• Sans les États-Unis, Israël n’existe plus.

    Et l’appui américain assure à Israël l’impunité qui en fait un état hors de toute loi et hors de toute morale. Ce n’est pas le seul état dans ce cas, loin de là, mais la résistance d’Israël à se plier au Droit (utilisation des assassinats extra-judiciaire et du terrorisme, non respect des Résolutions de l’ONU, envahissement des pays voisins, pratique de la torture, crimes de guerre, non respect des Conventions de Genève, Epuration ethnique, et maintenant génocide) date, il me semble, de la création de l’état.

    Pourquoi ce soutien américain ? Cet article y répond assez bien en analysant plusieurs facteurs :

    https://www.bbc.com/afrique/articles/cn48gdqp3eqo

    • Toujours ce conditionnel, qui permet, 2 mois après le début des massacres, de croire qu’il serait encore possible de faire quelque chose. Un petit peu comme lorsqu’on te dit que le réchauffement climatique pourrait être limité à +1,5° en 2050, et qu’on te dit en même temps qu’on y est déjà d’après les relevés de l’année.

  • Conflit israélo-palestinien : Les divisions sud-africaines révélées par la guerre entre Israël et le Hamas - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/articles/cw927xrqxjpo

    Une responsable de l’ANC, Gabriella Farber, a démissionné du parti, l’accusant de « soutenir le Hamas ».

    « On m’a clairement fait comprendre qu’il n’y avait pas de place pour un juif fier d’appartenir à l’ANC, quels que soient mes efforts », a-t-elle déclaré dans sa lettre de démission publiée sur X, anciennement Twitter.

    « Il a fallu neuf jours à l’ANC pour condamner le Hamas pour les atrocités qu’il a commises contre le peuple juif.

    Lorsque l’ANC a condamné le Hamas, dans la phrase suivante, il a déclaré qu’Israël commettait un génocide », a-t-elle déclaré en quittant son poste de porte-parole de la Ligue des femmes de l’ANC dans la région de Gauteng.

    […]

    Mais la communauté juive d’Afrique du Sud, qui compterait environ 65 000 membres, n’est pas unie dans sa condamnation du soutien apporté par le gouvernement aux Palestiniens.

    Le dessinateur primé Jonathan Shapiro, qui se définit comme un « juif laïc », estime qu’il est important de se rappeler que de nombreuses personnalités de l’ANC, qui luttaient contre l’apartheid, étaient juives et qu’elles ne soutenaient pas Israël.

    « Je pense que M. Farber doit être très aveugle au fait que la plupart des héros juifs importants de la lutte contre l’apartheid étaient, dans une large mesure, très opposés au projet colonial israélien », a déclaré M. Shapiro, mieux connu sous son nom de plume Zapiro, à la BBC.

    Il a cité des hauts responsables de l’ANC tels que Joe Slovo, Arthur Goldreich, Rusty Bernstein, Ronnie Kasrils et Amy Thornton, affirmant qu’ils avaient « un passé de socialistes ou de communistes ou, en général, de personnes qui veulent voir la justice dans les luttes, où qu’elles soient menées ».

  • Que disaient les « #experts » ?

    #in_retrospect

    2019 :

    Corruption ou pas, Netanyahu reste le favori des législatives en Israël | Euronews
    https://fr.euronews.com/2019/04/09/legislatives-en-israel-la-corruption-connais-pas-netanyahu-reste-favori

    […] un vieux routier, un carriériste rusé et fin #stratège

    Israël : « Netanyahou est un redoutable #stratège » - Jeune Afrique
    https://www.jeuneafrique.com/mag/762096/politique/israel-netanyahou-est-un-redoutable-stratege

    Netanyahou est malin. Il va tenter de convaincre ses alliés nationalistes d’accepter le plan Trump en misant sur le fait que les Palestiniens vont très certainement le rejeter, étant donné la partialité des États-Unis. Mon sentiment est que Netanyahou utilisera ce refus comme prétexte pour amorcer l’annexion d’une partie de la Cisjordanie. C’est un redoutable stratège.

    2021 :

    Benyamin Netanyahou : un dirigeant #habile qui a remodelé Israël - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-57468725

    Fin stratège politique

    Et j’en passe…

    #MSM #garde_à_vous

  • Prix Nobel de la paix 2023 : Qui est Narges Mohammadi et pourquoi a-t-elle été choisie - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-67029609

    En annonçant sa décision, le comité Nobel norvégien a déclaré que Mme Mohammadi, 51 ans, était récompensée pour sa lutte contre l’oppression des femmes en #Iran.

    Son combat a eu un « coût personnel énorme », a déclaré la présidente du comité, Berit Reiss-Andersen.

    Elle a précisé que Mme Mohammadi purgeait actuellement une peine de 31 ans de prison en Iran et qu’elle avait reçu 154 coups de fouet.

    Trita Parsi sur X :

    🧵Difficult to think of anyone deserving the Nobel Prize more than #NargesMohammadi!! It’s a major blow against the repressive government in Iran - but also against Diaspora figures who have slandered Mohammadi and sought to hijack the women’s movement in Iran.

    https://twitter.com/tparsi/status/1710293782648807499

  • Guerre en Ukraine : Que sont les bombes à fragmentation et pourquoi les #États-Unis les envoient-ils en Ukraine ? - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-66142108

    Parce que les leurs sont gentilles.

    Les armes à sous-munitions russes auraient un « taux de ratés » de 40 %, ce qui signifie qu’un grand nombre d’entre elles restent dangereuses sur le terrain, alors que le taux moyen de ratés est estimé à près de 20 %.

    Le Pentagone estime que ses propres bombes à sous-munitions ont un taux de ratés inférieur à 3 %.

    #sans_vergogne

  • Environnement : La « poussière magique » qui peut aider à lutter contre le réchauffement climatique - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-66112214

    Cette année, UNDO prévoit d’épandre 185 000 tonnes de #basalte et espère, d’ici à 2025, avoir éliminé un million de tonnes de #CO₂.

    C’est encore une goutte d’eau dans l’océan par rapport aux émissions.

    En 2022, on estime que le monde a rejeté environ 37 milliards de tonnes de CO₂ dans l’atmosphère.

    #climat

  • #Environnement : Le risque inattendu que les #panneaux_solaires peuvent créer - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-65930288

    L’année dernière, des chercheurs de l’Université de Leicester ont annoncé qu’ils avaient découvert comment extraire l’argent des unités photovoltaïques à l’aide d’une forme de solution saline.
    Mais jusqu’à présent, ROSI est la seule entreprise de son secteur à avoir porté son opération à un niveau industriel.

    De plus, la technologie est coûteuse. En Europe, les importateurs ou les producteurs de panneaux solaires sont responsables de leur élimination lorsqu’ils deviennent inutilisables. Et beaucoup préfèrent broyer ou déchiqueter les déchets, ce qui est beaucoup moins coûteux.

