• Violences sexuels dans la communauté mennonite de Manitoba, Bolivie
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Abus_sexuels_dans_la_communaut%C3%A9_mennonite_de_Manitoba,_Bolivie

    Les Abus sexuels dans la communauté mennonite de Manitoba, Bolivie est une affaire judiciaire mettant en cause huit hommes de confession mennonite et membres d’une communauté mennonite indépendante fondamentaliste à Manitoba, Bolivie. Ils sont accusés d’avoir agressé sexuellement plus de 150 femmes entre 2005 et 2009 et condamnés en 2011 à des peines de prison.
    Historique

    De 2005 à 2009, des familles d’une communauté mennonite indépendante fondamentaliste à Manitoba sont droguées pendant leur sommeil, dans leur maison, à l’aide d’un sédatif destiné aux bêtes. Une fois l’ensemble des membres de la famille inconscients, des hommes de la communauté pénètrent dans les maisons et violent les femmes et les jeunes filles. Les victimes sont âgées de 3 à 65 ans. Celles-ci se réveillent le matin dans un état comateux sans se souvenir de ce qu’il s’est passé la nuit, mais elles ont le corps meurtri, parfois couvert de bleus et en sang. En 2009, des hommes de la communauté sont surpris dans ces viols et arrêtés. Avant cette découverte, les agressions étaient attribués au sein de la communauté à un fantôme ou à un démon1,2,3.

    En 2009, huit hommes, tous de confession mennonite, sept de la communauté du Manitoba et un d’une communauté voisine sont mis en cause. Les agresseurs sont livrés à la police bolivienne par les responsables de la communauté4. En août 2011, les huit accusés sont jugés coupables des accusations de viol. Sept sont condamnés à 25 ans de prison. Le vétérinaire Weiber, qui a fourni le sédatif, est condamné à 12 ans. Les avocats des agresseurs envisagent de faire appel. Un neuvième homme accusé de viols est toujours en fuite5.

    Une enquête de 2013 a révélé une continuité de cas similaires d’agressions sexuelles, bien que les hommes condamnés en 2011 soient en prison6.
    Fiction

    En 2018, l’écrivaine Miriam Toews publie le roman Women Talking, traduit en 2019 en français par Ce Qu’elles disent . L’auteure s’est inspirée de ces évènements d’agressions sexuelles dans la colonie mennonite de Manitoba fondamentaliste7. Pour Miriam Toews : « Il s’agit là d’un type de communauté très isolée et régie par l’autoritarisme, où la misogynie vient d’une interprétation fondamentaliste des Écritures. Les femmes sont illettrées, et elles ne peuvent pas s’exprimer »8.

    Women Talking est un film dramatique américain écrit et réalisé par Sarah Polley, et basé sur le roman de Miriam Toews9.


    La fiche wikipédia abuse du mot abus, alors qu’il s’agit de viols comme le dit la fiche elle même par la suite.

    25 ans de prison pour les 7 violeurs et 12 ans de prison pour le vétérinaire qui a fourni le sédatif.

    #abus #viol #culture_du_viol

    • En fait il y a bcp d’articles intutulés « abus sexuels sur... » sur wikipédia. Par exemple : « Abus sexuel sur mineur »
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Abus_sexuel_sur_mineur

      Un abus sexuel sur mineur est une action à caractère sexuel exercée à l’encontre d’un enfant ou d’un adolescent. Si l’âge du consentement varie selon les pays, il est communément admis qu’en dessous de cette limite, en raison du manque de discernement du mineur et de l’autorité de l’adulte, toute relation sexuelle entre ce dernier et un adulte est abusive .

      L’abus sexuel comporte souvent un contact corporel, mais pas toujours (exhibition ou pédopornographie). Il entraîne de multiples conséquences traumatiques à court et à long terme, comme le stress post-traumatique. L’agresseur peut être extérieur à l’entourage du mineur mais est souvent quelqu’un de familier voire de proche, comme le montrent les cas d’inceste. Des dynamiques institutionnelles peuvent étendre la fréquence de ces relations abusives.

      Cette définition est vraiment mauvaise. elle comporte le mot « abusif » ce qui est pas une bonne manière de définir ce qu’est un « abus ». Définir l’abus par une action abusive ca me définit rien. Et est ce que l’abus n’est qu’une action sexuelle !? Une agression sexuelle ok mais pas une action sexuelle.

      Il y a une section « terminologie » qui evoque le soucis d’utiliser le mot abus sans en tenir compte

      Bien que ce soit le terme utilisé par la directive européenne2, l’expression d’« abus sexuel sur mineur » est parfois contestée, pour des raisons différentes, dans son usage et dans sa forme. Certains pédopsychiatres3 lui reprochent de suggérer, par la notion d’« abus », qu’« un usage modéré pourrait être licite et que seul l’excès serait traumatisant pour l’enfant et répréhensible »4.

      on a aussi « Abus sexuels sur mineurs dans l’Église catholique »
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Abus_sexuels_sur_mineurs_dans_l%27%C3%89glise_catholique

      L’Église catholique fait face depuis la fin du XXe siècle à la révélation de nombreuses affaires d’abus sexuels sur mineurs commis par des prêtres, des religieux ou des laïcs en mission ecclésiale sur différents continents.

      Les abus sur mineurs sont des abus sur mineurs...
      –—

      Abus sexuels sur les femmes dans l’Église catholique
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Abus_sexuels_sur_les_femmes_dans_l%27%C3%89glise_catholique

      Les abus sexuels sur les femmes dans l’Église catholique désignent des agressions sexuelles de femmes, principalement des religieuses, commises au sein de l’Église catholique par certains de ses clercs et agents pastoraux.

      Et là on apprend que les abus sont des agressions et on se demande bien pourquoi on appel pas les agressions des agressions.

      Car pour les abus on trouve aussi ceci
      Abus de biens sociaux
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Abus_de_biens_sociaux

      En France, l’abus de biens sociaux ou ABS est un délit qui consiste, pour un dirigeant de société commerciale, à utiliser en connaissance de cause les biens, le crédit, les pouvoirs ou les voix de la société à des fins personnelles, directes ou indirectes.

      Alors là deja contrairement aux abus sexuels dont on sais pas si c’est du crime ou un délit ou de la simple contravention, là on sais tout de suite qu’il s’agit d’un délit. En plus on t’explique le délit sans utiliser le mot abusif dans la phrase... incroyable.

      On fait des abus de confiance, des abus de langage, des abus de procedures, des abus de faiblesse, abus de marché, abus d’alcool, mais pas des abus d’enfants ni de femmes. Pour la bonne raison que les femmes et les enfants ne sont pas des objets ni des notions abstraites.

    • Les médias et la justice ont peut-être “abusé” du substantif “abuse” de la langue anglaise. Cependant :
      Abuse is the improper usage or treatment of a thing, often to unfairly or improperly gain benefit. Abuse can come in many forms, such as: physical or verbal maltreatment, injury, assault, violation, rape, unjust practices, crimes, or other types of aggression. To these descriptions, one can also add the Kantian notion of the wrongness of using another human being as means to an end rather than as ends in themselves.[2] Some sources describe abuse as “socially constructed”, which means there may be more or less recognition of the suffering of a victim at different times and societies. ...
      https://en.wikipedia.org/wiki/Abuse

      Pour moi, il serait indispensable de qualifier de viol toute atteinte à l’intimité sur le corps d’une personne qui ne consent pas à la relation ou qui n’est pas à même d’évaluer avec pertinence la nature de la relation (enfants, personne mineure, personne déficiente, etc).

