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  • Loi Sécurité Globale : Police partout, démocratie nulle part !
    https://ricochets.cc/Loi-Securite-Globale-Police-partout-democratie-nulle-part.html

    Cette tribune, à l’initiative de la Société des Réalisateurs de Films (SRF) a été signée par plus de 800 cinéastes et professionnels de l’image et 40 organisations, dont CND. Police partout, images nulle part Le 14 septembre, les cinéastes de la Société des réalisateurs de films, à travers un texte intitulé « l’Œil et la main de Darmanin », dénonçaient la volonté du ministre de l’Intérieur d’exiger que les médias et les réseaux sociaux floutent les visages des policiers en opération. Cette volonté s’est (...) #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, #Violences_policières, Fichage et (...)

    #Fichage_et_surveillance
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  • L’ombre du général Massu menace-t-elle toujours ceux qui travaillent sur la guerre d’Algérie ?
    https://www.franceculture.fr/histoire/lombre-du-general-massu-menace-t-elle-toujours-ceux-qui-travaillent-su

    Jusqu’où le secret défense peut-il empêcher de connaître précisément ce qui s’est passé dans l’histoire de France il y a plus de soixante-dix ans - et notamment pendant la Guerre d’Algérie ? Depuis près d’un an, l’accès à de nombreuses archives tend à se refermer à la faveur de procédures toujours plus scrupuleuses… ou d’intentions plus obscures, dénonce un collectif de chercheurs et d’archivistes qui viennent de déposer une requête devant le Conseil d’Etat, le 23 septembre 2020. Leur démarche, qui associe des historiens, le collectif Maurice Audin, et plusieurs associations d’archivistes, témoigne d’un bras de fer qui ne se relâche pas. Et même, d’un pourrissement qui court depuis déjà plusieurs mois.
    [...]
    Car le collectif qui a déposé la requête devant le Conseil d’Etat l’affirme : il ne s’agit pas seulement d’une question d’organisation concrète, qui pourrait se résoudre en acceptant par exemple le principe d’une déclassification carton par carton pour aller plus vite. Eux le refusent : c’est le principe même de l’intrusion de cette instance militaire placée sous l’autorité du premier ministre que les requérants contestent, depuis la réflexion sur l’histoire, et sur l’éthique du récit historien, qui est la leur depuis plusieurs décennies.
    Du jour au lendemain, début 2020, ce sont des pans entiers de notre histoire collective qui sont ainsi retombés dans le secret et l’obscurité d’arcanes soudainement verrouillées à double tour. Concrètement, ce tour de vis de l’appareil administratif et militaire a aussi signifié un arrêt brutal de nombreux travaux d’étudiants, et plusieurs thèses stoppées en rase campagne faute d’accès aux sources. Dans les centres d’archives, les archivistes sont face à des consignes strictes : quiconque dévoilerait ou aiderait à dévoiler des documents classés s’expose à des poursuites pénales.

    des poursuites pénales ??? ...et pourtant il y avait eu une promesse faite par le gouvernement l’an dernier : https://seenthis.net/messages/806315

    La pétition : https://www.change.org/p/emmanuel-macron-nous-d%C3%A9non%C3%A7ons-une-restriction-sans-pr%C3%A9c%C3%A

    #censure #armée #guerre_d'Algérie #Maurice_Audin #disparus #secret_défense

  • Pour que le Briançonnais reste un territoire solidaire avec les exilés - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2020/09/21/pour-que-le-brianconnais-reste-un-territoire-solidaire-avec-les-exiles_18

    fermeture du « Refuge solidaire » et du local des maraudeurs ou comment le nouveau maire de Briançon, Arnaud Murgia, prépare les drames de cet hiver...
    La pétition : https://www.change.org/p/pour-que-le-brian%C3%A7onnais-reste-un-territoire-solidaire-avec-les-exil%C3

    #Briançon #migrants #migrations #refuge_solidaire #ville-refuge #solidarité #asile

  • #Briançon : « L’expulsion de Refuges solidaires est une vraie catastrophe pour le territoire et une erreur politique »

    Le nouveau maire a décidé de mettre l’association d’aide aux migrants à la porte de ses locaux. Dans la ville, la mobilisation citoyenne s’organise

    #Arnaud_Murgia, élu maire de Briançon en juin, avait promis de « redresser » sa ville. Il vient, au-delà même de ce qu’il affichait dans son programme, de s’attaquer brutalement aux structures associatives clefs du mouvement citoyen d’accueil des migrants qui transitent en nombre par la vallée haut-alpine depuis quatre ans, après avoir traversé la montagne à pied depuis l’Italie voisine.

    A 35 ans, Arnaud Murgia, ex-président départemental des Républicains et toujours conseiller départemental, a également pris la tête de la communauté de communes du Briançonnais (CCB) cet été. C’est en tant que président de la CCB qu’il a décidé de mettre l’association Refuges solidaires à la porte des locaux dont elle disposait par convention depuis sa création en juillet 2017. Par un courrier daté du 26 août, il a annoncé à Refuges solidaires qu’il ne renouvellerait pas la convention, arrivée à son terme. Et « mis en demeure » l’association de « libérer » le bâtiment situé près de la gare de Briançon pour « graves négligences dans la gestion des locaux et de leurs occupants ». Ultimatum au 28 octobre. Il a renouvelé sa mise en demeure par un courrier le 11 septembre, ajoutant à ses griefs l’alerte Covid pesant sur le refuge, qui l’oblige à ne plus accueillir de nouveaux migrants jusqu’au 19 septembre en vertu d’un arrêté préfectoral.
    « Autoritarisme mêlé d’idées xénophobes »

    Un peu abasourdis, les responsables de Refuges solidaires n’avaient pas révélé l’information, dans l’attente d’une rencontre avec le maire qui leur aurait peut être permis une négociation. Peine perdue : Arnaud Murgia les a enfin reçus lundi, pour la première fois depuis son élection, mais il n’a fait que réitérer son ultimatum. Refuges solidaires s’est donc résolu à monter publiquement au créneau. « M. Murgia a dégainé sans discuter, avec une méconnaissance totale de ce que nous faisons, gronde Philippe Wyon, l’un des administrateurs. Cette fin de non-recevoir est un refus de prise en compte de l’accueil humanitaire des exilés, autant que de la paix sociale que nous apportons aux Briançonnais. C’est irresponsable ! » La coordinatrice du refuge, Pauline Rey, s’insurge : « Il vient casser une dynamique qui a parfaitement marché depuis trois ans : nous avons accueilli, nourri, soigné, réconforté près de 11 000 personnes. Il est illusoire d’imaginer que sans nous, le flux d’exilés va se tarir ! D’autant qu’il est reparti à la hausse, avec 350 personnes sur le seul mois d’août, avec de plus en plus de familles, notamment iraniennes et afghanes, avec des bébés parfois… Cet hiver, où iront-ils ? »

    Il faut avoir vu les bénévoles, au cœur des nuits d’hiver, prendre en charge avec une énergie et une efficacité admirables les naufragés de la montagne épuisés, frigorifiés, gelés parfois, pour comprendre ce qu’elle redoute. Les migrants, après avoir emprunté de sentiers d’altitude pour échapper à la police, arrivent à grand-peine à Briançon ou sont redescendus parfois par les maraudeurs montagnards ou ceux de Médecins du monde qui les secourent après leur passage de la frontière. L’association Tous migrants, qui soutient ces maraudeurs, est elle aussi dans le collimateur d’Arnaud Murgia : il lui a sèchement signifié qu’il récupérerait les deux préfabriqués où elle entrepose le matériel de secours en montagne le 30 décembre, là encore sans la moindre discussion. L’un des porte-parole de Tous migrants, Michel Rousseau, fustige « une forme d’autoritarisme mêlée d’idées xénophobes : le maire désigne les exilés comme des indésirables et associe nos associations au désordre. Ses décisions vont en réalité semer la zizanie, puisque nous évitons aux exilés d’utiliser des moyens problématiques pour s’abriter et se nourrir. Ce mouvement a permis aux Briançonnais de donner le meilleur d’eux-mêmes. C’est une expérience très riche pour le territoire, nous n’avons pas l’intention que cela s’arrête ».

    La conseillère municipale d’opposition Aurélie Poyau (liste citoyenne, d’union de la gauche et écologistes), adjointe au maire sortant, l’assure : « Il va y avoir une mobilisation citoyenne, j’en suis persuadée. J’ose aussi espérer que des élus communautaires demanderont des discussions entre collectivités, associations, ONG et Etat pour que des décisions éclairées soient prises, afin de pérenniser l’accueil digne de ces personnes de passage chez nous. Depuis la création du refuge, il n’y a pas eu le moindre problème entre elles et la population. L’expulsion de Refuges solidaires est une vraie catastrophe pour le territoire et une erreur politique. »
    « Peine profonde »

    Ce mardi, au refuge, en application de l’arrêté préfectoral pris après la découverte de trois cas positif au Covid, Hamed, migrant algérien, se réveille après sa troisième nuit passée dans un duvet, sur des palettes de bois devant le bâtiment et confie : « Il faut essayer de ne pas fermer ce lieu, c’est très important, on a de bons repas, on reprend de l’énergie. C’est rare, ce genre d’endroit. » Y., jeune Iranien, est lui bien plus frais : arrivé la veille après vingt heures de marche dans la montagne, il a passé la nuit chez un couple de sexagénaires de Briançon qui ont répondu à l’appel d’urgence de Refuges solidaires. Il montre fièrement la photo rayonnante prise avec eux au petit-déjeuner. Nathalie, bénévole fidèle du refuge, soupire : « J’ai une peine profonde, je ne comprends pas la décision du maire, ni un tel manque d’humanité. Nous faisons le maximum sur le sanitaire, en collaboration avec l’hôpital, avec MDM, il n’y a jamais eu de problème ici. Hier, j’ai dû refuser l’entrée à onze jeunes, dont un blessé. Même si une partie a trouvé refuge chez des habitants solidaires, cela m’a été très douloureux. »

    Arnaud Murgia nous a pour sa part annoncé ce mardi soir qu’il ne souhaitait pas « s’exprimer publiquement, en accord avec les associations, pour ne pas créer de polémiques qui pénaliseraient une issue amiable »… Issue dont il n’a pourtant pas esquissé le moindre contour la veille face aux solidaires.

    https://www.liberation.fr/france/2020/09/16/briancon-l-expulsion-de-refuges-solidaires-est-une-vraie-catastrophe-pour

    #refuge_solidaire #expulsion #asile #migrations #réfugiés #solidarité #Hautes-Alpes #frontière_sud-alpine #criminalisation_de_la_solidarité #Refuges_solidaires #mise_en_demeure #Murgia

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    • A Briançon, le nouveau maire LR veut fermer le refuge solidaire des migrants

      Depuis trois ans, ce lieu emblématique accueille de façon inconditionnelle et temporaire les personnes exilées franchissant la frontière franco-italienne par la montagne. Mais l’élection d’un nouveau maire Les Républicains, Arnaud Murgia, risque de tout changer.

      Briançon (Hautes-Alpes).– La nouvelle est tombée lundi, tel un coup de massue, après un rendez-vous très attendu avec la nouvelle municipalité. « Le maire nous a confirmé que nous allions devoir fermer, sans nous proposer aucune alternative », soupire Philippe, l’un des référents du refuge solidaire de Briançon. En 2017, l’association Refuges solidaires avait récupéré un ancien bâtiment inoccupé pour en faire un lieu unique à Briançon, tout près du col de Montgenèvre et de la gare, qui permet d’offrir une pause précieuse aux exilés dans leur parcours migratoire.

      Fin août, l’équipe du refuge découvrait avec effarement, dans un courrier signé de la main du président de la communauté de communes du Briançonnais, qui n’est autre qu’Arnaud Murgia, également maire de Briançon (Les Républicains), que la convention leur mettant les lieux à disposition ne serait pas renouvelée.

      Philippe avait pourtant pris les devants en juillet en adressant un courrier à Arnaud Murgia, en vue d’une rencontre et d’une éventuelle visite du refuge. « La seule réponse que nous avons eue a été ce courrier recommandé mettant fin à la convention », déplore-t-il, plein de lassitude.

      Contacté, le maire n’a pas souhaité s’exprimer mais évoque une question de sécurité dans son courrier, la jauge de 15 personnes accueillies n’étant pas respectée. « Il est en discussion avec les associations concernées afin de gérer au mieux cet épineux problème, et cela dans le plus grand respect des personnes en situation difficile », a indiqué son cabinet.

