Le Premier Site de Pétitions sur Internet

https://www.change.org

  • Prison avec sursis requise contre un responsable de la CGT à la suite d’un tract sur l’attaque du Hamas en Israël
    Le Monde avec AFP - Publié le 29 mars 2024
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/29/prison-avec-sursis-requise-contre-un-responsable-cgt-apres-un-tract-sur-l-at

    Un an de prison avec sursis a été requis, jeudi 28 mars, contre un responsable de la Confédération général du travail (CGT) du Nord, jugé à Lille pour « apologie du terrorisme » à la suite d’un tract controversé de soutien aux Palestiniens. La décision a été mise en délibéré au 18 avril.

    « Ce tract présente ces horreurs comme si elles avaient eu un caractère inévitable », a lancé la procureure. « C’est une légitimation d’un attentat de masse sous couvert d’une analyse historique », a-t-elle ajouté, estimant le délit « parfaitement caractérisé ».

    En tant que responsable de la publication du site Internet de la CGT 59, Jean-Paul Delescaut, 57 ans , est jugé pour « apologie publique d’un acte de terrorisme » et « provocation publique à la haine ou à la violence », pour la diffusion d’un message le 10 octobre 2023, trois jours après l’attaque sanglante du Hamas contre Israël.

    Un passage avait été particulièrement mis en cause : « Les horreurs de l’occupation illégale se sont accumulées. Depuis samedi [7 octobre 2023], elles reçoivent les réponses qu’elles ont provoquées. » Retiré du site Internet, le tract avait été remplacé par une version « confédérale » corrigée, trois jours plus tard. (...)

    #apologie_du_terrorisme

    • Ici à Montpellier, je crois qu’on a eu la condamnation d’un manifestant lors d’une manif pro-Palestinienne, pour des motifs similaires.

      Pendant ce temps, on a des gens qui se relaient à la télévision pour défendre le fait qu’on peut massacrer 10 000 enfants parce que « regardez, à Dresde, on a rasé la ville… ». Mais je n’ai pas vu qu’on avait des procureurs qui dénonçaient là « une légitimation d’un génocide sous couvert d’une analyse historique ».

      On est vraiment dans un système totalement malade.

    • Répression du soutien à la Palestine : des centaines de personnes aux côtés du secrétaire de l’UD CGT 59
      https://www.revolutionpermanente.fr/Repression-du-soutien-a-la-Palestine-des-centaines-de-personnes
      Un an de prison avec sursis requis contre le secrétaire de l’UD CGT 59 : il faut faire front !
      https://revolutionpermanente.fr/Un-an-de-prison-avec-sursis-requis-contre-le-secretaire-de-l-UD

      Alors que la décision du tribunal sera rendue le 18 avril, la procureure, le tract publié par le syndicaliste constituerait un « délit caractérisé », « une légitimation d’un attentat de masse sous couvert d’une analyse historique ». Une interprétation rejetée par Jean-Paul Delescaut, qui, devant le tribunal, à réinsisté sur les « valeurs d’humanité, de défense de salariés, contre l’injustice sociale et pour la solidarité entre les peuples » de la CGT. « On condamne les actes terroristes en général et bien entendu celui du 7 octobre. On condamne toutes les violences ».

      Des centaines de personnes, regroupant syndicalistes, militants de la cause palestinienne et organisations politiques, se sont rassemblés devant le tribunal de Lille pour réclamer l’abandon de toute poursuite contre le militant ouvrier. Plusieurs figures syndicales et politiques étaient présentes à cette occasion, comme Jean-Luc Mélenchon, Sophie Binet, Olivier Mateu, ou encore Jean-Pierre Mercier, pour soutenir le militant CGT et défendre la voix de la cause palestinienne. Pour Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, les accusation portées contre Jean-Paul Delescaut « s’inscrivent dans un climat très inquiétant de répression des libertés syndicales », avec « plus de 1 000 militants poursuivis au nom des actions menées collectivement par la CGT » contre la réforme des retraites. Alors que le nombre de militants syndicaux poursuivis par la justice atteint en effet un record historique, le syndicat a lancé une pétition pour exiger sa relaxe totale.

      Le rassemblement a également été l’occasion de dénoncer les tentatives pour empêcher depuis 6 mois toutes formes d’expression de soutien et de solidarité avec le peuple palestinien. Des interdictions de manifester aux nombreuses enquêtes ouvertes pour « apologie du terrorisme », le gouvernement a usé de tous les moyens possibles pour faire taire les soutiens à la Palestine et cacher sa complicité avec l’État colonial d’Israël.

      Ce procès ainsi que la réquisition du procureur s’inscrivent dans une offensive répressive majeure contre le mouvement ouvrier et le droit syndical. Dans le cas présent, il constitue une attaque supplémentaire visant à construire un délit d’opinion contre tous ceux qui soutiennent le mouvement pour la Palestine. Une attaque contre toutes les voix qui s’élèvent contre la colonisation, mais aussi une offensive conséquente contre le mouvement ouvrier syndical, et une tentative de tuer dans l’œuf toute convergence entre mouvement ouvrier et soutien internationaliste au peuple palestinien. Contre la répression, solidarité avec Jean-Paul Delescaut !

  • Briançon : un cairn en #hommage aux migrants décédés érigé au petit matin

    Ce mardi 6 février, au petit matin, un collectif de « solidaires des personnes exilées » a érigé un cairn en hommage “aux morts aux frontières”, à proximité de la porte du pont d’Asfeld, dans la vieille ville de Briançon.

    Il est un peu plus de 7 heures, ce mardi 6 février à Briançon, et le soleil n’a pas encore percé depuis l’Italie, à quelques dizaines de kilomètres. Sur la petite butte, juste après avoir passé la porte de la cité Vauban en direction du pont d’Asfeld, un petit groupe s’affaire à la frontale et à la truelle : un collectif de « solidaires des personnes exilées » érige un cairn.

    (#paywall)

    https://www.ledauphine.com/societe/2024/02/06/briancon-un-cairn-en-hommage-aux-migrants-decedes-erige-au-petit-matin
    #mémoire #commémoration #Briançon #migrations #réfugiés #6_février #commémor'action #commémoraction #Hautes-Alepes #France #cairn #monument #mémoriel #morts_aux_frontières #mourir_aux_frontières #frontières #frontière_sud-alpine #mémorial #6_février_2024

  • Contre l’entrée de l’approche par compétences dans les écoles.
    https://www.change.org/p/contre-l-entr%C3%A9e-de-l-approche-par-comp%C3%A9tences-dans-les-%C3%A9coles

    La « compétence » entre aujourd’hui dans les écoles – et les universités. Un grand nombre d’enseignantes et d’enseignants sont, comme on sait, hostiles au néolibéralisme et à son entrée dans l’école. Comment expliquer que contre la compétence aucun front de résistance, pourtant, ne se constitue ? Que font, que disent, les enseignants et enseignantes hostiles au néolibéralisme quand est employé en leur présence le mot de « compétence » ou quand on les invite à le relayer ? Le sens de cet appel est de faire exister simultanément dans tous les établissements scolaires (de la maternelle à l’université) une prise de parole d’opposition, apte à dessiner sur le terrain une ligne de front suffisamment nette autour de ce « concept » : car les implications de l’entrée de la compétence dans les écoles sont absolument considérables. La compétence est elle-même envisagée comme ressource et elle fonctionne par exploitation – ou mobilisation – de ressources. Par elle, l’élève comme le futur salarié devient ressource ; l’enseignant devient ressource ; et le monde même (s’il ne sert plus qu’à acquérir ou faire acquérir des compétences) devient ressource.
     
    *
     
    Appel des enseignantes et des enseignants à lutter contre l’entrée de l’approche par compétences dans les écoles – de la maternelle à l’université.
     
    ou

    Appel de Villejean –
    janvier 2024.
     
    Nous, soussignés enseignantes et enseignants des écoles maternelles, primaires, secondaires (collèges, lycées), ainsi que du supérieur (universités et grandes écoles), nous déclarons ensemble solennellement et fermement opposés à l’entrée de l’« approche par compétences » dans nos classes et nos amphithéâtres : nous récusons cette approche comme faisant violence à l’enseignement que nous avons à donner, et comme modifiant de façon nocive le rapport ayant à exister, en cet enseignement, entre nous, nos élèves, et le monde dans lequel nous vivons.
     La compétence est une notion qui vient du management de l’homme par l’homme, dont les effets sont destructeurs, partout dans la société. Les sciences de l’éducation, ces vingt-cinq dernières années, ont contribué à acclimater la notion dans le champ pédagogique : en prétendant dépasser les polémiques, elles se targuent d’avoir bâti un concept de compétence « pédagogique » qui n’a plus rien à voir avec le concept managérial. Ce faisant, les sciences de l’éducation ont endormi notre vigilance ; elles ont surtout organisé une immense confusion (en employant le même mot). Or quel est le sens qui s’impose finalement : dans parcoursup ? dans les bilans de compétences qui attendent nos élèves tout au long de leur cursus, voire tout au long de leur vie ? Est-ce si sûr que ce soit le sens des pédagogues ? N’est-ce pas (aussi) (plutôt) le sens des gestionnaires de la ressource humaine ? Même adaptée au milieu seulement scolaire et prétendument libérée de son origine managériale (par les préconisations et efforts de pédagogues possiblement sincères), la notion de « compétence » ne peut être déconnectée du schéma néolibéral avec lequel elle est liée : l’individu mis au centre ; et la logique du développement de soi (de soi comme ressource)... 
     La compétence est un concept. (Ce n’est pas qu’un mot.) On ne la relaie pas innocemment.
     Le problème de la compétence n’est donc pas seulement qu’on puisse la mettre au service du management néolibéral (et que les compétences des référentiels scolaires soient en fait destinées à devenir, sans rupture ou presque, les compétences requises sur un marché du travail néolibéralisé) ; le problème de la compétence est la compétence elle-même. Cette notion, en effet, contient un renversement et une subversion ou destitution de l’enseignement.
     Pour le dire en quelques mots : en enseignant par compétences, nous cessons de livrer (de désigner) un monde à nos élèves (un monde, donné chaque fois par le biais de la ou des disciplines, qu’il nous est donné d’enseigner) ; à la place, nous avons la mission de munir un petit individu autocentré de « capacités » (abilities, skills) pour se défendre dans une « vie » (possiblement hostile, complexe, concurrentielle et angoissante). Or ceci n’est pas donner un monde ; c’est seulement reproduire la vie (permettre au petit moi la survie en un milieu de plus en plus hostile). Enseigner par compétences implique nécessairement qu’on ne rencontre plus le monde que dans un deuxième temps : le monde, les objets du monde (le poème, le théorème, le petit animal), n’entrent plus dans la salle de classe que comme matériaux pour servir à l’acquisition et à l’exercice des compétences des petits « moi ». Les objets enseignés n’entrent plus dans la salle de classe pour eux-mêmes et parce qu’ils vaudraient la peine d’être vus, montrés, enseignés, accueillis… mais pour être mis au service de l’augmentation de mes habiletés, de mes ressources. L’approche par compétences fait fond sur un oubli du monde. Le but de l’enseignement est tout autre. Et il est double : car l’enseignement n’a pas seulement pour but de munir un individu de ce qui possiblement lui manquerait (pour vivre ou survivre) en un milieu et en un monde ; le but de l’enseignement est de donner le monde à l’élève ; et de continuer à faire exister ce monde (qui est fragile) (qui disparaît, s’il n’est transmis). La pédagogie de la compétence destitue l’intentionnalité de l’enseignement. En cela, elle est contraire à tout enseignement.