    Defrenne reconnaît que le recyclage intensif des panneaux solaires n’en est qu’à ses débuts. Soren et ses partenaires ont recyclé un peu moins de 4 000 tonnes de panneaux solaires français l’année dernière.

    Mais il est possible de faire beaucoup plus. Il en a fait sa mission.

    « Le poids de tous les nouveaux panneaux solaires vendus l’année dernière en France était de 232 000 tonnes, donc lorsqu’ils seront usés dans 20 ans, c’est la quantité qu’il me faudra collecter chaque année. »

    À ce moment-là, mon objectif personnel est de faire en sorte que la France soit à la pointe de la technologie dans le monde".

  • #Science et #nutrition : Le seul endroit au monde où l’on peut manger de la #viande_cultivée_en_laboratoire - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-65905964

    Depuis que le premier hamburger cultivé en laboratoire a été dévoilé à Londres en 2013, une création qui a coûté pas moins de 330 000 dollars, des dizaines d’entreprises du monde entier se sont lancées dans la course à la commercialisation de viande cultivée à des prix raisonnables.

    Jusqu’à présent, seul Eat Just a réussi à faire approuver la vente de son produit au public après que les régulateurs de Singapour, le seul pays au monde à autoriser la vente de viande cultivée en laboratoire, ont donné leur feu vert à son poulet en décembre 2020.

    Mais il reste un long chemin à parcourir avant que le produit ne soit largement disponible.

    […]

    Les doutes portent non seulement sur la possibilité d’augmenter la production, mais aussi sur les qualités écologiques de l’industrie, remises en question par les scientifiques.

    En théorie, la réduction de la dépendance à l’égard des terres et du bétail pour la production de viande devrait permettre de réduire les émissions de #carbone. Mais à l’heure actuelle, la technologie nécessaire pour créer de la viande cultivée requiert une telle quantité d’#énergie qu’elle en annule tous les avantages.

    Une étude de l’Université de Californie Davis a même estimé que le processus produit 4 à 25 fois plus de dioxyde de carbone que la viande de bœuf normale [selon une étude encore en pre-print*]. Cependant, East Just qualifie l’étude de « défectueuse ».

    Lorsque la BBC a demandé à l’entreprise si le projet pouvait échouer, Josh Tetrickz, de Eat Just, a répondu : « Bien sûr ». « Produire de la viande de cette manière est nécessaire et très incertain », a-t-il déclaré.

    « Ce n’est pas simple. C’est compliqué. C’est quelque chose qui n’est pas garanti et il est possible que cela ne fonctionne pas. Mais l’autre option pour nous serait de ne rien faire. Nous avons donc décidé de prendre un pari et d’essayer ».

    De nombreux investisseurs ont décidé de faire le même pari. On estime que 2,8 milliards de dollars ont été investis depuis le début de l’année dans le développement de la viande cultivée.

    Toutefois, si les efforts visant à faire de la viande cultivée plus qu’une alternative de niche pour les riches du monde développé dépendent des investissements des entreprises privées, cela pourrait ne pas suffire.

    Les gouvernements, a souligné M. Tetrick, devront investir « un montant significatif d’argent public » dans la viande cultivée afin qu’elle puisse concurrencer la viande conventionnelle.

    « C’est comme la transition vers les énergies renouvelables.... C’est le projet d’une vie, voire de plusieurs vies », a-t-il déclaré.

    Selon Ricardo San Martin, de l’université de Berkeley, le financement public et privé des entreprises de viande cultivée se tarira si ces entreprises ne se « regardent pas dans le miroir » rapidement et ne présentent pas des prévisions réalistes aux investisseurs.

    "À moins qu’il n’y ait une voie claire vers le succès à un moment donné dans l’avenir, les investisseurs et les gouvernements ne voudront pas dépenser de l’argent pour quelque chose qui n’est pas scientifiquement prouvé.

    * Environmental impacts of cultured meat : A cradle-to-gate life cycle assessment | bioRxiv
    https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2023.04.21.537778v1

  • Quand les trafiquants de drogue évangéliques utilisent la religion dans la lutte pour les territoires à Rio Leticia Mori rouleau - BBC News, Brésil

    Les trafiquants de drogue qui dominent les favelas de Parada de Lucas, Vigário Geral et trois autres communautés de la zone nord de Rio de Janeiro ont choisi des références bibliques comme principaux symboles.

    La faction s’appelle le « gang (tropa) d’Aaron » - une figure chrétienne, le frère de Moïse. L’étoile de David était déployée sur les murs et les drapeaux à l’entrée des favelas, et est même affichée en néon au-dessus d’un réservoir d’eau dans la communauté de Cidade Alta.

    Le territoire a été nommé, selon la police, le « complexe d’Israël » par le chef du gang - une référence à la « terre promise » pour le « peuple de Dieu » dans la Bible.


    Le groupe criminel a d’abord commandé le trafic de drogue à Parada de Lucas et a étendu son domaine aux communautés voisines. Aujourd’hui, Tropa contrôle le trafic de drogue dans les favelas de Cidade Alta, Pica-pau, Cinco Bocas et Vigário Geral, selon les centres de recherche de la police et de la sécurité publique.

    "Le terme de néo-pentecôtisme a été utilisé par plusieurs chercheurs qui analysent le phénomène des trafiquants de drogue qui s’approprient, de manière explicite et ouverte, les religions néo-pentecôtistes, y compris dans leurs activités criminelles", explique la politologue Kristina Hinz, chercheuse à du Laboratoire d’analyse de la violence de l’UERJ (Université d’État de Rio de Janeiro) et doctorante à l’Université libre de Berlin.

    C’est-à-dire qu’en plus de la conversion personnelle, la religion joue également un rôle stratégique dans le maintien du pouvoir et dans les conflits territoriaux, selon les chercheurs.

    La communauté évangélique traditionnelle rejette fermement l’idée qu’un trafiquant de drogue puisse être évangélique.

    "Un pasteur sérieux n’acceptera pas que quelque chose d’illégal dans la loi humaine et d’immoral soit associé au Christ", déclare le pasteur Carlos Alberto, qui a travaillé comme pasteur dans la favela Cidade de Deus pendant 17 ans et avant cela, il l’était lui-même trafiquant de drogue. "Le pasteur doit montrer qu’il peut se repentir, mais pour être accepté comme évangélique, il doit abandonner tout ce qui est contraire aux principes bibliques, moraux et éthiques."

    Cependant, les trafiquants de drogue considérés comme faisant partie du néo-pentecôtisme se déclarent non seulement membres de la religion, mais mènent aussi une vie religieuse, soulignent les chercheurs.

    Le chef du trafic de drogue dans le Complexe Israël est la cible, par exemple, de 20 mandats d’arrêt pour meurtre, torture, trafic, vol et recel de cadavre. Parallèlement, il se déclare évangélique, répand des références religieuses dans toute la région et a des amis pasteurs, selon la police.

