HCR - L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés

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  • HCR - Une montée de violence au Nigéria pousse des civils à fuir en exil au Niger
    https://www.unhcr.org/fr/news/briefing/2021/3/603e24d2e/montee-violence-nigeria-pousse-civils-fuir-exil-niger.html

    Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est alarmé par la montée de la violence dans le nord-ouest du Nigéria, qui génère des déplacements vers la zone frontalière de Maradi au Niger voisin, où l’insécurité s’accroit également. Par crainte des groupes armés et des affrontements communautaires, plus de 7660 réfugiés ont déjà fui le Nigéria vers Maradi cette année et 3500 Nigériens sont également déplacés à l’intérieur de leur pays. La plupart sont des femmes et des enfants, qui ont été déplacés à la suite des récentes attaques dans l’État de Sokoto au Nigéria.La région de Maradi, au sud du Niger, accueille désormais près de 100 000 personnes déracinées, dont 77 000 réfugiés nigérians, qui ont fui les attaques incessantes dans les États de Katsina, Sokoto et Zamfara.
    Le HCR remercie le Niger pour sa générosité. Ce pays continue d’accorder l’accès aux réfugiés, et ce malgré les restrictions frontalières dues à la pandémie de Covid-19.
    Les équipes du HCR au Niger ont enregistré un pic de violence meurtrière également dans la ville de Maradi, avec davantage de victimes et d’incidents graves signalés en janvier et février 2021 par rapport au second semestre 2020. Les réfugiés décrivent des meurtres effroyables, des enlèvements contre rançon et des villages pillés. Beaucoup ont également été pris au piège dans des affrontements entre agriculteurs et éleveurs ainsi que dans des actes d’autodéfense, alors que des groupes d’autodéfense ont été créés dans la plupart des villages.Les personnes qui fuient ont d’urgence besoin d’eau, de nourriture, d’abris et de services de santé. La plupart sont partis en hâte les mains vides pour sauver leur vie. Le HCR fournit une assistance et une protection vitales et a intensifié ses activités de suivi de la situation aux frontières. Les équipes du HCR enregistrent également les nouveaux arrivants afin d’identifier les personnes vulnérables et ayant d’autres besoins spécifiques

    #Covid-19#migrant#migration#niger#nigeria#sante#refugie#vulnerabilite#pandemie#frontiere#violence

  • HCR - Le HCR et l’OIM se félicitent de la décision de la Colombie de régulariser les réfugiés et migrants vénézuéliens
    https://www.unhcr.org/fr/news/press/2021/2/60215fa3a/hcr-loim-felicitent-decision-colombie-regulariser-refugies-migrants-venezueli

    Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et l’OIM, l’Organisation internationale pour les migrations, ont salué aujourd’hui l’initiative de la Colombie d’accorder un statut de protection temporaire, pour une durée de dix ans, aux Vénézuéliens présents dans le pays. – Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et l’OIM, l’Organisation internationale pour les migrations, ont salué aujourd’hui l’initiative de la Colombie d’accorder un statut de protection temporaire, pour une durée de dix ans, aux Vénézuéliens présents dans le pays.La Colombie accueille 1,7 million de Vénézuéliens, ce qui représente plus de 37 pour cent des 4,6 millions de réfugiés et migrants vénézuéliens qui se trouveraient en Amérique latine et dans les Caraïbes. Plus de la moitié des Vénézuéliens en Colombie sont en situation irrégulière, ce qui affecte leur capacité à accéder aux services essentiels, à la protection et à l’assistance. (...)
    Du fait de la pandémie de Covid-19 qui accroît les besoins dans toute la région, de nombreux réfugiés et migrants vénézuéliens, ainsi que les communautés locales, luttent pour survivre alors qu’ils sont confrontés à une aggravation de la pauvreté, aux pertes d’emploi, aux expulsions, à la faim, et à un manque de nourriture et d’accès aux traitements médicaux.
    Le statut de protection temporaire leur donnera également accès aux services essentiels, notamment au système national de santé et aux plans de vaccination contre le Covid-19. La régularisation est également essentielle pour les solutions à long terme, notamment l’accès au marché du travail, ce qui permet de réduire la dépendance à l’aide humanitaire tout en contribuant à la relance socio-économique du pays après la pandémie de Covid-19. « La régularisation des réfugiés et des migrants vénézuéliens en Colombie par le biais de l’octroi d’un statut de protection temporaire généreux est primordiale pour faciliter leur intégration socio-économique, ainsi que leur accès au système de santé national et aux campagnes de vaccination contre le Covid-19 », a déclaré le directeur général de l’OIM, António Vitorino.

    #Covid-19#migrant#migration#colombie#venezuela#regularisation#sante#inclusion#vaccination#migrationirreguliere#protection#droit#integration

  • HCR - Avec la réinstallation des réfugiés à un niveau historiquement bas en 2020, le HCR appelle les Etats à offrir des places et à sauver des vies
    https://www.unhcr.org/fr/news/press/2021/1/600e79ffa/reinstallation-refugies-niveau-historiquement-bas-2020-hcr-appelle-etats.html

    Environ 1,44 million de réfugiés à travers le monde auraient d’urgence besoin de réinstallation. Mais seulement 22 770 d’entre eux ont été réinstallés en 2020 avec l’appui du HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. Ce chiffre a été publié aujourd’hui par le HCR.C’est le nombre de réinstallations le plus faible jamais observé par le HCR depuis près de deux décennies, du fait des quotas limités qui ont été proposés par les Etats ainsi que de l’impact de la pandémie de Covid-19 qui a retardé les départs et les programmes.« Nous espérons que l’année 2020 restera une anomalie historique en termes de réinstallation des réfugiés. Nous appelons d’urgence les gouvernements à intensifier leurs programmes cette année, à offrir davantage de places de réinstallation, à accélérer la gestion des cas et à nous aider à sauver la vie de personnes menacées et extrêmement vulnérables », a indiqué la Haut Commissaire assistante du HCR chargée de la protection internationale, Gillian Triggs. « L’année 2020 a été extrêmement difficile pour toutes les populations à travers le monde, mais elle l’a été encore davantage pour de nombreux réfugiés, dont la situation était déjà précaire et qui luttent pour leur survie. » Alors que la pandémie a profondément impacté le nombre de réfugiés pouvant être réinstallés en 2020, le HCR est encouragé par le fait que 20 pays ont néanmoins repris leurs programmes, avec l’examen de dossiers de candidature et l’accueil de réfugiés tout au long de l’année. Beaucoup d’entre eux ont mis en œuvre des modalités innovantes et flexibles pour gérer la réinstallation malgré la pandémie.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#refugie#vulnerable#unhcr#reinstallation