    #Management #école #enseignement #compétence

  • « Ne muselez pas le Lycée autogéré de Paris, il m’a permis de me construire »
    https://reporterre.net/Ne-muselez-pas-le-Lycee-autogere-de-Paris-il-m-a-permis-de-me-construire

    Le Lycée autogéré de Paris « m’a permis d’accéder à une vie plus consciente, plus démocratique et épanouie », explique l’auteur de cette tribune, inquiet pour la sauvegarde de l’indépendance de l’établissement.
    Paolo Jacob, élève au Lycée autogéré de Paris de 2014 à 2016, est aujourd’hui documentariste.

    Personnellement, comme une majorité d’élèves, je suis venu au LAP non par affinité politique — je n’avais alors jamais entendu parler d’autogestion —, mais parce que ce lycée m’offrait la possibilité de poursuivre ma scolarité sans être projeté dans le monde du travail, sort que l’on réserve aux mauvais élèves comme je le fus depuis mon entrée à l’école.

    Je me rappelle du principal du collège Jules-Ferry, qui essayait de me convaincre de devenir électricien, métier par ailleurs très honorable, mais qui m’avait été plaqué dessus sans prendre en considération l’adolescent que j’étais. Et pourtant à l’époque, je cultivais déjà quelques passions en dehors de l’école, comme la photographie.
    [...]
    Mon constat, c’est qu’aucun professeur ne s’est penché sur mes difficultés, aucune administration, aucune assistante sociale, psychologue n’est entré en intimité avec l’adolescent que j’étais pour l’aider à sortir de cette torpeur qui dura des années.
    [...]
    Dans le système scolaire traditionnel, nous sommes scindés, nous ne faisons pas partie prenante du collectif, nous n’apprenons pas à réfléchir ni à dialoguer ensemble, à nous sentir coresponsables de l’apprentissage de nos camarades. Nos intuitions, notre curiosité, nos désirs, notre expressivité sont perçus comme des freins à une pédagogie normative.

    Le LAP, au contraire, les valorise. C’est à la fin de ma troisième, alors que mes résultats étaient toujours aussi catastrophiques, que j’entendis parler du Lycée autogéré. J’y entrai en classe de seconde.

    Pour moi, le LAP a d’abord été une respiration. Dans ce nouveau système de valeurs, j’ai pu prendre le temps de trouver mes marques, de m’octroyer des libertés sans en être sanctionné.

    Au LAP, il n’y a nulle autorité pour te faire fermer ton clapet par abus de pouvoir. Nous sommes responsables de notre relation aux autres et ne nous cachons pas derrière une fonction et une hiérarchie. La libre expression laisse à chacun sa place, aux grandes gueules comme aux plus timides, qui sont encouragés à participer lors de rassemblements hebdomadaires.

    Dans ce système où je pouvais exister en tant que personne, ma relation autrefois conflictuelle aux professeurs a aussitôt disparu. Ces derniers sont devenus des alliés dans ma scolarité.
    [...]
    J’ai côtoyé là-bas nombre de lycéens qui ont pu s’octroyer du temps pour approfondir une pratique, bénéficiant d’une infrastructure et de l’accompagnement des professeurs et de leurs camarades pour se mettre à fond dans la musique, la cuisine ou encore le théâtre.

    Moi-même j’ai pu sérieusement travailler ma pratique de la photographie, notamment sous l’impulsion d’une professeure passionnée et curieuse de mon travail. Je passais des heures au laboratoire de photo argentique du lycée. Je m’y perdais, souvent seul et en silence, à la redécouverte des images que j’avais capturées lors de mes excursions dans Paris. Ces moments d’exploration sont à l’origine de mes aspirations actuelles de documentariste.

    #éducation #lycée_autogéré_de_Paris #LAP

    • Comment pouvons-nous encore nous considérer dans une société démocratique si l’enseignement empêche les élèves de se coconstruire dans leurs discours et dans leurs actes ? L’école conventionnelle ne laisse pas de temps à l’intelligence et à l’organisation collective, elle pousse chacun à la docilité, au respect des normes et des croyances établies. Sur quelle vérité repose ce système ? Celle qui croit que l’enfant est inférieur, trop bête pour pouvoir agir et penser avec autonomie ? Quelles études, quels diplômes, quelles contraintes faut-il encaisser avant d’être jugé apte à penser par soi-même ?

      Aujourd’hui, le caractère alternatif du LAP est remis en cause par les institutions. Après le refus du recteur de l’Académie de Paris de renouveler en l’état la convention dérogatoire du lycée (juin 2022), le ministère de l’Éducation a diligenté une enquête administrative pour évaluer sa pédagogie : le temps consacré aux ateliers, espaces de découverte et d’ouverture ne nuit-il pas au temps d’apprentissage académique ? L’absence d’obligation de présence pour les élèves n’est-elle pas nuisible ? Etc.

      Isolés du projet d’ensemble — l’apprentissage de l’autonomie et de l’esprit critique —, les points relevés peuvent sembler problématiques. Mais, personnellement, c’est cette pratique de la liberté et de la joie d’apprendre qui m’a permis d’accéder à une vie plus consciente, plus démocratique et épanouie. À ce titre, l’héritage du LAP est infiniment précieux, et il nous faut sauvegarder son indépendance.

    • Le seul lycée autogéré de Paris doit le rester
      https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/le-seul-lycee-autogere-de-paris-doit-le-rester-20231123_7NFFIEAB6RDYZKHS2

      Les attaques menées depuis 2022 contre le LAP visent à rentabiliser et à normaliser son fonctionnement. Supprimer la libre fréquentation et l’autogestion par la mise en place d’une autorité institutionnelle reviendrait à vider l’expérience de son contenu, dénonce un collectif de personnalités civiles dont Etienne Balibar, Annie Ernaux, Philippe Meirieu, Nancy Huston ou encore Catherine Corsini.

  • #Chartreuse : un #marquis privatise la #montagne, les randonneurs s’insurgent

    Des centaines de personnes ont manifesté dans le massif de la Chartreuse contre un marquis qui interdit de traverser ses terres. Elles réclament un véritable #droit_d’accès à la nature.

    « Entends nos voix, #marquis_de_Quinsonas… » Malgré la fraîcheur de cette matinée de dimanche, ils étaient plusieurs centaines, jeunes et vieux, à être venus pousser la chansonnette au #col_de_Marcieu (#Isère), aux pieds des falaises du massif de la Chartreuse. L’objet de leur chanson et de leur colère ? #Bruno_de_Quinsonas-Oudinot, marquis et propriétaire d’une zone de 750 hectares au cœur de la #Réserve_naturelle_des_Hauts_de_Chartreuse, et sa décision, il y a quelques semaines, d’en fermer l’accès aux randonneurs.

    C’est fort d’une loi du 2 février 2023, qui sanctionne le fait de pénétrer sans autorisation dans une « propriété privée rurale et forestière » [1] que le marquis a fait poser pendant l’été des panneaux « #Propriété_privée » aux abords de son terrain. Et si ces panneaux changent la donne, c’est parce qu’ils sont désormais suffisants pour verbaliser le randonneur qui voudrait entrer ici, chamboulant ainsi des siècles de culture de partage des montagnes.

    Immédiatement après la découverte de ces panneaux, une #pétition rédigée par le #collectif_Chartreuse a été publiée en ligne, réclamant « la liberté d’accès à tout-e-s à la Réserve naturelle des Hauts de Chartreuse » et récoltant plus de 35 000 signatures en quelques semaines (https://www.change.org/p/pour-la-libert%C3%A9-d-acc%C3%A8s-%C3%A0-tout-e-s-%C3%A0-la-r%C3%A9serve-nat). Ciblant le « cas » de la Chartreuse, elle s’oppose « plus globalement à l’accaparement du milieu naturel par quelques personnes pour des objectifs financiers, au détriment du reste de la population », souligne le collectif.

    Car c’est aussi ce qui cristallise la grogne des manifestants en Chartreuse. Tout en fermant l’#accès de son terrain aux #randonneurs et autres usagers de la montagne, le marquis de Quinsonas y autorise des parties de #chasse_privée au chamois, autorisées par le règlement de la #réserve_naturelle, que paient de fortunés clients étrangers.

    « C’est complètement hypocrite »

    « C’est complètement hypocrite », disent Stan et Chloé, deux grenoblois âgés d’une trentaine d’années, alors que le marquis avait justifié sa décision par la nécessité de protéger la faune et la flore de son terrain des dommages causés par le passage des randonneurs.

    « On n’a rien contre les chasseurs, et les #conflits_d’usage ont toujours existé. Mais on dénonce le fait qu’il y a deux poids, deux mesures », explique Adrien Vassard, président du comité Isère de la Fédération française des clubs alpins et de montagne (FFCAM), venu « déguisé » en marquis pour mieux moquer le propriétaire des lieux.

    Beaucoup de manifestants craignent que l’initiative du marquis ne fasse des émules parmi les propriétaires privés d’espaces naturels, alors que 75 % de la forêt française est privée. « On n’est pas là pour remettre en cause la propriété privée, mais un propriétaire ne peut s’octroyer le droit d’accès à toute une montagne, il faut laisser un #droit_de_circulation », martèle Denis Simonin, habitant du massif et bénévole du collectif Chartreuse.

    Propriété privée contre liberté d’accéder à la nature, faudra-t-il choisir ? Les députés Les Écologistes de l’Isère Jérémie Iordanoff et de la Vienne Lisa Belluco ont en tout cas annoncé leur volonté de déposer un projet de loi pour abroger la contravention instaurée par la loi de février 2023, pour ensuite engager « un travail commun vers un vrai droit d’accès à la nature ». Rejoignant les revendications des manifestants, toujours en chanson : « Sache que les gueux ne s’arrêt’ront pas là, notre droit d’accès, oui on l’obtiendra ! »

    https://reporterre.net/Chartreuse-un-marquis-privatise-la-montagne-les-randonneurs-protestent
    #privatisation #résistance

    • Dans le massif de la Chartreuse, #mobilisation contre la « privatisation » de la montagne

      Fort d’une nouvelle législation, le propriétaire d’une zone de 750 hectares dans une réserve naturelle de la Chartreuse a décidé d’en restreindre l’accès aux randonneurs. Partisans d’un libre accès à la nature et défenseurs de la propriété privée s’affrontent.

