• Dans le Loiret, « les conditions de confinement des jeunes isolés étrangers ne garantissent pas toujours leur sécurité » - Orléans (45000)
    https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/dans-le-loiret-les-conditions-de-confinement-des-jeunes-isoles-etrangers-ne-ga

    Mercredi 25 mars, le Cojie 45, qui aide les mineurs étrangers isolés dans le Loiret, a publié une tribune sur Mediapart, pour « obtenir des réponses plus adaptées, pour un bon nombre de jeunes et d’autres personnes en précarité, dans la situation actuelle ».

    Selon le Cojie 45 : « Les conditions de confinement des jeunes isolé·es étranger·es ne garantissent pas toujours leur sécurité, ni celle des populations qu’ils et elles sont amené·es à côtoyer. Nous appelons le préfet, représentant de l’État, à agir en urgence pour limiter au maximum les risques de contagion ».

  • Ils réclament des fouilles moins sévères au parloir : une centaine de détenus refusent de regagner leur cellule au centre pénitentiaire de Saran - Saran (45770) - La République du Centre
    https://www.larep.fr/saran-45770/actualites/ils-reclament-des-fouilles-moins-severes-au-parloir-une-centaine-de-detenus-re

    Ce dimanche 15 septembre, vers 17 heures, quelque 110 prisonniers ont refusé de regagner leur cellule à l’issue de la promenade. Les détenus ont fait part de leurs revendications aux agents pénitentiaires, des revendications qui touchent au déroulement des parloirs.

    « Ils contestent notamment la fouille intégrale, qui n’est pourtant pas systématique mais qui est pratiquée de manière aléatoire ou quand le personnel à des suspicions », indique la direction interrégionale des services pénitentiaires de Dijon.

    Les détenus ont également réclamé que la limitation d’un seul sac apporté par les familles soit levée, que les parloirs ne soient plus refusés aux familles ou proches arrivant en retard, ni qu’ils soient obligés de faire demi-tour après avoir « sonné » par trois fois au portique de sécurité.

  • Le lanceur de balles de défense, arme controversée du maintien de l’ordre - AFP
    https://www.larep.fr/saint-jean-de-braye/social/institutions/2019/01/03/le-lanceur-de-balles-de-defense-arme-controversee-du-maintien-de-l-ordre_13098

    « Mal nécessaire » ou arme excessivement dangereuse ? La controverse autour de l’utilisation des lanceurs de balles de défense (LBD) a été relancée après les blessures de manifestants lors de récentes mobilisations de « gilets jaunes » et de lycéens. Le 5 décembre, un lycéen loirétain était blessé par ce type d’arme à Saint-Jean-de-Braye.

    « J’ai eu une fracture sous l’oeil au niveau du plancher orbital, le nez fracturé à trois endroits et 25 points de suture », assure à l’AFP Constant Deniaux, 43 ans, qui affirme avoir été touché par un tir de #LBD alors qu’il participait le 8 décembre à un barrage filtrant de « gilets jaunes » sur le boulevard périphérique de Caen.

    « Je ne sais pas pourquoi j’ai été visé. J’étais à 30 mètres, sur les hauteurs, et j’étais observateur. Je pense que j’ai été visé délibérément », poursuit ce technico-commercial, actuellement au chômage, qui dit faire partie « des personnes blessées inutilement ».

    Des tirs de LBD ont également blessé des lycéens mobilisés contre la réforme du bac, dont un élève de 16 ans atteint à la tête le 5 décembre à Saint-Jean-De-Braye.

    « J’aimerais comprendre pourquoi des policiers ont utilisé ce genre d’arme contre des gamins »

    « Choquées » par ces incidents, quelque 200 personnalités, dont plusieurs députés de gauche, ont appelé début décembre à interdire « immédiatement » l’usage de ces fusils d’épaule à un coup qui projettent des balles semi-rigides de calibre 40 mm. En janvier 2018, le Défenseur des droits Jacques Toubon avait déjà plaidé pour leur retrait.

    Depuis le début de la mobilisation des « gilets jaunes » le 17 novembre, les blessures par LBD et d’autres violences policières présumées ont abouti à 48 saisines de l’IGPN, la police des polices.

    L’IGPN avait ouvert huit enquêtes liées à l’utilisation de lanceurs de balles de défense en 2017 et onze en 2016, année marquée par les manifestations contre la loi travail.

    « Un cadre légal précis »

    Face à la polémique, les autorités continuent de défendre une arme non létale dont l’usage est règlementé.

    L’utilisation du LBD « s’appuie sur un cadre légal précis », affirme une source policière, évoquant notamment des formations obligatoires et l’obtention d’un certificat d’aptitude.

    « Le LBD est une arme intermédiaire, utilisée pour stopper des manifestants et arrêter les individus dangereux ou agressifs envers la police », affirme Jean-Louis Courtois, expert en armes auprès de la Cour d’appel de Paris et rédacteur en chef de la revue Commando magazine.

    « C’est le matériel le plus adapté avant l’utilisation létale d’une arme à feu », ajoute-t-il, constatant qu’"il n’y a eu aucun mort" pendant les manifestations malgré des affrontements parfois violents.

    « Le retrait de ce type de matériel mettrait en danger les fonctionnaires de police », assure aussi M. Courtois, pour qui l’utilisation du LBD est « un mal nécessaire ».

    Un tournant

    Pour Vincent Denis, maître de conférence en histoire moderne à La Sorbonne et spécialiste de la police, l’utilisation des LBD à partir de la fin des années 90 a toutefois marqué « un tournant » car « la doctrine du maintien de l’ordre depuis 1945 était de ne pas tirer sur les manifestants ».

    Non létales, ces armes blessent pourtant « pour la vie », ce qui « contribue à alourdir le bilan en matière de blessés », assure M. Denis.

    Depuis début décembre, le journaliste-documentariste indépendant David Dufresne collecte sur Twitter des vidéos de violences policières présumées lors des récentes mobilisations en France et s’étonne « qu’il y a ait si peu de débat autour de ces dizaines de blessées » par LBD.

    « La police surfe sur un seuil de tolérance plus élevé qu’autrefois », assure M. Dufresne, auteur de « Maintien de l’ordre » (Editions Pluriel).

    « Depuis les manifestations contre la loi travail, l’affrontement est complètement assumé », ajoute-t-il, « il y a une forme de militarisation du maintien de l’ordre qui n’était pas du tout à l’oeuvre jusqu’ici. »

    Pour l’heure, les autorités ont eu gain de cause sur le plan judiciaire : la Cour européenne des droits de l’Homme a rejeté le 18 décembre une requête de manifestants blessés par des tirs de LBD et qui en demandaient l’interdiction en urgence

    Malgré la polémique, le ministère de l’Intérieur a lancé le 23 décembre un appel d’offres pour l’acquisition de 1.280 nouveaux LBD.

    AFP

    #Maintien_de_L'ordre