  • HCR - « Tout ce que je veux, c’est un médecin pour mon frère et une école pour moi »
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/1/60081601a/veux-cest-medecin-frere-ecole.html

    Le HCR appelle à fournir des abris décents, à augmenter les capacités d’accueil et à accélérer les transferts vers la Grèce continentale, parallèlement à des programmes efficaces d’intégration des réfugiés, à un soutien continu de la Commission européenne et à la relocalisation dans d’autres États européens. Le voyage long de 10 heures depuis Athènes vers la ville de Speyer, dans le sud-ouest de l’Allemagne, met fin à une période de turbulences pour la famille Mohamed, qui avait commencé, il y a trois ans, lors du meurtre du père de Nasro par des militants à Mogadiscio, la capitale de la Somalie.
    Les militants ont également menacé la vie de Hindi. Dans l’incapacité de s’occuper de ses enfants et craignant pour sa vie, elle a décidé en 2018 de fuir son pays natal et de se rendre en Grèce. Ils ont passé dix mois dans des conditions difficiles au sein d’un centre d’accueil sur l’île de Leros, avant d’apprendre qu’ils allaient être transférés en Allemagne et pouvoir mener une vie plus stable. Pendant les deux premières semaines, la famille a été mise en quarantaine dans un centre de réfugiés à Speyer en raison de la pandémie de Covid-19. Ils avaient leur propre chambre bien équipée, ce qui semblait un luxe après de nombreux mois de conditions difficiles en Grèce.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#sante#unhcr#refugie#integration

  • HCR - Inclure les réfugiés dans les programmes de vaccination : la clé pour mettre fin à la pandémie
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/1/600012dca/inclure-refugies-programmes-vaccination-cle-mettre-fin-pandemie.html

    Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, fait son possible afin que quelque 80 millions de personnes déracinées dans plus de 100 pays, dont 29,6 millions de réfugiés, soient prises en compte dans les stratégies de vaccination et de traitement contre la Covid-19. Mike Woodman, responsable au HCR pour la santé publique, a évoqué les défis à relever avec Tim Gaynor, rédacteur en chef du site web.
    A qui incombe la responsabilité de vacciner les réfugiés, les déplacés internes et les apatrides ?
    Les autorités nationales sont responsables des programmes de santé publique et des campagnes de vaccination contre la Covid-19. La distribution et l’administration des vaccins aux réfugiés et à d’autres personnes relevant de la compétence du HCR seront coordonnées par les autorités sanitaires nationales. Des organisations nationales, internationales et des partenaires de la société civile peuvent être sollicités pour soutenir ces efforts.
    Tous les gouvernements se sont-ils engagés à inclure les réfugiés dans leurs stratégies de vaccination ?

    Le HCR plaide en permanence aux niveaux national, régional et mondial pour que les réfugiés et les autres personnes relevant de sa compétence soient inclus dans les stratégies nationales.
    A ce jour, sur les 90 pays qui élaborent actuellement des stratégies nationales de vaccination contre la Covid-19, 51 d’entre eux - soit 57% - ont inclus les réfugiés dans leurs programmes de vaccination.Nous sommes engagés dans des discussions et des processus décisionnels au sein de COVAX, l’initiative mondiale visant à garantir un accès rapide et équitable aux vaccins contre la Covid-19 pour tous les pays.Nous travaillons avec des partenaires internationaux pour faire en sorte que les affirmations « aucun laissé pour compte » et « accès équitable aux vaccins » ne restent pas de belles phrases, mais qu’il s’agisse bien de pratiques concrètes.
    Quels sont les risques et les conséquences si les réfugiés ne sont pas inclus dans les plans de vaccination nationaux ?
    Selon le raisonnement des experts de santé publique, il est impossible de briser ou de ralentir durablement la transmission du virus à moins que 70% de la population au minimum n’ait acquis une immunité.
    Pour mettre fin à la pandémie, il est essentiel de veiller à ce que les réfugiés soient inclus dans les programmes de vaccination. Exclure les réfugiés, les déplacés ou les non-nationaux des plans de vaccination fait risquer une transmission continue dans ces populations, avec des retombées sur la population nationale.L’exclusion des réfugiés comporte des risques tangibles en matière de protection, allant des conséquences sur leur santé, l’accès aux services, au travail, à l’éducation et aux moyens de subsistance, à la liberté de mouvement et à l’absence de discrimination.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#refugie#demandeurdasile#vaccination#inclusion#populationnationale#immunite#santepublique#covax

  • HCR - Un couple d’Irakiens compte parmi les premiers réfugiés au monde à recevoir le vaccin contre la Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/1/6001653ca/couple-dirakiens-compte-premiers-refugies-monde-recevoir-vaccin-contre.html

    « J’espère que la vie sera plus détendue maintenant. Quand je rentrerai chez moi, je pourrai embrasser mes enfants sans devoir me désinfecter les mains avant », a déclaré la réfugiée irakienne Raia jeudi, après avoir reçu le vaccin contre la Covid-19 dans la ville d’Irbid, au nord de la Jordanie. Elle compte ainsi parmi les premiers réfugiés enregistrés par le HCR au monde à être vaccinés contre le virus.Originaires de Bagdad, Raia et son mari Ziad - médecin de profession - ont fui le conflit irakien pour se réfugier en Jordanie en 2006. Ils ont tous deux reçu le vaccin Sinopharm développé en Chine, après avoir été inscrit sur la liste des bénéficiaires prioritaires en raison des maladies chroniques de Ziad, qui le plaçaient dans la catégorie des personnes à haut risque.En sortant du centre de santé après avoir reçu son vaccin, Raia a arboré un large sourire et a levé le pouce en signe de réussite. « Nous voulons juste que la vie revienne à la normale. Le vaccin nous aidera à y parvenir », a-t-elle déclaré.
    En tant que pharmacienne diplômée, Raia connaît l’importance des vaccinations et s’est inscrite avec sa famille dès l’ouverture des inscriptions en Jordanie. Dans le cadre du plan national de vaccination du pays contre la Covid-19, qui a débuté cette semaine, toute personne vivant sur le sol jordanien, y compris les réfugiés et les demandeurs d’asile, a le droit de recevoir le vaccin gratuitement.Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, plaide en permanence, aux niveaux national, régional et mondial, pour que les réfugiés et les autres personnes relevant de notre compétence soient inclus dans les stratégies nationales. En priorité, les vaccins sont mis à la disposition des personnes les plus vulnérables, comme les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques ou les personnes dont le système immunitaire est affaibli, ainsi que les travailleurs de santé et les autres personnes dont le travail est essentiel.Seuls les réfugiés qui font partie de l’une des catégories prioritaires nationales seront vaccinés dans un premier temps. D’autres pourront suivre à mesure que les vaccinations seront étendues.

