Je me demande si des fois je serais pas sorti du champ républicain à l’insu de mon plein gré.
Je me demande si des fois je serais pas sorti du champ républicain à l’insu de mon plein gré.
La région Ile-de-France change le nom du lycée Angela-Davis de Saint-Denis
►https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/07/05/la-region-ile-de-france-change-le-nom-du-lycee-angela-davis-de-saint-denis_6
La région Ile-de-France dirigée par Valérie Pécresse a baptisé mercredi 5 juillet Rosa-Parks le lycée de Saint-Denis qui avait lui-même choisi le nom d’Angela Davis, en raison des positions de cette dernière, jugées « contraires aux lois de la République ».
Angela Davis — Wikipédia
►https://fr.wikipedia.org/wiki/Angela_Davis
Angela Davis /ˈænd͡ʒələˈdeɪvɪs/4, née le 26 janvier 1944 à Birmingham en Alabama, est une militante, professeure de philosophie et écrivaine américaine. Militante communiste, pacifiste et féministe, elle défend les droits humains, notamment ceux des minorités.
A cette allure, avec des politiciens aussi explicites, la république, tu vas bientôt devoir la qualifier de « capitaliste, militariste, patriarcale et destructrice des droits humains, notamment ceux des minorités ».
Et je découvre que Rosa Parks, c’est encore un peu trop noir pour notre journaliste de droite préférée, Eugénie Bastié :
▻https://twitter.com/EugenieBastie/status/1676543946049327105
Rosa Parks est sans doute une grande figure du mouvement des droits civiques, mais elle a peu à avoir avec l’histoire française. Pourquoi donner son nom à un 43e lycée, si ce n’est pour que justement les élèves s’identifient à l’histoire raciale nord américaine ? #américanisation
A Toulouse, le nom Universite du Mirail , du nom du quartier de ségrégation raciale (oups, personne ne va plus voter pour moi ?), a été changé en la très magnifique Université Jean Jaurès .
#Magique_république : tout de suite, la population s’est sentie plus à l’aise. Notamment dans ses immeubles où les ascenceurs depuis leur conception desservent un étage sur trois et les voitures ont interdiction de se garer trop près de l’entrée grâce à des chicanes en béton. Très pratique au quotidien pour faire ses courses.
La famille de Jean Jaurès n’y habite pas ceci dit.
Et pour faciliter la vie des habitant·es, fermeture des collèges dans les quartiers (plus économique que de les renommer) comme ça les enfants doivent aller à l’école à 10 ans de l’autre côté de la ville. ▻https://www.francebleu.fr/infos/education/des-parents-du-mirail-a-toulouse-contestent-la-fermeture-de-leur-college-
Tu peux voir ici un bel exemplaire de cage à lapins, la tour centrale héberge le fameux ascenceur et tu dois prendre ensuite les coursives puis les escaliers si tu habites au bout d’une des branches. Mais Université du quartier des cages à lapins ça le faisait pas non plus.
Ici pour la polémique toponymique Angela Davis / Rosa Parks :
▻https://seenthis.net/messages/999980
Vinicunca : l’incroyable #montagne arc-en-ciel du Pérou
▻https://www.okvoyage.com/post/vinicunca-montagne-arc-ciel-perou
wahou c’est ouf !
pour quand yora plus de covid + que j’aurais de l’argent et du temps… oh wait, jamais en fait :p
Il y pousse peut-être l’eucalyptus arc-en-ciel
▻https://seenthis.net/messages/900052
woo, très beau @cdb_77
Dans les carrières d’Ocre du Lubéron il me semblait avoir vu du bleu et du vert dans les veines .
▻https://iconogone.com/carrieres-du-massif-des-ocres
▻https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-conservatoire-des-ocres-de-roussillon-a-besoin-de-nouveaux-financiers-
▻https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2019/01/636f2448-9d3b-4015-ac10-62799b5f52bd/870x489_sacs_d_ocres_a_l_okhra_-_roussillon-02.webp
#Covid-19 : 50% de #variant anglais dans les #eaux_usées en Ile-de-France
▻https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/info-fb-paris-50-de-variant-anglais-dans-les-eaux-usees-en-ile-de-france-
« Nous observons une augmentation de la concentration en génome de #Sars-Cov2 depuis une dizaine de jours. Cela veut dire que le nombre de gens probablement infectés est plus important que ceux qui ne le sont plus. Nous sommes donc sur une dynamique d’augmentation du nombre de gens malades ».
Tous chasseurs cueilleurs !
▻https://www.franceinter.fr/emissions/comme-un-bruit-qui-court/comme-un-bruit-qui-court-08-juin-2019
Quand la civilisation menace l’#environnement... retour à la chasse et la cueillette. Entretien avec James C. Scott autour de son livre "#HomoDomesticus, une histoire profonde des premiers Etats".
On a tous en tête des souvenirs d’école sur les débuts de l’Histoire avec un grand H. Quelque part entre le Tigre et l’Euphrate il y a 10 000 ans, des chasseurs-cueilleurs se sont peu à peu sédentarisés en domestiquant les plantes et les animaux, inventant dans la foulée l’#agriculture, l’écriture et les premiers Etats. C’était l’aube de la #civilisation et le début de la marche forcée vers le #progrès.