    "Ce sont des trafiquants de drogue qui participent à la fois à la ’vie du crime’ et à la vie religieuse évangélique, allant aux offices, payant leurs dîmes et même payant des présentations d’artistes gospel dans la communauté", explique Kristina Hinz.

    Cette influence des religions sur la dynamique du pouvoir du trafic de drogue a toujours existé, disent les chercheurs, et n’est pas unique au protestantisme. Mais la conversion des trafiquants de drogue au pentecôtisme est un phénomène avec ses propres caractéristiques, dans un pays qui est en passe d’avoir une majorité évangélique dans la prochaine décennie.

    Source et suite : https://www.bbc.com/afrique/articles/cy7p1wxed3lo

    #religion #évangélisme #protestantisme #religions #églises_évangéliques #églises #évangélistes #drogue #drogues #société #violence #addiction

  • #Environnement : Comment les #microplastiques s’infiltrent dans les #aliments que vous mangez - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-64197280

    Les boues d’épuration sont le sous-produit qui subsiste après l’épuration des eaux usées municipales. Comme elles sont coûteuses à éliminer et riches en nutriments, les boues sont couramment utilisées comme engrais organiques aux États-Unis et en Europe. Dans cette dernière, cela est dû en partie aux directives de l’UE qui encouragent une économie circulaire des déchets. On estime que 8 à 10 millions de tonnes de boues d’épuration sont produites chaque année en Europe, dont environ 40 % épandues sur les terres agricoles.

    En raison de cette pratique, les terres agricoles européennes pourraient constituer le plus grand réservoir mondial de microplastiques, selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Cardiff. Cela signifie qu’entre 31 000 et 42 000 tonnes de microplastiques, soit 86 000 à 710 000 milliards de particules microplastiques, contaminent chaque année les terres agricoles européennes.

    […]

    Un rapport de l’Agence britannique pour l’environnement, révélé par la suite par le groupe de campagne environnementale Greenpeace, a révélé que les déchets d’égouts destinés aux terres agricoles anglaises étaient contaminés par des polluants, notamment des dioxines et des hydrocarbures aromatiques polycycliques, à des « niveaux pouvant présenter un risque pour la santé humaine ».

    Une expérience menée en 2020 par Mary Beth Kirkham, agronome à l’université du Kansas, a révélé que le plastique sert de vecteur à l’absorption par les plantes de produits chimiques toxiques tels que le cadmium. « Dans les plantes où le cadmium était présent dans le sol avec le plastique, les feuilles de blé avaient beaucoup plus de cadmium que dans les plantes qui ont poussé sans plastique dans le sol », avait alors déclaré Kirkham.

    Les recherches montrent également que les microplastiques peuvent retarder la croissance des vers de terre et leur faire perdre du poids. Les raisons de cette perte de poids ne sont pas entièrement comprises, mais une théorie veut que les microplastiques puissent obstruer le tube digestif des vers de terre, limitant leur capacité à absorber les nutriments et limitant ainsi leur croissance. Selon les chercheurs, cela a également un impact négatif sur l’environnement au sens large, car les vers de terre jouent un rôle essentiel dans le maintien de la santé des sols. Leur activité de fouissement aère le sol, empêche l’érosion, améliore le drainage de l’eau et recycle les nutriments.

    Les particules de plastique peuvent également contaminer directement les cultures alimentaires. Une étude réalisée en 2020 a révélé la présence de microplastiques et de nanoplastiques dans les fruits et légumes vendus par les supermarchés et dans les produits vendus par les vendeurs locaux à Catane, en Sicile (Italie). Les pommes étaient les fruits les plus contaminés, et les carottes présentaient les niveaux les plus élevés de microplastiques parmi les légumes échantillonnés.

    • Ma voisine m’a gentiment offert une boite de rochers ferrero pour Noël, il faut que j’arrive à lui dire qu’une fois les 12 sucreries évaporées l’énorme boite en plastique transparente incassable qui les contenait va partir polluer rivières, champs, terre et air. Je n’arrive pas à comprendre que soient interdits les sacs plastiques quand dans le même temps les emballages plastiques continuent de pulluler. Et ça me chamboule d’avoir refusé toute ma vie de bosser pour la pétro chimie, le nucléaire, l’armée la pub ou les banques, d’avoir bouffé misère pour mes idées et de ne pas pouvoir refuser ce cadeau empoisonné au risque de vexer une vieille dame gentille.

      #ferrero_pollueur
      #nanoplastiques

    • j’entendais dans la radio France Inter l’autre fois le patron d’une fondation scientifique écoterroriste qui ausculte les mers du globe en bateaux dire que la pollution au plastique des océans et de l’air au dessus, ils comprenaient pas bien comment ça pouvait être aussi massif, jusqu’à récemment encore ; et puis ils ont remonté le flux. En fait, ça vient des terres émergées, dont agricoles, pourries par les humains depuis plus de 50 ans ; la pluie emporte le plastoc dans les rivières, qui vont dans les fleuves, qui vont dans la mer. Bingo !

      déjà en 2020 sur France Q. : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/de-cause-a-effets-le-magazine-de-l-environnement/des-fleuves-a-l-ocean-itineraire-d-un-plastique-ravageur-7634967

      avec lien sur la fondation Tara (écoterroristes des mers) : https://oceans.taraexpeditions.org

      quelques chiffres sur le plastoc - ❤️ since 1950 : https://seenthis.net/messages/986864

    • L’usure des pneus contribuerait aussi pour une part très importante à cette pollution. Combien million (milliard ?) de tonne de caoutchouc se sont répandus en poussière dans les fossés bordant les routes ? Fossés qui aboutissent tous dans un cour d’eau.

  • Pourquoi certains retraités au Japon veulent-ils aller en prison ? - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-55779833

    2021

    « Les retraités ne veulent pas être un fardeau pour leurs enfants. S’ils ne peuvent pas survivre avec leur pension, ils pensent que la seule façon de ne pas être un fardeau est de se faire jeter en prison », explique M. Newman.

    La récidive est une façon de « retourner en prison », où il y a trois repas par jour et pas de factures, dit-il.

    Newman note que le suicide est également de plus en plus fréquent chez les personnes âgées. C’est une autre façon de remplir ce que certains considèrent comme « leur devoir de #retraite ».

    « #nos_valeurs »

    • Bien usé·e après une dure vie de labeur, choisir entre la prison ou le cercueil. Peut-être que les prisons japonaises sont plus « soft » que les prisons françaises. Mais vu le contexte carcéral dans notre « république », je mets une option sur la seconde solution ...

  • Changement climatique : Les derniers glaciers du Kilimandjaro et d’Afrique disparaîtront d’ici 2050, selon l’ONU - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/articles/clwq8d72714o

    Selon un rapport de l’UNESCO, les glaciers d’un tiers des sites du patrimoine mondial des Nations unies vont fondre d’ici trois décennies.