    #Covid-19#migrant#migration#jordanie#refugie#demandeurdasile#sante#vaccination#inclusion#vulnerabilite#unhcr

  • HCR - Les réfugiés en première ligne contre la pandémie de Covid-19 en 2020
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2020/12/5fedb172a/refugies-premiere-ligne-contre-pandemie-covid-19-2020.html

    Certes, l’année 2020 a été difficile, mais les réfugiés nous ont montré ce qu’est la résilience et comment surmonter une crise. Voici cinq façons dont ils sont passés à l’action durant cette année qui fera date.
    1. Des réfugiés médecins et travailleurs de santé ont rejoint les équipes en première ligne face à la crise de COVID-19. Début mars, avant même que la crise de Covid-19 ne soit déclarée en tant que pandémie, le médecin vénézuélien Samuel Suárez donnait déjà des conseils pour éviter l’infection aux Équatoriens dans des régions rurales à risque. Il n’était pas le seul. En Iran, le médecin réfugié afghan Fezzeh Hosseini a travaillé sans relâche pour aider les patients locaux et afghans touchés par le virus, en leur fournissant des informations et des conseils pour rester en bonne santé. Au Bangladesh, des agents de santé communautaires formés – tous sont des réfugiés rohingyas - ont parcouru en long et en large le plus vaste camp de réfugiés au monde pour orienter les patients suspectés d’être atteints de Covid-19 vers les soins disponibles.
    2. Des réfugiés fabriquent du savon, des masques et du matériel médical​
    Innocent Havyarimana, un producteur de savon burundais, tient un récipient de désinfectant pour les mains fraîchement fabriqué, qu’il vend à prix réduit à ses pairs réfugiés à Kakuma, aux travailleurs humanitaires et aux Kényans de la communauté locale, pour aider à la lutte contre la crise de Covid-19.
    Dans un camp de réfugiés au Kenya, le réfugié burundais Innocent Havyarimana fabrique du savon, en baissant ses prix pour le rendre largement disponible. Au Kenya également, Fardowsa Ibrahim, une réfugiée somalienne de 24 ans, s’est inscrite à un cours de couture, sans se rendre compte que, six mois plus tard, elle fabriquerait des masques faciaux - une protection très recherchée rendue nécessaire par la pandémie. Au Mexique, des réfugiés comptent désormais parmi les employés d’une entreprise qui fabrique des machines à laver spécifiques pour assurer la sécurité des travailleurs de santé en première ligne en Amérique latine. Des efforts similaires ont été déployés par les réfugiés dans des camps, des installations et des communautés à travers le monde entier.
    3. Des réfugiés améliorent la santé mentale et le bien-être​
    Rita Brown, réfugiée ougandaise et professeure de yoga, exécute un mouvement de yoga devant son logement dans le camp de Kakuma, au Kenya. Dans un contexte de difficultés économiques croissantes et de confinements prolongés, les problèmes de santé mentale se sont aggravés. Les réfugiés ont réagi en cherchant à améliorer leur bien-être mental et physique. Au Pérou, des psychologues vénézuéliens ont offert à d’utres réfugiés des « premiers secours psychologiques » par le biais de sessions à distance sur Internet pour les aider à faire face à la pandémie de coronavirus. En Irak, des réfugiés formés au travail communautaire ont introduit des services de santé mentale dans des camps confinés. Au Kenya, la réfugiée ougandaise Rita Brown a adopté une approche différente. Enseignante de yoga, elle a assuré ses cours en ligne afin de promouvoir l’acceptation de soi et le bien-être mental des réfugiés, tant au Kenya qu’au-delà de ses frontières.

    #Covid-19#migrant#migration#refugie#sante#santementale#psychologie#bienetre#confinement#vulnerabilite#frontiere

  • HCR - Une conférence du HCR examine les leçons tirées de la pandémie de Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2020/12/5fd20fbca/conference-hcr-examine-lecons-tirees-pandemie-covid-19.html

    « La question de l’inclusion est essentielle car la pandémie nous a appris que si tout le monde n’est pas pris en compte dans les interventions et, à l’avenir, dans la délivrance des vaccins, elle continuera à représenter une menace pour nous tous », a déclaré Filippo Grandi. Lors de quatre séances virtuelles organisées au cours de ces sept dernières semaines, des réfugiés, des gouvernements, des représentants de la société civile, du secteur privé, des universitaires et des organisations internationales ont présenté certaines de leurs expériences, allant des avantages de l’intégration des réfugiés à la nécessité de lutter contre la désinformation et la xénophobie.
    Organisé par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, le Dialogue de cette année a porté sur différents aspects de la réponse à la pandémie touchant les populations déracinées, de la protection à la résilience et à l’inclusion, en passant par la préparation aux effets des crises émergentes, telles que le changement climatique.
    La séance de clôture de mercredi s’est appuyée sur les thèmes qui sont ressortis des discussions précédentes pour examiner comment la communauté internationale peut être mieux préparée à aider les populations déracinées lors de crises futures.Au cours d’un riche débat, plusieurs participants ont souligné l’impact social et économique disproportionné qu’a la pandémie sur les personnes vulnérables, en particulier les femmes et les filles réfugiées

    #Covid-19#migrant#migration#refugie#personnedeplacee#sante#santementale#resilience#vulnerabilite#genre#inclusion#crise#unhcr

  • HCR - Il faut aider d’urgence les réfugiés et migrants vénézuéliens confrontés aux traumatismes et aux difficultés
    https://www.unhcr.org/fr/news/briefing/2020/12/5fd36c37a/aider-durgence-refugies-migrants-venezueliens-confrontes-traumatismes-difficu

    Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, lance une mise en garde sur les niveaux de traumatisme et de désespoir sans précédent parmi les réfugiés et les migrants nouvellement arrivés depuis le Venezuela. Beaucoup d’entre eux arrivent dans des conditions désastreuses au sein des communautés d’accueil durement touchées par la pandémie. Un soutien urgent est nécessaire pour les protéger et leur venir en aide.Comme les frontières sont toujours fermées dans la région, les personnes franchissent les frontières par des points de passage informels où opèrent des groupes armés illégaux ainsi que des réseaux de passeurs et de traite des êtres humains. Selon des évaluations rapides menées sur le terrain, environ 500 à 700 personnes quittent le Venezuela chaque jour et sont exposées à des risques accrus de violence, d’exploitation et de traite des êtres humains. Certaines rapportent avoir subi des vols, des extorsions, des violences et des abus dans les zones de transit et frontalières, au cours de leur périple en quête de sécurité.
    Selon les informations fournies par les employés du HCR sur le terrain, 70% des nouveaux arrivants en Colombie ont fait le voyage à pied, certains avec seulement les vêtements portés ce jour-là. Alors que les conditions au Venezuela continuent à se détériorer, beaucoup arrivent en Colombie affaiblis et en état de malnutrition, ayant fait face à la paupérisation et aux difficultés depuis de nombreux mois.Le personnel du HCR sur le terrain dans les zones frontalières observe une augmentation notable du nombre de femmes, d’hommes et d’enfants qui arrivent seuls et dans un état d’extrême précarité. Parmi eux se trouvent des enfants et des adolescents non accompagnés qui ont quitté leur famille ou en ont été séparés.
    Beaucoup souffrent de traumatisme et de détresse psychologique, et ont un besoin immédiat de protection et d’aide humanitaire, notamment en matière de soins de santé, d’hébergement, de nourriture et de soutien psychosocial. Les enfants non accompagnés et séparés, les personnes handicapées et les populations indigènes ont également besoin de soins spécialisés et de prestations de protection.
    Du fait de la fermeture des frontières, beaucoup sont obligés d’entrer en Colombie et dans d’autres pays d’accueil par des points de passage frontière informels, ce qui rend difficile la régularisation de leur statut. Par conséquent, ils ont un accès limité aux droits fondamentaux et aux services essentiels, et risquent également d’être expulsés, de faire l’objet de la traite des êtres humains, du travail forcé ou de l’exploitation sexuelle. Par crainte d’être détenus ou expulsés, certains réfugiés et migrants hésitent à s’adresser aux organisations humanitaires pour obtenir de l’aide, ainsi qu’aux autorités compétentes.

    #Covid-19#migrant#migration#venezuela#colombie#paysdetransit#sante#santementale#frontiere#accessante#violence#handicap

  • HCR - Covid-19 et changement climatique : deux fléaux qui menacent les personnes déracinées et les apatrides à travers le monde
    https://www.unhcr.org/fr/news/press/2020/12/5fc8aecfa/covid-19-changement-climatique-fleaux-menacent-personnes-deracinees-apatrides

    Pour lutter contre le changement climatique, le monde doit tirer les enseignements de la pandémie de Covid-19 et agir de toute urgence afin de ne pas se retrouver confronté à des conséquences massives et fatales pour les personnes déracinées, a déclaré ce jour Gillian Triggs, Haut Commissaire assistante du HCR en charge de la protection internationale.« Le coût le plus élevé sera celui de l’inaction », a signalé Gillian Triggs lors d’une séance virtuelle du Dialogue du Haut Commissaire sur les défis de protection. « Nous devons agir ensemble. Il n’y a tout simplement pas de riposte unilatérale efficace. »Durant un débat animé par Elizabeth Puranam, correspondante d’Al Jazeera en Inde, Gillian Triggs s’est entretenue avec des personnes déracinées, des représentants d’ONG, de milieux universitaires et de gouvernements afin de discuter des conséquences du changement climatique pour les personnes les plus vulnérables de la planète, notamment ceux qui ont été forcés de fuir leur foyer ou qui sont apatrides. Évoquant des similitudes avec la pandémie de Covid-19, les participants ont déclaré que le monde doit protéger les personnes vulnérables, tout en les associant à la recherche de solutions. « Si nous voulons résoudre le problème du changement climatique, nous devons mettre au centre les plus vulnérables », a indiqué Hindou Oumarou Ibrahim, une Tchadienne qui milite pour la justice environnementale et les droits des peuples autochtones. Le Tchad et d’autres pays d’Afrique dans la région du Sahel sont confrontés à des crises de déplacement comptant parmi celles à l’évolution la plus rapide et sont exposés de manière disproportionnée aux conséquences néfastes du changement climatique et des catastrophes, telles que les modifications du régime des précipitations qui contribuent aux inondations et aux sécheresses.Les personnes les plus vulnérables au monde subissent souvent de plein fouet les effets du changement climatique. La hausse des températures contribue à aggraver l’insécurité alimentaire, les pénuries d’eau et l’insécurité foncière tout en perturbant les services nécessaires à la santé humaine et aux moyens de subsistance, à l’habitat et à la survie. Les personnes âgées, les femmes, les enfants, les victimes de handicaps et les peuples autochtones comptent invariablement parmi les plus touchés.

    #Covid-19#migrant#migration#refugie#personnedeplacee#environnement#cliat#sante#vulnerabilite#handicap#unhcr#justice#droit

  • HCR - Augmentation du trafic d’enfants au Mali en raison du conflit et de la pandémie de Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/press/2020/12/5fc63047a/augmentation-trafic-denfants-mali-raison-conflit-pandemie-covid-19.html

