogan dit très joliment la perte de l’identité ouvrière dans la volonté de l’affirmer. Le singulier du sujet est contradictoire à ce qu’est l’appartenance de classe qui n’est pas une appartenance individuelle, l’élément d’une somme. Il n’y a pas si longtemps, comme ouvrier, à Ivry ou à Port- de-Bouc, on était, par définition, de la classe ouvrière.

      #classe #ouvrier