      Interrogée sur l’accueil d’urgence des exilés à l’avenir, la préfecture des Hautes-Alpes préfère ne pas « commenter la décision d’une collectivité portant sur l’affectation d’un bâtiment dont elle a la gestion ». « Dans les Hautes-Alpes comme pour tout point d’entrée sur le territoire national, les services de l’État et les forces de sécurité intérieure s’assurent que toute personne souhaitant entrer en France bénéficie du droit de séjourner sur notre territoire. »

      Sur le parking de la MJC de Briançon, mercredi dernier, Pauline se disait déjà inquiète. « Sur le plan humain, il ne peut pas laisser les gens à la rue comme ça, lâche-t-elle, en référence au maire. Il a une responsabilité ! » Cette ancienne bénévole de l’association, désormais salariée, se souvient des prémices du refuge.

      « Je revois les exilés dormir à même le sol devant la MJC. On a investi ces locaux inoccupés parce qu’il y avait un réel besoin d’accueil d’urgence sur la ville. » Trois ans plus tard et avec un total de 10 000 personnes accueillies, le besoin n’a jamais été aussi fort. L’équipe évoque même une « courbe exponentielle » depuis le mois de juin, graphique à l’appui. 106 personnes en juin, 216 en juillet, 355 en août.

      Une quarantaine de personnes est hébergée au refuge ce jour-là, pour une durée moyenne de deux à trois jours. La façade des locaux laisse apparaître le graffiti d’un poing levé en l’air qui arrache des fils barbelés. Pauline s’engouffre dans les locaux et passe par la salle commune, dont les murs sont décorés de dessins, drapeaux et mots de remerciement.

      De grands thermos trônent sur une table près du cabinet médical (tenu en partenariat avec Médecins du monde) et les exilés vont et viennent pour se servir un thé chaud. À droite, un bureau sert à Céline, la deuxième salariée chargée de l’accueil des migrants à leur arrivée.

      Prénom, nationalité, date d’arrivée, problèmes médicaux… « Nous avons des fiches confidentielles, que nous détruisons au bout d’un moment et qui nous servent à faire des statistiques anonymes que nous rendons publiques », précise Céline, tout en demandant à deux exilés de patienter dans un anglais courant. Durant leur séjour, la jeune femme leur vient en aide pour trouver les billets de train les moins chers ou pour leur procurer des recharges téléphoniques.

      « Depuis plusieurs mois, le profil des exilés a beaucoup changé, note Philippe. On a 90 % d’Afghans et d’Iraniens, alors que notre public était auparavant composé de jeunes hommes originaires d’Afrique de l’Ouest. » Désormais, ce sont aussi des familles, avec des enfants en bas âge, qui viennent chercher refuge en France en passant par la dangereuse route des Balkans.

      Dehors, dans la cour, deux petites filles jouent à se courir après, riant aux éclats. Selon Céline, l’aînée n’avait que huit mois quand ses parents sont partis. La deuxième est née sur la route.

      « Récemment, je suis tombée sur une famille afghane avec un garçon âgé de trois ans lors d’une maraude au col de Montgenèvre. Quand j’ai félicité l’enfant parce qu’il marchait vite, presque aussi vite que moi, il m’a répondu : “Ben oui, sinon la police va nous arrêter” », raconte Stéphanie Besson, coprésidente de l’association Tous migrants, qui vient de fêter ses cinq ans.

      L’auteure de Trouver refuge : histoires vécues par-delà les frontières n’a retrouvé le sourire que lorsqu’elle l’a aperçu, dans la cour devant le refuge, en train de s’amuser sur un mini-tracteur. « Il a retrouvé toute son innocence l’espace d’un instant. C’est pour ça que ce lieu est essentiel : la population qui passe par la montagne aujourd’hui est bien plus vulnérable. »

      Vers 16 heures, Pauline s’enfonce dans les couloirs en direction du réfectoire, où des biologistes vêtus d’une blouse blanche, dont le visage est encombré d’une charlotte et d’un masque, testent les résidents à tour de rôle. Un migrant a été positif au Covid-19 quelques jours plus tôt et la préfecture, dans un arrêté, a exigé la fermeture du refuge pour la journée du 10 septembre.

      Deux longues rangées de tables occupent la pièce, avec, d’un côté, un espace cuisine aménagé, de l’autre, une porte de secours donnant sur l’école Oronce fine. Là aussi, les murs ont servi de cimaises à de nombreux exilés souhaitant laisser une trace de leur passage au refuge. Dans un coin de la salle, des dizaines de matelas forment une pile et prennent la place des tables et des chaises, le soir venu, lorsque l’affluence est trop importante.

      « On a dû aménager deux dortoirs en plus de ceux du premier étage pour répondre aux besoins actuels », souligne Pauline, qui préfère ne laisser entrer personne d’autre que les exilés dans les chambres pour respecter leur intimité. Vers 17 heures, Samia se lève de sa chaise et commence à couper des concombres qu’elle laisse tomber dans un grand saladier.

      Cela fait trois ans que cette trentenaire a pris la route avec sa sœur depuis l’Afghanistan. « Au départ, on était avec notre frère, mais il a été arrêté en Turquie et renvoyé chez nous. On a décidé de poursuivre notre chemin malgré tout », chuchote-t-elle, ajoutant que c’est particulièrement dur et dangereux pour les femmes seules. Son regard semble triste et contraste avec son sourire.

      Évoquant des problèmes personnels mais aussi la présence des talibans, les sœurs expliquent avoir dû quitter leur pays dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe. « Le refuge est une vraie chance pour nous. On a pu se reposer, dormir en toute sécurité et manger à notre faim. Chaque jour, je remercie les personnes qui s’en occupent », confie-t-elle en dari, l’un des dialectes afghans.

      Samia ne peut s’empêcher de comparer avec la Croatie, où de nombreux exilés décrivent les violences subies de la part de la police. « Ils ont frappé une des femmes qui était avec nous, ont cassé nos téléphones et ont brûlé une partie de nos affaires », raconte-t-elle.

      Ici, depuis des années, la police n’approche pas du refuge ni même de la gare, respectant dans une sorte d’accord informel la tranquillité des lieux et des exilés. « Je n’avais encore jamais vu de policiers aux alentours mais, récemment, deux agents de la PAF [police aux frontières] ont raccompagné une petite fille qui s’était perdue et ont filmé l’intérieur du refuge avec leur smartphone », assure Céline.

      À 18 heures, le repas est servi. Les parents convoquent les enfants, qui rappliquent en courant et s’installent sur une chaise. La fumée de la bolognaise s’échappe des assiettes, tandis qu’un joli brouhaha s’empare de la pièce. « Le dîner est servi tôt car on tient compte des exilés qui prennent le train du soir pour Paris, à 20 heures », explique Pauline.

      Paul*, 25 ans, en fait partie. C’est la deuxième fois qu’il vient au refuge, mais il a fait trois fois le tour de la ville de nuit pour pouvoir le retrouver. « J’avais une photo de la façade mais impossible de me rappeler l’emplacement », sourit-il. L’Ivoirien aspire à « une vie tranquille » qui lui permettrait de réaliser tous « les projets qu’il a en tête ».

      Le lendemain, une affiche collée à la porte d’entrée du refuge indique qu’un arrêté préfectoral impose la fermeture des lieux pour la journée. Aucun nouvel arrivant ne peut entrer.

      Pour Stéphanie Besson, la fermeture définitive du refuge aurait de lourdes conséquences sur les migrants et l’image de la ville. « Briançon est un exemple de fraternité. La responsabilité de ceux qui mettront fin à ce jeu de la fraternité avec des mesures politiques sera immense. »

      Parmi les bénévoles de Tous migrants, des professeurs, des agriculteurs, des banquiers et des retraités … « On a des soutiens partout, en France comme à l’étranger. Mais il ne faut pas croire qu’on tire une satisfaction de nos actions. Faire des maraudes une routine me brise, c’est une honte pour la France », poursuit cette accompagnatrice en montagne.

      Si elle se dit inquiète pour les cinq années à venir, c’est surtout pour l’énergie que les acteurs du tissu associatif vont devoir dépenser pour continuer à défendre les droits des exilés. L’association vient d’apprendre que le local qui sert à entreposer le matériel des maraudeurs, mis à disposition par la ville, va leur être retiré pour permettre l’extension de la cour de l’école Oronce fine.

      Contactée, l’inspectrice de l’Éducation nationale n’a pas confirmé ce projet d’agrandissement de l’établissement. « On a aussi une crainte pour la “maisonnette”, qui appartient à la ville, et qui loge les demandeurs d’asile sans hébergement », souffle Stéphanie.

      « Tout s’enchaîne, ça n’arrête pas depuis un mois », lâche Agnès Antoine, bénévole à Tous migrants. Cela fait plusieurs années que la militante accueille des exilés chez elle, souvent après leur passage au refuge solidaire, en plus de ses trois grands enfants.

      Depuis trois ans, Agnès héberge un adolescent guinéen inscrit au lycée, en passe d’obtenir son titre de séjour. « Il a 18 ans aujourd’hui et a obtenu les félicitations au dernier trimestre », lance-t-elle fièrement, ajoutant que c’est aussi cela qui l’encourage à poursuivre son engagement.

      Pour elle, Arnaud Murgia est dans un positionnement politique clair : « le rejet des exilés » et « la fermeture des frontières » pour empêcher tout passage par le col de Montgenèvre. « C’est illusoire ! Les migrants sont et seront toujours là, ils emprunteront des parcours plus dangereux pour y arriver et se retrouveront à la rue sans le refuge, qui remplit un rôle social indéniable. »

      Dans la vallée de Serre Chevalier, à l’abri des regards, un projet de tourisme solidaire est porté par le collectif d’architectes Quatorze. Il faut longer la rivière Guisane, au milieu des chalets touristiques de cette station et des montagnes, pour apercevoir la maison Bessoulie, au village du Bez. À l’intérieur, Laure et David s’activent pour tenir les délais, entre démolition, récup’ et réaménagement des lieux.

      « L’idée est de créer un refuge pour de l’accueil à moyen et long terme, où des exilés pourraient se former tout en côtoyant des touristes », développe Laure. Au rez-de-chaussée de cette ancienne auberge de jeunesse, une cuisine et une grande salle commune sont rénovées. Ici, divers ateliers (cuisine du monde, low tech, découverte des routes de l’exil) seront proposés.

      À l’étage, un autre espace commun est aménagé. « Il y a aussi la salle de bains et le futur studio du volontaire en service civique. » Un premier dortoir pour deux prend forme, près des chambres réservées aux saisonniers. « On va repeindre le lambris et mettre du parquet flottant », indique la jeune architecte.

      Deux autres dortoirs, l’un pour trois, l’autre pour quatre, sont prévus au deuxième étage, pour une capacité d’accueil de neuf personnes exilées. À chaque fois, un espace de travail est prévu pour elles. « Elles seront accompagnées par un gestionnaire présent à l’année, chargé de les suivre dans leur formation et leur insertion. »

      « C’est un projet qui donne du sens à notre travail », poursuit David en passant une main dans sa longue barbe. Peu sensible aux questions migratoires au départ, il découvre ces problématiques sur le tas. « On a une conscience architecturale et on compte tout faire pour offrir les meilleures conditions d’accueil aux exilés qui viendront. » Reste à déterminer les critères de sélection pour le public qui sera accueilli à la maison Bessoulie à compter de janvier 2021.

      Pour l’heure, le maire de la commune, comme le voisinage, ignore la finalité du projet. « Il est ami avec Arnaud Murgia, alors ça nous inquiète. Comme il y a une station là-bas, il pourrait être tenté de “protéger” le tourisme classique », confie Philippe, du refuge solidaire. Mais le bâtiment appartient à la Fédération unie des auberges de jeunesse (Fuaj) et non à la ville, ce qui est déjà une petite victoire pour les acteurs locaux. « Le moyen et long terme est un échelon manquant sur le territoire, on encourage donc tous cette démarche », relève Stéphanie Besson.

      Aurélie Poyau, élue de l’opposition, veut croire que le maire de Briançon saura prendre la meilleure décision pour ne pas entacher l’image de la ville. « En trois ans, il n’y a jamais eu aucun problème lié à la présence des migrants. Arnaud Murgia n’a pas la connaissance de cet accueil propre à la solidarité montagnarde, de son histoire. Il doit s’intéresser à cet élan », note-t-elle.