      « Chemin privé – Passage interdit. » Tous les 500 mètres, le rouge vif des petits panneaux tranche sur le vert des arbres ou le gris de la roche. Les indications parsèment le chemin qui mène jusqu’à la tour Percée, une immense arche rocheuse émergeant à environ 1 800 mètres d’altitude, au cœur de la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse, à quelques kilomètres de Grenoble (Isère). Ces panneaux, tout récemment posés, cristallisent depuis quelques semaines un conflit entre les différents usagers de la montagne… et ses propriétaires.

      (#paywall)
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/10/15/dans-le-massif-de-la-chartreuse-mobilisation-contre-la-privatisation-de-la-m

    • .... « Chemin privé – Passage interdit. » Tous les 500 mètres, le rouge vif des petits panneaux tranche sur le vert des arbres ou le gris de la roche. Les indications parsèment le chemin qui mène jusqu’à la tour Percée, une immense arche rocheuse émergeant à environ 1 800 mètres d’altitude, au cœur de la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse, à quelques kilomètres de Grenoble (Isère).
      ... Théoriquement, un randonneur qui se rendrait à la tour Percée pourrait donc désormais recevoir une amende allant jusqu’à 750 euros.
      ... le conflit en Chartreuse est devenu « le cas d’école d’une situation qui va se développer sur tout le territoire ». « L’intention affichée du texte, de limiter l’engrillagement pour permettre la circulation de la faune sauvage, était bonne », souligne Jérémie Iordanoff. Mais, quand 75 % de la forêt est privée, ce n’est pas acceptable de dire aux gens qu’ils ne peuvent se promener que sur 25 % du territoire. »
      ... Dans les faits, l’application de la loi du 2 février et de la contravention qu’elle instaure s’avère complexe. Selon les textes, seuls les gendarmes et les gardes privés, agréés par la préfecture puis assermentés par le tribunal judiciaire, peuvent verbaliser les randonneurs au titre de la violation de la propriété privée rurale et forestière. Un sujet qui a pu faire naître des tensions autour de la tour Percée, des chasseurs ayant reçu la mission – informelle – de surveiller la propriété. Selon les informations du Monde, à l’heure actuelle, aucun garde privé n’a été dûment habilité pour contrôler le terrain du marquis.

      La tour Percée est une double arche de 30 mètres de haut, située sur la parcelle du marquis de Quinsonas-Oudinot, à 1 800 mètres d’altitude. Le 8 octobre 2023. SOPHIE RODRIGUEZ POUR « LE MONDE »

      avec une série de photos

      https://archive.ph/yCAI1

      #forêts #propriété_foncière

  • « Ça fait 450 ans qu’on est là » : à Paris, les bouquinistes refusent de déménager pour les JO 2024
    https://www.ouest-france.fr/jeux-olympiques/ca-fait-450-ans-quon-est-la-a-paris-les-bouquinistes-refusent-de-demena

    La préfecture de police de Paris a demandé aux bouquinistes de retirer leurs boîtes dans lesquelles ils vendent des livres d’occasion sur les quais lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques en 2024. Mais les commerçants ont annoncé qu’ils ne bougeraient pas.

    Penser à dissoudre les bouquinistes des quais de Seine avant 2024.

  • MIGRATIONS : Hervé S., principal témoin de l’affaire Blessing Matthew, risque l’expulsion

    https://www.mediapart.fr/journal/france/280723/herve-s-le-principal-temoin-de-l-affaire-blessing-matthew-risque-l-expulsi

    Apès avoir traversé la frontière franco-italienne aux côtés de Blessing, Nigériane morte noyée alors qu’elle était poursuivie par les forces de l’ordre en mai 2018 près de Briançon, Hervé pourrait être renvoyé au Cameroun à tout instant.

    https://mastodon.social/@Mediapart/110793199029605232

    ping @cdb_77

    • #Roberto_Mozzachiodi, UK

      SOLIDARITY WITH ROBERTO MOZZACHIODI

      After years of unparalleled academic and political work at Goldsmiths, our colleague, friend, teacher, caseworker, union branch co-Secretary #Roberto_Mozzachiodi has been put through an unfair employment process, and as a result no longer holds a substantive teaching position at the College. Roberto’s case reflects the working conditions of hundreds of staff at Goldsmiths, and thousands of staff employed on precarious, fixed-term, temporary contracts across British Higher Education. It also reflects the risks that come with openly committing to collective, ground-up solidarity that challenges the principles of how university work is organised, and reimagines union work accordingly.

      Roberto has been a leading figure in the fight against casualisation at Goldsmiths, and has been at the heart of campaigns that have radically transformed our place of work and study. He was core in the Goldsmiths #Justice_for_Cleaners and Goldsmiths #Justice_for_Workers movements that brought cleaning and security staff in-house, and core in the fight to extend basic rights to casualised workers at Goldsmiths at the height of the pandemic. He has supported countless staff and students through the grinding labour of union casework, and has worked tirelessly on strengthening and transforming the Goldsmiths branch of UCU through a radical commitment to anti-casualisation, anti-racism, and anti-factionalism, often fighting and organising for the rights of others in far more secure positions.

      Roberto’s specific case mirrors that of thousands across the country employed on temporary, fixed-term, and casualised contracts. Roberto was denied his redundancy-related employment rights when his contract came to an end. This involved, amongst other things, not being consulted on suitable alternative employment, including a permanent position very similar to the role he had been performing on a fixed-term basis over three terms. This amounts to a denial of casualised workers’ employment rights, and is something that is commonplace at Goldsmiths, and across the sector.

      As signatories of this letter, we call on Goldsmiths to act on the unjust treatment of Roberto. We also urge all at Goldsmiths and beyond to actively resist and challenge the endemic nature of precarious work in university life - at all times and at all scales, as Roberto has always done.

      Signed,

      Alice Elliot, Lecturer, Goldsmiths University of London
      Victoria Chwa, President, Goldsmiths Students’ Union
      Alicia Suriel Melchor, Operations Assistant, Forensic Architecture / Goldsmiths.
      Vicky Blake, UCU NEC, former president & Uni of Leeds UCU officer, former Chair of UCU Anti-Casualisation Committee
      Cecilia Wee, Associate Lecturer, Royal College of Art & co-Chair/co-Equalities RCA UCU branch
      Joe Newman, Lecturer, Goldsmiths, University of London
      James Eastwood, Co-Chair, Queen Mary UCU
      S Joss, HW UCU Branch President
      Rehana Zaman, Lecturer Art Department, Goldsmiths University of London
      Marina Baldissera Pacchetti, anti-cas officer, Leeds UCU
      Sam Morecroft, USIC UCU Branch President and UCU Anti Casualisation Committee
      Kyran Joughin, Anti-Casualisation Officer, UCU London Region Executive Committee, UCU NEC Member, former Branch Secretary, UCU-UAL
      Rhian Elinor Keyse, Postdoctoral Research Fellow; Birkbeck UCU Branch Secretary; UCU Anti-Casualisation Committee; UCU NEC
      Joanne Tatham, Reader, Royal College of Art and RCA UCU branch committee member, London
      Bianca Griffani, PhD candidate, Goldsmiths University of London, London
      Paola Debellis, PhD student, Goldsmiths, University of London.
      Ashok Kumar, Senior Lecturer, Birkbeck, University of London
      Chrys Papaioannou, Birkbeck UCU
      Fergal Hanna, PhD Student, University of Cambridge, UCU Anti-Casualisation Committee and Cambridge UCU Executive Committee member
      Robert Deakin, Research Assistant, Goldsmiths, University of London
      Grace Tillyard, ESRC postdoctoral fellow, MCCS Goldsmiths
      Yari Lanci, Associate Lecturer, Goldsmiths University of London.
      Caleb Day, Postgraduate researcher, Foundation tutor and UCU Anti-Casualisation Officer, Durham University
      Rachel Wilson, PhD Candidate, Goldsmiths University of London
      Sean Wallis, Branch President, UCL UCU, and NEC member
      Yaiza Hernández Velázquez, Lecturer, Visual Cultures, Goldsmiths.
      Akanksha Mehta, Lecturer, Goldsmiths, University of London
      Cathy Nugent, PhD Candidate, Goldsmiths, University of London
      Janna Graham, Lecturer Visual Cultures, Goldsmiths
      Isobel Harbison, Art Department, Goldsmiths
      Susan Kelly, Art Department, Goldsmiths
      Jessa Mockridge, Library, Goldsmiths
      Vincent Møystad, Associate Lecturer, MCCS, Goldsmiths
      Dhanveer Singh Brar, Lecturer, School of History, University of Leeds
      James Burton, Senior Lecturer, MCCS, Goldsmiths
      Louis Moreno, Lecturer, Goldsmiths
      Jennifer Warren, Visiting Lecturer, Goldsmiths MCCS
      Anthony Faramelli, Lecturer, Visual Cultures, Goldsmiths, University of London
      Billy Godfrey, Doctoral Researcher, Loughborough University; GTA, University of Manchester
      Fabiana Palladino, Associate Lecturer, Goldsmiths, University of London
      Morgan Rhys Powell, Doctoral Researcher and GTA; University of Manchester
      Tom Cowin, Anti-Casualisation Officer, Sussex UCU
      Conrad Moriarty-Cole, Lecturer, University of Brighton, and former PhD student at Goldsmiths College
      Marina Vishmidt, MCCS Lecturer, Goldsmiths University of London
      George Briley, Universities of London Branch Secretary, IWGB
      Callum Cant, Postdoctoral Researcher, Oxford Internet Institute
      Daniel C. Blight, Lecturer, University of Brighton
      Marion Lieutaud, Postdoctoral Research Fellow, LSE UCU anti-casualisation co-officer, London School of Economics
      Lukas Slothuus, LSE Fellow, LSE UCU anti-casualisation co-officer, London School of Economics
      Matthew Lee, UCL Unison Steward & IWGB Universities of London Representative
      Jamie Woodcock, University of Essex
      Dylan Carver, Anti-Casualisation Officer, University of Oxford
      Annie Goh, Lecturer, LCC UAL
      George Mather, PGR Anti-Casualisation Officer, University of Oxford
      Zara Dinnen, Branch co-chair QMUCU
      Henry Chango Lopez - IWGB Union, General Secretary
      Rhiannon Lockley - Branch Chair Birmingham City University UCU; UCU NEC
      Sol Gamsu, Branch President, Durham University UCU
      Ben Ralph, Branch President, University of Bath UCU
      Myka Tucker-Abramson, University of Warwick UCU
      Lisa Tilley, SOAS UCU
      James Brackley, Lecturer in Accounting, University of Sheffield
      Alex Fairfax-Cholmeley, Communications Officer, Uni of Exeter UCU
      Ioana Cerasella Chis, University of Birmingham (incoming branch officer)
      Muireann Crowley, University of Edinburgh, UCU Edinburgh
      Jonny Jones, associate lecturer, UCL
      Danai Avgeri, University of Cambridge, postdoctoral fellow
      Stefano Cremonesi, Durham University UCU
      Jordan Osserman, Lecturer, Essex UCU Member Secretary
      Danny Millum, Librarian, Sussex UCU Exec Member
      Sanaz Raji, ISRF Fellow, Northumbria University, Founder & Caseworker, Unis Resist Border Controls (URBC)
      Alex Brent, GMB South London Universities Branch Secretary
      Gareth Spencer, PCS Culture Group President
      Floyd Codlin, Environmental & Ethics Officer, Birkbeck
      Clare Qualmann, Associate Professor, University of East London and UCU branch treasurer, UEL
      Kevin Biderman, Brighton UCU anti-casualisation officer
      David Morris, CSM / University of the Arts London UCU
      Ryan Burns, Brighton UCU Secretary
      Julie canavan Brighton UCU
      Charlotte Terrell, Postdoc, Oxford UCU
      Clara Paillard, Unite the Union, former President of PCS Union Culture Group
      Jasmine Lota, PCS British Museum United Branch Secretary
      Joe Hayns, RHUL.
      Adam Barr, Birkbeck Unison
      Dario Carugo, Associate Professor, University of Oxford
      Jacob Gracie, KCL Fair Pay for GTAs
      Rahul Patel, UCU London Region Executive and Joint Sec University of the Arts London UCU
      Billy Woods, Essex UCU
      Lucy Mercer, Postdoctoral Research Fellow, University of Exeter
      Goldsmiths Anti-Racist Action (GARA)
      Saumya Ranjan Nath, University of Sussex
      Islam al Khatib, 22/23 Welfare and Liberation Officer, Goldsmiths SU
      Mijke van der Drift, Tutor, Royal College of Art
      Marini Thorne, PHD student and teaching assistant, Columbia University and member of Student Workers of Columbia
      Genevieve Smart, PhD student, Birkbeck
      Francesco Pontarelli, Postdoctoral fellow, University of Johannesburg
      Gloria Lawton, Outreach Homeless Worker, HARP and undergraduate Birkbeck University.
      Grant Buttars, UCU Scotland Vice President
      Goldsmiths Community Solidarity
      Nicola Pratt, Professor, University of Warwick
      Robert Stearn, Postdoctoral Research Associate, Birkbeck, University of London
      Jake Arnfield, UVW Union
      Jarrah O’Neill, Cambridge UCU
      Owen Miller, Lecturer, SOAS
      Marissa Begonia, Director, The Voice of Domestic Workers
      Neda Genova, Research Fellow, University of Warwick
      Joey Whitfield, Cardiff University UCU
      Leila Mimmack, Equity Young Members Councillor
      Ross Gibson, University of Strathclyde
      Phill Wilson-Perkin, co-chair Bectu Art Technicians, London
      Isabelle Tarran, Campaigns and Activities Officer, Goldsmiths Students Union
      Leila Prasad, lecturer, Goldsmiths
      Malcolm James, University of Sussex
      Natalia Cecire, University of Sussex
      Daniel Molto, University of Sussex
      Emma Harrison, University of Sussex
      Margherita Huntley, University of the Arts London (Camberwell UCU)
      Gavin Schwartz-Leeper, Warwick University UCU Co-Chair
      Mary Wrenn, University of the West of England
      Aska Welford (United Voices of the World)
      855 Unterschriften:Nächstes Ziel: 1.000