    Le conflit, l’insécurité, la pandémie de Covid-19 et la détérioration des conditions économiques entraînent une augmentation de la traite des enfants, du travail forcé et du recrutement forcé par des groupes armés au Mali, met en garde ce jour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.Des cas plus nombreux de recrutement d’enfants ont été rapportés durant le premier semestre 2020 (230 cas) par rapport à l’année 2019 toute entière (215 cas), selon un rapport récemment publié par le Groupe mondial de la protection (GPC), un réseau dirigé par le HCR qui regroupe des agences des Nations Unies et des ONG assurant des prestations de protection aux personnes affectées par les crises humanitaires.Des groupes armés se livrent également au trafic d’enfants destinés au travail dans les mines d’or, utilisant les profits pour enrichir les combattants des groupes armés, alimenter le commerce des armes et financer la violence. Des « taxes » exorbitantes sont également imposées aux adultes qui travaillent dans ces mines d’or.Comme les écoles restent fermées en raison du conflit, de l’insécurité, de la pandémie de Covid-19 ou des grèves d’enseignants, les enfants sont également poussés vers les mines d’or informelles, notamment à Gao et Kidal où de nombreuses zones sont contrôlées par des groupes armés.Des évaluations rapides sur la protection de l’enfance ont révélé que quelque 6000 enfants, en grande majorité des garçons, travaillent dans huit sites miniers du pays. Ils sont exposés aux pires formes de travail des enfants, à l’exploitation économique, à la violence sexuelle, physique et psychologique.Certains enfants sont arrivés « à crédit » sur le site, car leur transport et leur alimentation ont été préfinancés par une tierce partie. D’autres ont déclaré avoir travaillé des journées entières sans être payés par leur employeur. Les enfants sont contraints de travailler pendant des périodes indéterminées jusqu’au remboursement de leurs « dettes » de recrutement et de voyage.« Du fait du conflit et de la détérioration socio-économique aggravée par la pandémie, nous constatons certaines des violations des droits humains parmi les plus flagrantes au Sahel », a déclaré Gillian Triggs, Haut Commissaire assistante du HCR chargée de la protection internationale. « Les enfants sont forcés à combattre par des groupes armés. Ils sont victimes de la traite des êtres humains, de viols, de vente, ils sont forcés à la servitude sexuelle ou domestique, ou au mariage précoce. Encore davantage d’enfants sont en danger au Sahel, une région en passe de devenir la crise humanitaire qui connaît la croissance la plus rapide au monde. »Les victimes sont des Maliens ainsi que des réfugiés, des demandeurs d’asile ou des migrants.Des informations provenant de la région de Mopti font état de communautés de femmes et de jeunes filles enlevées, agressées sexuellement et violées. Plus de 1000 cas y ont déjà été enregistrés depuis début 2020. Le HCR craint également que les mariages d’enfants n’augmentent de façon exponentielle dans un pays où, selon les estimations, 53% des filles sont mariées avant l’âge de 18 ans.Malgré le conflit et les restrictions de circulation imposées par le conflit et la crise de Covid-19, le Mali reste un incontournable pays de transit pour les réfugiés et les migrants qui tentent d’atteindre l’Afrique du Nord et l’Europe.
    Certaines personnes en transit sont victimes de la traite et envoyées au travail forcé dans le secteur agricole tandis que d’autres, notamment des femmes, tombent en chemin entre les mains de passeurs vers des emplois promis en Afrique du Nord, en Europe et au Moyen-Orient. D’autres encore sont détournées vers Bamako ou vers des zones minières ou agricoles où elles sont contraintes de se prostituer pour survivre. Le profil des passeurs et de leurs complices va de groupes criminels ou armés organisés à des chefs tribaux et des représentants des autorités, mais parfois aussi les parents, les proches ou les membres de la communauté.

    #Covid-19#migrant#migration#mali#sahel#afrique#europe#moyenorient#traite#violence#sante#vulnerabilite#femme#mineur#refugie#demandeurdasile#transit#economie

  • HCR - Le HCR prévient que la seconde vague de Covid causera des violences accrues à l’encontre des femmes et des jeunes filles réfugiées
    https://www.unhcr.org/fr/news/press/2020/11/5fbe16d9a/hcr-previent-seconde-vague-covid-causera-violences-accrues-lencontre-femmes.h

    Alors que la pandémie de coronavirus se prolonge, une combinaison aux conséquences mortelles due au confinement, à la pauvreté croissante et aux difficultés économiques déclenche une nouvelle vague de violences à l’encontre des femmes et des jeunes filles réfugiées, déplacées internes et apatrides, prévient aujourd’hui le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.« Nous recevons aujourd’hui des informations alarmantes concernant la hausse spectaculaire des risques de violences sexistes, y compris les violences conjugales et familiales, la traite des êtres humains, l’exploitation sexuelle et les mariages précoces », a alerté le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés Filippo Grandi. Le groupe de travail mondial sur la protection dont le HCR est chef de file - un réseau d’agences des Nations Unies et d’ONG assurant des prestations de protection aux personnes affectées par des crises humanitaires - a fait état de hausses en termes de violences sexistes dans au moins 27 pays. La vente et l’échange de faveurs sexuelles pour des biens en tant que mécanisme d’adaptation économique ont également été rapportés dans au moins 20 pays.Au Cameroun, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où la situation de sécurité reste instable, une part colossale de 26% des violences sexistes enregistrées depuis le début de la pandémie concerne des enfants. En République centrafricaine dont un quart de la population est déplacée interne, un incident de violence sexiste est enregistré toutes les heures. Cette estimation est basée sur des statistiques collectées par le dispositif d’alerte humanitaire, qui couvre 42% du pays.
    Les incidents de violences sexistes affectant les réfugiés et migrants vénézuéliens en Colombie ont augmenté de 40% durant les trois premiers trimestres de l’année 2020 par rapport à la même période en 2019. Les appels aux centres d’assistance téléphonique pour les victimes de violence familiale ont également augmenté de 153% en Colombie et de 56% au Zimbabwe.A Cox Bazar au Bangladesh, 42% des réfugiés rohingyas, hommes et femmes, interrogés dans le cadre d’une évaluation humanitaire, ont déclaré que la sécurité des femmes et des jeunes filles s’est dégradée « à l’intérieur du foyer » depuis le début de la crise de Covid-19. Les personnes sondées dans le cadre de cette enquête ont décrit une augmentation, en particulier, de la violence conjugale et familiale, résultant des tensions dues aux mesures de confinement, aux restrictions de mouvement et aux difficultés financières. Le HCR est également alarmé par les risques accrus de mariages précoces et de mariages forcés auxquels les familles déracinées ont recours en tant que stratégie d’adaptation dans le contexte actuel de pressions socio-économiques. De nombreux pays, qui sont le théâtre de conflits ou de déplacements de populations, ont déjà des taux parmi les plus élevés au monde concernant ces incidents. « L’impact socio-économique de la pandémie de Covid a plongé des millions de réfugiés et de déplacés internes dans la pauvreté et le dénuement, nous sommes vivement préoccupés par l’augmentation de la violence à l’encontre des femmes et des jeunes filles », a déclaré Filippo Grandi.« Des emplois ont été perdus, les tensions augmentent, la violence conjugale s’intensifie, les moyens de subsistance sont rares et les restrictions de mouvement rendent difficile, pour les victimes, de signaler les abus et de demander de l’aide. » Les services de lutte contre les violences sexistes, y compris le soutien psychosocial, les services de santé spécialisés et les centres d’hébergement, sont vitaux et doivent être maintenus comme essentiels pendant les périodes de confinement dues à la pandémie de Covid-19.

    #Covid-19#migration#migrant#refugie#personnedeplacee#sante#violence#genre#santementale#crise#unhcr

  • HCR - Un premier groupe de réfugiés centrafricains rentre de RDC depuis la pandémie de Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/press/2020/11/5fb268c2a/premier-groupe-refugies-centrafricains-rentre-rdc-pandemie-covid-19.html

    Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés en République démocratique du Congo (RDC), a récemment aidé des centaines de réfugiés originaires de la République centrafricaine (RCA) à rentrer dans leur pays. C’est la première opération de ce type depuis que la pandémie de Covid-19 avait forcé des pays à la fermeture de leurs frontières. L’opération de rapatriement librement consenti des réfugiés centrafricains avait commencé en novembre 2019 mais elle a été suspendue en mars 2020, les deux pays ayant fermé leurs frontières pour empêcher la propagation du coronavirus. La fermeture des frontières a été levée pour faciliter les retours volontaires, que le HCR espère voir se poursuivre. Quelque 474 réfugiés ont quitté le camp de Mole pour se rendre à Zongo, dans la province du Sud-Oubangui, au nord de la RDC, dans deux convois de 20 véhicules dont six camions et trois cars depuis le 10 novembre. Ils ont poursuivi leur voyage en bateau avec une traversée de 20 minutes sur le fleuve Ubangi jusqu’à Bangui, la capitale de la République centrafricaine. « La pandémie de coronavirus a mis fin aux rêves des réfugiés de rentrer chez eux, comme à beaucoup d’autres aspirations humaines », a déclaré le représentant adjoint du HCR en RDC, Pierre Atchom. « Cette reprise des retours de réfugiés marque un nouveau chapitre dans la vie de nombreux réfugiés. Ils peuvent rentrer chez eux, retrouver leur pays - laissant derrière eux leur vie d’exilé. »

    #Covid-19#migrant#migration#centrafrique#sante#pandemie#retour#crisesanitaire#refugie

  • HCR - Le HCR intensifie l’aide humanitaire ; le nombre des réfugiés ivoiriens dépasse les 8000
    https://www.unhcr.org/fr/news/briefing/2020/11/5faa6581a/hcr-intensifie-laide-humanitaire-nombre-refugies-ivoiriens-depasse-8000.html

    Plus de 8000 réfugiés ivoiriens ont désormais fui vers des pays voisins dans un contexte de tensions politiques en Côte d’Ivoire. Ils étaient un peu plus de 3200 il y a une semaine. Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, intensifie son soutien, craignant que les violences persistantes ne forcent encore davantage de personnes à fuir le pays.Au 9 novembre, plus de 7500 Ivoiriens avaient fui vers le Libéria. Plus de 60% des arrivants sont des enfants, dont certains sont non accompagnés ou séparés de leurs parents. Des personnes âgées et des femmes enceintes ont également fui, la plupart transportant de rares effets personnels et peu ou pas de nourriture ni d’argent.Certains réfugiés ivoiriens signalent avoir été initialement empêchés de quitter le pays et, de ce fait, ils ont dû trouver d’autres itinéraires pour rejoindre le Libéria voisin. La majorité d’entre eux ont indiqué à nos équipes au Libéria qu’ils espèrent rester près de la frontière pour rentrer dès que la situation sera stabilisée.
    Nous prévoyons d’acheminer par avion-cargo des articles de secours pour jusqu’à 10 000 réfugiés au Libéria, depuis notre entrepôt de stockage à Dubaï. En soutien aux efforts de réponse des autorités libériennes, les équipes du HCR sur le terrain sont engagés dans une course contre la montre pour distribuer l’aide humanitaire, les vivres et des allocations d’aide en espèces. Nous avons déployé des équipes techniques concernant les besoins en termes d’abris ainsi que d’installations d’assainissement et de distribution d’eau. Parallèlement, plus de 500 Ivoiriens sont également arrivés au Ghana, en Guinée et au Togo, où ils reçoivent une assistance immédiate. Le HCR a accru le suivi de la situation aux frontières pour assurer que les nouveaux arrivants sont rapidement identifiés et reçoivent l’assistance dont ils ont besoin. Le HCR est reconnaissant envers les gouvernements du Burkina Faso, du Ghana, de la Guinée, du Libéria et du Togo pour l’accès dont bénéficient les réfugiés ivoiriens à leurs territoires respectifs, et ce malgré les restrictions aux frontières dues à la pandémie de Covid-19

    #Covid-19#migrant#migration#cotedivoire#burkinafaso#ghana#guinée#liberia#togo#refugie#frontiere#vulnerabilite

  • HCR - Journée mondiale des villes : Des villes montrent la voie en protégeant les personnes déracinées de l’impact du Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/press/2020/10/5f9ff923a/journee-mondiale-villes-villes-montrent-voie-protegeant-personnes-deracinees.

    Avec plus de 60% des réfugiés à travers le monde et 80% des déplacés internes vivant dans les villes du monde entier, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, honore les efforts majeurs de nombreux centres urbains pour protéger ceux qui ont été forcés de fuir face à la pandémie de Covid-19. Que ce soit en veillant à l’inclusion des réfugiés et des déplacés dans les mesures de prévention et de réponse au Covid-19, en leur fournissant des logements, des soins de santé, de la nourriture et des aides en espèces ou en mettant fin aux expulsions forcées par l’instauration de moratoires, des villes se sont distinguées par l’aide accordée aux déplacés pour leur permettre de faire face à la pandémie.
    « Face à la pandémie de Covid-19, les réfugiés, les déplacés et les apatrides sont souvent encore plus à risque. Ils ont du mal à avoir accès aux soins de santé, aux services essentiels et aux mesures d’aide sociale. Ils sombrent dans la pauvreté, les souffrances et l’endettement qui les rendent encore plus vulnérables à l’exploitation et aux abus », a déclaré la Haut Commissaire assistante en charge de la protection, Gillian Triggs
    « Nous savons que les solutions résident avant tout au niveau local et c’est pourquoi les villes et les communautés locales sont dans une position unique pour protéger et soutenir les personnes déracinées. Le Pacte mondial sur les réfugiés reconnaît le rôle capital que jouent les maires et les collectivités locales en tant qu’intervenants de première ligne, un rôle d’autant plus crucial aujourd’hui que nous sommes tous confrontés à la menace de la pandémie du coronavirus. »

    #Covid-19#migrant#migration#refugie#deplace#apatride#ville#sante#vulnerabilite#inclusion

  • HCR - QUESTIONS ET RÉPONSES : « Avant la pandémie, la santé mentale des réfugiés était un sujet négligé. Aujourd’hui, c’est à une véritable crise que l’on a affaire. »
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2020/10/5f8051eba/questions-reponses-pandemie-sante-mentale-refugies-etait-sujet-neglige.html

    Le psychiatre Pieter Ventevogel dirige l’action du HCR en matière de santé mentale depuis six ans, une période durant laquelle le nombre de personnes déracinées par les conflits et les persécutions a atteint le chiffre sans précédent de 79,5 millions, parmi lesquelles 26 millions de réfugiés. Il s’est entretenu avec notre collègue Tim Gaynor, responsable du site Internet du HCR, à Genève, pour évoquer la question de la santé mentale des réfugiés et de l’impact de la pandémie de Covid-19.
    Quel était la situation en matière de santé mentale des réfugiés avant la pandémie actuelle ?​
    Il y a des variations, mais nous pouvons utiliser les estimations de l’Organisation mondiale de la santé. Une personne sur cinq - 22,1% - de la population adulte dans les zones touchées par la guerre souffre de problèmes de santé mentale. Nous n’avons pas de données concernant les enfants, mais nous pouvons supposer que ce chiffre est encore un peu plus élevé, car les enfants sont plus vulnérables. Selon d’autres études, ce niveau de référence est environ deux à trois fois plus élevé que celui de la population en général.
    Beaucoup de gens imaginent que le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) est le trouble le plus répandu chez les réfugiés, mais ce n’est certainement pas le seul problème de santé mentale auquel ils font face, et nous y sommes confrontés moins souvent que ce à quoi on pourrait s’attendre. Beaucoup de personnes ont à faire face à des expériences difficiles dans leur pays d’origine, ou durant leur fuite, des expériences violentes, et ce même dans le pays d’asile. Mais le SSPT constitue une pathologie bien spécifique, et, lorsque nous parlons de la santé mentale des réfugiés, nous devons aller au-delà de cette seule problématique.
    Les maux les plus courants sont en réalité la dépression et l’anxiété. La dépression est souvent liée à une perte - celle d’un être cher, d’un foyer, d’un emploi, d’un statut social ou d’un cercle social. Les personnes qui en souffrent n’ont plus aucun espoir pour l’avenir. Il est possible d’atténuer ce problème dans une certaine mesure lorsque des opportunités de développement personnel sont offertes, mais, dans de nombreux cas, les réfugiés se retrouvent dans une situation incertaine, attendant simplement que quelque chose se passe. Les solutions ne sont pas faciles à trouver, et les gens peuvent perdre tout espoir de voir leur vie s’améliorer.
    Au fil du temps, nous constatons également que la proportion de personnes souffrant de graves problèmes de santé mentale, comme la schizophrénie ou les troubles maniaco-dépressifs, est en augmentation. Nous ne savons pas exactement pourquoi - on ne devient pas schizophrène suite à un déracinement - mais il existe peut-être une vulnérabilité sous-jacente, soit au niveau du développement, soit au niveau biologique, qui peut se manifester dans certaines conditions. Lorsque le mécanisme de défense de ces personnes s’effondre, elles peuvent développer des symptômes. Dans les contextes de crise humanitaire, les personnes souffrant de graves problèmes de santé mentale courent un risque élevé de maltraitance et de négligence. C’est tout simplement inacceptable.
    Comment cette situation a-t-elle évolué depuis le début de la pandémie ?​
    Avant la pandémie, la santé mentale des réfugiés était une question peu prioritaire et très négligée. Aujourd’hui, nous faisons face à une crise de grande ampleur. De nombreux réfugiés voient leurs perspectives d’avenir s’effondrer. Les problèmes qui les ont poussés à fuir leur pays ne sont pas résolus et ils ne peuvent pas rentrer chez eux. En outre, les nombreux réfugiés qui survivaient dans leur pays d’asile grâce à l’économie informelle ont aujourd’hui perdu leurs moyens d’existence. Ils sont confrontés à un manque de solutions, car les possibilités de réinstallation ont diminué avec la pandémie. Les gens sont inquiets pour leur santé, ne sachant pas quand la pandémie va se terminer et comment ils peuvent vraiment se protéger.
    Ces facteurs de stress additionnels peuvent encore être relativement gérables pour la plupart des gens. Mais si vous vivez déjà en marge, cela peut constituer un élément déclencheur de problèmes psychiques. Ce désespoir croissant se manifeste par une augmentation des appels aux lignes d’assistance téléphonique de la part de réfugiés qui ont vraiment peur ou sont en colère, ainsi que de personnes qui ne voient pas d’issue et pensent « peut-être devrais-je mettre fin à ma vie. » Nous constatons également une augmentation des tentatives de suicide en Ouganda et au Kenya, en particulier chez les jeunes. Pour moi, ce sont là des indicateurs des tensions sous-jacentes.
    Il est difficile de connaître l’ampleur de ce phénomène, car la pandémie a également un impact sur la volonté des gens de se faire soigner. Dans de nombreux endroits, les réfugiés hésitent à se rendre dans les centres de santé car ils les perçoivent comme des lieux où l’on peut tomber malade plutôt que guérir. Cette montée du désespoir et la diminution du nombre de personnes qui demandent de l’aide pour des problèmes de santé mentale sont inquiétantes. Nous sommes aujourd’hui face à une crise qui peut dégénérer.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#sanementale#refugie#crise

  • HCR - La communauté internationale doit agir de toute urgence pour mettre fin à la crise au Sahel central
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2020/10/5f913603a/communaute-internationale-agir-urgence-mettre-fin-crise-sahel-central.html

    La communauté internationale doit agir de toute urgence pour mettre fin à la crise au Sahel central. Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a déclaré lors d’une conférence que le Covid-19 constitue une menace supplémentaire dans cette région qui connaît un nombre record de personnes forcées de fuir leur foyer

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#sahel#personnedeplacee#sante#vulnerabbilite#humanitaire#frontiere#refugie#crise

  • HCR - Les vols humanitaires du HCR depuis la Libye reprennent après sept mois de suspension
    https://www.unhcr.org/fr/news/briefing/2020/10/5f896048a/vols-humanitaires-hcr-libye-reprennent-apres-mois-suspension.html

    Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a évacué la nuit dernière de Libye un groupe de 153 réfugiés et demandeurs d’asile vulnérables vers ses installations de transit d’urgence au Niger. Ce vol affrété par le HCR marque la reprise des évacuations humanitaires depuis la Libye après sept mois de suspension. Les vols humanitaires ont dû être interrompus en mars en raison des préoccupations de santé publique liées à la pandémie de coronavirus, qui ont entraîné la suspension du trafic aérien dans de nombreux pays.
    Les personnes évacuées hier sont des ressortissants de l’Érythrée, de la Somalie, du Soudan et du Soudan du Sud, parmi lesquels 16 familles et 15 enfants de moins de 18 ans, dont beaucoup ne sont pas accompagnés ou sont séparés de leurs parents. Tous les passagers ont été testés négatifs avant le départ, alors que le nombre de cas de Covid-19 continue d’augmenter en Libye et que quelque 46 000 cas ont été confirmés dans tout le pays. Les passagers ont également bénéficié de conseils sur les moyens de se protéger et de rester en bonne santé. Le groupe est actuellement soumis à une mise en quarantaine de deux semaines au Niger et un nouveau test sera effectué, conformément aux mesures sanitaires visant à freiner la propagation du coronavirus.

