« Le protocole d’étude de M. Séralini présente des lacunes rédhibitoires »

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  • Oui, les #OGM sont des poisons ! - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/ogm-le-scandale/20120918.OBS2686/exclusif-oui-les-ogm-sont-des-poisons.html

    C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine « Food and Chemical Toxicology » - une référence en matière de toxicologie alimentaire - en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié.

    Même à faible dose, l’OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. A tel point que, s’il s’agissait d’un médicament, il devrait être suspendu séance tenante dans l’attente de nouvelles investigations. Car c’est ce même OGM que l’on retrouve dans nos assiettes, à travers la viande, les œufs ou le lait.

    En 2006, c’est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d’œuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine ("Tous cobayes !", Flammarion, en librairie le 26 septembre).

    #santé #agrobusiness #agrochimie

    • Cette bataille, l’ex-ministre de l’Ecologie et première vice-présidente de la commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire à Strasbourg, la mène depuis quinze ans au sein du Criigen (Comité de Recherche et d’Information indépendantes sur le Génie génétique) avec Joël Spiroux et Gilles-Eric Séralini. Une simple association 1901 qui a pourtant été capable de réunir de bout en bout les fonds de cette recherche (3,2 millions d’euros) que ni l’Inra, ni le CNRS, ni aucun organisme public n’avaient jugé judicieux d’entreprendre.

    • Il y a quand même un problème de rigueur scientifique : l’OGM de maïs NK603 étudié et le pesticide Gaucho de Monsanto sont clairement un problème ; l’étude le démontre et justifierai leur arrêt immédiat.

      Les autres OGM ne sont pas étudiés (et reste à définir ce que l’on considère comme un OGM, Mendel étant déjà un sale manipulateur d’OGM sans que cela ne traumatise personne en son temps)

      La seule vraie question qui se pose c’est : un OGM qui veut être commercialisé ne devrait-il pas être étudié autrement que par trois mois d’étude sur le rat avant d’être largement distribué ? Si oui comment et qui en paye le prix ?
      (et quand la réglementation sur les tests sur animaux sera élargie, en 2013, on testera comment ?)

      Cet étude est très bien faite et très parlante mais sa médiatisation lui fait dire des choses qu’elle ne dit pas sur les autres OGM.

    • @allergie je pense qu’il faut lire l’étude complète et ne pas se contenter d’un article de presse pour juger s’il y a rigueur scientifique ou non. Cela dit, pour ne parler que de la France, de nombreux acteurs de la société civile réclament depuis belle lurette que soient menées de vraies études indépendantes sur les effets des OGM sur la santé. Par ailleurs, on peut légitimement penser que l’inra, de son côté, aurait du les conduire.

    • Alors maintenant, une palanquée de spécialistes qui ont étudié les effets des OGM sur les poissons rouges depuis des siècles vont lui tomber dessus et exiger qu’il présente son étude afin de la soumette à une contre expertise. Ce qui est tout à fait normal. En revanche, l’inverse n’a jamais eu lieu : les études précédentes n’ont pas été publiées dans le détail et, d’après ce qui est décrit, toute ont été menée sur des périodes de 3 mois maxi, c’est-à-dire trop courtes pour démontrer quoi que se soit.