      Son optimisme reste relatif. Deux jours plus tôt, l’élue a pris connaissance d’un courrier adressé par la ville aux commerçants du marché de Briançon leur rappelant que la mendicité était interdite. « Personne ne mendie. On sait que ça vise les bénévoles des associations d’aide aux migrants, qui récupèrent des invendus en fin de marché. Mais c’est du don, et voilà comment on joue sur les peurs avec le poids des mots ! »

      Vendredi, avant la réunion avec le maire, un arrêté préfectoral est déjà venu prolonger la fermeture du refuge jusqu’au 19 septembre, après que deux nouvelles personnes ont été testées positives au Covid-19. Une décision que respecte Philippe, même s’il ne lâchera rien par la suite, au risque d’aller jusqu’à l’expulsion. Est-elle évitable ?

      « Évidemment, les cas Covid sont un argument de plus pour le maire, qui mélange tout. Mais nous lui avons signifié que nous n’arrêterons pas d’accueillir les personnes exilées de passage dans le Briançonnais, même après le délai de deux mois qu’il nous a imposé pour quitter les lieux », prévient Philippe. « On va organiser une riposte juridique et faire pression sur l’État pour qu’il prenne ses responsabilités », conclut Agnès.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/160920/briancon-le-nouveau-maire-lr-veut-fermer-le-refuge-solidaire-des-migrants?

      @sinehebdo : c’est l’article que tu as signalé, mais avec tout le texte, j’efface donc ton signalement pour ne pas avoir de doublons

    • Lettre d’information Tous Migrants. Septembre 2020

      Edito :

      Aylan. Moria. Qu’avons-nous fait en cinq ans ?

      Un petit garçon en exil, échoué mort sur une plage de la rive nord de la Méditerranée. Le plus grand camp de migrants en Europe ravagé par les flammes, laissant 12.000 personnes vulnérables sans abri.

      Cinq ans presque jour pour jour sont passés entre ces deux « occasions », terribles, données à nos dirigeants, et à nous, citoyens européens, de réveiller l’Europe endormie et indigne de ses principes fondateurs. De mettre partout en acte la fraternité et la solidarité, en mer, en montagne, aux frontières, dans nos territoires. Et pourtant, si l’on en juge par la situation dans le Briançonnais, la fraternité et la solidarité ne semblent jamais avoir été aussi menacées qu’à présent...

      Dénoncer, informer, alerter, protéger. Il y a cinq ans, le 5 septembre 2015, se mettait en route le mouvement Tous Migrants. C’était une première manifestation place de l’Europe à Briançon, sous la bannière Pas en notre nom. Il n’y avait pas encore d’exilés dans nos montagnes (10.000 depuis sont passés par nos chemins), mais des morts par centaines en Méditerranée... Que de chemin parcouru depuis 2015, des dizaines d’initiatives par an ont été menées par des centaines de bénévoles, des relais médiatiques dans le monde entier, que de rencontres riches avec les exilés, les solidaires, les journalistes, les autres associations...

      Mais hormis quelques avancées juridiques fortes de symboles - tels la consécration du principe de fraternité par le Conseil Constitutionnel, ou l’innocentement de Pierre, maraudeur solidaire -, force est de constater que la situation des droits fondamentaux des exilés n’a guère progressé. L’actualité internationale, nationale et locale nous en livre chaque jour la preuve glaçante, de Lesbos à Malte, de Calais à Gap et Briançon. Triste ironie du sort, cinq ans après la naissance de Tous Migrants, presque jour pour jour, le nouveau maire à peine élu à Briançon s’est mis en tête de faire fermer le lieu d’accueil d’urgence et d’entraver les maraudes... Quelles drôles d’idées. Comme des relents d’Histoire.

      Comment, dès lors, ne pas se sentir des Sisyphe*, consumés de l’intérieur par un sentiment tout à la fois d’injustice, d’impuissance, voire d’absurdité ? En se rappelant simplement qu’en cinq ans, la mobilisation citoyenne n’a pas faibli. Que Tous Migrants a reçu l’année dernière la mention spéciale du Prix des Droits de l’Homme. Que nous sommes nombreux à rester indignés.

      Alors, tant qu’il y aura des hommes et des femmes qui passeront la frontière franco-italienne, au péril de leur vie à cause de lois illégitimes, nous poursuivrons le combat. Pour eux, pour leurs enfants... pour les nôtres.

      Marie Dorléans, cofondatrice de Tous Migrants

      Reçue via mail, le 16.09.2020

    • Briançon bientôt comme #Vintimille ?

      Le nombre de migrants à la rue à Vintimille représente une situation inhabituelle ces dernières années. Elle résulte, en grande partie, de la fermeture fin juillet d’un camp humanitaire situé en périphérie de la ville et géré par la Croix-Rouge italienne. Cette fermeture décrétée par la préfecture d’Imperia a été un coup dur pour les migrants qui pouvaient, depuis 2016, y faire étape. Les différents bâtiments de ce camp de transit pouvaient accueillir quelque 300 personnes - mais en avait accueillis jusqu’à 750 au plus fort de la crise migratoire. Des sanitaires, des lits, un accès aux soins ainsi qu’à une aide juridique pour ceux qui souhaitaient déposer une demande d’asile en Italie : autant de services qui font désormais partie du passé.

      « On ne comprend pas », lâche simplement Maurizio Marmo. « Depuis deux ans, les choses s’étaient calmées dans la ville. Il n’y avait pas de polémique, pas de controverse. Personne ne réclamait la fermeture de ce camp. Maintenant, voilà le résultat. Tout le monde est perdant, la ville comme les migrants. »

      https://seenthis.net/messages/876523

    • Aide aux migrants : les bénévoles de Briançon inquiets pour leurs locaux

      C’est un non-renouvellement de convention qui inquiète les bénévoles venant en aide aux migrants dans le Briançonnais. Celui de l’occupation de deux préfabriqués, situés derrière le Refuge solidaire, par l’association Tous migrants. Ceux-ci servent à entreposer du matériel pour les maraudeurs – des personnes qui apportent leur aide aux réfugiés passant la frontière italo-française à pied dans les montagnes – et à préparer leurs missions.

      La Ville de Briançon, propriétaire des locaux, n’a pas souhaité renouveler cette convention, provoquant l’ire de certains maraudeurs.


      https://twitter.com/nos_pas/status/1298504847273197569

      Le maire de Briançon Arnaud Murgia se défend, lui, de vouloir engager des travaux d’agrandissement de la cour de l’école Oronce-Fine. “La Ville de Briançon a acquis le terrain attenant à la caserne de CRS voilà déjà plusieurs années afin de réaliser l’agrandissement et la remise à neuf de la cour de l’école municipale d’Oronce-Fine”, fait-il savoir par son cabinet.

      Une inquiétude qui peut s’ajouter à celle des bénévoles du Refuge solidaire. Car la convention liant l’association gérant le lieu d’hébergement temporaire de la rue Pasteur, signée avec la communauté de communes du Briançonnais (présidée par Arnaud Murgia), est caduque depuis le mois de juin dernier.

      https://www.ledauphine.com/politique/2020/08/28/hautes-alpes-briancon-aide-aux-migrants-les-benevoles-inquiets-pour-leur

      #solidarité_montagnarde

    • Refuge solidaire : lettre ouverte d’un citoyen au maire de Briançon

      « Pensez-vous que les soldats africains avaient le droit de mourir pour sauver nos ascendants et que les jeunes migrants africains, descendants des premiers, auraient le devoir de mourir parce que la gratitude n’est pas un bien d’héritage ? »
      C’est l’une des questions que pose au maire de Briançon un citoyen ayant séjourné à Briançon cet été. Une lettre pétrie d’esprit et d’humanité à lire ICI (https://tousmigrants.weebly.com/uploads/7/3/4/6/73468541/lettre_ouverte_au_maire_de_briancon.pdf) :

      Qui est l’auteur ?

      Habitant de Leyr, petit village de Meurthe-et-Moselle, Léon a hébergé avec sa compagne un jeune migrant venu du Mali. On le voit en photo sur la lettre, devant la tombe d’un soldat originaire de sa région et qui porte son nom. Avec ce jeune exilé, un collectif de citoyens a installé dans le village une stèle à la mémoire des soldats africains morts pour la France mais aussi une deuxième plaque à la mémoire des jeunes migrants disparus en mer en tentant de rejoindre notre pays.

      https://tousmigrants.weebly.com/sinformer/refuge-solidaire-lettre-ouverte-dun-citoyen-au-maire-de-brianco

    • Nouvelles...

      Depuis une semaine maintenant, nous avons pu ouvrir une ligne de communication avec la Communauté de Communes du Briançonnais via la création d’une commission composée d’élus et de représentants du Refuge.

      Suite à cette négociation, nous avons obtenus un engagement écrit du Président de la Communauté de Communes sur le fait qu’il n’y aura pas d’expulsion avant six mois.
      Ainsi, nous allons pouvoir rester dans les locaux tout l’hiver.

      Nous préparons déjà le printemps en étudiant plusieurs solutions de replis pérennes grâce à l’aide d’ONG et de partenaires.

      Email du Conseil d’aministration du Refuge solidaire, 20.10.2020

    • REFUGE SOLIDAIRE DE BRIANCON - Une mobilisation fructueuse

      Vous avez été près de 40 000 à signer la pétition « Pour que le Briançonnais reste un territoire solidaire avec les exilés » et nous vous en remercions vivement.

      Grâce à chacune de vos voix, devant cette mobilisation massive, le maire de Briançon et président de la communauté de communes du Briançonnais est revenu sur sa décision de faire évacuer le Refuge Solidaire au 28 octobre 2020.
      Suite à la création d’une commission composée d’élus et de représentants du Refuge, il s’est engagé par écrit à renoncer à toute expulsion avant six mois et a fait remplir la cuve à fioul de la chaudière. Les locaux continueront donc d’accueillir des exilés tout l’hiver.
      C’est une première victoire de la mobilisation !
      En vue du printemps, des solutions de repli pérennes, avec l’aide d’ONG et de partenaires, sont à l’étude.

      Le local maraudes - où est entreposé le matériel de secours en montagne aux exilés franchissant la frontière - reste quant à lui toujours menacé de fermeture en décembre 2020. Tous Migrants et Médecins du Monde viennent d’adresser au maire de Briançon un courrier commun demandant le maintien de ce lieu.

      Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des futures avancées et des actions à venir sur le thème « Briançon Ville Refuge », avec en projet une grande fête de l’hospitalité.

      Merci encore pour votre précieux soutien.

      Solidairement,

      L’équipe Tous Migrants

      Reçu via la mailing-list Tous Migrants, le 23.10.2020

    • Comme nous vous l’indiquions dans notre dernière lettre du 23 octobre 2020 (https://mailchi.mp/2503c7e27ddc/22cytn8udh-3869114), la mobilisation pour la défense du Refuge Solidaire de Briançon a porté ses fruits. Vous avez été près de 40 000 à signer la pétition « Pour que le Briançonnais reste un territoire solidaire avec les exilés » (https://www.change.org/p/pour-que-le-brian%C3%A7onnais-reste-un-territoire-solidaire-avec-les-exil%C3. Devant cette mobilisation massive, le maire de Briançon et président de la communauté de communes du Briançonnais est revenu sur sa décision de faire évacuer le Refuge Solidaire au 28 octobre 2020. Il s’est engagé par écrit à renoncer à toute expulsion avant six mois et a fait remplir la cuve à fioul de la chaudière. Les locaux continueront donc d’accueillir des exilés tout l’hiver.
      C’est une première victoire de la mobilisation !
      En vue du printemps, des solutions de repli pérennes, avec l’aide d’ONG et de partenaires, sont à l’étude.

