• L’INFO. Une étude du #CNRS révèle les effets prodigieux du #bio sur les #abeilles | Courrier de l’Ouest
    https://www.courrierdelouest.fr/actualite/chize-une-etude-du-cnrs-revele-les-effets-prodigieux-du-bio-sur-les

    Ce cercle vertueux trouve ses racines dans les spécificités mêmes de l’agriculture bio synonyme de #biodiversité accrue. Le non-recours aux pesticides et une rotation davantage diversifiée, faisant la part belle aux prairies, haies et bosquets, « diminuent, ainsi, la mortalité des abeilles tout en augmentant les ressources florales disponibles ». Elles contrebalancent « l’absence de colza, ressource primordiale car présente dès avril mais très peu cultivée en bio », décrypte Vincent Bretagnolle.

    Attendus mais pas « forcément avec une telle ampleur », ces résultats sont fondamentaux pour le CEBC dont les travaux précédents avaient déjà conduit à l’interdiction des #néonicotinoïdes ou mis en lumière une augmentation moyenne de plus de 35 % des rendements de colza par la simple pollinisation des abeilles domestiques et sauvages. A la clef, un #gain « de 160 euros par hectare » (lire CO du 23 septembre 2018).

    « Tout le monde parle mais nous, on quantifie car on a besoin de chiffres pour faire bouger les lignes du monde réel, inciter à la prise de conscience des relations d’interdépendance entre les humains et les non-humains afin de créer de nouvelles #solidarités », appuie celui qui refuse l’étiquette « de lanceur d’alerte » tout en dessinant les contours d’une #agroécologie inéluctable. « Le message que je veux adresser aux ##agriculteurs, c’est de ne pas réfléchir pesticides, azote et sélections variétales mais abeilles. C’est un levier de croissance inégalable, sans doute le moins coûteux et qui profite aux bio comme aux conventionnels. C’est prodigieux. »

    Reste désormais à polliniser les esprits les plus réfractaires à l’évidence.

  • La Relève et La Peste
    https://lareleveetlapeste.fr/leau-ce-bien-commun-accapare-par-le-secteur-prive

    « Au lac de Caussade (Lot-et-Garonne), des agriculteurs sont passés en force, contre l’avis de l’État, pour construire leur barrage et refusent de le détruire. On est face à un #accaparement d’un bien commun par un acteur privé. C’est typique des conflits autour de l’eau qui pourraient se répéter à l’avenir. Plus la ressource va se raréfier, plus des acteurs économiques vont chercher à la préempter. Les projets de constructions de retenues d’eau à des fins agricoles essaiment dans le Nord, dans le bassin Seine-Normandie, en Bretagne. Ils sont bien souvent portés par une minorité du monde agricole. Les irrigants qui, en moyenne, ne représentent que 15 % de la profession agricole en France. Mais ces barrages ont leur revers de la médaille. Ils entraînent inévitablement une baisse des quantités d’eau pour l’aval, ont des impacts sur la biodiversité. Surtout, ces ouvrages entretiennent un cercle vicieux dans lequel les agriculteurs irrigants continuent à utiliser plus d’eau que le milieu peut naturellement leur livrer. Enfin, rien n’assure que ces retenues d’eau prémunissent du manque d’eau. L’Espagne, qui a beaucoup investi dans la construction de barrages, se retrouve aujourd’hui avec des ouvrages très loin d’être remplis. » explique-t-elle à 20minutes.fr

    #eau

    • #communs #accaparement

      En consolidant leurs privilèges concoctés dans « les eaux glacées du calcul égoïste », les « acteurs privés » se croyant pour un temps encore un peu à l’abri ont depuis longtemps préparé l’effondrement civilisationnel qui est en train d’advenir en instaurant un « état de non-droit » pour les dépossédé·es, c’est à dire la majorité de l’humanité.