    Les derniers glaciers du mont Kilimandjaro disparaîtront, tout comme ceux des Alpes et du parc national de Yosemite aux États-Unis.

    Selon les auteurs, ces sites fondront quelles que soient les mesures prises par le monde pour lutter contre le changement climatique.

    #eau #climat #glaciers

  • Préhistoire : Est-ce la violence ou le sexe qui a anéanti les Néandertaliens ? - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-63569524

    Une étude récente suggère que le facteur qui a joué un rôle majeur dans l’extinction des Néandertaliens, connus sous le nom de Néandertaliens, pourrait avoir été le croisement avec Homo sapiens.

    Selon une nouvelle étude publiée dans la revue Palaeo Anthropology, il est possible que le processus de croisement entre les deux espèces ait entraîné une baisse du nombre de croisements de Néandertaliens, ce qui a finalement conduit à leur extinction.

    Pendant longtemps, la théorie principale était qu’il y avait une grande concurrence pour les ressources entre Homo sapiens et les Néandertaliens", a déclaré le Dr Lucille Crete à la BBC.

    Mais la nouvelle étude, à laquelle le Dr Crete a participé avec le professeur Chris Stringer, chercheur principal au Natural History Museum de Londres, indique que la violence résultant de cette compétition n’en était pas la cause, mais plutôt le métissage entre les deux espèces, qui a affaibli les gènes des Néandertaliens.

    Le professeur Stringer a déclaré après la publication de l’étude : "Nous pensons que ce comportement aurait pu conduire à l’extinction des Néandertaliens, si ses membres se croisaient régulièrement avec Homo sapiens, ce qui aurait pu entraîner une baisse de leur nombre, jusqu’à leur disparition."

    Aujourd’hui, l’ADN de Néandertal peut être trouvé chez toutes les personnes vivantes, y compris les personnes d’ascendance africaine, dont les ancêtres n’auraient pas été directement liés à ce groupe.

    Les Néandertaliens et les Homo sapiens ont évolué dans différentes parties du monde, s’étant séparés et séparés les uns des autres il y a environ 600 000 ans.

    Alors que Homo sapiens évoluait en Afrique, les Néandertaliens vivaient en Europe et en Asie.

    Le Dr Crete explique que "des découvertes récentes ont montré que l’Homo sapiens existait en Europe il y a 50 000 ou 60 000 ans, ce qui signifie qu’il était présent en Europe en même temps que les Néandertaliens ont vécu pendant une période beaucoup plus longue que nous ne le pensions auparavant.

    Croisement entre Homo sapiens et Néandertaliens

    L’’étude indique que les génomes des Néandertaliens remontent au génome d’Homo sapiens, mais pas l’inverse.

    "Il semble qu’il y ait un échange de gènes, mais seulement dans une direction", explique le Dr Krett.

    Nous savons que les deux espèces se sont croisées, et si vous êtes né en dehors de l’Afrique, environ 2 % de votre génome provient de Néandertal.

    Mais le Dr Krett et le Dr Stringer ont approfondi la question en analysant les informations connues sur les 32 génomes de Néandertal découverts et séquencés jusqu’à présent.

    De l’avis des deux scientifiques, le succès du croisement dépend du couple qui effectue le processus de reproduction en particulier.

    "Mais nous ne savons pas comment l’expliquer, explique le Dr Krett. Cela pourrait être dû aux données dont nous disposons ou au fonctionnement du croisement."

    « Pour certaines espèces d’oiseaux et de mammifères, parfois le croisement ne fonctionne pas dans les deux sens : il peut être difficile pour une espèce de produire une progéniture fertile.

    À l’avenir, espère-t-elle, davantage de fossiles de Néandertal seront découverts et analysés.

    Quelle est la relation entre les pyramides d’Egypte et la naissance d’un état microscopique près de l’Ecosse ?

    "Plus nous pouvons effectuer d’analyses et de séquençage, plus nous pouvons tester ces théories", déclare le Dr Krett.

    Accouplement et rencontre sexuelle

    Le Dr Stringer et le Dr Krett, dans leur étude, ont avancé une autre théorie selon laquelle toutes les rencontres sexuelles entre les deux sexes n’étaient pas consensuelles.

    "Peut-être que l’Homo sapiens était à la recherche de femelles, ou vice versa, et que la force a été utilisée pour trouver des membres fertiles de l’autre groupe", explique le Dr Crete.

    Elle explique que ce type de comportement peut également être observé chez certains chimpanzés.

    "Si les mâles n’ont pas assez de femelles fertiles dans leur groupe, ils peuvent aller dans l’autre groupe et voler les femelles, afin qu’ils puissent continuer à grandir", dit-elle.

    Mais peu d’informations sont disponibles sur ces rencontres.

    Les scientifiques pensent que la communication entre les Néandertaliens et les Homo sapiens n’était pas facile, car ils étaient si différents.

    "Les personnes des deux groupes n’étaient peut-être pas capables d’émettre le même type de sons, elles n’avaient pas le même type de vocalisation et leurs systèmes cérébraux étaient différents", explique le Dr Krett.

    Même leur apparence physique était également différente.

    Le Dr Crete explique : "Les Néandertaliens étaient très forts, bien bâtis, avec des bras et des jambes courts, et un front distinctement proéminent avec une arcade sourcilière proéminente au-dessus des yeux.

    Cependant, l’étendue de la différence entre les hommes et les femmes chez les Néandertaliens eux-mêmes n’est toujours pas claire.

    "Les squelettes sont généralement lâches et brisés, et nous n’avons pas beaucoup d’os pelviens pour comparer les sexes et faire la différence entre eux", explique le Dr Krett.

    Mais malgré de nombreuses choses qui restent inconnues aujourd’hui, le Dr Krett est enthousiasmé par d’éventuelles découvertes futures.

    "Les nouvelles méthodes ont permis d’apprendre des choses que nous n’aurions pas pu imaginer auparavant", dit-elle.

    "C’est comme un énorme puzzle, dit-elle. Parfois, de nouvelles découvertes le rendent plus gros, plus gros, car ils changent notre façon d’y penser.

  • Paludisme : un nouveau vaccin qui pourrait changer le monde - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-62834803

    Les résultats d’essais portant sur 409 enfants à Nanoro, au Burkina Faso, ont été publiés dans le Lancet Infectious Diseases . Il montre que trois doses initiales suivies d’un rappel un an plus tard donnent jusqu’à 80% de protection.