      Reçu via la mailing-list Migreurop, le 30.11.2020

  • Pour un arrêt immédiat et définitif de l’urbanisation des terres agricoles dans le Diois
    https://ricochets.cc/Pour-un-arret-immediat-et-definitif-de-l-urbanisation-des-terres-agricoles

    Nous, habitant.e.s de #Die et du Diois, nous opposons à tout projet de construction qui entraînerait la bétonisation et l’artificialisation des terres agricoles dans le Diois. Nous, habitant.e.s de Die et du Diois, nous opposons à l’agrandissement des ZAC de Chamarges et Cocause -y compris sur les parcelles qui ont été déclassées mais ne sont pas encore construites- ; et remettons donc en cause la pertinence du déménagement de l’hôpital sur ces terres arables. Les terres agricoles disparaissent, et cela (...) #Les_Articles

    / Die, #Drôme, #Agriculture, #Ecologie

    https://www.change.org/p/commune-de-die-arr%C3%AAt-imm%C3%A9diat-de-l-urbanisation-des-terres-agricol
    https://reporterre.net/Arretons-de-betonner-les-terres

  • Suite aux censures massives par Facebook de pages et groupes contestataires aux USA
    https://ricochets.cc/Suite-aux-censures-massives-par-Facebook-de-pages-et-groupes-contestataire

    Suite aux censures massives par Facebook de pages et groupes contestataires, les protestations grandissent : Etats-Unis : Facebook censure les pages anarchistes et antifascistes - Des centaines d’auteurs, éditeurs et activistes ripostent - Dès le début du mouvement de révolte qui a suivi la mort de George Floyd, le président Donald Trump a concentré ses accusations et menaces à l’encontre des « anarchistes » et « antifa », responsables, selon lui, des centaines de manifestations et émeutes qui ont éclaté (...) #Les_Articles

    / #Médias_et_expressions

    https://lundi.am/Etats-Unis-Facebook-censure-les-pages-anarchistes-et-antifascistes
    https://www.change.org/p/stand-with-anarchist-publishers-banned-by-facebook
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290819/facebook-aneantit-l-audience-d-une-partie-de-la-gauche-radicale?page_artic

  • Roma, la fermata della metro C #Amba_Aradam cambia nome: approvata l’intitolazione al partigiano #Marincola. Il vox tra i cittadini

    E’ stata approvata questo pomeriggio la mozione che impegna l’amministrazione capitolina ad intitolare la futura fermata della Metro C Amba Aradam al partigiano italo-somalo #Giorgio_Marincola. Mentre nell’Aula Giulio Cesare l’assemblea capitolina votava la mozione, appoggiata dalla sindaca Virginia Raggi, per cambiare quel nome simbolo del colonialismo italiano e di una delle peggiori stragi compiute dal regime fascista in Africa, i residenti che abitano nel quartiere vicino l’omonima via Amba Aradam, nell’area di San Giovanni, si dividono sull’iniziativa.


    C’è chi difende l’iniziativa del Campidoglio. Chi vuole conservare il vecchio nome scelto per la stazione metro C di Roma, ‘Amba Aradam‘, affinché “anche gli errori e le atrocità non vengano dimenticate”. Ma anche chi rivendica che “la storia non si debba cambiare”, quasi ‘nostalgico’ del periodo coloniale di matrice fascista.

    Lì, dove è in costruzione una nuova fermata della metropolitana (che dovrebbe essere ultimata entro il 2024, ndr) erano state le azioni dimostrative degli attivisti di #Black_Lives_Matter, seguite da appelli della società civile, a porre il problema di quella controversa toponomastica. Chiedendo di sostituire quel nome e di rendere invece omaggio al partigiano Marincola. Figlio di un soldato italiano e di una donna somala, da giovanissimo scelse di combattere per la Resistenza, contro l’occupazione nazifascista, ucciso dalle SS in Val di Fiemme il 4 maggio 1945.

    “Una scelta giusta, omaggiare un partigiano di colore può essere un atto di grande valore simbolico”, c’è chi spiega. Altri concordano: “Perché no?”. Una proposta che ha anche permesso di conoscere una storia spesso dimenticata: “Non lo conoscevo, ho letto sui giornali. Ma ora sono convinto che sia giusto dedicargli questo riconoscimento”, spiega una ragazza.

    Altri invece sono contrari: “Deve restare il nome ‘Amba Aradam’, si è sempre chiamata così anche la via”. Eppure, tra i sostenitori del vecchio nome (ma non solo), quasi nessuno conosce la storia della strage fascista che si consumò nel massiccio montuoso a nord di Addis Abeba, lungo il Tigre, quando, nel 1936, le truppe del maresciallo Badoglio e l’aviazione italiana massacrarono 20mila etiopi, compresi civili, donne e bambini, usando gas vietati già allora dalle convenzioni internazionali, come l’iprite. Altre centinaia persero la vita tre anni più tardi, all’interno di una profonda grotta dell’area, con le truppe fasciste che fecero uso di gas e lanciafiamme contro la resistenza etiope, per poi murare vivi gli ultimi sopravvissuti.

    Una storia che quasi nessuno conosce, anche chi difende il nome ‘Amba Aradam’. Certo, chi concorda con la nuova intitolazione è convinto che, al di là dei simboli, siano necessarie altre azioni concrete sul tema immigrazione, compreso il diritto alla cittadinanza per chi nasce, cresce e studia in Italia: “Ius soli e Ius culturae? Sono favorevole”, spiegano diversi residenti. Ma non solo: “Serve anche ripartire dalle scuole e dalla formazione per debellare il razzismo”.

    https://www.ilfattoquotidiano.it/2020/08/04/roma-la-fermata-della-metro-c-di-via-amba-aradam-sara-intitolata-al-partigiano-marincola-il-vox-tra-i-residenti-sulliniziativa-del-campidoglio/5889280
    #toponymie #toponymie_politique #Italie #colonialisme #Rome #partisans #métro #station_de_métro #colonialisme_italien #passé_colonial #mémoire #guerre_d'Ethiopie #Ethiopie #massacre #Badoglio

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    ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien:
    https://seenthis.net/messages/871953

    ping @isskein @albertocampiphoto

    • Prossima fermata: Giorgio Marincola

      Sulla scia di Black Lives Matter, un piccolo movimento d’opinione ha proposto di rinominare una stazione della metro C in costruzione. Sarà intitolata al partigiano nero che morì combattendo i nazisti in val di Fiemme.

      La zona intorno a via dell’Amba Aradam a Roma, alle spalle della basilica di San Giovanni in Laterano, è da tempo sottosopra per la presenza di un grande cantiere. Sono i lavori della linea C della metropolitana: uno dei tanti miti romani che si spera possa un giorno, chissà, diventare realtà. Se tutto andrà bene, nel 2024 la città avrà una fermata della nuova metro chiamata per l’appunto «Amba Aradam».

      Anzi, non più. Martedì 4 agosto l’Assemblea capitolina ha approvato – con l’appoggio della sindaca Virginia Raggi – una mozione che vincola l’Amministrazione cittadina a cambiare quel nome. Niente Amba Aradam: la stazione si chiamerà «Giorgio Marincola». Alla grande maggioranza degli italiani nessuno di questi due nomi – di luogo il primo, di persona il secondo – dice alcunché. Il primo è da tempo dimenticato dai più; il secondo nemmeno l’hanno mai sentito. Eppure la decisione di sostituire l’uno con l’altro, maturata nelle settimane recenti sulla scia del movimento Black Lives Matter e delle sue ripercussioni in Italia, è una svolta importante, di rilevante significato politico. Certifica l’opposta curva che la reputazione, l’eco dei due nomi percorre nella coscienza dei contemporanei.

      L’Amba Aradam, gruppo montuoso della regione del Tigrè, fu teatro a metà febbraio 1936 di una battaglia nel corso dell’aggressione fascista all’Etiopia. All’epoca venne celebrata in Italia come una grande vittoria, tacendo che era stata ottenuta con l’uso massiccio e indiscriminato di gas asfissianti proibiti dalla Convenzione di Ginevra. Ventimila morti tra combattenti e civili inermi abissini: una strage, un crimine di guerra per il quale nessuno è mai stato processato. Il Negus, costretto all’esilio, denunciò l’accaduto dalla tribuna della Società delle Nazioni, attirando sull’Italia l’obbrobrio delle democrazie. Oggi gli italiani in massima parte non sanno o non vogliono sapere. Restano i nomi di strade e piazze in varie località del Paese e un’espressione, «ambaradàn», di cui s’è scordata l’origine e che sta a significare una gran confusione.

      All’epoca della battaglia Giorgio Marincola aveva 12 anni e mezzo e frequentava la scuola media a Roma. La sua esistenza, sia prima che dopo, non ebbe nulla dell’apparente banalità che sembrano indicare queste scarne notizie. E merita di essere raccontata, perché troppo pochi ancora la conoscono.

      Giorgio era nato in Somalia nel settembre del ’33. Suo padre Giuseppe era un maresciallo maggiore della Regia Fanteria; sua madre, Askhiro Hassan, era somala; la sua pelle era color caffellatte. Prendere una concubina del posto, per gli italiani che a vario titolo si trovavano nella colonia somala era, all’epoca, comportamento diffuso. Per niente diffusa, viceversa, la scelta di riconoscere i figli nati da quelle unioni: ma Giuseppe Marincola volle comportarsi così, e li portò con sé in Italia. Giorgio, negli anni dell’infanzia, fu affidato a una coppia di zii che vivevano in Calabria e non avevano figli. La sorellina Isabella, di due anni più giovane, crebbe invece presso il padre e la moglie italiana che Giuseppe aveva nel frattempo sposato. Questa precoce separazione segnò le vite dei bambini: il maschio fu avvolto dall’affetto degli zii come fosse figlio loro; Isabella fu respinta dalla cattiveria e dai maltrattamenti di una matrigna che non l’amava. (La sua storia è narrata nel bel libro di Wu Ming 2 e Antar Mohamed Timira, pubblicato da Einaudi nel 2012, dal quale sono tratte la maggior parte delle informazioni qui riferite).

      Adolescente, Giorgio Marincola fu riunito alla sua famiglia a Roma. Negli anni del liceo, iscritto all’Umberto I, ebbe come insegnante di Storia e Filosofia Pilo Albertelli, al quale quello stesso istituto scolastico è oggi dedicato. Il professor Albertelli, partigiano, eroe della Resistenza, medaglia d’oro al valor militare, fu arrestato il primo marzo del ’44 mentre faceva lezione, torturato, infine trucidato tra i martiri dell’eccidio delle Fosse Ardeatine. A quel punto Giorgio, che nel frattempo aveva terminato le superiori e si era iscritto a Medicina, ne aveva già seguito l’esempio unendosi ai gruppi partigiani legati a Giustizia e Libertà attivi a Roma e nel Lazio.

      Nel giugno del ’44 i tedeschi lasciarono Roma e i compagni d’avventura di Giorgio, deposte le armi, si apprestarono a tornare all’università. Lui volle invece continuare a combattere: raggiunse la Puglia, dove ricevette una sommaria formazione da parte delle forze speciali alleate, e qualche settimana dopo fu paracadutato sul Biellese. Si unì alle formazioni partigiane di GL in Piemonte, finché non fu catturato. I fascisti repubblichini usavano costringere i prigionieri a lanciare appelli dalla loro emittente Radio Baita, affinché convincessero i compagni a deporre le armi. Messo davanti al microfono, Marincola pronunciò invece parole che andrebbero riportate su ogni manuale scolastico di storia: «Sento la patria come una cultura e un sentimento di libertà, non come un colore qualsiasi sulla carta geografica… La patria non è identificabile con dittature simili a quella fascista. Patria significa libertà e giustizia per i popoli del mondo. Per questo combatto gli oppressori…».

      Così il giovane eroe fu consegnato ai tedeschi, che lo deportarono nel campo di transito di Gries, alle porte di Bolzano. Lì lo raggiunse la Liberazione, all’indomani del 25 aprile 1945. La guerra in Italia era finita ma ancora una volta Giorgio si mise a disposizione dei comandi militari di Giustizia e Libertà. Insieme ad altri cinque o sei ragazzi, fu incaricato di presidiare un bivio in località Stramentizzo in Val di Fiemme, poco a nord di Trento, sulla strada della ritirata delle colonne tedesche le quali, in base agli accordi di resa, avevano avuto concesso libero transito verso il loro Paese. Per evitare incidenti, la piccola unità partigiana aveva ricevuto ordine di non portare le armi: si trattava insomma soltanto di dirigere il traffico.

      Alle prime ore di una bella mattina di maggio, il giorno 5, una colonna di SS si presentò all’incrocio, preceduta da bandiere bianche. I soldati scesero dai camion e fecero fuoco. Poi procedettero verso il paese di Stramentizzo, seminando morte tra le case: fu l’ultima strage nazista in territorio italiano. L’episodio è stato variamente raccontato: sta di fatto che così finì la giovane vita di Giorgio Marincola, a 22 anni non ancora compiuti. Quando i comandi di GL ricevettero le prime confuse notizie dell’accaduto, furono informati che tra i morti c’era un ufficiale di collegamento americano: nessuno immaginava che un uomo dalla pelle nera potesse essere italiano.

