• ★ Une chambre avec vue ? | Le blog de Floréal

    Le documentaire « Goulag(s) », de Michaël Prazan et Assia Kovrigina, diffusé à la télévision en 2019, présente, entre autres intérêts, l’avantage de nous faire ressouvenir que dans l’immédiat après-guerre nombre de militants communistes, certains d’entre eux anciens résistants et déportés dans les camps nazis, nièrent sans désemparer l’existence des camps de concentration de l’Union soviétique. C’était l’époque où quiconque osait critiquer le grand pays tant aimé se voyait illico insulté et calomnié dans les colonnes des divers organes de presse dont disposait alors un Parti communiste français au mieux de sa forme (...)

    #URSS #stalinisme #campsdeconcentration #goulag #PCF #négationnisme

    https://florealanar.wordpress.com/2019/04/02/une-chambre-avec-vue

  • Hommage à Amadeo Gracia Bamala | Le blog de Floréal
    https://florealanar.wordpress.com/2019/12/26/hommage-a-amadeo-gracia-bamala

    Hommage à Amadeo Gracia Bamala

    26 décembre 2019 par Floréal

    Le « garçon boiteux » de la photo mythique et dramatique, icône de l’exil républicain de 1939, est mort en novembre dernier.

    Le « garçon boiteux » de la photo choc et dramatique dans laquelle on voyait un groupe d’exilés républicains entrer sur le territoire français (Prats-de Mollo) après avoir traversé la frontière par la province de Gérone, est mort le 1er novembre dernier.
    Le protagoniste de cette image très dure était Amadeo Gracia Bamala et ce cliché est devenu une photo mythique qui montrait la cruauté et la souffrance subies par l’exil républicain, d’abord dans la guerre civile, puis dans son séjour forcé hors de son pays et plus tard à son retour en Espagne.
    La force dramatique de l’image réside essentiellement dans ses trois enfants. Au premier plan, on voit Alicia Gracia appuyée sur une béquille. Elle n’avait alors que sept ans et on peut la voir tenir la main de son père. Il lui manque une jambe, perdue dans un bombardement de l’aviation italienne, les troupes fascistes de Mussolini qui ont aidé Franco à gagner la guerre.
    Le petit garçon au pied amputé, aidé par un homme qui lui tient la main, est Amadeo Gracia Bamala, le « garçon boiteux », qui vient de mourir et qui est le frère d’Alicia. Il avait alors quatre ans. Il a perdu une partie de sa jambe qui a dû lui être amputeé à cause des blessures causées par les éclats d’une bombe ayant coûté la vie à sa mère et fait perdre sa jambe à sa sœur Alicia. A sa gauche sur la photo, nous voyons aussi un adolescent qui marche. C’est son autre frère, Antonio, qui a alors douze ans. En tête, avec sa sœur Alicia, nous voyons Mariano Gracia, le père des trois enfants.
    Cette photo est demeurée comme un fort témoignage de la souffrance des réfugiés fuyant la guerre atroce et cruelle provoquée par le franquisme. Il s’agit sans aucun doute d’une photo-symbole de la Retirada et de l’exil républicain dont on a précisément célébré cette année le 80e anniversaire.

  • Anniversaire | Le blog de Floréal
    https://florealanar.wordpress.com/2019/09/01/anniversaire

    Il y a trente-huit ans très exactement, le 1er septembre 1981, à 18 heures, dans une cave humide de Montmartre, trois individus louches, particulièrement dangereux, Jacky-Joël Julien (aujourd’hui décédé), Gérard Caramaro et moi-même, donnaient naissance à #Radio-Libertaire.
    A l’occasion de cet anniversaire, peut-être est-il bon de rappeler quelques déclarations d’hommes politiques au sujet des radios libres, dans les années où la bataille avait déjà commencé. Nous étions alors sous le règne de Giscard d’Estaing (sauf pour la dernière citation).

    Christian Poncelet , secrétaire d’Etat (RPR) aux Relations avec le Parlement (17 mai 1977) : « Il n’est pas question de laisser se développer sur l’ensemble du territoire ces radios qui pourraient diffuser de l’information de toute nature ! »

    Christian Bonnet, ministre (Républicain indépendant) de l’Intérieur (mai 1978) : « Les radios libres, ce sont les Brigades rouges. »

    Jean-Philippe Lecat , ministre (majorité présidentielle) de la Culture et de la Communication (7 juin 1978) : « Il faut épargner à notre pays les errements que connaissent certains de nos voisins, chez qui l’abandon du service public a très vite dérivé vers l’anarchie, le laxisme, le triomphe de l’esprit de lucre. »

    Laurent Fabius (Parti socialiste) (27 juin 1979) : « Nous sommes pour le monopole comme garant de la liberté, et contre son utilisation à des fins d’exclusion. »

    Raymond Barre , premier ministre (7 septembre 1979) : « Les radios locales sont le germe puissant de l’anarchie. »

    Georges Fillioud , ministre de la Communication de François Mitterrand (fin 1981) : « De la publicité sur la bande FM, il n’y en aura jamais ! »