      https://www.change.org/p/solidarity-with-roberto-mozzachiodi?recruiter=false

      #petition #UK #Goldsmiths #precarity #union_work #British_Higher_Education #fixed_term #UCU

    • #Maria_Toft, Denmark

      In #Denmark #scientists are rolling out a nationwide #petition for a commission to investigate #research_freedom

      –> https://seenthis.net/messages/1009865

      PhD student at the Department of Political Science #Maria_Toft, in addition to the mentioned petition, also started a campaign under the hashtag #pleasedontstealmywork to stop the theft of research.

      –> https://seenthis.net/messages/1009866

      The national conversation about exploitation with #pleasedontstealmywork campaign was at the cost of #Maria_Tofts Copenhagen fellowship.

      –> https://www.timeshighereducation.com/news/campaigning-doctoral-candidate-resigns-hostile-environment (access if registered)

      This article assesses the #working_conditions of #precariat_researchers in #Denmark.

      –> https://seenthis.net/messages/1009867

      Twitter link: https://twitter.com/GirrKatja/status/1640636016330432512

    • #Heike_Egner, Austria

      Unterstütze #Heike_Egner für Grundrechte von Profs

      https://youtu.be/6w-deHpsmr4

      Ich sammle Spenden für eine juristische Klärung, die zwar meine Person betrifft, jedoch weitreichende Bedeutung für Professorinnen und Professoren im deutschsprachigen Wissenschaftsbereich hat. Die Entlassung einer Professorin oder eines Professors aus einer (unbefristeten) Professur galt bis vor kurzem noch als undenkbar. Mittlerweile ist das nicht nur möglich, sondern nimmt rasant zu.

      Der Sachverhalt: Ich wurde 2018 als Universitätsprofessorin fristlos entlassen. Für mich kam das aus heiterem Himmel, da es keinerlei Vorwarnung gab. Erst vor Gericht habe ich die Gründe dafür erfahren. Der Vorwurf lautet, ich hätte Mobbing und psychische Gewalt gegen wissenschaftliche Nachwuchskräfte und andere Mitarbeiter ausgeübt. Vor Gericht zeigte sich, dass die Vorwürfe durchwegs auf von mir vorgenommene Leistungsbewertungen basieren, die von den Betreffenden als ungerecht empfunden wurden. Die Bewertung von Leistungen von Studierenden und Nachwuchswissenschaftlern gehört zu den Dienstaufgaben einer Universitätsprofessorin, ebenso wie die Evaluierung von Leistungen der Mitarbeiter jenseits der Qualifikationserfordernisse zu den Dienstaufgaben einer Institutsvorständin an einer Universität gehört.

      Mittlerweile liegt der Fall beim Obersten Gerichtshof in Österreich. Ich habe eine „außerordentliche Revision“ eingereicht, da ich der Meinung bin, dass die Art meiner Entlassung von grundlegender Bedeutung für die Arbeitsbedingungen von Professoren an Universitäten ist. Unter anderem ist folgendes zu klären:

      Darf eine Universitätsprofessorin oder ein Universitätsprofessor aufgrund von anonym vorgetragenen Vorwürfen entlassen werden?
      Darf eine Universitätsprofessorin oder ein Universitätsprofessor aufgrund von ihr oder ihm durchgeführten negativen Leistungsbewertungen entlassen werden?

      Sollte die Berufungsentscheidung rechtskräftig bleiben, ist damit legitimiert, dass eine Professorin oder ein Professor aufgrund von freihändig formulierten und anonym vorgetragenen Behauptungen jederzeit entlassen werden kann. Dies entspricht einer willkürlichen Entlassung und öffnet Missbrauch Tür und Tor, da es Universitäten ermöglicht, sich jederzeit ihrer Professoren zu entledigen. Eine Universität ist aufgrund ihrer Struktur und ihres Auftrags eine grundsätzlich spannungsgeladene Organisation; hier lassen sich jederzeit unzufriedene Studenten, Nachwuchskräfte oder Mitarbeiter finden, die eine Beschwerde äußern. Die Möglichkeit willkürlicher Entlassung steht nicht nur in Konflikt mit den Formulierungen und der Zielsetzung des Arbeitnehmerschutzes, sondern auch mit der in der Verfassung verankerten Freiheit von Wissenschaft, Forschung und Lehre.

      Wofür bitte ich um Unterstützung?
      Es ist ein ungleicher Kampf, da die Universität Steuergelder in unbegrenzter Höhe zur Verfügung hat und ich – ohne Rechtsschutzversicherung – das volle Risiko des Rechtsstreits persönlich trage. Die bisherigen Kosten des Verfahrens belaufen sich auf etwa 120.000 € (eigene Anwaltskosten und Anwaltskosten der Gegenseite). Damit sind meine Ersparnisse weitgehend aufgebraucht.

      Mein Spendenziel beträgt 80.000 €.
      Dies umfasst die etwa 60.000 € Anwaltskosten der Gegenseite, die ich aufgrund des Urteils in zweiter Instanz zu tragen habe. Die weiteren 20.000 € fließen in die Forschung über die Entlassung von Professorinnen und Professoren, die ich seit 2020 mit einer Kollegin aus privaten Mitteln betreibe.

      Publizierte Forschungsergebnisse zur Entlassung von Professorinnen und Professoren

      Egner, Heike & Anke Uhlenwinkel (2021). Entlassung und öffentliche Degradierung von Professorinnen. Eine empirische Analyse struktureller Gemeinsamkeiten anscheinend unterschiedlicher „Fälle“. Beiträge zur Hochschulforschung, 43(1-2), 62–84. Download PDF
      Egner, Heike & Anke Uhlenwinkel (2021). Zur Rechtsstaatlichkeit universitätsinterner Verfahren bei Entlassung oder öffentlicher Degradierung von Professor*innen. Ordnung der Wissenschaft, 3(3), 173–184. Download PDF
      Egner, Heike & Anke Uhlenwinkel (2023). Über Schwierigkeiten der betriebsrätlichen Vertretung von Professor(innen). Zeitschrift für Hochschulrecht(22), 57–64.
      Egner, Heike & Anke Uhlenwinkel (2023). Zertifikat als Grundrecht? Über Leistungsansprüche und -erwartungen im Kontext struktureller Veränderungen an Universitäten. Hochschulwesen(1+2), 28–43.

      https://www.gofundme.com/f/fur-grundrechte-von-professoren

      Aus dem Video: Rektor hat Betriebsratsvorsitzenden aufgetragen gezielt belastbares Material in Schriftform gegen Heike Enger zu sammeln. Betreibsrat kam Auffroderung bereiwilling nach und sprach gezielt Mitarbeitende an und bat sie aufzuschreiben, worüber sie sich geärgert haben und dies auszuhändigen. Zeuge der Universität hat dieses Vorgehen vor Gericht vorgetragen.

      #academia #university #Austria #Klagenfurt #professor #dismissal #arbitrary #publications #lawsuit #evaluation #scientific_freedom

    • #Susanne_Täuber, Netherlands

      Reinstate #Susanne_Täuber, protect social safety and academic freedom at the RUG

      10 March 2023

      To prof. Jouke de Vries, President, and members of the Board of the University of Groningen,

      We, the undersigned employees and students of the University of Groningen (UG), joined by concerned observers and colleagues at institutions around the world, are appalled at the firing of Dr. Susanne Täuber. The facts of this case are clear: Dr. Täuber was punished for exerting her academic freedom. The same court that allowed the UG to fire her also made it clear that it was the university’s negative reaction to an essay about her experiences of gender discrimination at the university that “seriously disturbed” their work relationship. Alarming details have also been made public about how the university pressured Dr. Täuber to censor future publications, in order to retain her position.

      The protest in front of the Academy Building on 8 March, International Women’s Day, and the continuing press attention and social media outcry, demonstrate that this case has consequences far beyond one university. Firing a scholar who publishes work that is critical of powerful institutions, including the university itself, sets a disturbing precedent for us all. We, the employees and students, ARE the UG, and we refuse to let this act be carried out in our names. We call on the University Board to reinstate Dr. Täuber, without delay, as an associate professor, and to ensure that she is provided with a safe working environment.