    Source : Efficacy and immunogenicity of R21/Matrix-M vaccine against clinical malaria after 2 years’ follow-up in children in Burkina Faso : a phase 1/2b randomised controlled trial - The Lancet Infectious Diseases
    https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(22)00442-X/abstract

    Résumé en français : https://www.thelancet.com/cms/10.1016/S1473-3099(22)00442-X/attachment/e2da2b83-1c59-4224-946a-3e724912d6be/mmc1.pdf

    #paludisme #vaccination #vaccins #santé

  • Ukraine : les Etats-Unis gagnés par l’euphorie d’une guerre sous-traitée contre la Russie
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/09/ukraine-les-etats-unis-gagnes-par-l-euphorie-d-une-guerre-sous-traitee-contr


    La première dame des Etats-Unis, Jill Biden, avec l’épouse du président ukrainien, Olena Zelenska, devant une école publique accueillant des élèves déplacés à Oujhorod (Ukraine), le 8 mai 2022.
    SUSAN WALSH / AP

    Washington réfute toute idée de cobelligérance, mais s’est engagé sans réserve dans le soutien à Kiev, qu’il soit financier, militaire ou dans le domaine du renseignement. Et se prend à rêver d’un affaiblissement durable de Moscou.

    Faire la guerre par parrainage, sans perdre de soldats, n’est pas dénué de risques. L’engagement des Etats-Unis derrière l’Ukraine est désormais bien établi. Le déplacement surprise dans ce pays, dimanche 8 mai, de Jill Biden l’a illustré de façon symbolique. L’épouse du président américain a rencontré celle de Volodymyr Zelensky, Olena Zelenska, dans la ville d’Oujhorod, près de la frontière slovaque. Mais, derrière les gestes politiques et les annonces régulières de nouvelles livraisons d’équipements militaires par Washington, il existe aussi une guerre invisible. Le grand public ne connaît pas l’ampleur du partage de renseignements avec l’Ukraine. Depuis plusieurs mois, grâce à ses capacités technologiques, le Pentagone a contribué à protéger les forces ukrainiennes des tirs adverses et les a aidées à mieux cibler les positions russes.

    De là à parler d’implication directe dans les attaques contre la Russie ? Washington réfute toute idée de cobelligérance. Toutefois, les distinctions deviennent plus floues, lorsqu’on passe de la théorie à la pratique. Le Moskva, navire amiral de la flotte russe, aurait-il pris l’eau sans renseignements américains ? Le tir d’un missile Neptune a certes été déclenché par les Ukrainiens, infligeant une humiliation à l’armée russe. Mais le 6 mai, le Washington Post a affirmé que ce succès n’aurait pas été possible sans la contribution préalable des Etats-Unis. De quelle nature ? Brouillard volontaire.

    « L’Ukraine combine les informations que nous et d’autres fournissons avec le renseignement qu’elle rassemble elle-même, et ils prennent leurs propres décisions », a expliqué le porte-parole du département de la défense, John Kirby. Ce dernier répondait, le 5 mai, à une autre révélation du New York Times. Selon le quotidien, l’armée américaine aurait permis de localiser et de tuer une douzaine de généraux russes. Un chiffre spectaculaire. A Washington, le Conseil de sécurité nationale a fait savoir que la présentation du New York Times était « irresponsable » et trompeuse. Les Etats-Unis ne fourniraient aucune information sur les déplacements de hauts gradés russes.

    • Guerre Ukraine - Russie : les États-Unis souhaitent affaiblir la Russie pour éviter que la crise ukrainienne ne se reproduise - BBC News Afrique
      https://www.bbc.com/afrique/monde-61229370


      M. Austin (à gauche) et M. Blinken (à droite) sont devenus les plus hauts responsables américains à se rendre en Ukraine depuis le début de l’invasion russe.

      Le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, dit espérer que les pertes subies par la Russie en Ukraine dissuaderont ses dirigeants de répéter leurs actions ailleurs.

      ’L’Ukraine peut encore gagner la guerre si elle reçoit le soutien adéquat’’, ajoute-t-il.
      […]
      M. Austin, général quatre étoiles à la retraite, s’exprimait après avoir rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev. Cette visite, à laquelle participait également le secrétaire d’État Antony Blinken, marque le plus haut niveau de déplacement de responsables américains en Ukraine depuis le début de l’invasion, il y a plus de deux mois.

      La réunion entre les parties américaine et ukrainienne, qui a duré plus de trois heures, intervient alors que la Russie intensifie sa campagne militaire dans le sud et l’est du pays.

      Lors d’une conférence de presse en Pologne après la visite, M. Austin confie aux journalistes que les États-Unis souhaitent voir « la Russie affaiblie au point qu’elle ne puisse plus faire le genre de choses qu’elle a faites en envahissant l’Ukraine ».

      Le chef du Pentagone ajoute que les responsables américains restent convaincus que l’Ukraine peut gagner le conflit avec « le bon équipement » et « le bon soutien ».

      Le correspondant diplomatique de la BBC, James Landale, fait remarquer que les commentaires de M. Austin appelant à un affaiblissement de la Russie sont inhabituellement forts pour un secrétaire américain à la défense. C’est une chose d’aider l’Ukraine à résister à l’agression russe, c’en est une autre de parler d’affaiblir les capacités de la Russie, dit-il.

      Quels sont les buts de non-cobélligérance des États-Unis ? Comme pour le but du non-soutien aux accords de Minsk, la question et le flou autour de la non-réponse est une des principales clés de la situation.

  • Extraterrestres : la nuit où 21 ovnis ont envahi l’espace aérien brésilien il y a plus de trois décennies - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-60214307

    André Bernardo
    BBC News Brésil à Río de Janeiro

    4 février 2022

    ,

    Enregistrement d’un prétendu OVNI capturé par le photographe Adenir Britto

    Lorsqu’il est arrivé au travail, le 19 mai 1986, à l’aéroport international Professor Urbano Ernesto Stumpf, à Sao José dos Campos, dans l’État de Sao Paulo au Brésil, le contrôleur aérien Sergio Mota da Silva n’imaginait pas que ce jour resterait dans l’histoire de l’ufologie comme « la nuit officielle des ovnis ».

    Ce lundi soir-là, 21 objets volants non identifiés, dont certains mesuraient jusqu’à 100 mètres de diamètre, ont été aperçus par des dizaines de témoins, civils et militaires, dans quatre États : Sao Paulo, Rio de Janeiro, Minas Gerais et Goiás. Rien que dans l’intérieur de l’État de Sao Paulo, des observations ont été enregistrées à Caçapava, Taubaté et Mogi das Cruzes.

    À Guaratinguetá, également dans l’État de São Paulo, l’observation était collective, selon l’ufologue Edison Boaventura Júnior, président du Groupe ufologique de Guarujá (GUG).

    « Vers 20 heures, environ deux mille soldats, dont des cadets et des officiers, de l’École des spécialistes de l’aéronautique (EEAR), ont été témoins du phénomène, à l’œil nu ou avec des jumelles », précise-t-il.

    Les OVNIs, acronyme utilisé pour désigner les « objets volants non identifiés », ont été détectés par les radars du Centre intégré de défense aérienne et de contrôle du trafic aérien (Cindacta). Ce qui signifie, en d’autres termes, que ces objets étaient solides.