      Da molti decenni Stramentizzo non esiste più: alla metà degli anni Cinquanta finì sul fondo del lago artificiale creato dalla diga costruita sul corso del torrente Avisio. A Marincola fu conferita la medaglia d’oro al valor militare alla memoria; nel ’46 l’Università di Roma gli attribuì la laurea in Medicina honoris causa. Poi il suo nome finì nel dimenticatoio: una via a Biella, nelle cui vicinanze aveva combattuto; un’aula della scuola italiana a Mogadiscio, in Somalia, in seguito demolita. Nient’altro. Finché, piano piano, con una lotta sorda e ostinata per salvarne la memoria, si è tornati a parlare di lui: un libro, Razza partigiana, di Carlo Costa e Lorenzo Teodonio; l’aula di Scienze del liceo Albertelli di Roma, dove oggi ai ragazzi viene raccontata la sua storia. E, nel prossimo futuro, una stazione delle metropolitana, affinché i romani ricordino.

      https://www.azione.ch/attualita/dettaglio/articolo/prossima-fermata-giorgio-marincola.html

    • Metro C, nuova stazione Amba Aradam-Ipponio sarà intitolata a partigiano Giorgio Marincola

      Approvata in Campidoglio una mozione per intitolare la futura fermata della metro C Amba Aradam/Ipponio al partigiano antifascista Giorgio Marincola. Figlio di un sottufficiale italiano e di una donna somala, vissuto a Roma nel quartiere di Casalbertone, scelse di contribuire alla liberazione d’Italia nel periodo della Resistenza. Morì in Val di Fiemme nel maggio 1945.

      L’iniziativa per l’intitolazione era stata lanciata, nelle scorse settimane, con una petizione su change.org che ha raccolto numerose adesioni.

      https://www.comune.roma.it/web/it/notizia/metro-c-nuova-stazione-amba-aradam-ipponio-sara-intitolata-a-partigiano-

      –—

      Le texte de la motion:
      Mozione n.68 del 4agosto 2020
      https://www.carteinregola.it/wp-content/uploads/2016/09/moz68-20-intitolazione-stazione-metro-marincola.pdf

    • La pétition sur change.org:
      Fanpage - "Perché intitolare al partigiano meticcio Marincola la stazione della metro C Amba Aradam

      «Giorgio Marincola, figlio di una madre somala e di un soldato italiano, è stato un partigiano che ha combattuto da Roma al Nord Italia fino agli ultimi giorni della Liberazione. Sarebbe meglio intitolare la nuova stazione della metro C a lui, piuttosto che con il nome Amba Aradam, che ricorda uno degli episodi più atroci dell’occupazione italiana in Etiopia. La proposta, rilanciata anche da Roberto Saviano, ora è diventata una petizione online rivolta alla sindaca Virginia Raggi.»

      https://www.change.org/p/virginia-raggi-intitoliamo-la-stazione-della-metro-c-di-via-dell-amba-aradam-a-giorgio-marincola/u/27093501

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      Perché intitolare al partigiano meticcio Giorgio Marincola la stazione della metro C di Amba Aradam

      Giorgio Marincola, figlio di una madre somala e di un soldato italiano, è stato un partigiano che ha combattuto da Roma al Nord Italia fino agli ultimi giorni della Liberazione. Sarebbe meglio intitolare la nuova stazione della metro C a lui, piuttosto che con il nome Amba Aradam, che ricorda uno degli episodi più atroci dell’occupazione italiana in Etiopia. La proposta, rilanciata anche da Roberto Saviano, ora è diventata una petizione online rivolta alla sindaca Virginia Raggi.

      Nella notte tra giovedì e venerdì un’azione da parte di un gruppo di attivisti antirazzisti ha portate anche nella capitale la mobilitazione che, partita dagli Stati Uniti e allargatasi all’Europa e non solo, mette in discussione i simboli del passato coloniale e schiavista, siano essi statue, targhe, intitolazioni di vie e piazze. A Milano a finire (di nuovo) nel mirino è stata la statua dedicata al giornalista Indro Montanelli. A Roma, con l’hashtag Black Lives Matter, a essere presa di mira è stata la statua del generale #Antonio_Baldissera, protagonista degli orrori dell’avventura coloniale fascista, il cui busto al Pincio è stato coperto di vernice. Contemporaneamente largo dell’Amba Aradam e via dell’Amba Aradam venivano reintitolati a #George_Floyd e a #Bilal_Ben_Messaud. «#Nessuna_stazione_abbia_il_nome_dell'oppressione», con questo cartello gli attivisti hanno posto il problema del nome della stazione della Metro C di prossima apertura, che richiama uno degli episodi più sanguinosi e brutali della repressione della resistenza etiope all’occupazione italiana.

      Una questione, quella del nome della nuova stazione, che ha visto un’apertura da parte dell’assessore ai Trasporti di Roma Capitale Pietro Calabrese. “Ci stavamo già pensando, anche perché, al di là di tutto, la stazione non è su viale dell’Amba Aradam”, ha dichiarato al Fatto Quotidiano. Intanto in rete ha cominciato a circolare una proposta: perché non intitolarla al partigiano Giorgio Marincola? Figlio di un soldato italiano e di una donna somala, il padre Giuseppe Marincola era stato caporale maggiore e, decise di riconoscere i due figli avuti dall’unione con Askhiro Hassan.

      Una proposta che è stata rilanciata da Roberto Saviano e che è diventata ora una petizione su Change.org indirizzata alla sindaca Virginia Raggi, lanciata dal giornalista Massimiliano Coccia: «La fermata della Metro C di Roma che sorge a ridosso di Porta Metronia in via dell’Amba Aradam sia intitolata a Giorgio Marincola, partigiano nero, nato in Somalia e ucciso dai nazisti in Val di Fiemme. Giorgio liberò Roma e scelse di liberare l’Italia. Una storia spesso dimenticata dalla storiografia attuale ma che racconta una pagina generosa della nostra Resistenza». Sarebbe questa una scelta simbolica certo, ma di grande impatto, per affrontare la questione del colonialismo italiano e cominciare a fare i conti con il mito degli «italiani brava gente» che, appunto altro non è che un mito. Giorgio Marincola non è stato solo una partigiano, ma la vicenda della sua famiglia già dagli anni ’20 del secolo pone la questione dell’esistenza di una black Italy misconosciuta e negata.
      La storia di Giorgio e Isabella Marincola è la storia di un’Italia meticcia

      Giorgio Marincola arriva in Italia poco dopo la sua nascita e si iscrisse nel 1941 alla facoltà di Medicina cominciando ad avvicinarsi al Partito d’Azione con cui poi decise di partecipare alla Resistenza, prima a Roma poi nel Nord Italia. Catturato dalle SS fu tradotto dopo percosse e torture in carcere a Torino e poi a Bolzano. Qui fu liberato dagli Alleati ma invece di portarsi in Svizzera con un convoglio della Croce Rossa, decise di proseguire la Resistenza in Val di Fiemme e qui sarà ucciso il 4 maggio 1945 a un posto di blocco dai soldati tedeschi ormai in rotta. Alla sua storia è stato dedicato un libro «Razza Partigiana», che è anche un sito internet, scritto da Carlo Costa e Lorenzo Teodonio ed edito da Iacobelli. Anche la storia della sorella di Giorgio, Isabella Marincola, è entrata in un libro scritto dal figlio Antar Mohamed e dallo scrittore Wu Ming 2, è intitolato «Timira. Romanzo Meticcio» (Einaudi) e indaga attraverso il caleidoscopio biografico di Isabella e di Antar la storia coloniale italiana e il suo presente di rimozione, una storia che attraversa tutto il Novecento e l’inizio del nuovo secolo attraverso la vicenda a tratti incredibile di una «italiana nera».

      https://roma.fanpage.it/perche-intitolare-al-partigiano-meticcio-giorgio-marincola-la-stazione-

    • Il blitz: via Amba Aradam intitolata a George Floyd e Bilal Ben Messaud

      Raid antirazzista nella notte in via dell’Amba Aradam in zona San Giovanni a Roma. Cartelli della toponomastica modificati con fogli con su scritto il nome di George Floyd e Bilal Ben Messaud ed esposto uno striscione con su scritto «Nessuna stazione abbia il nome dell’oppressione» firmato Black Lives Matter. Sul posto la polizia. Inoltre, sempre durante la notte, il busto di Antonio Baldissera, generale a capo delle truppe italiane in Eritrea, è stata imbrattata con vernice rossa. I raid antirazzisti sono stati messi a segno dal gruppo Restiamo umani. «Smantelleremo i simboli del colonialismo nella Capitale», annunciano su Facebook dando «il sostegno ai manifestanti che a partire da Minneapolis hanno riempito le piazze di decine di città del mondo» e rifiutando «ogni contestualizzazione storica». I componenti del gruppo Restiamo umani dunque prendono come bersaglio «le strade che richiamano stragi vergognose compiute dai soldati italiani in Etiopia, come via dell’Amba Aradam» o i «monumenti che conferiscono invece gloria eterna a uomini colpevoli delle peggiori atrocità verso il genere umano: tra gli “illustri” della storia italiana al Pincio c’è un busto di Antonio Baldissera, generale a capo delle truppe italiane in Eritrea e successivamente governatore della colonia italiana di Eritrea alla fine del XIX secolo, quasi che il passato coloniale italiano fosse un lustro invece che un crimine che come tale va ricordato».

      https://video.corriere.it/blitz-via-amba-aradam-intitolata-george-floyd-bilal-ben-messaud/bd76d308-b20b-11ea-b99d-35d9ea91923c

    • Fantasmi coloniali

      Nella notte di giovedì 18 giugno, la Rete Restiamo Umani di Roma ha compiuto un’azione di #guerriglia_odonomastica in alcuni luoghi della città che celebrano gli orrori del colonialismo italiano in Africa. In particolare sono stati colpiti la via e il largo «dell’Amba Aradam», insieme alla futura stazione «Amba Aradam/Ipponio» sulla linea C della metropolitana.

      Le targhe stradali sono state modificate per diventare «via George Floyd e Bilal Ben Messaud», mentre lungo le barriere che delimitano il cantiere della nuova fermata sotterranea sono comparsi grandi manifesti con scritto: «Nessuna stazione abbia il nome dell’oppressione».

      Il gesto degli attivisti romani intende denunciare la rimozione, il silenzio e la censura sui crimini del colonialismo, poiché questi contribuiscono a rafforzare e legittimare il razzismo di oggi. Amba Aradam è infatti il nome di un’altura dell’Etiopia dove l’esercito italiano, guidato da Pietro Badoglio, sconfisse i soldati di Hailé Selassié, sparando anche 1.367 proietti caricati ad arsine, un gas infiammabile e altamente tossico, in aperta violazione del Protocollo di Ginevra del 1925, contro l’impiego in guerra di armi chimiche.

      Nei giorni successivi, l’aviazione italiana bombardò le truppe nemiche in fuga. Nella sua relazione al Ministero delle Colonie, Badoglio scrisse che: «in complesso 196 aerei sono stati impiegati per il lancio di 60 tonnellate di yprite (sic) sui passaggi obbligati e sugli itinerari percorsi dalle colonne».

      La strada si chiama così dal 21 aprile 1936, quando venne inaugurata da Mussolini in persona. Il suo nome precedente era «Via della Ferratella», forse per via di una grata, nel punto in cui il canale della Marana passava sotto Porta Metronia. Per non cancellare quell’odonimo, venne ribattezzata «via della Ferratella in Laterano» una strada subito adiacente.

      Negli ultimi anni, molte azioni di guerriglia odonomastica si sono ripetute nelle città italiane, dimostrando che i simboli del passato parlano al presente anche quando li si vorrebbe anestetizzare e seppellire nell’indifferenza. L’intervento di giovedì scorso ha avuto grande risonanza non perché sia il primo di questo genere, ma in quanto si collega esplicitamente alle proteste per l’assassinio di George Floyd, al movimento Black Lives Matter e al proliferare di attacchi contro statue e targhe odiose in tutto il mondo.

      Tanta attenzione ha prodotto, come primo risultato, la proposta di intitolare la nuova stazione della metro Ipponio/Amba Aradam al partigiano italo-somalo Giorgio Marincola, con tanto di petizione on-line alla sindaca Raggi. Quest’idea ci rende ovviamente felici, perché da oltre dieci anni ci sforziamo di far conoscere la storia di Giorgio e di sua sorella Isabella, con libri, spettacoli, ricerche, interventi nelle scuole e progetti a più mani.

      Ci sembra anche molto significativo che un luogo sotterraneo porti il nome di Giorgio Marincola, dal momento che la sua resistenza fu ancor più clandestina di quella dei suoi compagni, visto il colore molto riconoscibile della sua pelle, specie quando agiva in città, nelle file del Partito d’Azione. E d’altra parte, la miglior memoria della Resistenza è quella che si esprime dal basso, underground, senza bisogno di grandi monumenti, riflettori e alzabandiera: una memoria tuttora scomoda, conflittuale, che fatica a vedere la luce del sole.