Cette histoire, #JamesScott, anthropologue anarchiste et professeur de sciences politiques, l’a enseignée pendant des années à ses élèves de l’Université de Yale. Mais les découvertes archéologiques dans l’actuel Irak des dernières années l’ont amené à réviser complètement ce « storytelling » du commencement des sociétés humaines, et par là même remettre en question notre rapport au monde dans son dernier livre : Homo Domesticus, une histoire profonde des premiers Etats (Ed. La Découverte).
Alors même que climat et biodiversité sont aujourd’hui plus que jamais menacés par les activités humaines, James C. Scott propose de réévaluer l’intérêt des sociétés d’avant l’Etat et l’agriculture. Car ces chasseurs-cueilleurs semi-nomades ont longtemps résisté face aux civilisations agraires, basées sur les céréales et qui, en domestiquant le monde, se sont domestiqués eux-mêmes, en appauvrissant leur connaissance du monde.
Un reportage de Giv Anquetil.
Les liens
James C. Scott : « Le monde des chasseurs-cueilleurs était un monde enchanté » (Le grand entretien) par Jean-Christophe Cavallin, Diakritik
Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, Réflexions sur l’effondrement, Corinne Morel Darleux, Editions Libertalia
"Amador Rojas invite Karime Amaya" Chapiteau du Cirque Romanès - Paris 16, Paris. Prochaine séance le vendredi 14 juin à 20h.
Homo Domesticus, une histoire profonde des premiers Etats, James C. Scott (Editions La Découverte)
Eloge des chasseurs-cueilleurs, revue Books (mai 2019).
HOMO DOMESTICUS - JAMES C. SCOTT Une Histoire profonde des premiers États [Fiche de lecture], Lundi matin
Bibliographie de l’association Deep Green Resistance
Programmation musicale
"Mesopotamia"- B52’s
"Cholera" - El Rego et ses commandos
Homo Domesticus. Une histoire profonde des premiers États
Aucun ouvrage n’avait jusqu’à présent réussi à restituer toute la profondeur et l’extension universelle des dynamiques indissociablement écologiques et anthropologiques qui se sont déployées au cours des dix millénaires ayant précédé notre ère, de l’émergence de l’agriculture à la formation des premiers centres urbains, puis des premiers États.
C’est ce tour de force que réalise avec un brio extraordinaire #Homo_domesticus. Servi par une érudition étourdissante, une plume agile et un sens aigu de la formule, ce livre démonte implacablement le grand récit de la naissance de l’#État antique comme étape cruciale de la « #civilisation » humaine.
Ce faisant, il nous offre une véritable #écologie_politique des formes primitives d’#aménagement_du_territoire, de l’« #autodomestication » paradoxale de l’animal humain, des dynamiques démographiques et épidémiologiques de la #sédentarisation et des logiques de la #servitude et de la #guerre dans le monde antique.
Cette fresque omnivore et iconoclaste révolutionne nos connaissances sur l’évolution de l’humanité et sur ce que Rousseau appelait « l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes ».
#James_Scott #livre #démographie #épidémiologie #évolution #humanité #histoire #inégalité #inégalités #Etat #écologie #anthropologie #ressources_pédagogiques #auto-domestication
Fiche de lecture: Homo Domesticus - James C. Scott
Un fidèle lecteur de lundimatin nous a transmis cette fiche de lecture du dernier ouvrage de James C. Scott, (on peut la retrouver sur le blog de la bibliothèque fahrenheit) qui peut s’avérer utile au moment l’institution étatique semble si forte et fragile à la fois.
« L’État est à l’origine un racket de protection mis en œuvre par une bande de voleurs qui l’a emporté sur les autres »
À la recherche de l’origine des États antiques, James C. Scott, professeur de science politique et d’anthropologie, bouleverse les grands #récits_civilisationnels. Contrairement à bien des idées reçues, la #domestication des plantes et des animaux n’a pas entraîné la fin du #nomadisme ni engendré l’#agriculture_sédentaire. Et jusqu’il y a environ quatre siècles un tiers du globe était occupé par des #chasseurs-cueilleurs tandis que la majorité de la population mondiale vivait « hors d’atteinte des entités étatiques et de leur appareil fiscal ».
Dans la continuité de #Pierre_Clastres et de #David_Graeber, James C. Scott contribue à mettre à mal les récits civilisationnels dominants. Avec cette étude, il démontre que l’apparition de l’État est une anomalie et une contrainte, présentant plus d’inconvénients que d’avantages, raison pour laquelle ses sujets le fuyait. Comprendre la véritable origine de l’État c’est découvrir qu’une toute autre voie était possible et sans doute encore aujourd’hui.