    Le centre des opérations de défense aérienne (CODA) a déployé cinq avions de chasse de l’armée de l’air brésilienne (FAB) pour intercepter les envahisseurs présumés.

    Selon les pilotes, les points multicolores ont réussi, entre autres manœuvres, à flotter statiquement dans le ciel, à voler en zigzag, à tourner à angle droit, à changer de couleur, de trajectoire et d’altitude, et à atteindre des vitesses allant jusqu’à 15 fois la vitesse du son.

    « Le nombre d’objets vus cette nuit-là était bien supérieur à 21 », estime le contrôleur aérien Sergio da Silva Mota.

    « Parfois, les pilotes ont eu un contact visuel avec les objets, mais les radars n’ont rien enregistré. D’autres fois, les radars ont même détecté la présence d’objets, mais les pilotes ne pouvaient pas les voir. L’armée de l’air n’a pris en compte que les observations ayant fait l’objet d’une confirmation simultanée. Les autres ont été jetés », dit-il.

    À Sao José dos Campos, dans l’État de Sao Paulo, la « Nuit officielle des ovnis » a commencé vers 20 heures, lorsque le sergent Sergio Mota da Silva a commencé à gérer le décollage du vol 703 de la défunte compagnie Rio Sul, à destination de Rio de Janeiro.

    C’est alors qu’il a vu une étrange lumière, semblable à un phare, se dresser dans le ciel.

    Intrigué, il a appelé la tour de l’aéroport international de Guarulhos pour vérifier si un avion se dirigeait vers Sao José dos Campos. La réponse a été négative.

    Pendant qu’ils parlaient, l’objet a disparu et après un moment, il est réapparu avec une lueur encore plus intense. Sergio a sorti une paire de jumelles pour mieux voir. Elle était lumineuse et multicolore, se souvient-il.

    À un moment donné, le sergent a baissé les lumières de la piste de l’aéroport et les artefacts se sont rapprochés. Quand la luminosité a augmenté, ils se sont éloignés.

    « Je ne sais pas s’ils essayaient d’interagir avec moi. Ce que je sais, c’est qu’ils se sont comportés intelligemment », observe-t-il.
    Panique à bord

    Au moins trois avions ont signalé des observations cette nuit-là. Le premier était un modèle Bandeirante, de la compagnie aérienne TAM, qui était en route de Londrina, dans l’état de Paraná, vers la ville de São Paulo.

    Le pilote a même informé le centre de contrôle régional de Brasilia (ACC-BS) qu’un avion s’approchait de lui, sur une trajectoire de collision apparente.

    Le second, de Transbrasil, a également détecté un OVNI au-dessus de la région d’Araxá, dans l’intérieur du Minas Gerais.

    Le vol était de Guarulhos à Brasilia.

    Le troisième et dernier était un bimoteur Xingu, préfixe PT-MBZ, revenant de Brasilia à Sao José dos Campos.

    À bord se trouvent le colonel Ozires Silva, qui revient d’une réunion avec le président de la République, José Sarney, et son copilote, Alcir Pereira da Silva.


    Un OVNI présumé enregistré par le photographe Adenir Britto

    A 21:04, Sergio a contacté le pilote du bimoteur et lui a demandé s’il avait vu « quelque chose d’étrange dans l’air ». Sur le radar, le contrôleur avait détecté trois ovnis au-dessus de Sao José dos Campos.

    Lorsqu’il a prévenu qu’il allait tenter une manœuvre pour s’approcher de la cible, décrite comme un « point lumineux » et « très énorme », Ozires a entendu Alcir dire, visiblement terrifié : « tu sais que tous ceux qui tentent quelque chose comme ça finissent par disparaître ? ».

    Cette fois, c’est la mystérieuse lumière qui a disparu, au grand soulagement du copilote. Il a disparu dès que le pilote a commencé à manœuvrer l’avion.

    Le lendemain, Ozires Silva a prêté serment en tant que nouveau président de Petrobras, la compagnie pétrolière publique. Lors de la conférence de presse, pas un seul journaliste n’a pensé à demander quoi que ce soit sur le pétrole. Tout le monde ne voulait connaître que les soucoupes volantes.

    Mais Ozires Silva a refusé de commenter l’épisode.

    « La nuit officielle des ovnis est l’une des affaires les plus importantes de l’ufologie mondiale. C’est le cas du plus grand nombre de témoins de la planète », explique l’ufologue Jackson Luiz Camargo, auteur du livre « La nuit officielle des ovnis au Brésil », publié en 2021.

    « Je ne définirais pas ce qui s’est passé comme une invasion. À aucun moment il n’y a eu de comportement hostile de la part des intelligences exploitant ces appareils », précise-t-il.

    La vérité est là

    Le photojournaliste Adenir Britto travaillait également cette nuit-là. Vers 21 heures, il a pris un appel à la rédaction de son journal, le défunt Vale Paraibano.

    « Il y a une soucoupe volante au-dessus du journal », dit une voix masculine. Britto suppose que c’est une blague. Mais juste au cas où, lui et la journaliste Iara de Carvalho ont décidé d’enquêter.

    Dans la cour du journal, ils ont vu des lumières multicolores se déplaçant dans toutes les directions. Armé d’un Nikon, avec un téléobjectif de 500 mm et un film ASA 6400, il a pris quelques photos.

    « Entre surprise et excitation, j’ai enregistré ce moment. Je n’ai plus jamais rien vu de tel. Cette apparition ne s’effacera jamais de ma mémoire », dit Britto.

    Un mois plus tard, deux fonctionnaires du Centre technique aérospatial (CTA), accompagnés de l’ufologue américain James J. Hurtak, se rendent à la salle de rédaction et demandent au rédacteur en chef les négatifs des photos.

    Le matériel, explique M. Hurtak, sera analysé par la NASA, l’agence spatiale américaine. Trente-six ans plus tard, il n’a jamais été rendu.

    « Quelle conclusion ai-je tirée ? Eh bien, je crois que ces objets venaient vraiment de l’espace. Et, à mon avis, ils surveillaient les installations militaires et industrielles au Brésil », observe Hurtak.

    Jeu du chat et de la souris

    Le risque d’une catastrophe aérienne était imminent. Ces objets, en plus de leur intense luminosité, étaient capables d’effectuer des manœuvres impossibles pour tout avion.

    Pour ne rien arranger, ils survolaient des installations stratégiques de défense aérienne, comme l’Institut national de recherche spatiale (INPE) et le Centre technique aérospatial (CTA) de Sao José dos Campos, ainsi que l’Académie de l’armée de l’air (AFA) de Pirassununga, dans l’État de Sao Paulo.