      Ben venga quindi la stazione “Giorgio Marincola” della Metro C, ma ci permettiamo di suggerire che quell’intitolazione sia vincolata a un’altra proposta. Non vorremmo infatti che il nome di Giorgio facesse dimenticare quell’altro nome, Amba Aradam. Non vorremmo che intitolare la stazione a un “bravo nero italiano” finisse per mettere tra parentesi la vera questione, quella da cui nasce la protesta della Rete Restiamo Umani, ovvero la presenza di fantasmi coloniali nelle nostre città: una presenza incontestata, edulcorata e in certi casi addirittura omaggiata. Non vorremmo che uscendo dalla stazione Giorgio Marincola si continuasse a percorrere, come se niente fosse, via dell’Amba Aradam. Sarebbe davvero un controsenso.

      Roberto Saviano, appoggiando l’idea della “stazione Giorgio Marincola” ha scritto: «la politica sia coraggiosa, almeno una volta». Ma che coraggio ci vuole per intitolare una fermata della metro a un italiano morto per combattere il nazifascismo? Davvero siamo arrivati a questo punto? Siamo d’accordo con Saviano, c’è bisogno di gesti coraggiosi, non di gesti spacciati per coraggiosi che ci esimano dall’avere coraggio.

      Sappiamo che cambiare ufficialmente il nome a via dell’Amba Aradam sarebbe molto difficile, anche se l’esempio di Berlino dimostra che quando davvero si vuole, certe difficoltà si superano: nella capitale tedesca, tre strade intitolate a protagonisti del colonialismo in Africa sono state dedicate a combattenti della resistenza anti-coloniale contro i tedeschi.

      Ci piacerebbe allora che la stazione “Giorgio Marincola” venisse inaugurata insieme a un intervento “esplicativo” su via dell’Amba Aradam, come si è fatto a Bolzano con il bassorilievo della Casa Littoria e con il Monumento alla Vittoria. Si potrebbero affiggere alle targhe stradali altri cartelli, che illustrino cosa successe in quel luogo e in quale contesto di aggressione; si potrebbe aggiungere una piccola chiosa, sul cartello stesso, sotto il nome della via: «luogo di crimini del colonialismo italiano», o qualunque altro contributo che risvegli i fantasmi, che li renda ben visibili, che non ci lasci tranquilli e pacificati, convinti che l’ambaradan sia solo un ammasso di idee confuse.

      https://comune-info.net/che-il-colonialismo-non-riposi-in-pace
      #guerilla_toponymique #Via_della_Ferratella #fascisme #via_della_Ferratella_in_Laterano #Indro_Montanelli #Partito_d’Azione #Francesco_Azzi #Azzi #Magliocco

    • Siamo molto content* che l’amministrazione capitolina abbia scelto di dedicare a Giorgio Marincola la stazione inizialmente nominata «Amba Aradam», e siamo content* che il processo che ha portato a questa scelta sia iniziato grazie alla nostra azione del 18 giugno scorso. Crediamo però che questo sia solo un primo passo. La via e il largo di fronte alla stazione, dedicati all’ignobile eccidio compiuto dal nostro esercito colonizzatore in Etiopia devono al più presto seguire la stessa strada e cambiare nome. Il percorso per decolonizzare la toponomastica razzista e colonialista ancora presente nella nostra città ha avuto solo un inizio e deve necessariamente continuare. Lo dobbiamo a chi è morto per le atrocità compiute dall’esercito tricolore, lo dobbiamo a chi è discriminato per razzismo oggi, lo dobbiamo a chi muore in mare per l’ignavia del nostro governo. Ricordiamo che il governo Conte e la sua maggioranza hanno vergognosamente confermato gli accordi con le milizie libiche responsabili di atroci violazioni a diritti umani della popolazione migrante africana. In forme diverse e più mediate, ma la violenza coloniale e razzista del nostro paese continua tutt’oggi e non smetteremo di lottare perché abbia fine.

      https://www.facebook.com/ReteRestiamoUmani

    • Why a Somali-born fighter is being honoured in Rome

      Rome’s city council voted earlier this month to name a future metro station in the Italian capital in honour of Giorgio Marincola, an Italian-Somali who was a member of the Italian resistance.

      He was killed at the age of 21 by withdrawing Nazi troops who opened fire at a checkpoint on 4 May 1945, two days after Germany had officially surrendered in Italy at the end of World War Two.

      The station, which is currently under construction, was going to be called Amba Aradam-Ipponio - a reference to an Italian campaign in Ethiopia in 1936 when fascist forces brutally unleashed chemical weapons and committed war crimes at the infamous Battle of Amba Aradam.

      The name change came after a campaign was launched in June, in the wake of Black Lives Matter protests around the world following the killing of African American George Floyd by US police.

      Started by journalist Massimiliano Coccia, he was supported by Black Lives Matter activists, other journalists and Italian-Somali writer Igiabo Scego and Marincola’s nephew, the author Antar Marincola.
      The ’black partisan’

      Activists first placed a banner at the metro site stating that no station should be named after “oppression” and pushed for Marincola’s short, but remarkable life to be remembered.

      He is known as the “partigiano neroor” or “black partisan” and was an active member of the resistance.

      In 1953 he was posthumously awarded Italy’s highest military honour, the Medaglia d’Oro al Valor Militare, in recognition of his efforts and the ultimate sacrifice he made.

      Marincola was born in 1923 in Mahaday, a town on the Shebelle River, north of Mogadishu, in what was then known as Italian Somaliland.

      His mother, Ashkiro Hassan, was Somali and his father an Italian military officer called Giuseppe Marincola.

      At the time few Italian colonists acknowledged children born of their unions with Somali women.

      But Giuseppe Marincola bucked the trend and later brought his son and daughter, Isabella, to Italy to be raised by his family.

      Isabella went on to become an actress, notably appearing in Riso Amaro (Bitter Rice), released in 1949.

      Giorgio Marincola too was gifted, excelling at school in Rome and went on to enrol as a medical student.

      During his studies he came to be inspired by anti-fascist ideology. He decided to enlist in the resistance in 1943 - at a time his country of birth was still under Italian rule.

      He proved a brave fighter, was parachuted into enemy territory and was wounded. At one time he was captured by the SS, who wanted him to speak against the partisans on their radio station. On air he reportedly defied them, saying: “Homeland means freedom and justice for the peoples of the world. This is why I fight the oppressors.”

      The broadcast was interrupted - and sounds of a beating could be heard.

      ’Collective amnesia’

      But anti-racism activists want far more than just the renaming of a metro stop after Marincola - they want to shine the spotlight on Italy’s colonial history.

      They want the authorities in Rome to go further and begin a process of decolonising the city.

      This happened unilaterally in Milan when, amid the Black Lives Matter protests, the statue of controversial journalist Indro Montanelli, who defended colonialism and admitted to marrying a 12-year-old Eritrean girl during his army service in the 1930s, was defaced.

      Yet to bring about true change there needs to be an awareness about the past.

      The trouble at the moment is what seems to be a collective amnesia in Italy over its colonial history.

      In the years I have spent reporting from the country I am always struck at how little most Italians seem to know about their colonial history, whether I’m in Rome, Palermo or Venice.

      The extent of Italy’s involvement in Eritrea, Somalia, Libya and Albania to Benito Mussolini’s fascist occupation of Ethiopia in the 1930s is not acknowledged.
      Somali bolognese

      Last month, Somalia celebrated its 60th anniversary of independence.

      Reshaped by 30 years of conflict, memories of colonial times have all been lost - except in the kitchen where a staple of Somali cuisine is “suugo suqaar”- a sauce eaten with “baasto” or pasta.

      But for this Somali bolognese, we use cubed beef, goat or lamb with our version of the classic Italian soffritto - sautéed carrots, onion and peppers - to which we add heady spices.

      I love to cook these dishes and last summer while I was in Palermo did so for Italian friends, serving it with shigni, a spicy hot sauce, and bananas.

      It was a strange pairing for Italians, though my friends tucked in with gusto - with only the odd raised eyebrow.

      And Somalis have also left their own imprint in Italy - not just through the Marincola siblings - but in the literature, film and sports.

      Cristina Ali Farah is a well-known novelist, Amin Nour is an actor and director, Zahra Bani represented Italy as a javelin thrower and Omar Degan is a respected architect.

      And today Somalis constitute both some of Italy’s oldest and newest migrants.

      In spring 2015 I spent a warm afternoon meandering throughout the backstreets near Rome’s Termini station meeting Somalis who had been in Italy for decades and Somalis who had arrived on dinghies from Libya.

      Those new to Italy called the older community “mezze-lira” - meaning “half lira” to denote their dual Somali-Italian identities.

      In turn they are called “Titanics” by established Somalis, a reference to the hard times most migrants have faced in making the perilous journey across the Mediterranean to reach Europe, and the lives they will face in Italy with the political rise of anti-migration parties.

      The naming of a station after Marincola is an important move for all of them - and a timely reminder for all Italians of the long ties between Italy and Somalia.

      https://www.bbc.com/news/world-africa-53837708

    • «La Casati era una delle varie imprese satelliti di una società, molto più grande, che da decenni dominava lo sviluppo urbanistico di Roma in serena continuità con il fascismo. Era già stata protagonista dello sviluppo della Città Eterna quando essa era diventata capitale dell’Italia unita, e aveva costruito interi quartieri in quella che un tempo era campagna. A molto delle nuove strade tracciate a inizio secolo e poi durante il Ventennio erano stati dati nomi coloniali - Viale Libia, via Eritrea, Via Dire Daua - che finita la guerra nessuno, nonostante la fine congiunta di fascismo e possedimenti d’oltremare, pensò di sostituire. Nemmeno quelli, come viale Amba Aradam, intitolati a carneficine».

      (pp.240-241)

      «In seguito certi soldati, quando furono tornati in Italia, presero a usare il nome di quel luogo come sinonimo dell’indescrivibile orrore. Come però succede da sampre i reduci di ogni guerra, non li capì nessuno. Chi non c’era stato non poteva immaginare il tappeto di carne che significavano quelle due parole: Amba Aradam. Anche perché il Duce le dichiarò il nome di una vittoria, qualcosa a cui intitolare piazze e strade. Gli italiani, come massaie che lavano imbarazzanti macchie dalle lenzuola prima di stenderle, ne eliminarono ogni retrogusto di orrore e le unirono in una sola dal suono buffo.
      ’Non fare questo ambaradam’ presero a dire le madri ai loro piccoli capricciosi’»

      (pp.354-355)

      in : #livre « #Sangue_giusto » de #Francesca_Melandri


      http://bur.rizzolilibri.it/libri/sangue-giusto-

  • 👊 Contre un nouveau projet inutile à #Rennes !
    https://expansive.info/????-Contre-un-nouveau-projet-inutile-a-Rennes-2301-2301-2301-2301-2301-

    📣 Agrandissement de l’aéroport de Rennes : un projet à contre-sens ⛔️ de l’urgence climatique 🌎 ! Action du 15 juin d’ANV COP21 Rennes, Extinction Rebellion Rennes, Youth For Climate Rennes. #Info_locale

    / Une, #Ecologie, Rennes, #Luttes_écologistes

    https://www.change.org/p/rennes-m%C3%A9tropole-agrandissement-de-l-a%C3%A9roport-de-rennes-un-projet-

  • Pétition · Défendons l’avenir de l’association Plage Maguelone
    https://www.change.org/p/un-d%C3%A9fendons-l-avenir-de-l-association-plage-maguelone

    Depuis plus de 22 ans, l’Association Plage Maguelone anime la plage du Pilou grâce à sa base nautique et à son prêt de nombreux matériels.

    Elle remplit ainsi une fonction sociale en permettant l’accès à plus de 1 200 adhérents de tout âge aux loisirs nautiques, dans un cadre convivial et non mercantile. Ses adhérents et dirigeants, tous bénévoles, exercent également une mission d’assistance et de surveillance nocturne de la plage et de sensibilisation aux dangers de la mer.

    Aujourd’hui, alors qu’elle a été retenue par Montpellier Méditerranée Métropole pour signer un nouveau bail de 5 ans, les services de l’Etat s’opposent à son implantation et refusent toute discussion avec la commune.

    La Ville, tous ses habitants, tous les amoureux de la plage de Villeneuve-lès-Maguelone, s’élèvent contre cette décision arbitraire et inacceptable et souhaitent la poursuite des activités de cette association d’intérêt général.

    L’Association Plage Maguelone fait partie de l’histoire de la plage du Pilou ; défendons-la, tous ensemble, en signant cette pétition et en demandant une nouvelle fois à Monsieur le Préfet de répondre aux demandes de discussion, afin qu’il reconnaisse la réalité de la situation et qu’il puisse réétudier sa position.