La première domestication, celle du #feu, est responsable de la première #concentration_de_population. La construction de niche de #biodiversité par le biais d’une #horticulture assistée par le feu a permis de relocaliser la faune et la flore désirable à l’intérieur d’un cercle restreint autour des #campements. La #cuisson des aliments a externalisé une partie du processus de #digestion. Entre 8000 et 6000 avant notre ère, Homo sapiens a commencé à planter toute la gamme des #céréales et des #légumineuses, à domestiquer des #chèvres, des #moutons, des #porcs, des #bovins, c’est-à-dire bien avant l’émergence de sociétés étatiques de type agraire. Les premiers grands établissements sédentaires sont apparus en #zones_humides et non en milieu aride comme l’affirment les récits traditionnels, dans des plaines alluviales à la lisière de plusieurs écosystèmes (#Mésopotamie, #vallée_du_Nil, #fleuve_Indus, #baie_de_Hangzhou, #lac_Titicata, site de #Teotihuacan) reposant sur des modes de subsistance hautement diversifiés (sauvages, semi-apprivoisés et entièrement domestiqués) défiant toute forme de comptabilité centralisée. Des sous-groupes pouvaient se consacrer plus spécifiquement à une stratégie au sein d’un économie unifiée et des variations climatiques entraînaient mobilité et adaptation « technologique ». La #sécurité_alimentaire était donc incompatible avec une #spécialisation étroite sur une seule forme de #culture ou d’#élevage, requérant qui plus est un travail intensif. L’#agriculture_de_décrue fut la première à apparaître, n’impliquant que peu d’efforts humains.
Les #plantes complètement domestiquées sont des « anomalies hyperspécialisées » puisque le cultivateur doit contre-sélectionner les traits sélectionnés à l’état sauvage (petite taille des graines, nombreux appendices, etc). De même les #animaux_domestiqués échappent à de nombreuses pressions sélectives (prédation, rivalité alimentaire ou sexuelle) tout en étant soumis à de nouvelles contraintes, par exemple leur moins grande réactivité aux stimuli externes va entraîner une évolution comportementale et provoquer la #sélection des plus dociles. On peut dire que l’espèce humaine elle-même a été domestiquée, enchaînée à un ensemble de routines. Les chasseurs-cueilleurs maîtrisaient une immense variété de techniques, basées sur une connaissance encyclopédique conservée dans la mémoire collective et transmise par #tradition_orale. « Une fois qu’#Homo_sapiens a franchi le Rubicon de l’agriculture, notre espèce s’est retrouvée prisonnière d’une austère discipline monacale rythmée essentiellement par le tic-tac contraignant de l’horloge génétique d’une poignée d’espèces cultivées. » James C. Scott considère la #révolution_néolithique récente comme « un cas de #déqualification massive », suscitant un #appauvrissement du #régime_alimentaire, une contraction de l’espace vital.
Les humains se sont abstenus le plus longtemps possible de faire de l’agriculture et de l’élevage les pratiques de subsistance dominantes en raison des efforts qu’elles exigeaient. Ils ont peut-être été contraints d’essayer d’extraire plus de #ressources de leur environnement, au prix d’efforts plus intenses, à cause d’une pénurie de #gros_gibier.
La population mondiale en 10 000 avant notre ère était sans doute de quatre millions de personnes. En 5 000, elle avait augmenté de cinq millions. Au cours des cinq mille ans qui suivront, elle sera multipliée par vingt pour atteindre cent millions. La stagnation démographique du #néolithique, contrastant avec le progrès apparent des #techniques_de_subsistance, permet de supposer que cette période fut la plus meurtrière de l’histoire de l’humanité sur le plan épidémiologique. La sédentarisation créa des conditions de #concentration_démographique agissant comme de véritables « parcs d’engraissement » d’#agents_pathogènes affectant aussi bien les animaux, les plantes que les humains. Nombre de #maladies_infectieuses constituent un « #effet_civilisationnel » et un premier franchissement massif de la barrière des espèces par un groupe pathogènes.
Le #régime_alimentaire_céréalier, déficient en #acides_gras essentiels, inhibe l’assimilation du #fer et affecte en premier lieu les #femmes. Malgré une #santé fragile, une #mortalité infantile et maternelle élevée par rapport aux chasseurs-cueilleurs, les agriculteurs sédentaires connaissaient des #taux_de_reproduction sans précédent, du fait de la combinaison d’une activité physique intense avec un régime riche en #glucides, provoquant une #puberté plus précoce, une #ovulation plus régulière et une #ménopause plus tardive.
Les populations sédentaires cultivant des #céréales domestiquées, pratiquant le commerce par voie fluviale ou maritime, organisées en « #complexe_proto-urbain », étaient en place au néolithique, deux millénaires avant l’apparition des premiers États. Cette « plateforme » pouvait alors être « capturée », « parasitée » pour constituer une solide base de #pouvoir et de #privilèges politiques. Un #impôt sur les céréales, sans doute pas inférieur au cinquième de la récolte, fournissait une rente aux élites. « L’État archaïque était comme les aléas climatiques : une menace supplémentaire plus qu’un bienfaiteur. » Seules les céréales peuvent servir de base à l’impôt, de part leur visibilité, leur divisibilité, leur « évaluabilité », leur « stockabilité », leur transportabilité et leur « rationabilité ». Au détour d’un note James C. Scott réfute l’hypothèse selon laquelle des élites bienveillantes ont créé l’État essentiellement pour défendre les #stocks_de_céréales et affirme au contraire que « l’État est à l’origine un racket de protection mis en œuvre par une bande de voleurs qui l’a emporté sur les autres ». La majeure partie du monde et de sa population a longtemps existé en dehors du périmètre des premiers États céréaliers qui n’occupaient que des niches écologiques étroites favorisant l’#agriculture_intensive, les #plaines_alluviales. Les populations non-céréalières n’étaient pas isolées et autarciques mais s’adonnaient à l’#échange et au #commerce entre elles.