  • Mon lien préféré du jour
    Campagne électorale ou Le discours des moustiques | Le blog de Floréal
    https://florealanar.wordpress.com/2019/05/16/campagne-electorale-ou-le-discours-des-moustiques/?unapproved=3560&moderation-hash=3a0848478df13be8a73ef05ee8f6

    « Question bête…
    Campagne électorale ou Le discours des moustiques

    16 mai 2019 par Floréal

    « La morsure des punaises n’a rien de très agréable, mais quand elles vous sucent le sang, au moins elles y vont carrément, sans dire un mot, ce qui est malgré tout une façon franche et directe de faire les choses. Quant aux moustiques, c’est une autre paire de manches : bien sûr, eux aussi vous percent la peau sans pitié, seulement, avant de mordre, ils insistent toujours pour prononcer d’abord un long discours, ce qui est fort énervant. Et s’il devait s’avérer que, par-dessus le marché, ce discours était un exposé de toutes les bonnes raisons pour lesquelles ils se sentent obligés de se repaître de votre sang, ce serait encore plus exaspérant. Je suis bien content de ne pas comprendre leur langage. »

    Lu Xun (1881-1936)

  • Question bête… | Le blog de Floréal

    Question bête…

    15 mai 2019 par Floréal

    La cérémonie de ce mardi 14 mai aux Invalides m’a amené à rechercher les statistiques des accidents du travail en France. Les dernières connues portent sur l’année 2017.
    530 personnes ont perdu la vie au travail cette année-là, dont 210 dans le seul secteur du bâtiment. Et je me posais la question de savoir s’il y avait déjà eu la moindre cérémonie officielle, avec des gens importants, des gens qui comptent, des gens qui représentent le pays, pour rendre hommage à ces ouvriers qui bâtissent des logements, des écoles, des hôpitaux, des salles de spectacle…
    On se pose de ces questions parfois, c’est bête !…

  • Franco et Fidel, ennemis cordiaux | Le blog de Floréal
    https://florealanar.wordpress.com/2019/01/02/franco-et-fidel-ennemis-cordiaux

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    « Salut à Amos Oz
    Franco et Fidel, ennemis cordiaux

    2 janvier 2019 par Floréal

    Après la mort de Franco, le correspondant de l’agence Efe à La Havane envoya une dépêche, reprise par certains des plus prestigieux journaux du monde et qui disait ceci : « Quelques heures après l’annonce de la mort du général Franco, le gouvernement révolutionnaire de Cuba a décrété un deuil officiel de trois jours. Depuis jeudi, les drapeaux ont été mis en berne sur tout le territoire cubain. Le président de la République, M. Osvaldo Dorticós, a adressé un message de condoléances au président du gouvernement espagnol, Carlos Arias Navarro (…). » Quand vous lisez cela, vous avez l’impression qu’il y a soit un malentendu, soit une erreur dans le texte. Ce n’était pas le cas. Le Cuba de Fidel Castro a en effet rendu hommage au dictateur comme aucun autre pays ne l’a fait, bien qu’il ait tout mis en œuvre pour que l’information demeure discrète, ce qui permettait tout à la fois de rester en bons termes avec l’Espagne et d’éviter un scandale international. Ce geste a pris un relief plus important encore l’année suivante, à la mort de Mao Zedong, le gouvernement cubain n’ayant pas porté la même attention envers le dirigeant communiste chinois. Ce fut là le dernier chapitre d’une relation particulière et choquante entre deux dictateurs idéologiquement aux antipodes, qui décidèrent d’agir avec un pragmatisme « souterrain » et une complicité qui ont suscité un énorme intérêt chez les historiens et les politologues.

  • Franco et Fidel, ennemis cordiaux | Le blog de Floréal
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    Le blog de Floréal
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    Franco et Fidel, ennemis cordiaux

    2 janvier 2019 par Floréal

    Après la mort de Franco, le correspondant de l’agence Efe à La Havane envoya une dépêche, reprise par certains des plus prestigieux journaux du monde et qui disait ceci : « Quelques heures après l’annonce de la mort du général Franco, le gouvernement révolutionnaire de Cuba a décrété un deuil officiel de trois jours. Depuis jeudi, les drapeaux ont été mis en berne sur tout le territoire cubain. Le président de la République, M. Osvaldo Dorticós, a adressé un message de condoléances au président du gouvernement espagnol, Carlos Arias Navarro (…). » Quand vous lisez cela, vous avez l’impression qu’il y a soit un malentendu, soit une erreur dans le texte. Ce n’était pas le cas. Le Cuba de Fidel Castro a en effet rendu hommage au dictateur comme aucun autre pays ne l’a fait, bien qu’il ait tout mis en œuvre pour que l’information demeure discrète, ce qui permettait tout à la fois de rester en bons termes avec l’Espagne et d’éviter un scandale international. Ce geste a pris un relief plus important encore l’année suivante, à la mort de Mao Zedong, le gouvernement cubain n’ayant pas porté la même attention envers le dirigeant communiste chinois. Ce fut là le dernier chapitre d’une relation particulière et choquante entre deux dictateurs idéologiquement aux antipodes, qui décidèrent d’agir avec un pragmatisme « souterrain » et une complicité qui ont suscité un énorme intérêt chez les historiens et les politologues.