      The firing of Dr. Täuber has surfaced structural problems that necessitate immediate action by the University Board and all UG faculties. It is unacceptable that when a “disrupted employment relationship” emerges within a department, the more vulnerable person is fired. This points to a broader pattern at Dutch universities, as evidenced by the YAG Report (2021), the LNVH Report (2019), and other recent cases: in cases of transgressive behavior, Full Professors, Principal Investigators (PIs), and managers are protected, while employees of lower rank, or students, bear the consequences. If we are to continue performing our education and research mission, then this practice must be reformed, and the University of Groningen has an opportunity to lead here. We call on the University Board to work with labor unions, the LNVH, the University Council, and Faculty Councils to design and implement a safe, independent procedure for addressing violations of social safety: one that prioritizes the protection and support of vulnerable parties.

      Internal reforms will help ensure the safety of students and employees, but they will not repair the damage these events have caused to the reputation of the University of Groningen. The termination of a scholar who publishes field-leading research that is critical of academia has triggered doubts among employees, students, and the public about the UG’s commitment to academic freedom. This action is already raising concerns from talented job candidates, and we fear a chilling effect on critical research at the UG and beyond. We call on the University of Groningen, in partnership with the Universities of the Netherlands (UNL), the Ministry of Education, and the labor unions, to enshrine protections for academic freedom in the Collective Labor Agreement.

      Reinstate Dr. Täuber, reform complaint procedures, and establish binding protections for academic freedom. The relationship between the University of Groningen and the people it employs, teaches, and serves has been severely disrupted in the past weeks, but that relationship can be repaired if the Board begins taking these actions today.

      Sincerely,

      References:
      Leidse hoogleraar ging ‘meerdere jaren’ in de fout. (2022, October 25). NRC. https://www.nrc.nl/nieuws/2022/10/25/leidse-hoogleraar-ging-meerdere-jaren-in-de-fout-a4146291

      LNVH. (2019). Harassment in Dutch academia. Exploring manifestations, facilitating factors, effects and solutions. https://www.lnvh.nl/a-3078/harassment-in-dutch-academia.-exploring-manifestations-facilitating-factors-eff.

      Täuber, S. (2020). Undoing Gender in Academia: Personal Reflections on Equal Opportunity Schemes. Journal of Management Studies, 57(8), 1718–1724. https://doi.org/10.1111/joms.12516

      Upton, B. (2023, March 8). Court rules Groningen is free to fire critical lecturer. Times Higher Education (THE). https://www.timeshighereducation.com/news/court-rules-groningen-free-fire-critical-lecturer

      Veldhuis, P., & Marée, K. (2023, March 8). Groningse universiteit mag kritische docent ontslaan. NRC. https://www.nrc.nl/nieuws/2023/03/08/groningse-universiteit-mag-kritische-docent-ontslaan-a4158914

      Young Academy Groningen. (2021). Harassment at the University of Groningen. https://www.rug.nl/news/2021/10/young-academy-groningen-publishes-report-on-harassment-in-academia

      https://openletter.earth/reinstate-susanne-tauber-protect-social-safety-and-academic-freedom-at

      The article:

      Täuber, S. (2020) ‘Undoing Gender in Academia: Personal Reflections on Equal Opportunity Schemes’, Journal of Management Studies, 57(8), pp. 1718–1724.

      –> https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/joms.12516

  • Non à l’usine de méthanisation d’Allan !
    https://ricochets.cc/Non-a-l-usine-de-methanisation-d-Allan.html

    L’agro-industrie, boostée par le gouvernement-FNSEA, multiplie les gros projets industriels techno-solutionnistes et productivistes. Il ne s’agit plus de produire de la nourriture, mais de l’énergie, à partir, soi-disant, de déchets... Ce qui occasionne de nombreux problèmes et nuisances. Exemple à Allan en #Drôme, avec une pétition, et la possibilité d’envoyer un courrier avant mardi 27 juin midi. NON à l’usine de méthanisation d’Allan ! A l’attention des habitants d’Allan, Chateauneuf du Rhône, (...) #Les_Articles

    / Drôme

    https://www.change.org/p/sas-agri-biogaz-allan-non-%C3%A0-l-usine-de-m%C3%A9thanisation-d-allan
    https://reporterre.net/Methanisation-les-geants-du-gaz-depouillent-les-agriculteurs
    https://www.confederationpaysanne.fr/sites/1/mots_cles/documents/4_pages_META_BD.pdf
    https://lejournaldugers.fr/article/67422-lettre-ouverte-a-tous-les-porteurs-de-projet-de-methanisation-

  • A Romans-sur-Isère, gardons la Maison des Syndicats et la salle Charles Michels !
    https://ricochets.cc/A-Romans-sur-Isere-gardons-la-Maison-des-Syndicats-et-la-salle-Charles-Mic

    La Maire de Romans Marie-Hélène Thoraval s’est déjà illustrée par le passé par son autoritarisme et sa gestion très partisane, par exemple concernant la Maison de la nature et de l’environnement. Cette fois ci elle veut s’attaquer à la Maison des syndicats et à la salle Charles Michels pour priver la gauche et apparentés de lieux au centre ville. Le pouvoir semble ne pas suffire à Marie-Hélène Thoraval, il lui faut aussi effacer les mouvements et organisations de gauche, les priver de lieux de réunion (...) #Les_Articles

    / #Romans_sur_Isère, Autoritarisme, régime policier, démocrature...

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://www.ledauphine.com/politique/2021/03/29/romans-sur-isere-six-ans-apres-l-ancienne-maison-de-la-nature-reste-vide
    https://www.change.org/p/a-romans-sur-is%C3%A8re-gardons-la-maison-des-syndicats-et-la-salle-charles-



  • 🍓 Pour des lacrymos goût fraise 🍓

    Les citoyen·ne·s exerçant leur droit de manifester sont confronté·e·s régulièrement et depuis plusieurs années à un usage massif de lacrymogènes par la police. Constatant l’inadéquation du produit à la santé publique, exigeons des lacrymogènes goût fraise.


    ☆ Les copines lacrymo ☆

    https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives?filter[search_text]=lacrymo&filter[state][


    https://politipet.fr/1590

  • Stop à l’escalade répressive

    Madame la Première ministre, Monsieur le ministre de l’Intérieur,
    Le territoire français − et les grandes villes plus particulièrement − sont depuis plusieurs jours le théâtre d’opérations de maintien de l’ordre de grande ampleur, violentes et totalement disproportionnées.
    Ces derniers jours ont vu le retour des nasses illégales, de l’usage d’armes mutilantes comme le LBD et les grenades de désencerclement ou explosives, du gazage à outrance, de l’emploi de policiers non formés au maintien de l’ordre et réputés pour leur violence, en particulier la brigade de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M) et les brigades anti criminalité (BAC), avec des interpellations et des verbalisations indiscriminées, du matraquage systématique et des violences gratuites et attentatoires à la dignité, parfois même à l’intégrité physique des personnes.

    Pour signer :
    https://www.change.org/p/retraites-stop-à-l-escalade-répressive?redirect=false

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/03/27/la-mobilisation-sociale-saccentue-cest-lheure-du-retrait/#comment-56298

  • Montélimar : projet de bétonisation d’une zone verte - Pétition « Sauvons le parc des Alexis »
    https://ricochets.cc/Montelimar-projet-de-betonisation-d-une-zone-verte-Petition-Sauvons-le-par

    VOIR de plus près : https://www.facebook.com/people/Collectif-de-sauvegarde-du-parc-des-Alexis/100090567406710 https://www.francebleu.fr/infos/societe/montelimar-une-plaine-des-sports-sur-le-parc-des-alexis-8790399 Zad à montelo ??? Le collectif de sauvegarde du parc des Alexis a lancé une pétition pour sauver notre beau parc. Endroit préféré des promeneurs Montiliens mais également des villages alentours, celui-ci est menacé. Nous disons Stop au bitumage oui 👍 à la préservation de la nature. (...) #Les_Articles

    https://www.change.org/p/sauvons-le-parc-des-deux-saisons

  • So manipulieren die Medien !
    https://www.emma.de/artikel/reaktionen-erstunterzeichnerinnen-auf-fakt-340181

    Je ne souscris pas les pétitions sur change.org. Jamais. Pourtant je soutiens les revendication de celle ci. Un armistice et des pourparlers sont nécessaires pour terminer la tuerie en Ukraine. Le texte suivant rend compte des réactions des médias publiques auxquelles faut se préparer si on affiche cette position dans l’Allemagne actuelle.

    28. Februar 2023

    Betreff: Presseanfrage „Aufstand für Frieden“ + im Anhang dieses PDF:

    Für die nächste Ausgabe unseres ARD-Politmagazins FAKT (Sendeplatz: Dienstag, den 28.2.2023, von 21.45 Uhr bis 22.15 Uhr) produzieren wir einen Beitrag, der sich unter anderem mit der Kundgebung „Aufstand für Frieden“ des vergangenen Samstags in Berlin befasst. Sie sind nicht die Einzige/der Einzige, der diese Mail erhält. Wir machen hiermit eine Umfrage unter allen Erstunterzeichnern des „Manifest für Frieden“ von den Initiatorinnen Alice Schwarzer und Sahra Wagenknecht.

    Bei unseren Dreharbeiten am Samstag und durch weitergehende Recherchen kommen wir zu dem Schluss, dass die von den Initiatorinnen angekündigte Abgrenzung gegen rechts in der Realität bei der Veranstaltung nicht funktioniert hat. Im Gegenteil: Rechtsextreme, Neonazis, Reichsbürger, Querdenker, das rechte Magazin Compact und auch die AfD nutzten die Demonstration für ihre Propaganda. Die Hintergründe und handelnden Personen haben wir Ihnen im Anhang zusammengefasst, damit Sie sich ein eigenes Bild davon machen können. Wegen der Kürze der Zeit haben wir versucht, uns auf das Wesentliche zu begrenzen. Es gibt Spuren, denen wir nicht mehr folgen konnten.

    Natürlich kann eine angemeldete Demonstration nicht verhindern, dass fragwürdige Personen versuchen für sich Kapital daraus zu schlagen. Doch wer jeden einlädt, der „ehrlichen Herzens“ (Wortwahl von Sahra Wagenknecht und Oskar Lafontaine) für Frieden und Verhandlungen ist, muss sich nicht wundern, wenn rechte bis rechtsextreme Kräfte dies faktisch als Einladung betrachten. Wir würden Ihnen gerne folgende Fragen stellen:

    1. Auf dem Hintergrund unserer Recherche und mit der Kenntnis, was über die Veranstaltung jetzt bekannt wird, würden Sie das „Manifest für Frieden“ erneut unterzeichnen? Wenn ja, warum? Wenn Sie sich anders entscheiden würden, können Sie uns die Gründe dafür nennen?

    2. Können Sie uns die Details der Unterzeichnung kurz schildern: Wer hat Sie in welcher Form angesprochen, welche Kenntnisse hatten Sie von den Initiatorinnen, welchen Zeitrahmen gab es usw.?