Nombre de #villes de #Basse_Mésopotamie du milieu du troisième millénaire avant notre ère, étaient entourées de murailles, indicateurs infaillibles de la présence d’une agriculture sédentaire et de stocks d’aliments. De même que les grandes #murailles en Chine, ces #murs d’enceinte étaient érigés autant dans un but défensif que dans le but de confiner les paysans contribuables et de les empêcher de se soustraire.
L’apparition des premiers systèmes scripturaux coïncide avec l’émergence des premiers États. Comme l’expliquait #Proudhon, « être gouverné, c’est être, à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé ». L’#administration_étatique s’occupait de l’#inventaire des ressources disponibles, de #statistiques et de l’#uniformisation des #monnaies et des #unités_de_poids, de distance et de volume. En Mésopotamie l’#écriture a été utilisée à des fins de #comptabilité pendant cinq siècle avant de commencer à refléter les gloires civilisationnelles. Ces efforts de façonnage radical de la société ont entraîné la perte des États les plus ambitieux : la Troisième Dynastie d’#Ur (vers 2100 avant J.-C.) ne dura qu’à peine un siècle et la fameuse dynastie #Qin (221-206 avant J.-C.) seulement quinze ans. Les populations de la périphérie auraient rejeté l’usage de l’écriture, associée à l’État et à l’#impôt.
La #paysannerie ne produisait pas automatiquement un excédent susceptible d’être approprié par les élites non productrices et devait être contrainte par le biais de #travail_forcé (#corvées, réquisitions de céréales, #servitude pour dettes, #servage, #asservissement_collectif ou paiement d’un tribu, #esclavage). L’État devait respecter un équilibre entre maximisation de l’excédent et risque de provoquer un exode massif. Les premiers codes juridiques témoignent des efforts en vue de décourager et punir l’#immigration même si l’État archaïque n’avait pas les moyens d’empêcher un certain degré de déperdition démographique. Comme pour la sédentarité et la domestication des céréales, il n’a cependant fait que développer et consolider l’esclavage, pratiqué antérieurement par les peuples sans État. Égypte, Mésopotamie, Grèce, Sparte, Rome impériale, Chine, « sans esclavage, pas d’État. » L’asservissement des #prisonniers_de_guerre constituait un prélèvement sauvage de main d’œuvre immédiatement productive et compétente. Disposer d’un #prolétariat corvéable épargnait aux sujets les travaux les plus dégradants et prévenait les tensions insurrectionnelles tout en satisfaisant les ambitions militaires et monumentales.
La disparition périodique de la plupart de ces entités politiques était « surdéterminée » en raison de leur dépendance à une seule récolte annuelle d’une ou deux céréales de base, de la concentration démographique qui rendait la population et le bétail vulnérables aux maladies infectieuses. La vaste expansion de la sphère commerciale eut pour effet d’étendre le domaine des maladies transmissibles. L’appétit dévorant de #bois des États archaïques pour le #chauffage, la cuisson et la #construction, est responsable de la #déforestation et de la #salinisation_des_sols. Des #conflits incessants et la rivalité autour du contrôle de la #main-d’œuvre locale ont également contribué à la fragilité des premiers États. Ce que l’histoire interprète comme un « effondrement » pouvait aussi être provoqué par une fuite des sujets de la région centrale et vécu comme une #émancipation. James C. Scott conteste le #préjugé selon lequel « la concentration de la population au cœur des centres étatiques constituerait une grande conquête de la civilisation, tandis que la décentralisation à travers des unités politiques de taille inférieure traduirait une rupture ou un échec de l’ordre politique ». De même, les « âges sombres » qui suivaient, peuvent être interprétés comme des moments de résistance, de retours à des #économies_mixtes, plus à même de composer avec son environnement, préservé des effets négatifs de la concentration et des fardeaux imposés par l’État.
Jusqu’en 1600 de notre ère, en dehors de quelques centres étatiques, la population mondiale occupait en majorité des territoires non gouvernés, constituant soit des « #barbares », c’est-à-dire des « populations pastorales hostiles qui constituaient une menace militaire » pour l’État, soit des « #sauvages », impropres à servir de matière première à la #civilisation. La menace des barbares limitait la croissance des États et ceux-ci constituaient des cibles de pillages et de prélèvement de tribut. James C. Scott considère la période qui s’étend entre l’émergence initiale de l’État jusqu’à sa conquête de l’hégémonie sur les peuples sans État, comme une sorte d’ « âge d’or des barbares ». Les notions de #tribu ou de peuple sont des « #fictions_administratives » inventées en tant qu’instrument de #domination, pour désigner des #réfugiés politiques ou économiques ayant fuit vers la périphérie. « Avec le recul, on peut percevoir les relations entre les barbares et l’État comme une compétition pour le droit de s’approprier l’excédent du module sédentaire « céréales/main-d’œuvre ». » Si les chasseurs-cueilleurs itinérants grappillaient quelques miettes de la richesse étatique, de grandes confédérations politiques, notamment les peuples équestres, véritables « proto-États » ou « Empires fantômes » comme l’État itinérant de #Gengis_Kahn ou l’#Empire_Comanche, constituaient des concurrents redoutables. Les milices barbares, en reconstituant les réserves de main d’œuvre de l’État et en mettant leur savoir faire militaire au service de sa protection et de son expansion, ont creusé leur propre tombe.
