L’Eglise peine à boucler ses fins de mois - Libération
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Plus de 90% des diocèses n’équilibrent pas leurs comptes. L’année 2018 enregistre une baisse significative des dons, liée en partie à la crise des abus sexuels.
Cela ressemble à un coup de blues. L’Eglise catholique a enregistré, sur les trois premiers trimestres de 2018, une baisse significative, environ 5%, des dons au denier de l’Eglise qui constitue la principale ressource des diocèses. Depuis de nombreuses années, les finances de l’Eglise sont certes fragiles. Mais les indicateurs ont « viré au rouge », a reconnu, mercredi lors d’une conférence de presse, Ambroise Laurent, secrétaire général adjoint de la Conférence des évêques de France (CEF), en charge des finances.
Pour le responsable catholique, la suppression de l’ISF, le passage au prélèvement à la source et les inquiétudes sur la situation sociale et économique expliquent ce fléchissement notable. A la CEF, on reconnaît que la crise des abus sexuels a eu, elle aussi, un impact sur les dons. Quoi qu’il en soit, le catholicisme français est aussi confronté à une crise structurelle. En dix ans, les diocèses ont perdu un quart de leurs donateurs au denier de l’Eglise. En 2017, ils étaient 1,1 million à y contribuer. La collecte a totalisé, l’an passé, 255 millions d’euros, ce qui représente environ 40% des recettes totales de l’Eglise.
Les autres ressources des diocèses proviennent des quêtes (23% du total), des legs ou encore des célébrations de baptêmes, mariages et funérailles. Le denier de l’Eglise est traditionnellement affecté aux traitements des prêtres, (14 000 sont en activité en 2018 dont 10% sont de nationalité étrangère) et aux salaires des laïcs, environ 10 000 en poste dont la plupart sont employés à temps partiel. La chute importante des contributeurs au denier de l’Eglise est, pour le moment, compensée par la générosité de plus en plus marquée des fidèles. Le don annuel moyen a, en effet, considérablement progressé, passant de 145 euros en 2007 à 232 euros par donateur, dix ans plus tard.
« Nous ne sommes pas trop inquiets. Nos fidèles sont, de fait, très généreux », explique Ambroise Laurent. Le responsable estime que l’Eglise est dans une situation plus stable et moins délicate que des associations, contrainte de renouveler régulièrement leurs donateurs. De fait, les diocèses conservent un noyau dur de catholiques prêts à financer leur institution mais celui-ci vieillit. Malgré tout, il pourrait y avoir des marges de progression, notamment dans les zones urbaines. La moitié des catholiques pratiquants, selon les estimations de la CEF, ne contribue pas au denier de l’Eglise ; c’est particulièrement marqué chez les jeunes.
Comme l’année dernière, l’épiscopat lance, ce jeudi, une campagne de communication pour faire connaître le denier de l’Eglise, des publicités sont notamment programmées pour les ondes des grandes radios généralistes. Quoi qu’il en soit, la plupart des diocèses ont du mal à boucler leur budget. Pour 90% d’entre eux, les ressources ne couvrent pas les dépenses de fonctionnement. Pour équilibrer leur compte, ils sont contraints de vendre une partie de leur patrimoine immobilier.
Bernadette Sauvaget
Est-ce que 90% des diocèses vont disparaitre vu qu’ils sont insolvables ? Ca serait bien car un diocèse ca sert uniquement à faire violer ses gosses et se faire piquer les économies de mémé. Ca serait bien que ces lieux de promotion de haine (homophobe, misogynes entre autre) disparaissent mais faut pas révé, les banquiers et les macronistes vont leur trouvé un arrangement pour qu’ils puissent continuer à violer en paix les enfants et les consciences.
L’article est un peu mensonger car les sois disant « salaires des laïcs, environ 10 000 en poste dont la plupart sont employés à temps partiel » ne touchent pour la plus part aucun salaire, surtout lorsqu’il s’agit de femmes et surtout de femmes en situation de handicape (qui est le gros de leurs « salariés ». Ces « salariés » étaient sous contrat d’empois aidée et ce statu étant supprimé par Macron (qui a accepté d’etre chamoine de l’étron), les « salariées » laïque se sont fait viré comme des merdes sans aucun dédomagement avec parfois des petites remarques abjectes dont les cathos en ont le secret ; « Tu es virée, c’est une épreuve que dieu t’offre, t’as de la chance qu’il te fasse souffrir »
cf : ►http://golias-news.fr/article6716.html
Pour ce qui est des « legs » il s’agit d’abus de faiblesse et détournement d’héritage, et l’article montre que les curtons sont de plus en plus gourmands à dépouiller leurs vieilles et vieux. Vieilles et vieux qui sont tout de même stratégiquement choisis dans les classes bougeoise solvables et qui donnent de plus en plus vu que les riches sont de plus en plus riches. Le fric est envoyé à la maison mère qui est un paradis fiscal et une banque mafieuse tenu par George Pell (alias le tour operator pour pedovioleurs australiens) et comme cela les curés peuvent faire croire à leur insolvabilité.
Je rappel que l’église possède un parc immobilier de folie et bénéfice de largesses fiscales plus que confortables, si 90% des diocèses sont insolvables c’est que c’est intentionnel.