• « Belfie », « Drelfie », « Celfie » : les tendances qui mettent KO le selfie - L’ADN
    https://www.ladn.eu/media-mutants/belfie-drelfie-celfie-les-tendances-qui-mettent-ko-le-selfie

    Vous pensez « compter dans le game » depuis que vous maîtrisez, enfin, l’art du selfie. Que nenni ! Plus de 1 000 de ces auto-portraits sont pris chaque seconde dans le monde. Et cet été, les conclusions d’une étude menée par une revue indienne, le Journal of Family Medicine and Primary Care ont dû sérieusement faire baliser les preneurs de selfie du monde entier. Car, entre octobre 2011 et novembre 2017, 259 personnes sont mortes en faisant un selfie. Un chiffre qui donne le vertige et qui a inspiré un article à Mashable. Le site a fait le parallèle entre le nombre de morts causés par les requins et ceux occasionnés par les selfies. Verdict : les requins sont vos amis, bien plus que les perches à selfies. Dans son ouvrage Culture Web, Soraya Khireddine, dresse l’inventaire des déclinaisons bien moins dangereuses que de se prendre à bout portant au bord d’une falaise. À vos portables.

    #Selfie #Images #Influenceurs

  • Silicon Valley : une artiste photographie ses communautés oubliées
    https://www.ladn.eu/mondes-creatifs/oublies-silicon-valley

    Malaise, pauvreté, inégalités, pollution… Derrière le mythe de la Silicon Valley se cache une réalité toxique que la photographe Mary Beth Meehan expose au grand jour. Dans un livre dédié, elle part à la rencontre des communautés vivant en marge de la révolution high-tech.

    Apple, Google, Facebook, Tesla… ces noms font rêver et ont bâti la renommée de la Silicon Valley. Ils évoquent, depuis des décennies, « des perspectives de richesses incommensurables, d’opportunités pour tous, et d’accès universel aux produits des industries les plus innovantes des États-Unis », écrit Fred Turner, professeur à l’Université de Stanford dans Visages de la Silicon Valley.

    Édité en novembre 2018, l’ouvrage raconte, en mots et en images, comment les populations vivent au cœur d’une région envahie par les géants de la tech. On y découvre une réalité « dystopique » où l’humain est négligé, fatigué par une course technologique effrénée à laquelle il ne peut participer.

    Pas de surprise, l’histoire racontée est la même que partout ailleurs : celle d’inégalités creusées par le capitalisme et d’un monde où l’on veut bien faire « dans l’humain » à condition que ça rapporte gros.

    Habituée à travailler en collaboration avec les communautés qu’elle rencontre, Mary Beth Meehan a réalisé sa première installation publique en 2011 à Brockton dans le Massachusetts. Elle dévoilait, à même les murs et en pleine rue, les portraits réalisés durant ses pérégrinations aux allures d’enquête sociologique. Elle a depuis exploré certaines communautés de la Nouvelle-Angleterre et du sud des États-Unis, puis en Californie.

    #Visages_Silicon_Valley #C&F_éditions