Dans la continuité de Pierre Clastres et de David Graeber, James C. Scott contribue à mettre à mal les récits civilisationnels dominants. Avec cette étude, il démontre que l’apparition de l’État est une #anomalie et une #contrainte, présentant plus d’inconvénients que d’avantages, raison pour laquelle ses sujets le fuyait. Comprendre la véritable origine de l’État c’est découvrir qu’une toute autre voie était possible et sans doute encore aujourd’hui.
▻https://lundi.am/HOMO-DOMESTICUS-Une-Histoire-profonde-des-premiers-Etats
#historicisation
Angela Davis : « Pour détruire les racines du racisme il faut renverser tout le système capitaliste »
▻https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/angela-davis-pour-detruire-les-racines-du-racisme-il-faut-renverser-to
Je crois que de plus en plus les Noirs voient le racisme et toute l’oppression dirigée contre les Noirs comme une partie d’un système plus grand, comme une partie du capitalisme et alors il est nécessaire pour détruite les racines du racisme de renverser tout le système. Il y a beaucoup de Noirs qui, maintenant, se considèrent comme marxistes.
Belfast, 1977-1982 : les Troubles à la sauce punk
▻https://www.franceculture.fr/emissions/juke-box/belfast-1977-1982-les-troubles-a-la-sauce-punk
En #1976, l’Irlande du Nord s’enfonce toujours plus dans la haine et les violences. Tandis que les prisonniers républicains enfermés à Long Kesh entament la fameuse blanket protest, Belfast est gagnée par une brutale fièvre musicale, celle du punk dont le no future parle tout particulièrement à la #jeunesse locale.
La multiplication des attentats par les groupes paramilitaires engendre un climat de méfiance et de peur, la construction de murs entre les quartiers protestants et catholiques, et la disparition de zones neutres, espaces mixtes où pouvaient jusqu’alors se rencontrer les jeunes des deux communautés. Chacun se retranche désormais dans son territoire. A la suite de l’attaque qui coûte la vie à trois membres du Miami Showband début 1975, les groupes étrangers refusent de venir se produire sur place....
Le punk va alors engendrer une prolifération de groupes (The Outcasts, Stiff Little Fingers, Rudi, The Undertones, etc) encouragés et produits notamment par Terri Hooley qui ouvre en 1976 dans un immeuble abandonné du centre-ville de #Belfast Good Vibrations, disquaire et label.
Contestataire, le punk nord irlandais de cette époque ne prête allégeance à aucune idéologie politique. Il est simplement désabusé, prônant une #révolte existentielle et esthétique plutôt que politique. Quoique : l’espace de quelques années, il permettra, via ses salles de concerts et ses lieux de sociabilités, de rapprocher des communautés divisées.
Merci pour leur aide à Pauline Vermare et Anne Girard Esposito.
Programmation musicale et archives
Archive pré-générique : « Cette frontière ubuesque, qui coupe les maisons en deux... » extrait de Sans ordre de bataille, combat sans triomphe, France Culture, 14-10-94 (prod. Jean Daive)
Midnite Cruiser : Striker (1977) réédité sur la compilation Bloodstains Across Northern Ireland (1998) - fond sonore -
The Undertones : Teenage kicks (1978)
Angelic Upstarts : Last night another soldier, réédité sur la compilation Oi ! The album (1980) - fond sonore -
Stiff Little Fingers : Alternative Ulster (1978)
John Lennon and Yoko Ono : Sunday bloody sunday, sur l’album Some time in New York City (1972) - fond sonore -
Archive : incidents à Belfast, France inter, 15-08-1969
The Outcasts : Just aNother Teenage Rebel (1978), réédité sur la compilation Good vibrations : a record shop, a label, a film soundtrack (2013)
Clubsound : Belfast, Belfast (1976) - fond sonore -
Gang of Four : Armalite Rifle (1978)
Miami Showband : There won’t be anymore (1974) - fond sonore -
Sex Pistols : Anarchy in the UK, extrait de l’album Never Mind The Bollocks (1977) - fond sonore -
The Clash : White Riot, extrait de l’album The Clash (1977)
Niney the Observer : Blood and fire (1971) - fond sonore -
Rudi : Big time (1978) réédité sur la compilation Bloodstains... (déjà citée)
Victim : Strange Thing By Night (1978) réédité sur la compilation Bloodstains... (déjà citée) - fond sonore -
Extrait du film Good Vibrations, réalisé par Glenn Leyburn et Lisa Barros D’Sa et sorti en 2013
Ruefrex : One by one (1979)
Loren Connors : Air for Bobby Sands and the hunger strikers, extrait de l’album As Roses Bow- Collected Airs (2007) - fond sonore -
Archives : Belfast après la mort de Bobby Sands (France inter et Soir 3, 5-5-1981) et déclarations de Margaret Thatcher
Au Pairs : Armagh, album Playing With A Different Sex (1981)
Rudi : The pressure’s on (vers 1980)
The Cranberries : Zombie, extrait de l’album Everybody else is doing it, so why can’t we ? (1993) - fond sonore -
Stiff Little Fingers : Barbed wire love, de l’album Inflammable material (1979)
Pour aller plus loin
Spitrecords, l’excellent site du #punk en #IrlandeduNord réalisé par Sean O’Neill (en anglais).