    • La #FNSEA à la manœuvre dans la « gestion-accaparement » de la ressource en eau dans les département de l’Ouest.

      https://www.courrierdelouest.fr/actualite/maine-et-loire-l-eau-un-bien-de-plus-en-plus-convoite-25-07-2019-40

      Si pouvoirs publics et défenseurs de l’environnement s’accordent sur le constat général, des tensions se cristallisent autour des solutions à mettre en œuvre, à commencer par l’irrigation des terres agricoles. Pour l’Agence de l’eau, la création de bassins artificiels de stockage permettrait d’accumuler de l’eau en hiver, afin de diminuer les pompages au creux de l’été. "« C’est une des solutions à envisager »", écrit-elle dans son programme d’intervention.
      Le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, s’est dit favorable au développement de ce système, ardemment défendu par les syndicats agricoles FNSEA et Jeunes Agriculteurs. La Chambre d’Agriculture de Maine-et-Loire y songe également, même si aucun projet n’a encore émergé dans le département, contrairement à celui voisin des Deux-Sèvres, où le débat fait rage

      « C’est une vision des années 1970 qui ne fera que systématiser la surconsommation et emmener tout le monde dans le mur »" , réagit Florence Denier-Pasquier, farouchement opposée à la création de "« #bassines »" . À l’inverse, seule une transformation du modèle agricole pourra, selon elle, mener à une sobriété salvatrice.

      « Continuer à arroser des hectares de maïs au moment où l’eau est le moins disponible, ce n’est plus possible »", abonde Philippe Jaunet, vice-président du GABB Anjou (Groupement des Agriculteurs Biologistes et Biodynamistes). Sur son exploitation d’Yzernay, cet éleveur laitier pratique la rotation des cultures et plante des haies bocagères pour mieux retenir l’humidité dans le sol. Il expérimente aussi l’agroforesterie fourragère, qui doit diminuer les rations en céréales de ses bêtes.

  • Un article fourre-tout sujet à interprétation alarmiste à propos d’une contamination avérée au tritium (radio-isotope de l’hydrogène provenant des rejets des centrales nucléaires) dans des communes de Maine-et-Loire.

    Eau potable : Le Maine-et-Loire concerné par une contamination radioactive au tritium - Actualité Angers Villactu
    https://www.angers.villactu.fr/eau-potable-le-maine-et-loire-concerne-par-une-contamination-radioac

    « Dans le Maine-et-Loire, 72 communes présentent des valeurs significatives en tritium »

    Selon l’ACRO, la seule usine de potabilisation de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) « distribue chaque année dans son eau potable à 10 Bq/L en moyenne, 1,3 TBq (térabecquerel) de tritium, soit 2,5 % des rejets de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine. Cette usine alimente 1,9 million d’habitants de 56 communes de la banlieue sud et ouest de Paris. »

    « Dans le Maine-et-Loire, 72 communes (soit 40% des communes du département) présentent des valeurs significatives en tritium dans les données fournies par la Direction Générale de la Santé », indique l’association.

    Interrogé par Le Canard enchaîné, EDF estime que les risques pour la santé sont nuls : « La quantité de tritium dans l’eau du robinet est 170 fois au-dessous de la valeur à ne pas dépasser fixée par l’OMS. »

    Cet article a déjà provoqué de vives inquiétudes dans mon entourage proche. Mais que tirer comme conclusion de ce genre de prose journalistique ? Mettrions-nous notre santé en danger juste en ouvrant un robinet pour quelque usage que ce soit ?

    D’après la CRIIRAD, ce serait une réponse affirmative.

    La CRIIRAD, un laboratoire associatif travaillant sur le nucléaire, a dénoncé « la banalisation des contaminations en tritium » et « appelé à ne pas se laisser abuser par les comparaisons avec la référence de qualité de 100 Bq/L et, plus encore, avec la limite dite sanitaire de 10 000 Bq/L ».

    « Les autorités acceptent, pour les polluants radioactifs, des niveaux de risque cancérigène plus de 100 fois supérieurs au maximum toléré pour les cancérigènes chimiques ! La limite applicable à une contamination durable par le tritium ne devrait pas dépasser 10 à 30 Bq/L », estime la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD).

    Interrogée par 20 Minutes, Corinne Castanier, de la CRIIRAD, rappelle que « le tritium est cancérigène et mutagène. On n’est pas sur un niveau de risque élevé. Et si on boit de l’eau avec du tritium seulement quelque temps, cela ne pose pas de problème. »

    (Le problème étant que le tritium serait un « précurseur » en matière de rejets. Comprenons que si l’on trouve ce radio-nucléide dans l’environnement (eau des rivières, nappe phréatique), on y trouvera fatalement d’autres choses beaucoup moins « sympathiques ».)

    Alors, que penser de ce soudain regain d’intérêt pour les radio-nucléides qui polluent la Loire et d’autres ressources en eau ?
    Ce n’était pourtant pas faute d’alertes lancées par l’ACRO (mais pas que) en direction des autorités sanitaires.

    https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/nucleaire/contamination-radioactive-de-la-loire-a-saumur-selon-l-acro_134622

    L’association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (ACRO) a annoncé mardi 18 juin 2019 une « contamination » radioactive « anormalement élevée » de la Loire à Saumur (Maine-et-Loire), « en aval de cinq centrales nucléaires ». La présence de tritium (hydrogène radioactif) y « est quasi systématique aussi bien dans le fleuve que dans les eaux de consommation. En janvier 2019, la concentration dans l’eau de la Loire a atteint 310 Bq/L (ndlr : becquerels par litre) », alerte le laboratoire basé à Hérouville-Saint-Clair, près de Caen dans un communiqué commun avec le Réseau Sortir du nucléaire. « Est-ce dû à un incident ? Le collectif Loire Vienne Zéro Nucléaire et l’ACRO alertent les autorités et demandent une enquête pour déterminer l’origine de cette valeur exceptionnelle », ajoutent les associations.

    Et repris ici :
    https://www.liberation.fr/france/2019/06/19/saumur-des-associations-alertent-sur-une-contamination-radioactive-de-la-
    https://www.courrierdelouest.fr/actualite/saumur-la-concentration-de-tritium-s-accroit-dans-la-loire-et-dans-
    https://www.20minutes.fr/planete/2543203-20190618-maine-loire-alerte-contamination-radioactive-loire

    Sinon, le rapport émis par l’ACRO (Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest) publie une carte établie d’après les données du ministère de la santé et l’ARS mais pointe aussi le risque pour l’alimentation en eau potable si avait lieu un « accident » sur le site d’une des (trop) nombreuses et vieillissantes centrales nucléaires présentes sur notre territoire national.

    https://www.acro.eu.org/wp-content/uploads/2019/07/CP-ACRO-du-170719.pdf

    Par contre, vu l’étiage des rivières en cet été 2019, on ferait mieux de se demander si nos très estimés responsables technocratiques envisageront à temps une mise à l’arrêt des réacteurs avant la surchauffe.

    • Ce brusque emballement au coeur de l’été, un classique, flirte avec le hoax, et révèle en creux l’incompétence usuelle des medias mainstream.

      Sur la base d’une campagne brouillonne d’une petite association inconnue, le feu prend immédiatement à la savane ;

      L’ennui c’est que le message implicite ainsi propagé, repris,
      se transforme en quelque chose comme “l’eau potable est contaminée par des rejets des centrales nucléaires…”

      Passons sur les polémiques habituelles sur les seuils de l’OMS (on nous ment, le nuage de Tchernobyl, etc.)

      Dans la mouvance écolo ça marche tout de suite à fond, relance quasi idéale pour dénoncer le nucléaire, voir le CP de Michèle Rivasi, par exemple.

      Reste que des données primordiales sont passées sous silence, et que les questions pertinentes ne sont pas posées.

      Nul ne rappelle à l’occasion, ce que tout le monde ignore, qu’EDF est le premier gestionnaire d’eau français, d’une part l’héritage historique des grands barrages, puis le refroidissement des 58 tranches nucléaires.

      Ici savoir que les prélèvements opérés pour le seul refroidissement des centrales sont la plus importante ponction sur la ressource dans le milieu naturel, avant l’agriculture, l’industrie, l’eau potable, le
      tourisme, etc.

      Ici un premier piège : l’eau prélevée pour l’irrigation est “perdue” et ne revient pas ensuite au milieu naturel (évaporation), tandis que l’eau prélevée pour refroidir les centrales est immédiatement restituée au fleuve.

      Et nous arrivons à LA question à se poser : l’eau prélevée pour refroidir un réacteur nucléaire tourne dans un circuit dit secondaire, et ce flux n’est bien évidemment pas en contact avec tel ou tel nucléotide découlant de la fission. Dès lors comment cette eau peut-elle être chargée en tritium après avoir contribué à refroidir le réacteur ?

      (Si le réacteur c’est un tambour de machine à laver, l’eau n’est pas dans le tambour, mais dans des petits tuyaux qui tournent autour…)

      C’est là que ça devient intéressant et que l’affaire à le mérite de mettre l’accent sur le vieillissement du parc car à priori après rejet, après avoir circulé dans le circuit secondaire, elle ne devrait théoriquement pas être chargée en tritium, à moins que lesdites centrales ne soient des “passoires” ?

      Plus largement aucun media ne s’est par ailleurs intéressé tant à l’encadrement réglementaire du contrôle de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine (appellation officielle de l’eau dite “potable”). Ils se seraient rendus compte qu’aucun contrôle n’est prévu pour la radioactivité, et que par ailleurs les trous dans la raquette concernant les substances recherchées et “contrôlées” (pesticides, perturbateurs, etc.) sont très préoccupants. Surtout si
      l’on sait que les millions d’analyse de l’eau “potable” effectuées chaque année pour le compte du ministère de la Santé, sont sous-traitées à deux mastodontes privés, Eurofins et Carso qui, en dépit de scandales à répétition, se sont assurés une véritable rente grâce à ces missions que leur délègue la puissance publique.

      Bref, au total le traitement de cette “peur de l’été” est très
      largement inabouti, et ne laissera qu’une vague peur, sans réponse, qui va faire exploser les ventes d’eau en bouteille…

    • Chaque année, de mars à octobre, cinquante ruches sont positionnées de façon aléatoire sur dix carrés de 10 km2 selon l’hypothèse d’un rayon moyen de butinage d’environ 1,5 km. Toutes les deux semaines, les équipes de l’INRA, coordonnées par Jean-François Odoux, se rendent sur place pour procéder à différents types de mesures : effectif, surface du couvain (ensemble des œufs, larves et nymphes), poids des adultes, relevés sanitaires…

      (...)

      « Plus les ruches sont entourées de bio sur plusieurs kilomètres carrés et plus l’effet est positif », éclaire l’écologue. C’est le cas « pour la production de couvains qui augmente de 37 % dans les cas les plus extrêmes. Mais cela se vérifie aussi pour les populations d’adultes (+ 20 %) et la production de miel qui explose littéralement (+ 53 %) ».

      (...)

      Attendus mais pas « forcément avec une telle ampleur », ces résultats sont fondamentaux pour le CEBC dont les travaux précédents avaient déjà conduit à l’interdiction des néonicotinoïdes ou mis en lumière une augmentation moyenne de plus de 35 % des rendements de colza par la simple pollinisation des abeilles domestiques et sauvages. A la clef, un gain « de 160 euros par hectare » (lire CO du 23 septembre 2018).

  • Angers. Visite de Macron : une ville morte, les commerçants râlent Courrier de l’Ouest | 28.03.2019
    https://www.courrierdelouest.fr/actualite/angers-visite-de-macron-une-ville-morte-les-commercants-ralent-28-0

    Photo Le Courrier de l’Ouest - Josselin CLAIR

    La visite du président de la République et les mesures de sécurité drastiques qui l’ont accompagnée ce jeudi 28 mars à Angers ont rendu déserts des secteurs du centre-ville d’Angers au grand dam des commerçants.

    Il était en effet extrêmement difficile d’accéder à certains quartiers du centre que l’on soit piéton ou automobiliste ce jeudi.

    #Angers ville morte. Des commerçants estiment leur chiffre d’affaires du jour : « Ce sera proche de zéro ». « Il aurait dû venir un samedi puisqu’on bosse déjà pas le samedi à cause des #giletsjaunes ». #Macron #Angers #directCO ⁦@courrierouest⁩ pic.twitter.com/OqIL5D7bPm

    — Philippe Rubion (@PhilippeRubion) 28 mars 2019

    https://pbs.twimg.com/card_img/1111257537054158849/SPvklsq9?format=jpg&name=600x314

  • Quelques nouvelles du « bled » :

    Cholet. Une ville de crétins et de pétasses, vraiment ? | Courrier de l’Ouest
    https://www.courrierdelouest.fr/actualite/cholet-une-ville-de-cretins-et-de-petasses-vraiment-20-02-2019-3892

    Un élu traité d’ « enculé », un autre de « crétin » et de « couillon », un quotidien régional qualifié de « fasciste », un autre de « menteur », des pompiers habillés pour l’hiver, des élus qui s’étiquettent de noms d’oiseaux, des gilets jaunes insultants et insultés… mais où s’arrêteront donc ces Choletais ? Depuis plusieurs mois, les invectives se multiplient, sans limites, dans la rue, sur internet, partout.

    Il est vrai que l’exemple a, de longue date, été donné par les personnalités politiques d’ici et d’ailleurs. Il y a longtemps que les chevaux sont lâchés et que les injures font partie du paysage politique. À force de montrer le mauvais exemple, de vivre l’injure en totale impunité, de traiter les uns de « connards », de « burnes », les autres de « pétasse » ou d’ « alcoolique », la violence verbale s’est malheureusement banalisée. La belle affaire pourrait-on dire. Sauf que chaque jour qui passe, un nouveau cran est franchi. Et trop souvent on se pince pour le croire.

    Pour se délecter de ce fiel quotidien, il suffit de se brancher sur les réseaux sociaux, Twitter et Facebook en tête, voire d’allumer la télévision locale un soir de conseil municipal. Sur internet, véritable fosse au purin de haine, les auteurs de ces propos ne se rendent même plus compte de l’incroyable violence de leurs paroles. Même un soir de rassemblements dans toute la France pour refuser des propos haineux, antisémites, il ne se trouve pas une personnalité pour organiser ici un regroupement symbolique, solidaire. Seul Xavier Coiffard a suggéré lundi soir au conseil d’agglomération d’exprimer d’une même voix le refus de la haine. On lui a répondu poliment qu’ici, il n’était point besoin de ça pour le montrer à tous. Principe louable.

    Mais ne rien dire, c’est aussi laisser faire. D’autant que lorsqu’il s’agit de critiquer par l’invective, il s’en trouve toujours pour se porter candidat.

    Xavier MAUDET

    #Gilles_Bourdouleix (c’est le maire de #Cholet) #facepalm

  • Le Mans : une femme défenestrée par son compagnon, jugée en partie responsable
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2019/01/03/01016-20190103ARTFIG00216-le-mans-une-femme-defenestree-par-son-compagnon-j


    Bonne année, mon cul !!!

    Aïda subissait des #violences de la part de son compagnon, « des gifles », et des « coups de poing qui n’ont jamais donné lieu à une hospitalisation », explique son avocat. Elle n’imaginait pas, à son retour, un tel déchaînement de violence. « Quand elle rentre il ne la frappe pas mais lui demande de ramasser son vomi. Ce qu’elle fait. Elle était sous son emprise ! », rapporte Me Jarry.
    Cette nuit-là, il la frappe à plusieurs reprises et va même jusqu’à la basculer par la fenêtre du deuxième étage. Les voisins alertés par les cris appellent la police qui découvre le corps de la jeune femme au pied de l’immeuble. Elle restera paraplégique.

    Parce qu’elle est rentrée chez elle ce soir-là, Aïda sera jugée en partie responsable de sa condition. Pourtant, la cour d’assises condamne l’auteur des violences à 15 ans de prison en 2016 et fixe la provision pour l’indemnisation de la victime à 90 000 euros. Sauf que le Fonds de garantie des victimes (Fgti) retient seulement une indemnisation partielle, considérant qu’il y a un partage de responsabilité. « Si le Fonds ne comprend rien à la psychologie d’une femme victime des coups de son compagnon, alors il ne comprendra jamais rien aux violences conjugales et pourra toujours juger de cette manière, s’insurge Me Jarry. Il estime que parce qu’elle est revenue à l’appartement, elle a une responsabilité dans ce qui s’est passé ».

    Les avocats saisissent alors la Civi, la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions, qui tombe d’accord avec le Fonds dans un jugement rendu en février. Ils décident de faire appel, leur audience est prévue pour mai 2019.