  • AGRO-INDUSTRIEZH : Emsavet ar gazetennerienn ’nep d’ar gwask ’vez lakaet warne
    https://expansive.info/AGRO-INDUSTRIEZH-Emsavet-ar-gazetennerienn-nep-d-ar-gwask-vez-lakaet-war

    Lettre ouverte en version bretonne de journalistes pour dénoncer les pressions et atteintes à la liberté d’informer sur l’agro-alimentaire en BZH. / lizher skrivet gant kazetennerien e Breizh evit mont a-enep d’ar gwask lakaet warno pa vez kaoz d’an agro-industriezh e Breizh. #Infos_locales

    / Une, #Ruralité_-_Luttes_paysannes, #Aménagement_du_territoire, #Ouest-France

    https://www.change.org/p/lo%C3%AFg-chesnais-girard-pour-la-libert%C3%A9-d-informer-sur-l-agroalimenta

  • Pétition · Oui aux commerces de proximité, non aux nouveaux entrepôts Amazon
    https://www.change.org/p/emmanuel-macron-oui-au-commerce-de-proximit%C3%A9-non-aux-nouveaux-entrep%C3

    Catastrophe sanitaire, l’épidémie de Covid-19 a mis à l’arrêt le commerce qui fait la qualité de vie et le lien social dans nos villes et villages. Pendant les huit semaines de confinement, 70 % des commerces de proximité étaient fermés. Alors que les ventes en ligne explosaient, c’est essentiellement Amazon qui en tirait profit avec 83 % de chiffre d’affaires supplémentaire en avril en grande partie sur des produits non essentiels. Cette multinationale ne respecte pas les règles, ne paye pas les (...)

    #Amazon #écologie #domination #fiscalité #consommation #Alibaba #AmisdelaTerre

    ##fiscalité

  • Le groupe Covid19 - Non au darwinisme social ! (fb) n’est pas un groupe d’opinion générale, mais un groupe de lutte, qui s’est construit autour de la lutte contre le TRI mortel de centaines, et sans doute de milliers de patients, tri parfois systématique au niveau d’un établissement Ephad/Ems, tri fondé sur des critères âgistes, validistes, capacitistes et discriminatoires, par manque de respirateurs et de lits (et donc sans rapport avec le « tri normal »), qui A EU LIEU, comme le montre notre Verbatim chronologique des témoignages, dans le Grand Est, la Région parisienne, mais pas uniquement, aux mois de mars et avril 2020. Tri constituant une rupture d’égalité dans l’accès aux soins, et une mise à mort prématurée de centaines de personnes et sans doute plus, qui pourrait relever de poursuites y compris pour mise en danger de la vie d’autrui et/ou homicides involontaires (de masse).

    En aucun cas nous n’accepterons que les soignantEs soient mis en cause, face à ces choix impossibles dictés par une pénurie de lits et de respirateurs organisée et voulue par les administrateurs de la santé publique (Ars notamment) qui ont émis les directives et recommandations discriminatoires, et les gouvernements et ministres de la santé successifs, qui ont continué de supprimer des milliers de lits alors qu’ils étaient largement avertis de l’augmentation et de l’imminence du risque pandémique.

    Aussi nous appelons les soignantEs, infirmières, aide-soignantes, anesthésistes-réanimateurs, responsables d’unités covid, régulateurs du Samu, médecins de ville, personnels des Ephad et des Ems, des hôpitaux et cliniques, à témoigner, rendre publics les documents et statistiques incriminants qui ne le sont pas encore, informer les proches de victimes de ce tri de l’existence du collectif Coronavictimes : Association de défense des victimes du Coronavirus et leur communiqué son mail coronavictimes@gmail.com, à se retourner contre les administrateurs et décideurs qui leur ont recommandé, suggéré, dicté le tri discriminatoire lors des saturations des réanimations, ou les refus d’hospitalisation parfois systématiques auxquels ils ont été confrontés en médecine de ville.

    Adresse du groupe : https://www.facebook.com/groups/591274398144542
    Adresse de la pétition : https://www.change.org/p/non-au-darwinisme-social-et-au-tri-âgiste-validiste-et-capacitiste-par-manqu
    Lien permanent du Verbatim chronologique des témoignages sur le tri âgiste, validistes et capacitiste en mars et avril 2020 dans le Grand Est et la Région Parisienne : https://www.facebook.com/groups/591274398144542/permalink/609704719634843
    Manifeste du groupe : https://paris-luttes.info/covid-19-non-au-darwinisme-social-13890
    Liens et mail de coronavictimes.net : https://www.facebook.com/groups/591274398144542/permalink/607968249808490
    #validisme #âgisme #capacitisme #égalitédaccèsauxsoins #négligence #homicideinvolontaire #tridiscriminatoire #covid #coronavirus #santé

  • Canard Enchaîné du 29 Avril 2020 : « Dans un hôpital public d’Île-de-France – des documents en possession du « Canard » en attestent – aucun patient de plus de 70 ans n’a été admis en réa durant les 6 jours les plus critiques de la crise. »

    Partagez, faites lire et signer la pétition : https://www.change.org/p/non-au-darwinisme-social-et-au-tri-euthanasique-par-manque-de-lits-et-de-res

    https://akratnode.wordpress.com/2020/05/02/aucun-patient-de-plus-de-70-ans-na-ete-admis-en-rea-durant-les-

    #validisme #eugénisme #trieuthanasique #âgisme #poursuites

    • Bêtises de la sucrerie de Cambrai La Brique - Lille

      Le 3ème groupe mondial sucrier, Tereos, s’enorgueillit depuis le début du confinement de produire des litres de gel hydro-alcoolique ; aux héros industriels, la patrie reconnaissante.

      Le communiqué de presse de l’entreprise en date du 23 avril 2020 s’ouvre ainsi : « Pour des causes restant encore à déterminer, un incident est survenu le 10 avril sur un bassin de la sucrerie Tereos d’Escaudœuvres en France » . L’incident ?

      Un simple écoulement de boues issues de la transformation des betteraves sucrières. 100 000 mètres cubes de produits organiques en décomposition se sont déversés dans l’Escaut depuis la sucrerie situé à proximité de Cambrais.

      Si ce leader sucrier porte fièrement sa devise « voir loin, rester proche » , la faune et les végétaux qui vivaient le long de l’Escaut subissent les conséquences de l’incident jusqu’en Flandre à plus de 130 kilomètres de l’usine. Ce 23 avril, le journal flamand, De standaard rapportait les propos de Patrick Meire, biologiste à l’université d’Anvers : « sur tout son tracé français et wallon, le fleuve est ‘mort’ ; tout l’oxygène a été aspiré ». « Si tout est mort, il faudra du temps avant que la vie ne revienne. »

      Mais l’entreprise assure qu’à ce stade « Il est encore trop tôt pour établir de quelconques liens de causalité. Tereos, en tant qu’entreprise citoyenne , assumera sa responsabilité si elle venait à être établie. »

      Pour des causes déterminées, le poisson d’avril a le goût d’une marée noire sucrière.

      #Sucre #pollution #Tereos ex #Béhin_Say #Escaut #poisson_d_Avril #France

  • Face à la paralysie du secteur, les intermittents du spectacle demandent une « année blanche », Sandrine Blanchard
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2020/04/27/intermittents-annee-blanche-pour-annee-noire_6037905_3246.html

    Artistes et techniciens se mobilisent pour que des mesures soient prises afin de ne pas être radiés de Pôle emploi en raison de la crise due au Covid-19.

    Une « année blanche » pour surmonter l’« année noire » : depuis quelques jours, la mobilisation des intermittents du spectacle monte en puissance pour réclamer une solution radicale face à la situation catastrophique dans laquelle la crise liée au coronavirus a plongé durablement le secteur culturel.

    Afin d’éviter qu’une partie importante des intermittents du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel se retrouvent à court terme sans ressource et radiés de Pôle emploi, deux pétitions qui se sont rejointes (collectifs « Année noire » et « Culture en danger »), réunissant près de 200 000 signatures à la date du lundi 27 avril, ainsi que plusieurs syndicats, réclament l’instauration d’une « année blanche » pour tous. Cela consisterait à prolonger de douze mois (à compter de la date de réouverture des lieux de spectacle) les droits à l’assurance-chômage afin de laisser le temps à tous les projets remis en cause de pouvoir redémarrer. « C’est la seule solution pour éviter l’hécatombe sociale et culturelle, pour éviter de mourir », insiste le comédien Samuel Churin, membre de la Coordination des intermittents et précaires.

    Noire, l’année 2020 l’est et le sera au moins jusqu’à l’automne : la mise à l’arrêt, depuis dimanche 15 mars, des salles de spectacles, de cinéma, des théâtres, des répétitions, des tournages et l’annulation en série des festivals et événements du printemps-été ont stoppé net toute possibilité pour les artistes et techniciens de travailler et d’acquérir les 507 heures annuelles nécessaires à l’ouverture ou au renouvellement de leurs droits au régime spécifique de l’assurance chômage (annexes VIII et X). A cela s’ajoute l’absence de visibilité sur la date à laquelle les lieux pourront de nouveau accueillir des spectateurs. Dans son dernier avis relatif à la sortie progressive du confinement, rendu public samedi 25 avril, le conseil scientifique Covid-19, chargé de conseiller le chef de l’Etat, indique : « Il est nécessaire de maintenir fermés ou interdits tous les lieux et événements qui ont pour objet ou conséquence de rassembler du public en nombre important, qu’il s’agisse de salles fermées ou de lieux en plein air. »

    Deux mesures d’urgence

    Pour l’heure, deux mesures d’urgence ont été prises : les intermittents dont la date anniversaire (ouvrant les droits) tombe entre le 1er mars et le 31 mai verront leurs indemnités prolongées de trois mois. Et la période de confinement sera « neutralisée » pour le calcul des 507 heures. « Les premières mesures ne règlent le problème que pour quelques semaines », souligne Denis Gravouil, secrétaire général de la Fédération nationale CGT des syndicats du spectacle. « Que fait-on après le 31 mai ? »

    « Nos métiers ont des fonctionnements particuliers faits de caractère saisonnier (les festivals de printemps et d’été), et de calendriers contraints (la plupart des salles de spectacle ont leur programmation engagée pour la saison 2020-2021 depuis le mois de février). Ainsi, la plupart des spectacles ou des projets reportés ne pourront se réaliser au mieux qu’un an à un an et demi après la réouverture des salles de spectacle », explique la lettre ouverte envoyée au président de la République, à l’initiative du metteur en scène Jean-Claude Fall. Venue compléter les pétitions, cette lettre est signée par une flopée d’artistes, d’administrateurs de festivals et de compagnies.

    Jeudi 23 avril, devant la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, Franck Riester a reconnu que « la culture traverse une crise sans précédent. Je ne sais pas si les mots peuvent être suffisants pour décrire la situation dans laquelle nous sommes, étant donné la paralysie du secteur. C’est terrible en termes économique, social, sociétal, car la culture est essentielle ». Lors de son audition, le ministre de la culture a promis de « faire évoluer les dispositifs d’urgence, y compris après le 31 mai, pour maintenir l’accompagnement et n’oublier personne ». Interrogé par plusieurs députées sur l’idée d’une « année blanche », il a esquivé la question et n’a pas pris position.

    « Cette “année blanche” paraît nécessaire et légitime, considère Michèle Victory, députée socialiste de l’Ardèche, sinon on se dirige vers une grande exclusion et beaucoup de personnes au RSA dans moins d’un an ». Pour elle, cette proposition d’« année blanche » est « simple » : « On repart, pour douze mois, sur la même base des indemnités versées l’année précédente. » Au sein de La République en marche (LRM), on reconnaît que le calcul des 507 heures est « un sujet ». « On ne sait pas quand et comment le secteur culturel pourra reprendre. Il y a un besoin de clarification sur l’effet de la neutralisation de la période de confinement. L’idée est quand même de protéger les intermittents », reconnaît la députée LRM de la Seine-Saint-Denis, Sylvie Charrière.

    « Une remise des compteurs à zéro »

    Pour les pétitionnaires, le mécanisme d’« année blanche » « est en quelque sorte une remise des compteurs à zéro ». Cela revient à faire comme si l’année 2020 n’avait pas existé. L’Unédic serait alors appelée à prendre comme référence l’exercice 2019 pour permettre à chacun de reprendre son souffle. « Cette solution a le mérite d’être simple, claire et relativement peu onéreuse, la plupart des intermittents auraient, en effet, dans des circonstances normales, reconstitué leurs droits comme ils le font habituellement », indique la lettre ouverte. Si rien n’est fait, « cela reviendrait à ce que l’assurance-chômage fasse des économies sur le dos des intermittents », affirme Denis Gravouil.