Plusieurs articles de Timothy Heron, auteur en 2015 d’une thèse sur le même sujet, ici (en français) ou là (en anglais).
#Louise_Farrenc : biographie, actualités et musique à écouter
▻https://www.francemusique.fr/personne/louise-farrenc
Avec Fanny Mendelssohn ou Clara Schumann, Louise Farrenc fait partie des grandes compositrices de la période romantique. Avec le soutien de son mari, Aristide Farrenc et d’autres grands musiciens de son temps, elle réussit une carrière de pédagogue et de compositrice. Ses œuvres furent jouées de son vivant, et remportèrent l’admiration du couple Clara-Robert Schumann.
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1849, Louise Farrenc : Création de sa Symphonie n°3 en sol mineur op 36
▻https://www.francemusique.fr/emissions/musicopolis/1849-louise-farrenc-creation-de-sa-symphonie-ndeg3-en-sol-mineur-op-36
Le 22 avril 1849, le public parisien découvre la nouvelle symphonie de Louise Farrenc. Anne-Charlotte Rémond revient aujourd’hui sur le parcours de la compositrice, première femme au 19 ème siècle à s’imposer dans des genres de grande envergure...
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Louise Farrenc : Symphonie n°3 en sol mineur op. 36 par l’Orchestre philharmonique de Radio France
▻https://www.francemusique.fr/concert/interpretation/symphonie-ndeg3-en-sol-mineur-op-36
Louise Farrenc : Symphonie n°3 en sol mineur op. 36 par l’Orchestre philharmonique de Radio France
Mauricio, lanceur d’alerte à l’abattoir de Limoges
▻https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/des-citoyens-qui-changent-le-monde-3-mauricio-lanceur-dalerte-a-labatt
Mauricio Garcia Pereira est ouvrier à l’abattoir de Limoges. Il raconte comment il est devenu lanceur d’alerte pour mettre fin à l’abattage des vaches gestantes.
Reportage : Inès Léraud
▻https://seenthis.net/messages/870105#message870592
#abattoir
« La Bretonne Pie Noir »
▻http://www.radiobreizh.bzh/fr/episode.php?epid=35898
Lanceur d’alerte, c’est comme cela qu’on considère aujourd’hui Pierre Quemere, un ingénieur supérieur de l’agriculture.
Avec les effets du #productivisme_agricole des années 1950, la vache Bretonne Pie Noir était vouée à disparaître. Avec ses 3 000 litres par an, la Bretonne ne produisait pas assez.
Pierre Quemere était sentimentalement attaché à cette race.
En 1976, accompagné d’ingénieurs de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) et d’agriculteurs, il a lancé un plan de sauvegarde de la race #Bretonne_Pie_Noir.
Au début, on le qualifiait d’écolo-folklo-passéiste.
« Saigneurs » un documentaire de Raphaël Girardot et Vincent Gaullier
▻https://www.filmsdocumentaires.com/films/4043-saigneurs-abattoirs
▻https://www.filmsdocumentaires.com/uploads/0007/4238/saigneurs_ba.mp4
Le travail. De tous, le pire #travail qui soit parce que pénible, dangereux, sous-payé, précaire... le pire qui soit parce que nié par notre société de consommation...
Dans un abattoir, symbole de ce monde du travail qui cache ses #prolétaires et le « sale boulot », des femmes et des hommes oscillent entre fierté du savoir-faire et fatigue du labeur. Ils parlent pénibilité, dangerosité et précarité. Ils sont découpeurs, tueurs, dépouilleurs, estampilleurs, saigneurs…
Seigneurs car ces ouvriers portent toute la noblesse de l’être humain en même temps que sa tragique dépréciation.
Nastassja Martin : "Il faut repenser le vivant qui est lui-même en train de se repenser"
Le 18/11/2019 | Par les temps qui courent par Marie Richeux
▻https://www.franceculture.fr/emissions/par-les-temps-qui-courent/nastassja-martin
L’anthropologue Nastassja Martin raconte comment elle a été attaquée par un ours dans les montagnes du Kamtchatka. Défigurée, elle subit de nombreuses opérations, en Russie et en France. Malgré les épreuves, elle présente cet événement comme une rencontre qui lui a permis d’approfondir ses réflexions anthropologiques et son attachement aux peuples arctiques qu’elle étudie
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Nastassja Martin
Prix François Sommer-Musée de la Chasse et de la Nature 2020
Prix du Réél 2020 (Mollat et Sud-Ouest)
« Ce jour-là, le 25 août 2015, l’événement n’est pas : un ours attaque une anthropologue française quelque part dans les montagnes du Kamtchatka. L’événement est : un ours et une femme se rencontrent et les frontières entre les mondes implosent. Non seulement les limites physiques entre un humain et une bête qui, en se confrontant, ouvrent des failles sur leurs corps et dans leurs têtes. C’est aussi le temps du mythe qui rejoint la réalité ; le jadis qui rejoint l’actuel ; le rêve qui rejoint l’incarné. »
Les espions qui n’aimaient pas espionner : l’Allemagne
▻https://www.franceculture.fr/emissions/conversations-secretes-le-monde-des-espions/les-espions-qui-naimaient-pas-espionner-lallemagne-0
Les relations des Allemands et notamment des dirigeants politiques sont compliquées vis-à-vis de ses services de renseignements. En cause, des facteurs historiques et une incompréhension mutuelle entre la sphère politique et les maîtres-espions du pays. Un pays qui entretient des rapports difficiles avec ses services des renseignements Aucun pays démocratique n’a un rapport aussi compliqué à ses espions. L’Allemagne a dû non seulement expier les crimes perpétrés par le renseignement nazi, mais (...)
#BND #activisme #surveillance #Stasi #BSV
Lire, écouter, voir : Qui a encore du #temps de cerveau disponible ?
C’est la journée internationale du podcast. Une pléthore d’informations s’offre à nous quotidiennement, sous forme de podcasts, films, séries, livres ou musiques. Il nous est impossible de tout voir, entendre, lire. Quelles conséquences sur notre attention et sur notre mémoire ? Faut-il se protéger ?
La maison, miroir de soi - Ép. 1/5 - Habiter, demeurer, se loger
▻https://www.franceculture.fr/emissions/matieres-a-penser/habiter-demeurer-se-loger-15-la-maison-miroir-de-soi
De la philosophie à la géographie, de l’anthropologie à l’architecture en passant par l’urbanisme ou l’histoire, la notion d’habiter traverse les sciences sociales et humaines et rencontre quelques-uns des débats majeurs de notre vie contemporaine. Habiter, c’est bien plus que se loger.
Des espions au Kremlin : la Russie
▻https://www.franceculture.fr/emissions/conversations-secretes-le-monde-des-espions/des-espions-au-kremlin-la-russie-0
Développé durant la première guerre mondiale, l’espionnage est devenu affaire courante durant la guerre froide. Les troupes invisibles de la CIA et du KGB, agences d’intelligence américaine et soviétique ont déroulé une variété de tâches aux ordres de leurs dirigeants politiques. Deux continents, deux peuples, séparés par un rideau de fer de plusieurs milliers de kilomètres et un dialogue de sourd qui aura duré plus de 40 ans : la Guerre Froide fut la première opposition idéo-politique sans combat direct. (...)
#CIA #KGB #surveillance
Aux sources du funk : la sueur, les larmes et le groove de l’Amérique noire
▻https://www.franceculture.fr/emissions/juke-box/aux-sources-du-funk-la-sueur-les-larmes-et-le-groove-de-lamerique-noir
▻https://www.youtube.com/watch?v=rnDEr9R0snU
Marva Whitney - I’m Tired, I’m Tired, I’m Tired (Things Better Change Before It’s Too Late)
►https://www.youtube.com/watch?v=aw2Hd6aJvns
℗ 1968
Released on : 1969-10-08
Producer, Associated Performer, Recording Arranger : James Brown
Composer Lyricist : James Brown
I’m tired of working for nothing, being treated like a slob
I’m tired of having to be a maid, and now I want a real, real job
I’m tired of my man giving up his best years and
And still he doesn’t have nothing, I’d rather drown in my own tears
I’m tired, I’m tired, I’m tired, I’m tired
According to faith, things better change before it’s too late
I’m tired of my father being depressed, coming home and raising sin
I’m tired of my mother sitting home dipping snuff
Telling us about the bull of men
You know I, I’ve heard that song so much, even when I dance
Are you gonna soul, I can, I may not get another chance
I’m tired, I’m tired, I’m so tired, I’m so tired
But you know, according to think, things better change right before it’s, before it’s too late
Oh, we can’t history repeat itself
We can’t let it take us back 100 years
As long as I can remember, we’ve always, always been in the arena, mmm
You can’t judge a man by the color of his skin
It’s what he knows and who he know
And where he’s going and where he’s been
As long as a person can reduce the odds
You’ve gotta give him the credit for his smarts
A soul man, a soul man took him, took his life
Dr. King, he died for us
If I can remember 10 years ago
He was riding, he was riding in the rear of the bus
You know I"m so tired, I can’t take no more y’all
Oh, you know I’m so weary and scorned, mmm-hmm
I’m tired, I’m so tired, I’m tired, so tired
Oh, I’m tired...
