La stratégie du « starve the beast » ou l’art de tuer la solidarité nationale – Le Comptoir

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  • La stratégie du « starve the beast » ou l’art de tuer la solidarité nationale – Le Comptoir
    https://comptoir.org/2018/12/18/la-strategie-du-starve-the-beast-ou-lart-de-tuer-la-solidarite-nationale

    Il s’agit dans un premier temps de baisser les recettes de l’État et des organismes sociaux afin d’assoiffer la bête publique qui voit ainsi ses déficits augmentés. Il en est ainsi en France depuis les années 1990 où, à force d’exonérations de cotisations sociales pour un faible effet économique, on baisse les recettes destinées aux retraites, à la santé ou au chômage. Pour les services publics, le mitage de l’assiette de l’impôt par le biais de niches fiscales à l’efficacité parfois douteuse réduit les marges de manœuvre budgétaires et imposent des choix drastiques comme la diminution des implantations locales des services du fisc ou des hôpitaux ou tout simplement la réduction du service fourni. À force de coupes budgétaires, la qualité du service devient de plus en plus déplorable. C’est ainsi le cas dans le système ferroviaire où très récemment lors d’une réunion du conseil régional de l’Occitanie, la région a affirmé ne pas être en mesure de rénover les petites lignes qui traversent la région car la puissance publique refuse de mettre la main à la patte. C’est ainsi que les retards augmentent et les accidents se multiplient fautes de dépenses d’entretiens suffisantes ou de suppressions de personnel qui entraîne un mécontentement généralisé des usagers. On note les mêmes problématiques au sein de l’hôpital, de la justice ou au sein des services locaux des impôts, les universités…

    • Merci @monolecte, du coup j’ai recherché, et c’était très intéressant !

      Reagan’s Farewell Address, 1989 : or, Common Sense | The Historic Present
      https://thehistoricpresent.com/2015/03/25/reagans-farewell-address-1989-or-common-sense

      Welcome to part 2 of our close reading of President Ronald Reagan’s Farewell Address of January 11, 1989. Here we pick up from where we left off in part 1 with Reagan explaining the “American miracle” that won him the respect, at last, of all those aristocrats at the G7 meeting in Ottawa.

      Well, back in 1980, when I was running for President, it was all so different. Some pundits said our programs would result in catastrophe. Our views on foreign affairs would cause war. Our plans for the economy would cause inflation to soar and bring about economic collapse. I even remember one highly respected economist saying, back in 1982, that “The engines of economic growth have shut down here, and they’re likely to stay that way for years to come.” Well, he and the other opinion leaders were wrong. The fact is, what they called “radical” was really “right.” What they called “dangerous” was just “desperately needed.”

      —That “highly respected economist” was Lester Thurow, and his complaint was with Reagan’s “trickle-down economics” theory which said that if you cut income taxes and suspend all federal regulation of business, you will get business owners with plenty of cash on hand to expand by any means necessary and voila, you will have more jobs and more output and a booming economy. This enticing idea won many people over to Reagan in 1980 and 81. He advertised it during a 1981 speech with this graph: