• #Kajsa_Ekis_Ekman : A Name Of One’s Own – Or How Women Became the Second Sex of the Second Sex
    https://tradfem.wordpress.com/2019/03/18/a-name-of-ones-own-or-how-women-became-the-second-sex-of-the-seco

    In a recent letter to the United Nations, the British government recommended that the term “pregnant woman” be replaced with “pregnant person”. This since the term “woman” might offend and exclude pregnant men.

    Now we don’t want to offend, do we?

    Thus, the word “woman” is removed, having been deemed too narrow and exclusionary. But anyone who supports the principles of inclusion will soon find that they also come with a new definition of gender.

    According to this definition, gaining ground without having really been debated, a person’s sex is rooted not in their body, but in their mind. Several countries, including Norway and Greece, have already amended their laws so that people now can self-define their sex with no requirement for surgical intervention. If the current Swedish bill becomes law, this policy will soon also apply here. Faced with the issue, the International Olympic Committee has issued recommendations according to which an athlete can compete as the gender he/she chooses, as long as one has lived as that gender for four years and meets the hormonal criteria. Further, the British Labour Party has published new guidelines concerning its all-women candidates lists, so that anyone who identifies as a woman can enter.

    This change is generally viewed as progressive. From now on, sex will no longer be reduced to biology and transgender people will finally be recognized by law! Positing the change as a question of identity, rather than one of ideology, has made debating difficult – because how can you question somebody’s identity? – when the matter actually concerns society as a whole.

    Version française de #Tradfem : https://tradfem.wordpress.com/2019/01/14/ce-sexe-qui-na-plus-de-nom

    #identité_de_genre #politique_d'identité #féminisme

  • #SAMANTHA_BERG : Fiche aide-mémoire : dix preuves que la prostitution n’est pas un travail
    https://tradfem.wordpress.com/2019/01/24/fiche-aide-memoire-dix-preuves-que-la-prostitution-nest-pas-un-tr

    Un nouveau compte rendu de recherche vient d’être publié en appui à la légalisation de la prostitution comme mesure bénéfique. Intitulée « Associations entre les lois sur le travail du sexe et la santé des travailleurs du sexe : une revue systématique et méta-analyse d’études quantitatives et qualitatives », cette étude a été subventionnée par l’Open Society Foundation, une organisation résolument favorable à la légalisation, « au service de la lutte contre les facteurs structurels du VIH ».

    Enquêter sur les facteurs structurels de la transmission du VIH est un noble objectif de santé publique ; cependant, ce n’est pas un objectif féministe. Le féminisme centre ses efforts de plaidoyer et de conscientisation sur l’amélioration de la vie des femmes et des filles. J’écris depuis plusieurs années des analyses féministes de recherches sur la prostitution, c’est-à-dire que je lis la recherche sur la prostitution en posant avant tout la question suivante : « Comment cela sert-il les femmes et les filles ? »

    S’attendre à ce que les gens examinent avec soin des statistiques et des méthodologies décourageantes – même pour moi qui suis universitaire – est irréaliste et même inutile. Des statistiques comme celles assemblées par Prostitution Research & Education sont utiles pour quantifier les dommages graves causés par la prostitution, mais j’ai eu plus de succès à convaincre les gens que la légalisation exacerbe ces dommages lorsque j’arrête parler chiffres et que je livre à mon auditoire des raisonnements de sens commun qui leur parlent d’éléments reconnaissables de leur propre vie.

    J’ai rédigé en 2005 la « Fiche Genderberg sur la prostitution » pour mettre l’accent sur la raison plutôt que sur les statistiques, et cette page reste la plus populaire de mon site web archivé, Genderberg.com. Peu de choses me font plus plaisir que de voir de temps à autre quelqu’un répéter après moi : « Il n’y a pas d’autre « emploi » où une jeune fille de 13 ans sans aucune expérience peut être vendue 100 fois plus cher qu’une femme de 23 ans ayant dix ans d’expérience professionnelle. »

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2018/12/17/prostitution-not-work-crib-sheet


    #système_prostitutionnel #domination_masculine #travail_du_sexe #féminisme #abolitionnisme

  • #Masculinité_Toxique : La vidéo qui fait chouiner les #masculinistes
    https://tradfem.wordpress.com/2019/01/17/masculinite-toxique-la-video-qui-fait-chouiner-les-masculinistes

    https://youtu.be/koPmuEyP3a0

    Comme la vie était plus simple quand les #pubs de rasoirs se contentaient d’aligner sabres de pirates, grosses cylindrées et bonnes admiratives du menton de Monsieur…

    Ci-dessous quelques articles particulièrement pertinents, à traduire dès que nous en aurons le temps…

    *Who could hate Gillette’s campaign for positive masculinity ? Men could de #Clementine_Ford
    *The best a man can get ? Why some men are brushing off Gillette’s ad campaign

    #gillette

  • #Kajsa_Ekis_Ekman : Ce sexe qui n’a plus de nom
    https://tradfem.wordpress.com/2019/01/14/ce-sexe-qui-na-plus-de-nom

    Selon cette définition, qui commence à gagner du terrain sans avoir fait l’objet de réelles discussions, le sexe d’une personne ne résiderait pas dans son corps, mais dans sa tête. Plusieurs pays, dont la Norvège et la Grèce, ont déjà apporté des modifications législatives permettant aux personnes de choisir elles-mêmes leur sexe sur leurs cartes d’identité, et ce, sans qu’aucune chirurgie ne soit nécessaire. Selon un projet de loi suédois, cette politique s’appliquera bientôt aussi chez nous. Le Comité international olympique recommande aux athlètes de concourir sous le sexe de leur choix, à condition d’avoir préalablement vécu sous ce sexe depuis quatre ans et de présenter des niveaux hormonaux ajustés en conséquence. Le parti travailliste britannique a également publié de nouvelles directives concernant ses listes de candidatures réservées aux femmes, afin que toute personne qui s’identifie en tant que femme puisse s’inscrire sur ces listes.

    Ce changement est généralement perçu comme progressiste : désormais, le sexe se réduira plus à la biologie et les personnes transgenres seront reconnues par la loi ! Or, poser le genre comme une question d’identité plutôt que d’idéologie a pour effet d’interrompre toute discussion avant même qu’elle n’ait lieu, malgré le fait qu’il s’agisse d’une question fondamentale pour la société. En effet, si la société dans son ensemble modifie la définition de ce qu’elle entend par « sexe », cela aura des conséquences pour toute la population. Qu’adviendra-t-il des statistiques sexospécifiques sur la violence et les salaires si l’on ne peut plus parler du sexe biologique ? Qu’adviendra-t-il de la notion d’homosexualité ? Qu’adviendra-t-il des endroits non mixtes comme les prisons, les vestiaires et les refuges pour femmes ? Oui, qu’entend-on réellement par « sexe » ?

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.aftonbladet.se/kultur/a/wE8VAP/konet-i-knoppen


    #genre #sexe #identité #transphobie #féminisme

  • #Lee_Lakeman, à la Bibliothèque publique de Vancouver, le 10 janvier
    https://tradfem.wordpress.com/2019/01/13/lee-lakeman-a-la-bibliotheque-publique-de-vancouver-le-10-janvier

    Notes ayant guidé mon allocution à la Bibliothèque publique de Vancouver en appui aux propos de Meghan Murphy, des féministes et du féminisme

    C’est super que vous vous soyez rendues ici et que vous ayez pu entrer. C’est la victoire de la soirée.

    Pour montrer à ceux qui ont pris le contrôle de notre bibliothèque et de notre débat public que nous ne nous laisserons pas exclure ou tenir à l’écart.
    La deuxième victoire consiste à avoir la discussion qu’ils tentaient d’entraver et pour laquelle nous sommes venues.
    Mais il est également important de replacer cette réalisation et cette discussion dans sa juste perspective :

    le meurtre de femmes, c’est-à-dire surtout le meurtre d’épouses et de femmes prostituées, par des hommes se poursuit au moment même où nous parlons
    la violence faite aux femmes et encore plus souvent aux femmes appauvries ou racisées continue d’être sans conséquences sociales pour ces hommes
    le harcèlement par les hommes se poursuit, allant jusqu’au meurtre de femmes, en particulier de femmes autochtones qui sont forcées de vivre dans le domaine public en raison de la pauvreté et du manque de soutien social comme du transport en commun et des écoles publiques locales
    tout comme se poursuit le harcèlement constant des hommes à l’endroit des femmes qui tentent d’utiliser leurs droits et privilèges légaux pour prendre leur place dans les institutions publiques et la vie politique… ce dont Hannah Arendt parle comme étant la nature même de la vie publique ;
    les récentes campagnes menées par des femmes victimes de violence masculine et leurs représentantes féministes pour réclamer des comptes à des hommes comme Jian Ghomeshi n’en sont encore qu’à leurs premiers balbutiements et ont jusqu’à présent été freinées plutôt qu’aidées par des procédures judiciaires, par la police et les tribunaux ainsi que par les médias commerciaux et par les médias sociaux.

    Traduction : #Tradfem
    Version anglaise : https://tradfem.wordpress.com/2019/01/12/lee-lakeman-speaks-at-the-vancouver-public-library-january-10

  • #Meghan_Murphy : L’hypocrisie sexiste du réseau Twitter est devenue intolérable
    https://tradfem.wordpress.com/2019/01/10/lhypocrisie-sexiste-du-reseau-twitter-est-devenue-intolerable


    La semaine dernière, l’organisme Amnesty International a publié les conclusions de son « Troll Patrol Project » — décrit comme un « effort réunissant des chercheurs et chercheurs en droits de la personne, des spécialistes des techniques d’information et des milliers de bénévoles en ligne en vue d’assembler la plus grande base de données collectives au monde sur le cyber-harcèlement infligé aux femmes ».

    Cette recherche a conclu que le réseau social Twitter était un milieu « toxique » pour les femmes ; L’étude de « tweets » reçus en 2017 par 778 femmes journalistes et politiciennes du Royaume-Uni et des États-Unis a relevé 1,1 million de tweets « agressants ou problématiques » au cours de cette année, soit un à toutes les 30 secondes en moyenne.

    L’équipe de recherche a défini les « tweets agressants » comme ceux qui violaient les propres règles de Twitter, y compris ceux qui « promeuvent la violence contre des personnes ou les menacent sur la base de la race, l’ethnie, l’origine nationale, l’orientation sexuelle, le genre, l’identité de genre, l’affiliation religieuse, l’âge, le handicap ou une maladie grave

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2018/12/27/twitters-sexist-hypocrisy-can-no-longer-ignored

    #twitter #harcèlement #amnesty_international #intimidations #violences_masculines #agression #censure

  • #Maggie_Mellon : Le gouvernement écossais favorise des politiques qui vont faire du mal aux enfants ; avec d’autres féministes, j’ai bien l’intention de les contrer.
    https://tradfem.wordpress.com/2019/01/06/maggie-mellon-le-gouvernement-ecossais-favorise-des-politiques-qu

    Un article au sujet de cinq jeunes transgenre nous a permis de mieux voir les personnes derrière les gros titres. En effet, les enfants et les jeunes méritent mieux qu’être l’objet de politiques, d’accords entre adultes ou de débats sur ce qui est bon pour eux. Voilà pourquoi je m’oppose fermement au choix du gouvernement écossais d’adopter une série de mesures qui vont faire du mal aux enfants.

    De grâce, regardons derrière les gros titres des journaux, et voyons les vraies personnes. Les femmes sont de vraies personnes. D’autres femmes, et moi-même, qui sommes de vraies personnes, nous opposons à la falsification de la réalité de ce que représente l’idéologie transgenre.

    Je suis une femme de 64 ans qui a eu la plupart du temps une vie heureuse. Mais quand j’avais 9, 10, 11 ans, et un peu plus, j’étais très malheureuse de constater que, contre ma volonté, j’étais condamnée à être une femme.

    Je ne me « sentais » pas femme. Je ne pouvais pas envisager l’idée de devenir une femme. Cela signifiait avoir des seins, des règles, un destin de femme mariée, de servitude et de bébés. Les attentes physiques et sociales du fait « d’être une femme » m’horrifiaient.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.commonspace.scot/articles/13575/maggie-mellon-scotgov-embracing-policies-which-will-harm-children-i-an
    Maggie Mellon, militante féministe et ancienne assistante sociale spécialisée dans la protection de l’enfance, déclare que le gouvernement écossais se prépare à adopter des mesures concernant les questions transgenre qui risquent d’être nocives pour les enfants, et elle affirme qu’un nombre croissant de femmes y sont opposées.
    #Ecosse #Transgenrisme #féministes

  • #Lee_Lakeman : Solstice 2018
    https://tradfem.wordpress.com/2019/01/04/solstice-2018-lee-lakeman

    C’était peut-être les vents d’hiver de la veille, ceux qui ont poussé les traversiers en les berçant jusqu’au rivage et retenu les voyageurs sur cette rive de la mer des Salish, les vents qui pliaient les conifères, pas comme les garçons de Frost faisaient fléchir les bouleaux vers le sol*, mais en arrachant cruellement toutes les branches non assurées et faisant peur à tous les êtres réfugiés au-dessous, le vent qui amenait sept corbeaux à planer au-dessus de ma cour et me supplier pour des arachides comme s’il existait une chance que je puisse les apprivoiser. Ou était-ce la force de la lune grandissant jusqu’à sa plénitude globale de ce soir qui nous l’a rappelé ? Mais nous savons, nous savons, nous savons, les colibris d’Anna, ce petit couple qui travaillait dans mon jardin d’hiver malgré ce vent, et je sais, nous savons, qu’avec l’aube silencieuse qui suit cette longue nuit, la précieuse lumière de la promesse revient.

    Tout l’hiver, les bombes continuent à tomber sur la Syrie et les Yéménites meurent de faim et une jeune fille demeure mal habillée sur la rue Fraser pour faire face à l’odeur maladive de la bouche et aux mains froides d’un étranger avide moins brutal que son père, et la Méditerranée, autrefois si belle, noie l’espoir des Africains et les corps de leurs enfants. Même si les vents ont été cléments à notre égard et que les morts de cet hiver ne sont pas les nôtres. La mort lente d’un oiseau ou d’une souris captive de la cheminée, tout au long de la longue journée, heurtant de moins en moins souvent à l’intérieur du mur de ma cuisine, martelant mes insuffisances, était, bien que pénible, pas encore ma propre mort.

    Le désespoir qui a glissé sous la porte avec l’hiver et qui s’est répandu sur les planchers jusqu’à s’écouler d’hier à demain sur l’horloge ne peut être repoussé qu’avec l’éternel balai, le dur travail de la beauté et l’espoir naturel de l’humilité.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale affichée sur la page FB de Lee Lakeman