    3. Ähnlich wie in dem Manifest hörte man bei der Kundgebung von Putin oder der russischen Armee als Agressor nicht viel, bei den meisten Reden gar nichts. Das ähnelt rechtsextremen Narrativen, die Putin und Russland teils sogar glorifizieren. Sehen Sie darin einen Punkt, den Sie neu überdenken würden?

    Wir bitten um eine Antwort bis morgen, Dienstag, 28.02.2023, um 12.00 Uhr mittags. Schon im Voraus herzlichen Dank für Ihre Mühe.

    Mit freundlichen Grüßen, Jakob Kluck, im Auftrag für: MITTELDEUTSCHER RUNDFUNK, Anstalt des öffentlichen Rechts, Kantstraße 71-73, 04275 Leipzig

    Hier die Antworten der ErstunterzeichnerInnen, die auf die Anfrage von „Fakt“ reagiert haben:

    Sehr geehrter Herr Kluck, wenn man Ihre Zeilen liest, muss man den Eindruck haben, dass sich nicht ein Redakteur einer von uns Steuerzahlern finanzierten Landesrundfunkanstalt in der Rechtsform einer Anstalt öffentlichen Rechts an mich wendet, sondern Joseph McCarthy oder der selige Papst Innozenz III. (1161–1216), der den Grundstein für die Entwicklung des Inquisitionsverfahrens legte. Ich gehe einmal davon aus, dass es sich bei Ihrem Schreiben entweder um eine böswillige Täuschung oder eine Frechheit handelt, von der – so kann man nur hoffen – Ihr Verwaltungsrat nichts weiß. Ich würde mich nur schämen, wenn ich mich für das, was Sie tun, hergeben müsste.
    Ohne Grüße, Detlef Malchow, Kaufmann und Veranstaltungsleiter der Kundgebung

    *

    Sehr geehrter Herr Kluck, das Manifest für Frieden ist kein Demonstrationsaufruf und es gibt auch keinen Grund, sich wegen des massiven Drucks, der - etwa durch Medienanfragen und Aufrufe zur Rechtfertigung - auf die Erstunterzeichner/innen ausgeübt wird, davon zu distanzieren. Ich habe die ähnlich geartete Kölner Kundgebung bevorzugt, allerdings nicht, wie mir die Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung in ihrer letzten Ausgabe unterstellt, wegen inhaltlicher Differenzen mit der Berliner Veranstaltung, sondern weil ich zwei kleine Kinder habe und Berlin weit weg ist - von Köln aus muss man für eine Fahrt dorthin anderthalb Tage opfern, die ich leider nicht habe.

    Ihre 2. Frage halte ich für ausgesprochen inquisitorisch. Glücklicherweise muss ich mich nicht einem Verhör unterziehen lassen und bin weder Ihnen noch sonst jemand Rechenschaft darüber schuldig, wann ich worüber mit wem telefoniert habe. Wenn Sie das für seriösen Journalismus halten, tut es mir für Sie leid.

    Befremdlich, aber nicht untypisch finde ich, dass sich Journalisten wie Sie - statt die Inhalte des Manifests für Frieden, das die russische Aggression deutlich benennt, auch nur zur Kenntnis zu nehmen - schon zwei Wochen lang fast ausschließlich mit der Frage beschäftigen, ob irgendwelche Rechtsextremisten an der Berliner Demonstration teilnehmen bzw. teilgenommen haben oder nicht. Niemand wird mich als Rechtsextremismusforscher irgendwelcher Sympathien für Tino Chrupalla verdächtigen, und ich sehe, anders als in der Weimarer Republik, heute auch keine ernsthafte Gefahr, dass es zu einer ,Querfront’ zwischen Linken und Rechten kommt. Nur weil einzelne AfD-Politiker und Neonazis, die militaristische Grundüberzeugungen haben und Krieg als Mittel der politischen Auseinandersetzung bejahen, auf von Prominenten ergriffene Friedensinitiativen aufspringen, um ihrerseits davon zu profitieren, darf man diese schließlich nicht unterlassen. Allenfalls hätten Sahra Wagenknecht und Alice Schwarzer in ihrem Manifest deutlicher zum Ausdruck bringen sollen, dass es keine inhaltliche Übereinstimmung zwischen ihnen und rechtsextremen Politikern gibt.
    Freundliche Grüße, Christoph Butterwegge, Sozialwissenschaftler

    *

    Sehr geehrter Herr Kluck, haben Sie vielen Dank für Ihre ausführliche Email. Als Erstunterzeichnerin des Manifests habe ich mich für die Beförderung des Friedens in Europa ausgesprochen, so wie es das Grundgesetz von allen Deutschen verlangt. Das würde ich immer wieder tun.
    Beste Grüße, Dr. Petra Erler, Geschäftsführerin (SPD)

    *

    Ja, ich würde das Manifest nochmal unterzeichnen. Warum?

    – Weil es bisher keinerlei Anzeichen der Politik gibt, diesen Krieg mit diplomatischen Anstrengungen zu beenden. Wer mit den Taliban verhandelt, um Menschen zu retten, der kann auch mit Putin verhandeln. Weil es kein erklärtes Ziel für diesen Krieg gibt, sondern lediglich den „Plan“ eines unbegrenzten Abnutzungskrieges, in dem vor allem die Ukraine mit Leid, Tod und Zerstörung bezahlt. Weil wir in eine Eskalationsspirale geraten sind, die irgendwann nicht mehr zu stoppen sein wird. Und die Wahrscheinlichkeit eines Atomkrieges von Tag zu Tag steigt.

    Ich war selber mehrere Stunden vor Ort, habe die Reden gehört und konnte mir ein sehr genaues Bild der Lage machen. Ich habe, Gegensatz zu Ihnen, in den Reden keine Hinweise auf Putinverklärung oder rechtsextremes Gedankengut gehört.

    Bitte senden Sie mir die Belege für Ihre Behauptung, Rechtsextreme seien mit Bussen angereist. Ich bin viele Stunden vor und nach der Demonstration zwischen den Menschen herumgelaufen und habe mit sehr, sehr vielen Menschen gesprochen. Ich habe, im Gegensatz zu Ihnen, keine Rechtsextremen angetroffen. Auch meine anschließende Befragungen der Polizei hat ergeben, dass es lediglich zu einem einzigen kurzen Handgemenge zwischen den aufmerksamen Ordnern und Jürgen Elsässer gegeben habe. Ansonsten gab es keinen weiteren Zwischenfall.

    Wie Sie sagen, kann man es nicht verhindern, dass Rechtsradikale zu so einer Veranstaltung kommen und versuchen, diese für ihre Zwecke zu instrumentalisieren. Dies ist aber hier keinesfalls gelungen. Ihre Liste umfasst ein knappes Dutzend Rechtsextremer auf der Demo, die musste man in den vielen Tausenden Menschen schon eifrig suchen. Es ist schlicht verzerrend, wenn Sie die vielen tausend Bürgerinnen und Bürger aus der Mitte der Gesellschaft, die friedlich mit Friedensfahnen und Regenbogenflaggen gekommen waren, einfach ausblenden, nicht wahrnehmen zugunsten einer verschwindend kleinen Gruppe von rechts.

    Sie sind es, die damit den Rechten ein Forum bieten, nicht die Veranstalter.
    Mit besten Grüßen, Bettina Flitner, Fotografin

    *

    Sehr geehrter Herr Kluck, jämmerliche Fragen, jämmerliche Recherche. Acht AFD-Mitglieder und Rechtsextreme dokumentiert, mit Namen und Adresse. Das ist doch was! Klasse! Das ist doch eine Ausbeute. Sie gehören scheinbar zu den journalistischen Kammerjägern, statt sich mit den Themen zu beschäftigen, die 50.000 Kundgebungsteilnehmer und 700.000 Unterzeichner umtreibt. Und dann kommen Sie mir noch mit kriminalistischen Verhörfragen wie aus einem TV-Krimi. „Können Sie uns die Details der Unterzeichnung kurz schildern?, wer hat Sie in welcher Form angesprochen?, welche Kenntnisse hatten Sie von den Initiatorinnen? welchen Zeitrahmen gab es ?“ Das alles macht mich nicht mal mehr wütend, sondern nur noch sprachlos.
    Henry Hübchen, Schauspieler

    *

    Ich stimme 1 zu 1 mit Frau Filtner überein und habe nahezu identische Beobachtungen gemacht. Ich habe diese Frage der „Fakt“-Redaktion als unanständig ignoriert. Das ist Kampagnenjournalismus; der betroffene Journalist hat vorgegeben, mich am Anfang bzw. dann am Ende der Demonstration treffen zu wollen, um meinen Eindruck zu erfahren. Er war, nachdem ich meine Teilnahme ihm gegenüber einige Tage zuvor noch einmal begründet habe, offenkundig nicht mehr daran interessiert. Mein Eindruck ist ohnehin, dass er einseitig und manipulativ in beträchtlichen Teilen der Medien mit dieser Veranstaltung umgegangen worden ist. Ich habe dazu am gestrigen Tag in meinem Blog das Folgende geschrieben: Die Demonstration zum Manifest für Frieden war ein Erfolg!
    Hajo Funke, Politikwissenschaftler

    *

    Sehr geehrter Herr Kluck, herzlichen Dank für Ihre Anfrage, die ich gerne beantworte. (...)

    Ganz grundsätzlich empfinde ich jede deutsch-nationale, revisionistische oder wissenschaftliche Fakten ignorierende Position als nicht korrekt. Welche Begriffe auch immer dafür genutzt werden, bin ich im Gegenzug ein großer Freund internationaler, friedlicher Zusammenarbeit und diverser Lebens- als auch Arbeitsstrukturen. Zudem bin ich der tiefen Überzeugung, dass jeder Austausch von Positionen und Interessen nach festen, gewaltfreien Regeln erfolgen sollte und ein Gewaltmonopol beim jeweiligen Staat oder einer internationalen Organisation wie bspw. der UNO angesiedelt sein sollte. Damit verbietet sich jede Parteinahme mit der AfD, rechten, rechtspopulistischen oder gar rechtsextremen Personen, Organisationen oder Medien. Auch verbietet sich eine Parteinahme mit jedem imperialistischen Aggressor.

    zu Frage 1: Ja, da sich an der Grundmotivation einer möglichst zeitnahen friedlichen Lösung des Konflikts nichts geändert hat. Zu versuchen Leben zu retten kann nicht falsch sein und nach klügeren Lösungen als stumpfer brutaler Gewaltanwendung zu suchen, ist eine ehrenwerte Aufgabe.

    Zu Frage 2: Antwort: Ich bin von Alice Schwarzer gefragt worden. Ich schätze sie als äußerst kluge, unabhängige Frau, die zudem eine der wenigen wirtschaftlich erfolgreichen Verlegerinnen in Deutschland ist. Sie hat mich gefragt und ich habe gerne zugestimmt. Frau Wagenknecht schätze ich als brillante Analytikerin, die ihr Umfeld oftmals intellektuell überfordert, was nicht ihr vorzuwerfen ist.

