Le président de l’Assemblée s’est défendu, dans la soirée, d’avoir prononcé ces mots : « Cher monsieur @BarazzoneG, je démens formellement avoir pensé ou tenu ces propos que vous me prêtez. Quelles sont vos sources ? Évitez svp les #FakeNews ! »
Or, Richard Ferrand a bien tenu ces propos, comme le montre une vidéo publiée mardi par l’élu suisse. Toutefois, contrairement à ce qu’avance Guillaume Barazzone, ils n’ont pas été prononcés dans l’hémicycle ces derniers jours mais en juillet, lors de l’examen du projet de loi « pour une démocratie plus représentative ».
A l’époque président du groupe LREM et rapporteur du texte, Richard Ferrand disait précisément : « Tout à l’heure, quelqu’un vantait la grande démocratie cantonale helvétique, mais voyez les thèmes des votations : ils sont très souvent le fait de quelques cliques affairistes et de quelques lobbyistes qui, à la fin, sont d’ailleurs démasqués. »
Alors qu’elles semblent être passées inaperçues à l’époque, ces phrases sont reprises ce mardi par les journaux suisses La Tribune de Genève et 24 Heures qui titrent : « Le président de l’Assemblée nationale française insulte la Suisse. »
« Allez-vous présenter des excuses ? », demande Guillaume Barazzone sur Twitter. A l’heure où nous écrivions ces lignes, Richard Ferrand n’avait pas répondu.