    Pour ces raisons, entre autres, le ministre de l’Aéronautique de l’époque, le brigadier Octávio Júlio Moreira Lima (1926-2011), a été rapidement informé de ce qui se passait. En quelques instants, trois avions de chasse des FAB, deux F-5 et un Mirage, sont en action.

    Le premier d’entre eux, un F-5, préfixe FAB-4848, piloté par le Lieutenant Kleber Caldas Marinho, a décollé de la base aérienne de Santa Cruz à Rio de Janeiro à 22:34.

    Le second chasseur, un Mirage F-103, préfixe 4913, commandé par le capitaine Armindo Sousa Viriato de Freitas, a décollé à 22h48 de la base aérienne d’Anápolis dans l’état de Goiás.

    Le troisième, un F-5, préfixe FAB-4849, piloté par le capitaine Márcio Brisolla Jordão, a décollé à 22:50 de la base aérienne de Santa Cruz.

    Les trois chasseurs ont reçu la même mission : une interception non agressive. C’est-à-dire que même s’ils étaient armés d’armes lourdes, ils tenteraient une approche pacifique. Ils n’ont pas réussi à le faire.

    Lorsque les avions ont tenté d’approcher les cibles, ils ont disparu de la vue des militaires et des écrans radar. Et après un certain temps, ils sont réapparus ailleurs.

    « Tout cela était très curieux et inhabituel. De la taille des objets - le plus grand d’entre eux, probablement le vaisseau-mère de la flotte, mesurait 11 kilomètres de long - à leur technologie, qui était largement supérieure à la nôtre », analyse le journaliste et ufologue Ademar José. Gevaerd, rédacteur en chef du magazine UFO.

    "A aucun moment ils n’ont essayé de nous attaquer. Ils ont joué au « chat et à la souris » avec nous", a-t-il ajouté.

    Quoi qu’il en soit, les pilotes ont reçu l’instruction de manœuvrer l’avion avec les feux de navigation éteints et le système d’armes activé.

    « Au fil des années, j’ai eu l’occasion d’interviewer des officiers militaires de haut rang qui, entre autres, m’ont dit : ’Au Brésil, on ne tire pas sur les ovnis parce qu’ils ne représentent pas une menace’. Je ne sais pas comment ils réagiraient s’ils étaient attaqués », rapporte l’ufologue Marco Antonio Petit.

    « Contrairement à ce qui est rapporté officiellement, ils savent très bien à quoi ils s’exposent », ajoute-t-il.

    Au-delà de la vitesse du son

    L’un des opérateurs du Centre d’opérations militaires (COpM) a même envisagé l’hypothèse que les artefacts observés par le lieutenant Marinho étaient, en fait, des avions espions. Dans un rapport, le pilote a demandé une enquête pour savoir si des porte-avions battant pavillon étranger se trouvaient au large des côtes brésiliennes. Rien n’a été trouvé.

    Le capitaine Jordao effectuait des recherches visuelles dans la région de Sao Jose dos Campos lorsque, à 22 h 59, son contrôleur de vol, le sergent Nelson, l’a informé de la présence de « nombreux trafics dans un rayon de six heures autour de son avion ». En langage militaire, cela signifie que des objets volaient derrière lui.

    Le pilote a effectué une manœuvre de 180° pour tenter de visualiser ses poursuivants, mais il n’a rien vu. Selon les images radar, 13 ovnis, sept d’un côté et six de l’autre, « escortaient » le F-5 du capitaine Jordao.


    Diario Vale Paraibano.

    A environ 800 kilomètres de là, à Goiás, le capitaine Viriato poursuit sa mission d’interception. A 23h09, un signal non identifié est apparu à 22 kilomètres sur son radar de bord. Immédiatement, le pilote a cadré sa cible et s’est préparé à tirer sur l’ennemi présumé.

    Le Mirage du Capitaine Viriato a rapidement atteint la vitesse de Mach 1.3, quelque chose comme 1 600 km/h. Alors qu’il se trouve à neuf kilomètres de la cible, l’impensable se produit : l’avion accélère brutalement. Selon les calculs du pilote, il a atteint l’incroyable Mach 15, l’équivalent de 18 375 km/h (11 000 mph).

    « S’il existe un avion capable d’atteindre cette vitesse, je ne le connais pas », explique le capitaine Viriato dans une interview accordée au programme Globo Repórter de TV Globo en 1993.

    À titre de comparaison, l’avion le plus rapide de l’histoire est le North American X-15. Il a atteint sa vitesse maximale de 7 274 km/h en octobre 1967.

    « A ce jour, nous ne savons pas qui ils étaient, d’où ils venaient ou ce qu’ils voulaient. Mais nous savons qu’en plus d’être réels, ces avions étaient contrôlés par une sorte d’intelligence », observe l’ufologue Thiago Luiz Ticchetti, président de la Commission brésilienne des ufologues (CBU).

    Pendant la nuit, deux autres chasseurs Mirage ont été activés : l’un, préfixé FAB-4918, piloté par le capitaine Rodolfo Silva e Souza, et l’autre, FAB-4917, commandé par le capitaine Júlio Cézar Rozemberg.

    Le premier a décollé à 23h17 et le second à 23h46, tous deux de la base aérienne d’Anápolis à Goiás, sans qu’aucun d’entre eux n’ait eu de contact visuel ou radar embarqué avec un quelconque objet volant.

    Nous ne sommes pas seuls

    Le 23 mai 1986, à 16h30, le ministre de l’Aéronautique de l’époque, le brigadier Octávio Júlio Moreira Lima, a convoqué une conférence de presse pour annoncer que cinq avions de chasse des FAB avaient poursuivi 21 ovnis.

    « Il ne s’agit pas de croire ou non (aux êtres extraterrestres ou aux soucoupes volantes). Nous ne pouvons donner que des informations techniques. Il y a plusieurs hypothèses. Techniquement, je dirais que nous n’avons aucune explication », explique le brigadier à l’époque.

    À l’issue de la conférence de presse, à laquelle ont assisté les cinq pilotes et contrôleurs de vol du FAB qui étaient de service cette nuit-là, le ministre de l’aéronautique a déclaré que l’épisode ferait l’objet d’une enquête et qu’un rapport complet serait publié dans les 30 jours.

    Ce n’est que 23 ans plus tard, le 25 septembre 2009, qu’un rapport sur cette affaire a été rendu public, signé par le commandant par intérim de l’armée de l’air (COMDA), José Pessoa Cavalcanti de Albuquerque, et daté du 2 juin 1986.

    « En conclusion des faits constants observés dans presque toutes les présentations, ce commandement est d’avis que les phénomènes sont solides et reflètent, d’une certaine manière, l’intelligence, par la capacité de suivre et de garder la distance avec les observateurs, ainsi que de voler en formation, pas nécessairement habitée », indique le document.

    En général, les rapports sur ce cas ne sont pas concluants. Personne ne peut dire avec certitude ce qui s’est passé la nuit du 19 mai 1986. Certes, personne n’exclut l’hypothèse d’une vie intelligente sur d’autres planètes.