    Zu Frage 3: Der Überfall und damit der seit mittlerweile mehr als einem Jahr andauernde Krieg der Russischen Föderation auf bzw. gegen die Ukrainische Republik ist – siehe oben – grundsätzlich zu verurteilen. Gewaltanwendung zur Durchsetzung von politischen Interessen ist nicht legitim. Daher ist jede direkte oder indirekte Parteinahme mit einem Aggressor falsch. Frau Schwarzer und Frau Wagenknecht kennend, kann ich aus der Vergangenheit und aktuell eine diesbezügliche Parteinahme ausschließen. Das gilt auch für mich.

    Ergänzend möchte ich sie auf Video-Aufnahmen aufmerksam (ab 2:25) machen, die zeigen, dass die Organisatoren aktiv versucht haben, rechtsextreme Teilnehmer abzuwehren. Dies ist nach meiner Kenntnis auch von der Tagesschau (ARD) aufgegriffen worden. Das versucht wird, von der Wagenknecht/Schwarzer-Initiative zu partizipieren, ist selbstredend inakzeptabel. Ich kann aus Gesprächen mit den Initiatoren versichern, dass dies weder gewollt noch toleriert werden sollte.

    Ich hoffe, meine Antworten helfen Ihnen in Ihrer Recherche. Da ich weiß, wie schwer dies mitunter ist, zögern Sie bitte nicht bei Rückfragen auf mich zuzukommen. Ich bin beruflich unterwegs und durch die Zeitverschiebung etwas limitiert. Aber per Mail bin ich gut erreichbar.

    Mit freundlichen Grüßen, Holger Friedrich, Verleger Berliner Zeitung

    PS: Als kollegialer Hinweis – Sie verwenden in Ihren Hintergrund-Recherchen Verweise auf Wikipedia. In der wissenschaftlichen Szene ist es mittlerweile verboten Wikipedia zu referenzieren. In den persönlichen Erfahrungen kann ich bestätigen, dass die Korrektheit von Wikipedia-Artikeln mindestens als dürftig bis hin zu grob falsch einzuschätzen ist. Allein in „meinem“ Wikipedia-Artikel sind eine Vielzahl von Informationen falsch. Ich lasse sie nicht korrigieren, da dies die mangelnden Qualitätsstandards dokumentiert und sicherlich eine notwendige Diskussion hilft zu stimulieren, wie weit Aktivismus an Propaganda und somit an gezielte Falschinformation heranreicht. Sie sollten daher, um die Qualität Ihrer Arbeit nicht zu korrumpieren, mit diesen Quellen mindestens sparsam, besser gar nicht interagieren. Und das schreibe ich als langjähriges Vereinsmitglied der Wikimedia.

    *

    Sehr geehrter Herr Kluck, um Ihre Frage zu beantworten, möchte ich gerne folgendes vorausschicken: Ich habe mich schon sehr früh in meiner Jugend mit der Shoah und den Nationalsozialistischen Verbrechen meiner Elterngeneration kritisch auseinandergesetzt, und das Thema Gewalt gegen Wehrlose vor allem auch in Zusammenhang mit dem Nationalsozialismus sind zu zentralen Anliegen meiner künstlerischen Arbeit geworden.

    Bei meiner ersten Ausstellung 1971 im Künstlerhaus in Wien wurden meine Bilder von unbekannten mit Aufklebern mit der Aufschrift “Entartete Kunst” verunstaltet.

    1988 habe ich zur Erinnerung an die sogenannte “Reichskristallnacht”, eine 100 Meter lange Installation zwischen dem Kölner Dom und dem Museum Ludwig errichtet. Eine Bilderstrasse mit überlebensgroßen blassen Kindergesichtern, wie zur Selektion aufgereiht. Ich hatte damit offenbar eine wunde Stelle berührt, denn eines nachts wurden die Bilder mit Messern attackiert und jedem der abgebildeten Kinder buchstäblich die Kehle durchgeschnitten. Dadurch hat die Aussage des Werkes aber erst wirklich Gestalt angenommen. Ich habe dann diese Installation mit den Verletzungen weltweit in vielen Ländern gezeigt, zuletzt 2010 in Tel Aviv. Mein Freund Simon Wiesenthal hat diese Kunstaktion mit einem eindringlichen Text unterstützt und begleitet.

    Ihre Sorge um die Abgrenzung gegen Rechts teile ich durchaus. Ich frage mich zum Beispiel, warum die Aktivist*innen, die so vehement für die Lieferung schwerer Waffen in die Ukraine eintreten, sich in keiner Weise vom Nazi-Regiment Asow distanzieren. Das Asow Regiment ist einer der wichtigsten militärischen Verbände der Ukraine, dessen Mitglieder ganz offen Hakenkreuzfahnen, SS-Totenköpfe und Nazi-Runen zur Schau tragen, und gerne mit dem Hitlergruß salutieren. Die Kämpfer dieser Einheit posieren immer wieder stolz mit ihren Tätowierungen von Hakenkreuzen, Nazi-Symbolen und Hitlerportraits. Hier sind einige Bilder des Ukrainischen Avow Regiments:

    Macht Ihnen das keine Sorgen, Herr Kluck? Sehen Sie darin einen Punkt, den Sie neu überdenken würden?

    In Bezug auf Sahra Wagenknecht und Alice Schwarzer mache ich mir keine Sorgen. Diese beiden Frauen sind die Heldinnen unserer Tage, die sich, trotz aller Angriffe und Widerstände, unermüdlich für eine friedliche Lösung dieses schrecklichen Konflikts einsetzen. Sie stehen damit in der stolzen Tradition Bertha von Suttners, der ersten Friedensnobelpreisträgerin, die schon im 19.Jahrhundert mit ihrem Aufruf “Die Waffen Nieder!”, eindringlich vor den Gefahren der kommenden Weltkriege gewarnt hatte.
    Ganz herzliche Grüße, Gottfried Helnwein, Künstler

    *

    Sehr geehrter Herr Kluck, was sind das für merkwürdig inquisitorische Fragen! In der Anlage übersende ich Ihnen meine Rede bei den parallelen Kundgebungen in Bonn und Köln am vergangenen Samstag. Vielleicht finden Sie da Antworten.
    Mit freundlichem Gruß, Dr. Margot Käßmann, Theologin

    *

    Sehr geehrter Herr Kluck, die Absage an alle Rechtsextremisten ist von der Bühne und im Vorfeld u.a. von Sahra Wagenknecht, aber auch von vielen anderen aktiv Beteiligten deutlich formuliert worden. Keiner der Herren, die sie zitieren war eingeladen, erst recht nicht willkommen, aber die Teilnahme an einer öffentlichen Kundgebung können wir ihnen nach Berliner Demonstrationsrecht nicht verbieten. Keiner der Organisatoren hat politisch und strategisch auch nur irgendetwas mit Rechtsradikalen gemein.

    Wenn ich mir ihre „Stimmen“ genauer ansehe, war es doch eine eindeutig friedensbewegte Kundgebung: 50.000 minus 20 ist doch eine eindeutige Aussage. Bleibt die Frage, ob die von ihnen Angeführten vielleicht auch nur benutzt werden, um den Friedensgedanken, den Wunsch nach Waffenstillstand und Verhandlungen zu diskreditieren.

    Selbstverständlich bleibe ich wie 700.000 andere UnterzeichnerInnen bei meiner Unterschrift.

    Grüße, Reiner Braun, Internationales Friedensbüro (IPB)

    *

    Sehr geehrter Herr Kluck, es war eine zentrale Entscheidung der Nachkriegszeit, in wichtigen Bereichen für den demokratischen Zusammenhalt der bundesdeutschen Gesellschaft öffentlich-rechtliche Strukturen zu schaffen. Der Rundfunk gehörte dazu. Das setzt voraus, die Meinungsvielfalt im Rahmen des Grundgesetzes widerzuspiegeln. Unbestritten gehört die Debatte über Frieden dazu. Aber da sind heute die Gewichte doch sehr ungleich verteilt.

    Ich bedauere sehr, dass die Frage, wie es zu einem Waffenstillstand in dem schrecklichen Angriffskrieg in der Ukraine kommen kann, zu kurz kommt. Natürlich ist das Schwerste im Krieg, Frieden zu schaffen.

    Ich beantworte Ihre Fragen nicht, weil ich sie für inquisitorisch ansehe, auf keinen Fall diskursiv, was für eine ernsthafte Debatte unverzichtbar ist. Und mit Rechten, Nationalisten und völkischen Ideologien habe ich und haben auch die NaturFreunde nichts, aber auch gar nichts zu tun, wohl aber mit dem Streben nach Frieden. Dafür hat unser Verband auch einen hohen Blutzoll im Nationalsozialismus gezahlt.

    Ich muss nicht alles teilen, was die Initiatoren oder Mitunterzeichner sagen und machen. Warum auch? Aber das die Eskalation des Krieges gestoppt werden muss, das steht für mich außer Frage. Russland verfügt über 6.255 Atomwaffen und hat über drei Millionen mobilisierbare Soldaten.

    Bei Willy Brandt hieß es: „Es gilt sich gegen den Strom zu stellen, wenn dieser wieder einmal ein falsches Bett zu graben versucht.“
    Mit freundlichen Grüßen, Michael Müller, Vorsitzender Naturfreunde

    *

    Zu Frage 1: Ja, ich bleibe bei meiner Unterstützung für das Manifest. Alleine die Gefahr eines nuklearen Infernos durch einen kriegsbedingten GAU in einer der Atomanlagen im Kriegsgebiet bedeutet, dass beide Seiten hier Risiken eingehen, die niemand je eingehen darf. Der Vorwurf geht an Russland und die NATO, da die im April weit fortgeschrittenen Verhandlungen beider Seiten, als ein fast schon unterschriftsreifes Dokument vorlag, im Zuge – wie es die IPPNW sagt – „massiver“ westlicher Intervention abgebrochen wurden. Diese Stelle im Manifest hat mich direkt angesprochen: „Verhandeln heißt nicht kapitulieren. Verhandeln heißt, Kompromisse machen, auf beiden Seiten. Mit dem Ziel, weitere Hunderttausende Tote und Schlimmeres zu verhindern.“ Dass rechte Kräfte versuchen, auch Friedensfragen zu kapern, kann man Linken nicht vorwerfen. Wenn die AfD z.B. gegen Waffenlieferungen ist, dann, weil sie gegen eine „Ausplünderung der Bundewehr“ ist. Das ist keine Friedensposition. Wenn Frau Wagenknecht Menschen, die ‚ehrlichen Herzens‘ für Frieden sind, einlädt, dann sind Faschisten ausgeschlossen. Rechtsextremismus verbindet Nationalismus, autoritäres Politikverständnis und Militarismus.