    #violences_conjugales #victime_coupable #justice_patriarcale

    • Aurait-elle mieux fait de dormir dans la rue (et risqué de se faire agresser ) ? C’est révoltant ! J’ai lu ça dans la presse locale. Mais heureusement, notre chère « secrétaire d’Etat chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations » monte au créneau et donne une belle leçon de morale aux « assurances ».
      https://www.courrierdelouest.fr/actualite/angers-defenestree-pas-indemnisee-incomprehensible-pour-marlene-sch

      #abjection

    • 2017, Toulouse
      Les flics à une femme que j’accompagnais pour porter plainte pour les violences qu’elle venait de subir de son compagnon et qui demandait d’être accompagnée pour récupérer son téléphone : « Nous ne sommes pas habiliter à vous aider, vous devez rentrer chez vous et si il vous attaque à nouveau, téléphonez et on viendra. » #sic

    • @aude_v ça ne m’étonne pas :/ lors de mon parcours de cheffe de famille monoparentale j’ai vu plusieurs fois les psys et les services sociaux défendre mordicus les normes patriarcales.

      Durant près d’un an j’ai été soigné d’un cancer du sein et ils ne m’ont pas épargné, comme si cette vulnérabilité leur autorisait à m’enfoncer un peu plus et à me démontrer ce qu’il en coûte de sortir des normes.

      Durant cette période, la psy Gelstat à qui j’avais confié ma fille (et que je payais seule) a pris rendez-vous avec son père sans même m’avoir rencontré auparavant, puis a intimé à cette jeune femme de 19 ans en cours d’études de tout quitter pour aller vivre chez lui à 800km de là alors qu’il a toujours vécu en squat et est dans l’incapacité de l’accueillir. C’était si énorme que ma fille m’a confié ses doutes et qu’elle a pu sortir des griffes de cette femme.

      A la même occasion je me suis rendue à la maison des adolescents censée donner de l’aide aux ados et à leurs parents et j’ai pris rendez-vous avec une psychologue. Je voulais savoir si il était normal que la psy de ma fille agisse ainsi. Je me suis retrouvée accusé de ne pas être une bonne mère puisque le fait d’avoir un cancer du sein était éminemment lié à la maternité. Que si je posais maintenant la question c’est à cause de mon refus de m’exposer devant une psy. Et qu’enfin, il fallait que je fasse de la place au pauvre père évincé. Bref, elle a réussi en une heure à faire de moi un tel monstre qu’en sortant j’avais envie de me suicider.

      Les garants du patriarcat et défenseurs de la domination masculine se cachent facilement chez ceux censés apporter de l’aide aux femmes en difficulté en les blâmant un peu plus, méfiez-vous les copines !

      #blame_the_victim #amour #patriarcat

    • Le fond d’indemnisation des victimes ne donne pas chère des femmes.
      Le fond dit indemnisé seulement 4000 victimes de violences sexuelles par ans dont seulement 80% de femmes (alors qu’elles sont 92 à 98% des victimes) et donne 8700€ par victime en moyenne
      https://rapportdactivite.fondsdegarantie.fr/indemniser-les-victimes-de-viols-et-agressions-sexu

      Par contre le fond est très généreux avec les hommes et porte beaucoup d’attention à leurs préjudices moraux car le moral des hommes c’est plus important que tout.
      Ainsi Bernard Tapi à touché des millions et l’avenir de Tron est assuré.
      Pour mémoire les enfants victimes de viols à Outreaux ont recu chacune 30.000€ à leur 18 ans (après avoir été placé en foyer pour délinquants faute de place ailleurs !) et les accusées (dont un au moins a été condamné pour violences sexuelles par la suite) sont par exemple 3 à se partagé 250.000€ débloqué en urgence en mesure spéciale. La boulangère défendu par Dupont-moretti à réclamé plus de 600.000€ alors qu’elle n’a pas été incarcéré, le fond lui a donné une somme sans dire laquelle et ca m’étonnerais que ca soit 30.000€.

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2007/04/27/polemique-sur-les-indemnisations-accordees-aux-acquittes-d-outreau_902766_32