    #Covid-19#migrant#migration#libye#niger#soudan#pandemie#humanitaire#santepublique#test#quarantaine#restrictionsanitaire#hcr

  • HCR - Le HCR fait état de besoins humanitaires croissants au Sahel alors que les déplacements forcés s’y intensifient
    https://www.unhcr.org/fr/news/briefing/2020/10/5f894c72a/hcr-fait-etat-besoins-humanitaires-croissants-sahel-deplacements-forces.html

    Le HCR a considérablement renforcé ses activités au Sahel central. Nous avons fourni des abris d’urgence à 81 144 personnes déplacées ; nous avons pris en charge les victimes de violences sexuelles et sexistes grâce au déploiement de cliniques mobiles ; dans le cadre de la crise de Covid-19, nos actions ont permis à 338 411 personnes de bénéficier de soins de santé essentiels ; et suite à la fermeture des écoles, quelque 12 000 enfants des communautés déracinées et des communautés d’accueil ont pu poursuivre leurs études grâce à l’enseignement à distance. Les gouvernements du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad se sont engagés à accorder une place centrale à la question de la protection des personnes déracinées et des communautés qui les accueillent. Au début de cette semaine, ces gouvernements ont lancé le « Processus de Bamako », une plateforme intergouvernementale visant à mettre en place des actions concrètes et rapides afin de renforcer la coordination entre les acteurs de la sécurité et de l’aide humanitaire et de garantir l’accès humanitaire, la protection et l’assistance aux populations touchées.
    Le HCR doit disposer d’un soutien financier continu et durable pour ses activités au Sahel central. Des ressources sont nécessaires au-delà de la fin de cette année pour que le HCR et ses partenaires puissent continuer à accroître leur assistance. La conférence des donateurs du 20 octobre est l’occasion pour ces derniers de faire preuve de leur engagement en vue d’éviter une aggravation de la situation. Le moment est venu d’agir au Sahel.

    #Covid-19#migrant#migration#sahel#afrique#sante#refugie#personnedeplacee#hcr#humanitaire#protection

  • HCR - Alors que le Covid-19 fait rage, une entreprise mexicaine se mobilise pour sauver des vies
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2020/10/5f8971baa/covid-19-fait-rage-entreprise-mexicaine-mobilise-sauver-vies.html

    Il fait partie d’une équipe qui fabrique des machines à laver à usage industriel, modifiées pour mieux éliminer les agents pathogènes et destinées à être distribuées aux hôpitaux et aux cliniques d’Amérique latine qui traitent les patients atteints de Covid-19, ainsi qu’aux centres d’hébergement pour réfugiés, demandeurs d’asile et migrants.La société pour laquelle il travaille, Mabe, produit également des « aéroboîtes », qui sont en réalité des coques de réfrigérateur en plastique transformées en écrans séparateurs pour aider à protéger les médecins, les infirmières et le personnel médical de première ligne pendant le processus délicat d’intubation des patients.« Je suis très fier de contribuer par mon travail à aider les autres pendant la pandémie », déclare ce père de deux enfants, en prenant une pause sur la chaîne de production qu’il dirige dans la ville de Saltillo, dans le nord du Mexique. « Cela sera d’une grande aide pour les familles dans les refuges. »
    José Manuel fait partie de la centaine de réfugiés et demandeurs d’asile employés par Mabe, entreprise fondée il y a 74 ans par deux entrepreneurs qui ont fui les troubles en Espagne après la guerre civile. L’entreprise est aujourd’hui l’un des plus grands fabricants d’appareils électroménagers au monde.Arraché à son pays d’Amérique centrale par les menaces de mort émanant de gangs, José Manuel est arrivé au Mexique en 2016 avec sa famille, leurs vies entassées dans quelques valises seulement.
    Après avoir quitté une ville située à la frontière sud du Mexique pour s’installer à Saltillo, à quelques heures de route du Texas, José Manuel a commencé à travailler pour Mabe en 2016 et est aujourd’hui à la tête de la chaîne de production de machines à laver. Le programme de relocalisation géré par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, procède au transfert de milliers de réfugiés depuis les points d’entrée très fréquentés du sud du Mexique vers les centres industriels plus prospères du centre et du nord.
    Ils y ont plus de chances de trouver un emploi stable, ce qui leur permet de mieux s’intégrer dans la société mexicaine. Rien qu’en 2019, le HCR a relocalisé plus de 5500 personnes, leur fournissant aussi une assistance pour les aider à redémarrer leur vie dans leur nouvelle ville d’accueil.
    Les nombreux réfugiés du Honduras, du Salvador et du Guatemala qui travaillent pour Mabe « sont extrêmement dévoués à l’entreprise et ont envie de réussir et de profiter pleinement de l’opportunité qui leur est offerte », explique Pablo Moreno, un responsable de l’entreprise.
    L’Amérique latine est actuellement l’un des épicentres de la pandémie de coronavirus. Le Mexique, avec sa population de 130 millions d’habitants, est le quatrième pays au monde, après les États-Unis, le Brésil et l’Inde, pour ce qui est du nombre de décès liés au Covid-19, selon le système mondial de suivi des cas de coronavirus de l’université Johns Hopkins.
    À ce jour, Mabe a fabriqué et fait don de plus de 30 000 « aéroboîtes » et 500 machines à laver à des hôpitaux, des cliniques et des refuges au Mexique, au Panama, au Costa Rica, au Honduras, au Salvador, au Guatemala et en République dominicaine. Et cela rend Pablo Moreno fier de ses collaborateurs réfugiés. « Nous sommes vraiment heureux du fait que nos employés réfugiés sont en première ligne de la lutte contre le coronavirus. »

    #Covid-19#migrant#migration#ameriquelatine#mexique#salvador#guatemala#sante#refugie#economie