    In ihrer Rede betonte Frau Wagenknecht entsprechend: „Selbstverständlich haben Neonazis und Reichsbürger, die in der Tradition von Regimen stehen, die für die schlimmsten Weltkriege in der Menschheitsgeschichte Verantwortung tragen, auf unserer Kundgebung nichts zu suchen.“ Frau Schwarzer äußerte sich ähnlich und erklärte sich und Frau Wagenknecht für links, wegen des Ziels der sozialen Gerechtigkeit und der Ablehnung von Gewalt. Eine Gruppe von Friedensaktiven hatte versucht, den rechten Publizisten Elsässer aus der Kundgebung zu drängen. Das verhinderte die Polizei, da sie nach eigener Auskunft dafür keine Handhabe hätte.

    Zu Frage 2: Frau Schwarzer hat mich per Mail gefragt. Ich bin seit über vier Jahrzehnten in der Friedensbewegung. Ich kenne Frau Schwarzer mindestens genauso lange, da sie Frauen seit damals ermutigt, sich einzumischen. Frau Wagenknecht kenne ich, seit sie den Fraktionsvorsitz ihrer Partei innehatte. Ich teile nicht alle ihre Äußerungen, etwa die von vor einigen Jahren zur Flüchtlingspolitik, aber auch andere in ihrer Partei haben nicht immer Positionen vertreten, die einer linken Position entsprachen. Meine Unterstützung für das Manifest für den Frieden ist eine Unterstützung seines Inhalts.

    Zu Frage 3: Ich habe nie eine Darstellung rechter Kräfte gelesen oder gehört, die der Analyse des US-Star-Ökonoms Jeffrey Sachs, ehemaliger Berater Russlands, der Ukraine und der UNO, auch nur in Ansätzen ähnlich ist; mit seinem Grußwort wurde die Kundgebung am Samstag eröffnet. Er verwies faktentreu darauf, dass der Krieg bisher mindestens acht Jahre lang dauert, seit die USA einen, wie er es sagte, gewaltsamen Umsturz in Kiew unterstützten, um NATO-freundlichen Kräften zur Macht zu verhelfen. Der Krieg, den Russland eskaliert, sei zerstörerisch und insofern tragisch und falsch. Dies belegt, dass die Kritik auf der Kundgebung am Brandenburger Tor in beide Richtungen ging.
    Bernhard Trautvetter, Friedensratschlag

    *

    Sehr geehrter – nein, dieses Adjektiv passt hier nun eigentlich wirklich nicht – Herr Kluck, denn falls Sie – wie ich selbst - eine Ausbildung zum Journalisten absolviert haben, verleugnen Sie mit Ihrer Anfrage bei den 69 ErstunterzeichnerInnen einige elementare Grundsätze des Journalismus: Unvoreingenommenheit, Objektivität und Neutralität in der Fragestellung und in Bericht oder Nachricht. Alles andere gehört in den Kommentar, falls Sie beauftragt sind, einen solchen zu schreiben.

    Es ist wirklich allzu durchsichtig, was Sie mit Ihrer Befragung erreichen wollen bzw. sollen.

    Ich habe sowohl das Zustandekommen des Manifests für Frieden als auch die Kundgebung der rund 50.000 Menschen am Brandenburger Tor genau so erlebt, wie es Bernhard Trautvetter bereits beschrieben hat und kann es mir deshalb sparen, Ihre drei Fragen zu beantworten. Ich nutze die gesparte Zeit viel lieber, in meinem Umfeld über Verlauf und Inhalt der Kundgebung zu informieren (u.a. durch den Verweis auf die live-Berichterstattung des Senders Phönix (https://www.youtube.com/watch?v=1B2ASUCS2AI

    ).
    Es grüßt, Dr. Christof Ostheimer, ver.di-Gewerkschafter

    *

    Das Manifest für den Frieden ist ein starker Aufruf für Waffenstillstand und Frieden. Für mich, für die IPPNW und für viele Menschen drückt er das Bedürfnis in der Bevölkerung nach Kriegsbeendigung und Frieden aus. Deshalb habe ich den Aufruf unterzeichnet. Deshalb hat die IPPNW seit Juli 2022 eine Sammlung der verschiedenen Stimmen, Pläne und Wege zu Waffenstillstand und Frieden veröffentlicht. Eine Sammlung, die fortlaufend erweitert wird. Schon am 21.02. 2022 hat die IPPNW in einer Erklärung die Versuche von rechtsextremistischen Gruppen scharf verurteilt, die versuchen, das Manifest für ihre Zwecke zu instrumentalisieren. Die Friedensarbeit der IPPNW schließt systematisch die Arbeit für Menschenrechte mit ein, und dabei besonders die Arbeit für die Rechte von Geflüchteten, politisch Verfolgten und Kriegsdeserteuren, unabhängig von ihrer Staatsangehörigkeit. Frieden ist Menschenrecht. Das Anliegen des Friedens ist bei der AfD, bei sogenannten „Patriot*innen“, die immer wieder die 1.000-jährige deutsche Geschichte beschwören, in den falschen Händen.
    http://www.ippnw.de/commonFiles/pdfs/Frieden/Manifest_fuer_Frieden_Erkla... und https://www.ippnw.de/commonFiles/pdfs/Frieden/Waffenstillstand_und_Fried...
    MfG, Dr. Angelika Claußen, IPPNW

    *

    Zu Frage 1: Ich habe das Manifest unterzeichnet, weil ich seine inhaltlichen Aussagen für im Ganzen zutreffend halte und glaube, dass im Interesse Deutschlands, Europas, auch der Ukraine, der zunehmenden bellizistischen Stimmung im Lande etwas entgegengesetzt werden sollte, weil diese zu Realitätsverlust, tausenden von weiteren Opfern und zudem unkontrollierbarer Eskalationsgefahr führt.

    Zu Frage 2: Nein, solche inquisitorischen Fragen gehören ins Reich Putins, das sollte in einer freiheitlichen Gesellschaft mit Medien, die auf die Verfassungsordnung verpflichtet sind, nicht vorkommen. Bei günstigster Interpretation ist das BILD-Zeitungsstil, aber auch das sollte für die ARD kein Vorbild sein.

    Zu Frage 3: Versuchen Sie doch nicht, ein so ernstes Anliegen - den Tod weiterer Unschuldiger zu hunderttausenden in einem Abnutzungskrieg wie bei Verdun im Ersten Weltkrieg zu verhindern - zu denunzieren!

    Natürlich ärgere ich mich über jeden rechtsradikalen Trittbrettfahrer, aber das ändert doch nichts daran, dass Krieg kein Mittel der Politik im 21. Jahrhundert sein darf.

    Es war auch die Erfahrung der Friedensbewegung in den 1980ern, dass man sich vor Beifall von der falschen Seite (DKP-Aktivisten und UdSSR-Sympathisanten spielten sogar in der Organisation eine große Rolle) und rechten Mitläufern (Mechtersheimer, ein Mitgründer der Grünen Partei) nicht schützen kann. Je größer die Bewegung, desto schwieriger wird das.

    Man nennt das, was Sie da offenbar betreiben, im Englischen „Whataboutism“: Statt sich mit den Argumenten und Problemen auseinanderzusetzen, weichen Sie auf einen Nebenkriegsschauplatz aus, der es Ihnen ersparen soll die Argumente selbst zu prüfen: Wo liegt denn der General, der Merkel viele Jahre beraten hat (Vad) falsch, wo Wagenknecht? Und ist das Ziel den Krieg zu einem Zeitpunkt zu beenden, zu dem jede Verlängerung, vor allem für die Ukraine selbst, das Risiko beinhaltet, sich einem Diktatfrieden Putins beugen zu müssen, so falsch? Die Ukraine mit der Ankündigung grenzenloser militärischer und finanzieller Unterstützung in der Illusion zu wiegen, sie könne einen umfassenden Sieg mit Kontrolle der Krim und der Separatistengebiete im Osten erringen, ist nicht nur scheinheilig, sondern kriegstreibend und menschenverachtend. Einen Waffenstillstand und nachfolgende Friedensverhandlungen wird es nur dann geben, wenn beide Seiten nicht mehr mit ihrem Sieg rechnen. Wer einen umfassenden Sieg der Ukraine über die Nuklearmacht Russland anstrebt, riskiert eine Menschheitskatastrophe. Deswegen engagiere ich mich.

    Ich habe als Jugendliche damals Angst vor dem Atomkrieg gehabt und bin dankbar, dass es eine Friedensbewegung gegeben hat, die dann am Ende tatsächlich dazu beigetragen hat, dass es zu atomarer Abrüstung kam. Ich kann nur hoffen, dass jetzt eine (vielleicht europäische) Friedensbewegung in Bewegung kommt, die zu einer stabilen europäischen Friedensordnung beitragen wird.
    Nathalie Weidenfeld, Schriftstellerin

    *

    Ihre Einschätzung teile ich mitnichten. Die Verurteilung der russischen Aggression geht sowohl aus dem Manifest wie auch aus den Wortbeiträgen der Veranstalterinnen deutlich hervor. Falls Sie noch mehr von meiner Einschätzung lesen wollen: Leider hat der Westen nach der Wende den von Michail Gorbatschow eröffneten Weg für ein gemeinsames Haus Europa nicht mit beschritten (Diese Undankbarkeit und Missachtung spiegelte sich zuletzt in der Nichtteilnahme prominenter PolitikerInnen aus Deutschland und Europa an seiner Bestattung). Der Warschauer Pakt löste sich auf, die Nato suchte sich einerseits neue Betätigungen und breitete sich andererseits absprachewidrig in Richtung Russland aus. Wie der ehemalige Hamburger Bürgermeister Klaus von Dohnany Nato-General Harald Kujat und viele andere betonen, standen und stehen die ökonomischen und machtpolitischen Interessen der USA einer innereuropäischen Verständigung und einem Vertrauensaufbau entgegen. Die Eskalation dieses Konflikte hat mit dem Ukrainekrieg ihren einstweiligen Höhepunkt erreicht, ohne dass ich damit Putin in irgendeiner Weise für sein Verbrechen entschuldige.

    Leider haben die USA und GB durch ihre völkerrechtswidrigen Kriege und Regime-Changes die Blaupause für Putin gegeben.

    Darüber könnten Sie auch berichten und nicht nur über ein paar rechtsradikale Trittbrettfahrer. Solange Alice Schwarzer und Sahra Wagenknecht sich von denen klar distanzieren und ihnen auch keine Bühne bieten, kann und muss man damit leben, dass diese Leute auch auf rechtschaffene Veranstaltungen gehen - oder sollten Zäune gezogen und Einlasskontrollen mit Gesinnungsprüfungen stattfinden?

    Obwohl ich um Unterschied zu den beiden Veranstalterinnen eine konsequent pazifistische Haltung habe und jegliches Militär genauso kategorisch ablehne, wie ich die Folter und die Todesstrafe verurteile, konnte ich das Manifest guten Gewissens unterzeichnen.

    Mit freundlichen Grüßen, Theodor Ziegler, Religionspädagoge

    Hier geht es zum Manifest für Frieden.
    https://www.aliceschwarzer.de/thema/manifest-fuer-frieden-340049

    Es kann hier unterzeichnet werden.
    https://www.change.org/p/manifest-f%C3%BCr-frieden