    A Franck Riester, qui ne cesse de répéter qu’« il n’y aura pas de trous dans la raquette », les pétitionnaires font valoir que la recommandation d’une « année blanche » lui permettrait « de réduire les coûts financiers en gestion humaine et financière, de ne pas empiler les calculs compliqués et de ne pas multiplier les solutions imprécises ».

    Se souvenant avoir « vendu 78 dates de représentations » lors de son dernier Festival d’Avignon, Samuel Churin redoute une « déflagration » dans le domaine du spectacle vivant. « Tous les spectacles reportés du fait du confinement vont boucher l’entrée aux nouvelles créations pendant près d’une saison », prévient-il. Devant la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, le ministre s’est dit « conscient du drame vécu », tout en reconnaissant qu’en attente de la doctrine nationale en matière de règles sanitaires, il n’avait pas « les réponses à toutes les questions ».

    Un fonds exceptionnel de solidarité

    « Le plus dur va être de convaincre Bercy et la ministre du travail, Muriel Pénicaud », redoute Denis Gravouil. « Sur ce coup-là, Franck Riester a une carte politique à jouer. Il sera celui qui sauve le système… ou qui l’enterre », résume Samuel Churin. Le comédien rappelle qu’en 2004, Renaud Donnedieu de Vabres, l’un de ses prédécesseurs rue de Valois, avait sauvé le système de l’intermittence sans attendre l’arbitrage de Bercy. « Il devrait l’appeler », sourit-il.

    Dans un courrier adressé mercredi 22 avril à Franck Riester, les députés socialistes et apparentés de la commission des affaires culturelles demandent un fonds exceptionnel de solidarité de 300 millions d’euros pour les artistes et techniciens. « En 2004, dans une période déjà explosive pour les intermittents du spectacle, un fonds similaire avait été mis en place pour douze mois et avait ainsi permis de sauver de la déroute la majorité des artistes », soulignent-ils.

    Pour l’heure, le fonds d’urgence est de 22 millions d’euros. « On est loin du compte et je ne suis pas très optimiste, glisse Michèle Victory. Pourtant, on ne peut pas à la fois dire que la culture est essentielle et ne pas mettre les moyens pour la sauvegarder. »

    #Intermittents_du_spectale #chômage #allocation_chômage #précarisation #pétition #spectacle

    • Intermittence du spectacle : LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE - #Pétition

      https://www.change.org/p/présidence-de-la-république-culture-en-danger-lettre-ouverte-au-président-de

      Monsieur le Président,

      Nous avons peur, peur pour nous et pour la culture de notre pays.

      Nous avons peur que, malgré les efforts des uns et des autres, les mises en garde répétées venues de tous bords, votre gouvernement ne soit pas assez en alerte sur les problèmes à venir pour les artistes et les technicien-ne-s intermittent-e-s du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel, dans un temps qui va s’accélérant.

      Comme d’autres corps de métiers, comme tant d’autres travailleurs précaires et chômeurs, les salarié-e-s intermittent-e-s sont terriblement impacté-e-s par la crise du COVID19 [...].

      NOUS DEMANDONS DONC QUE LES DROITS DE TOUS LES ARTISTES ET LES TECHNICIEN-NE-S INTERMITTENT-E-S SOIENT PROLONGÉS D’UNE ANNÉE AU DELÀ DES MOIS Où TOUTE ACTIVITÉ AURA ÉTÉ IMPOSSIBLE.

      Une remise des compteurs à zéro en quelque sorte.
      Bien sûr, nous avons conscience que l’ensemble des chômeurs et précaires doivent bénéficier de mesures analogues .

      Les salarié-e-s intermittent-e-s qui auraient rapidement reconstitué leurs heures ouvrant droit à indemnisation verraient leur date anniversaire (et leur indemnisation) recalculée, de façon que le système retrouve son état normal le plus rapidement possible.

      De cette façon tou-te-s seraient traité-e-s de façon égale. Pas de privilégié-e-s par le hasard de circonstances heureuses (spectacles reportés dans un délai rapide, nouveaux projets où pourraient se trouver engagé-e-s des intermittent-e-s qui avaient vu leurs projets initiaux reportés ou annulés, etc.).
      Cette solution a le mérite d’être simple, claire, radicale et relativement peu onéreuse (la plupart des intermittent-e-s auraient en effet, dans des circonstances normales, reconstitué leurs droits comme ils le font habituellement).

      #lettre

    • Il est question de #date_anniversaire. ’Il n’y en plus depuis la « réforme » de l’Unédic de 2003 (ce n’est plus sur un an mais sur 8 mois et demi pour les techos et 10 pour les « artistes » qu’il faut effectuer les 507 heures : hausse du temps de travail pour ouvrir des droits, prime à l’employabilité et sanction financière pour qui n’est pas assez « actif »).

      Dire « la plupart des intermittent-e-s auraient en effet, dans des circonstances normales, reconstitué leurs droits comme ils le font habituellement », est un pieux mensonge. Depuis 2003, l’intermittence de l’intermittence s’est développée, ceux qui ne se sont pas réfugiés dans les CDI, ceux qui n’ont pas dégringolés dans l’auto-entrepreneuriat ou d’autres modalités qui n’ouvrent pas droit aux annexes 8 et 10 de l’Unédic connaissent des ruptures de droit à allocation chômage et une partie d’entre eux parvient à réouvrir des droits après une période sas allocation.

      Lorsque des festivals ont été annulés, des films bloqués avant même leur diffusion en salle, des plateaux tv envahis et des émissions interrompues, des employeurs et institutions occcupés en grand nombre, dire que ce qui était demandé (une continuité de droits) ne coûtait pas cher correspondait à une réalité mesurable. Il ne reste de cela qu’un argument tactique qui ne tient pas la route (sauf capacité de nuisance économique et symbolique forte pour l’étayer à nouveau).

      Idem pour ce qui est de la référence aux autres chômeurs et précaires, elle ne demeure présente qu’en tant que supplément d’âme affiché pour établir un contre-feu destiné à prévenir l’accusation de privilégiature (souvent des taffs moins atroces, voire « épanouissants », la possibilité pour une partie des concernés d’avoir du temps libre, de produire sans emploi en utilisant les allocations, des droits moins miteux), évidement utilisée pour délégitimer les revendications et exciter le ressentiment de ceux qui se lèvent tôt le matin, ou voient leur fin de mois débuter entre le 6 et le 12.
      Or, les « chômeurs en activité réduite » sont plus que jamais légion, et ceux de l’hôtellerie restauration commerce sont dans une situation très voisine pour celui concerne les droits au chômage après le chômage partiel de la crise sanitaire. Si ce n’est que eux ne sont pas épargnés par la réforme du chômage qui vient et supprime les droits rechargeables en divisant le montant de l’allocation journalière (des droits calculés sans « salaire journalier de référence » puis que la référence sera le salaire gagné sur le mois, quelque soit le nombre de jours employés).

      Sous le coup de la concurrence accrue (et des tripatouillage de Valls qui avait fait mine de « négocier » en jouant la concertation qui coûte pas cher) ce qui redémarre peut-être parait avoir fait litière de l’expérience des vaincus. Et si à la faveur de la crise, celle-ci revenait sans crier gare ?

      EDIT mel reçu :

      depuis 2016, la date d’anniversaire est de nouveau d’actualité pour les intermittent.e.s du spectacle, annexe 8 et 10. On doit faire 507 heures entre : la date T du dernier contrat qui compte pour l’ouverture des droits à venir et la date T+365 (sauf si on est sous contrat à ce moment-là, on attend la fin du contrat en cours). Le truc qui craint c’est que si par exemple tu fais tes 507h entre le 13 juin 2019 et le 1er janvier 2020 et qu’après tu ne travailles plus jusqu’au 13 juin 2020 (date de réexamen) ta nouvelle date anniversaire devient le 1er janvier et du coup tu devras faire tes 507 heures entre le 14 juin 2020 et le 1er janvier 2021 (c’est ce qu’on appelle la date d’anniversaire mouvante). D’où l’intérêt à chaque fois de dégoter un contrat précédant de tout près de ta date anniversaire.

  • " Non à l’Euthanasie des malades covid19 âgés / handi par manque de lits et de respirateurs.
    (49 sources online - dernier ajout : 18 avril 2020, section Updates)

    COVID19 : ON ACHÈVE BIEN LES VIEUX ET LES HANDICAPÉS !

    [Avertissement : cette pétition ne s’adresse pas aux fascistes « pro-vie » d’alliance vita et autres civitas, qui ont soutenu jusqu’au bout l’acharnement thérapeutique contre Vincent Lambert, au mépris le plus total de sa propre volonté, et qui confondent délibérément droit au suicide assisté, à mourir dans la dignité, et politique d’euthanasie d’état. Cette pétition s’adresse aux pro-choix, pour la fin de vie comme pour l’avortement. Mon corps, ma vie, mon choix]

    Faute de places en réanimation (du fait de choix ultralibéraux), par décret du 28 mars 2020, le gouvernement macron autorise l’euthanasie non-choisie et administrée sous l’autorité et avec l’assentiment de l’état. Il ne s’agit en aucun cas de droit à mourir dans la dignité , ni des directives anticipées des patients. Il s’agit D’ASSASSINATS, la préméditation des meurtres étant établie par l’existence du décret.

    LA SÉDATION TERMINALE AU TITRE DES SOINS PALLIATIFS N’EST AUTORISÉE QUE POUR LES CAS DÉSESPÉRÉS, PAS POUR PALLIER AUX MANQUES MATÉRIELS ORGANISÉS PAR L’ÉTAT ! (...) "

    https://www.change.org/p/non-à-l-euthanasie-des-malades-covid19-âgés-handi-par-manque-de-lits-et-de-r

  • Mise à jour sur la pétition · Ecole « fermée » Pour Tous ? C’est pas comme ça qu’on voyait l’égalité... · Change.org

    https://www.change.org/p/m-jean-michel-blanquer-ministre-de-l-eduction-nationale-100-000-enfants-%C3%A0-la-porte-de-l-%C3%A9cole-m-blanquer-acceptez-nos-6-demandes-urgentes/u/26270189

    Salut c’est Loana du Collectif #EcolePourTous, avec mes copains Ritchy, Andrei et Hadia on a un message pour vous.
    On espère que vous allez bien !

    Voilà, on est là, comme vous…confinés,
    mais nous c’est dans nos bidonvilles, dans nos caravanes dans nos familles d’accueil ou nos foyers…

    Enfin, nous, les 100 000 enfants et jeunes privés d’école on est comme tous les autres !

    Coincés à la maison, à emmerder nos parents,
    enfin pour ceux d’entre nous qui en ont
    des parents
    et une maison….
    Bon le virus nous l’a fait à l’envers !
    C’est pas dans ce sens qu’on voyait l’égalité.

    Vous voyez ce bordel que vous vivez avec l’école en confinement, en gros pour nous c’est la normalité :

    Pas surs que vos enfants puissent finir l’année scolaire ? passer leur bac ? leur brevet ?

    Pour nous c’est comme ça toute l’année parce qu’on peut à tout moment être expulsés

    Le fossé s’agrandit entre vous et l’école ? Vous ne comprenez plus comment ça fonctionne ?

    Pareil, pour nous c’est la règle toute l’année.

    Vous vous sentez soudain comme des pestiférés dont les autres se tiennent à distance…

    Bref, bienvenus au club…

    Surtout on sait que quand tout sera terminé … Nous on restera à la porte de l’école…
    C’est pour ça qu’on prend soin les uns et des autres
    Et que même confinés, et à distance, on continue de travailler :

    On développe nos sections locales à Toulouse, Lille et Grenoble
    On prépare notre prochaine rencontre nationale qui aura lieu si tout va bien fin mai
    On écrit une charte Ecole pour Tous qu’on veut faire signer par les écoles qui nous
    soutiennent
    On lit Rosa Parks et Nelson Mandela
    On bosse avec l’Unicef sur le projet « Ville amis des enfants »

    Et enfin, comme après le confinement, on sera encore 100 000 à pas faire notre rentrée,
    on se dit que ça serait bien de le rappeler à Jean-Michel Blanquer.

    On a encore 3 solutions à lui faire adopter :

    La trêve scolaire
    La présomption de Minorité
    Le contrat jeune majeur

    Alors virus ou pas, on est toujours là,
    confinés !
    mais déterminés !

    Et comme depuis le début
    On compte sur vous !

    Alors si ce n’est pas déjà fait signez et faites signez notre pétition, comme ça on a votre contact, et ça nous permet de rester proches,
    et de se donner des nouvelles, en attendant nos prochaines actions !
    Prenez soin de vous et de votre famille !