#Femmes A rajouter sur la playlist de chanteuses féministes de @mad_meg :
►https://seenthis.net/messages/392880
(sinon, l’émission date de 2019)
#Marva_Whitney #James_Brown #Musique #Musique_et_politique #Soul #Funk #USA
Time Is Running Out Fast. James Brown - The payback (73)
https://www.youtube.com/watch?v=Oklr8eOwsVI
The Payback est le 37ème album studio de James Brown. L’album est sorti en décembre 1973, chez Polydor Records. Il devait à l’origine devenir la bande originale du film de blaxploitation Hell Up in Harlem , mais il a été rejeté par les producteurs du film, qui l’ont considéré comme « la même vieille histoire de James Brown ». Il a été numéro 1 du classement des albums de soul pendant deux semaines et s’est retrouvé dans le Top 40 des albums de pop. C’était le seul album studio de Brown à être certifié or.
Time Is Running Out Fast sixième morceau de l’album que je viens de me procurer chez OCD pour 8 balles et c’est celui que je préfère. Cela dit, cet opus du godfather est tellement bon qu’il est difficile de dissocier les morceaux. c’est le plus long : 12’37 sur les huit qui compose The payback qui s’étire sur près de 70 minutes.
Le vendeur d’OCD le classe dans le top 10, voire 5 du Godfather of Soul. Moi je le classe number one, facile c’est le seul que je possède de James Brown. Celui-ci aussi Life On Planet Groove Maceo Parker (92) mais sans Mr Dynamite.
https://www.discogs.com/Maceo-Parker-Life-On-Planet-Groove/master/53507
http://www.jamesbrown.com
L’aristocratie de l’espionnage : le Royaume-Uni
▻https://www.franceculture.fr/emissions/conversations-secretes-le-monde-des-espions/laristocratie-de-lespionnage-le-royaume-uni
Aucun autre pays n’a su faire de ses hommes de l’ombre une telle mythologie nationale. Au Royaume-Uni, les espions sont des princes. On les célèbre au cinéma, à la télévision et sur les étagères des libraires. D’anciens membres du renseignement britannique nous racontent ses coulisses. Aujourd’hui : le Royaume-Uni et son emblématique Mi6, célèbre car porté à l’écran de nombreuses fois et incarné par James Bond. Dans les coulisses du Mi6 Philippe Vasset et Pierre Gastineau sont allés à la rencontre de ceux (...)
Les espions qui aimaient trop le business : la Chine
▻https://www.franceculture.fr/emissions/conversations-secretes-le-monde-des-espions/les-espions-qui-aimaient-trop-le-business-la-chine-0
Le renseignement est profondément ancré dans la culture chinoise, et le parti communiste l’a institutionnalisé, dans un climat de paranoïa. Originellement destiné à combattre les ennemis du parti, le renseignement est aujourd’hui massivement mobilisé sur des questions économiques. C’est l’un des paradoxe de l’espionnage chinois : alors que l’Europe et les États-Unis vivent dans la hantise des espions de Pékin, accusés de vol de secrets industriels à grande échelle, la Chine elle, brandit sans cesse la (...)
Les espions du Président : les États-Unis
▻https://www.franceculture.fr/emissions/conversations-secretes-le-monde-des-espions/les-espions-du-president-les-etats-unis-0
Les États-Unis disposent des services de renseignements les plus puissants au monde. Patriote, le peuple américain entretient des liens très particuliers avec ses espions, souvent érigés au rang de héros. Ces derniers vous emmènent dans les arcanes de l’espionnage à l’américaine... Quoi de plus représentatif qu’un musée dédié à l’espionnage pour rendre compte de la relation qu’entretient le peuple américain vis-à-vis de ses espions ? À Washington, il y a le « spy museum ». A première vue, ce n’est rien (...)
#NSA #CIA #surveillance
Belfast, 1977-1982 : les Troubles à la sauce punk
▻https://www.franceculture.fr/emissions/juke-box/belfast-1977-1982-les-troubles-a-la-sauce-punk-0
Des chatouilles qui ne font pas rire - Ép. 8/10 - Médecine et cinéma
▻https://www.franceculture.fr/emissions/matieres-a-penser/medecine-et-cinema-810-des-chatouilles-qui-ne-font-pas-rire
Après une pièce de théâtre très réussie mise en scène et interprétée par Andréa Bescond, qui raconte sa propre histoire, il y a eu le film « Les chatouilles » d’Andréa Bescond et Eric Métayer (2018). Ce film traite du problème de la pédophilie vu par une petite fille abusée par un ami de ses parent.
Louis Guichard, critique de cinéma à Télérama et Caroline Eliacheff, pédopsychiatre et psychanalyste aborderont à travers ce film les questions liées à la sexualité infantile, la majorité sexuelle, la répression de la pédophilie après les années 1970-1980, période durant laquelle on peut noter une certaine complaisance médiatique.
Quels signes doivent alerter ? La vérité sort-elle toujours de la bouche des enfants ? Comment informer préventivement les enfants ? Ce traumatisme, le viol, est-il fondateur de l’ensemble de la personnalité adulte ? La pédophilie ouverte est donc condamnée. Quid de la pédophilie clandestine via internet ?
René Frydman n’arrête pas de dire que la société des années 1970 (surtout pas après, jamais !) était « ouverte à la pédophilie ». Ne dites plus « je suis raciste » mais « je suis ouvert·e au racisme », ça fera beaucoup plus classe.
#audio #pédophilie #pédocriminalité