  • (1) Gilets jaunes, verts, rouges, roses, convergeons ! - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2018/12/04/gilets-jaunes-verts-rouges-roses-convergeons_1695973
    https://medias.liberation.fr/photo/1177596-gilet-jaune-narbonne-aude-ul-myop-1005757jpg.jpg?modified_

    La hausse du prix du diesel était la goutte de trop dans l’océan des « emmerdes » et des violences du quotidien sur les chantiers, dans les usines, les Ehpad ou à Pôle Emploi. Les organisations de gauche et les inorganisés doivent se rencontrer pour fabriquer ensemble un plan Orsec d’urgence sociale.

    Gilets jaunes, verts, rouges, roses, convergeons !

    Par Jacques Bidet Philosophe Philippe Boursier Professeur de SES Patrick Chamoiseau Ecrivain Stéphanie Chevrier Editrice Laurence De Cock Historienne Annie Ernaux Ecrivaine
    Christine Delphy Féministe Mathilde Larrère Historienne
    Gérard Noiriel Historien Willy Pelletier Sociologue
    Barbara Romagnan Ex-députée

    Certains s’indignent de vitrines brisées, de voitures brûlées. Mais où est la violence, la vraie, dissimulée, perpétuelle, qui sans cesse ruine les vies ? Où est l’obscénité, l’insupportable ?

    La violence est à Pôle Emploi, aux guichets sociaux des services publics, avec des agents empêchés d’aider. Et des millions de chômeurs ou de pauvres, surtout des femmes, des jeunes, méprisés, sans prise sur l’avenir, dans l’insécurité économique ad vitam, qui ne reçoivent rien. La violence est chaque mois, quand au 12, plus un centime, carte bancaire rejetée, et qu’enflent les découverts. La violence est aux urgences des hôpitaux publics sommés d’être rentables. La violence est dans les impayés de loyer, de gaz, d’électricité, qui s’amoncellent, et les lettres de recouvrement chaque jour. La violence, elle est sur les chantiers, dans les usines, les hypermarchés. Dans l’intensification du travail. Sur un chantier, André a eu le bras broyé. René s’est fait amputer de deux doigts par sa machine. Caissière, Samia rentre chez elle cassée du dos, en CDD, avec un emploi du temps « à trous » qui l’empêche de voir sa fille. Tous pour un salaire de rien : 1 000 euros, trois restaurants pour ceux qui ne payent plus l’ISF. Depuis 1995, les maladies professionnelles ont plus que doublé, les salaires, les retraites, dégringolent, les droits au travail ont été cassés, les profits flambent et ne sont plus imposés quasiment. Ce sont des chiffres ? Non, ce sont des vies. Des vies de douleurs, d’angoisses. Des vies où se soigner devient difficile, car il faut payer de sa poche les forfaits et franchises, les dépassements d’honoraires, les médicaments plus remboursés, les mutuelles qui augmentent. La violence, ce sont les cantines des enfants impossibles à régler, les Ehpad sans secours. Dans certains clubs de judo dans l’Aisne, la cotisation est de 20 euros, un tiers des parents demandent à payer en trois fois. Le prix du diesel est cette goutte de trop dans l’océan des « emmerdes » et des mépris reçus.

    La violence est dans les phrases du Président des riches : « Traverse la rue pour trouver un job », « Apprends à te nourrir tout seul », « Pognon de dingue des aides sociales », et tellement d’autres. La violence est dans les inégalités criantes, partout, inégalités fiscales, inégalités à l’école, inégalités entre « beaux quartiers » et territoires abandonnés.

    Nous appelons les organisations de gauche et les inorganisés à se rencontrer, nous appelons certains à une trêve électorale, pour fabriquer ensemble un plan d’urgence sociale qui permettra aux salariés, aux précaires, aux retraités, aux locataires qui galèrent, aux étudiants pauvres, d’exister avec les moyens qu’il faut. Alors que l’argent dans ce pays ruisselle, mais du bas vers le haut, des pauvres vers les plus riches. Un plan Orsec d’urgence sociale. Vite. Avant d’être plus ambitieux, de rebâtir l’Etat social. Il est temps de converger, plus que temps vraiment, ou bien nous servons à quoi ?

    #Gilets_jaunes