    « Les êtres humains sont très présomptueux. Nous pensons que l’univers nous appartient », affirme le colonel Ozires Silva au programme 95 On-Line de la radio 95.7 FM de Curitiba en 2014.

    Dans une déclaration, l’armée de l’air a fait savoir que tous les documents disponibles sur les ovnis ont déjà été envoyés aux Archives nationales. Les Archives ne disposent pas de professionnels spécialisés pour effectuer des recherches scientifiques ou émettre un avis sur ce type de phénomènes aériens.

    Actuellement, la collection de documents sur les ovnis est la deuxième collection la plus visitée des Archives nationales. Il n’est surpassé que par les archives de la dictature militaire.

    Les documents couvrent une période de 64 ans et vont de 1952, lorsque deux reporters du défunt magazine O Cruzeiro ont détecté un OVNI survolant Barra da Tijuca, à Rio de Janeiro, à 2016, lorsqu’un pilote de la FAB a signalé une observation présumée.

    Apparemment, la vérité est toujours là.

  • Omicron : « iI n’est ni abordable, ni durable, ni nécessaire de vacciner la planète entière tous les 6 mois » - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-59894093

    De l’importance de ne pas se limiter au titre, ni même au chapeau…
    vu via des sites antivax…

    Vacciner régulièrement tous les habitants de la planète contre le Covid-19 n’est ni durable, ni abordable, ni nécessaire, selon le professeur Andrew Pollard, le scientifique qui a participé au développement du vaccin d’Oxford-AstraZeneca contre le coronavirus.

    « Il n’est vraiment ni abordable, ni durable, ni même nécessaire de vacciner tous les habitants de la planète tous les quatre à six mois », confie M. Pollard à l’émission Today de la BBC Radio 4 mardi.

    Il s’agit plutôt d’identifier les personnes les plus exposées et de leur donner la priorité, ajoute-t-il.

    « Nous n’avons pas réussi à vacciner tout le monde en Afrique avec une seule dose, alors nous n’arriverons sûrement pas à un point où nous pourrons administrer une quatrième dose à tout le monde », dit-il.

  • Ces moments qui auraient pu accidentellement mettre fin à l’humanité et leur possibilité de se reproduire - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-56153655

    Ord estime que le risque d’extinction humaine au XXe siècle était d’environ 1 sur 100.

    En plus des risques existentiels naturels qui ont toujours existé, le potentiel d’une mort artificielle a considérablement augmenté au cours des dernières décennies, affirme-t-il.

    Outre la menace nucléaire, la perspective d’une intelligence artificielle mal alignée est apparue, les émissions de carbone ont grimpé en flèche et nous pouvons maintenant nous mêler de la biologie des virus pour les rendre beaucoup plus mortels.

    Nous devenons également plus vulnérables en raison de la connectivité mondiale, de la désinformation et de l’intransigeance politique, comme l’a montré la pandémie de covid-19.

    « Avec tout ce que je sais, je mets le risque de ce siècle à environ 1 sur 6, une roulette russe », écrit Toby Ord.

    « Si nous ne faisons pas les choses correctement, si nous continuons à laisser notre croissance en termes de pouvoir dépasser celle de la sagesse, nous devrions nous attendre à ce que le risque soit encore plus élevé au siècle prochain, et ainsi de suite », ajoute-t-il.

  • Télescope James-Webb : détecteur de vie extraterrestre et machine à remonter le temps | UdeMNouvelles
    https://nouvelles.umontreal.ca/article/2021/12/09/telescope-james-webb-detecteur-de-vie-extraterrestre-et-machine-

    « Ce que nous cherchons, notre Saint-Graal, ce sont des “biosignatures”, soit des signes de vie extraterrestre », indique avec enthousiasme Nathalie Ouellette, astrophysicienne, coordonnatrice de l’iREx et scientifique chargée des communications pour le télescope James-Webb.

    La chercheuse tient toutefois à préciser qu’il ne faut pas penser ces signes de vie comme ceux présentés dans les films de science-fiction. « On parle ici de signes d’activité biologique ou de la signature de certaines molécules que nous avons désignées comme essentielles à la vie, par exemple l’oxygène, la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone, le méthane ou l’ozone. En présence de telles molécules, ou de certaines combinaisons de ces molécules, nous pourrions potentiellement déterminer que les conditions sont propices au développement de la vie sur les exoplanètes explorées par le télescope. »

    « Nous avons encore beaucoup de questions sur l’origine de la vie dans notre système solaire, nous ne savons pas exactement comment nous nous sommes retrouvés sur Terre et comment les planètes ont été formées, rapporte la coordonnatrice de l’iREx. En étudiant d’autres systèmes, étoiles et planètes à des stades différents d’évolution, nous espérons pouvoir retracer notre propre histoire pour mieux nous comprendre nous-mêmes. »

    • à ce sjuet :
      B Centauri b : l’exoplanète qui défie notre compréhension des modèles de formation de planètes
      https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-des-sciences/le-journal-des-sciences-du-vendredi-10-decembre-2021

      Une étude parue dans la revue « Nature » décrit la découverte d’une exoplanète dont on ne pensait pas l’existence possible.

      Une équipe internationale a utilisé l’instrument SPHERE, du Very Large Telescope au Chili, pour faire de l’imagerie directe. Les chercheurs ont observé le système B Centauri, situé à 318 années-lumière de nous dans la constellation du Centaure. C’est un système où tout est plus gigantesque que ce que l’on observe dans notre propre système solaire. Ils ont obtenu l’image directe de B Centauri b : une exoplanète géante qui fait 10 fois la masse de Jupiter. Jusqu’à maintenant, nous n’avions jamais détecté de planète si massive. Elle orbite autour d’un couple d’étoiles extrêmement massives aussi : à elles deux, elles font 10 fois la masse du Soleil. B Centauri b orbite à une distance de 500 unités astronomiques de ce duo stellaire, ce qui est de l’ordre de 100 fois la distance entre le Soleil et Jupiter. Cette découverte vient remettre en question les modèles de formation des planètes.

    • Usbek & Rica - Et si on ne trouvait jamais de vie extraterrestre ?
      https://usbeketrica.com/fr/article/et-si-on-ne-trouvait-jamais-de-vie-extraterrestre

      Alors faudrait-il en faire un peu moins sur la recherche de la vie extraterrestre  ? D’un côté, une certaine forme de lassitude pointe le bout de son nez. Mais de l’autre, les progrès récents dans ce domaine (voir notre enquête « Chercheur de planètes est mon métier », parue dans le n°30 d’Usbek & Rica, automne 2020, ndlr) entretiennent l’espoir de découvrir un jour une planète habitable et habitée.

      L’histoire continue, et sa nouvelle tête d’affiche est toute trouvée : le James Webb Space Telescope. Le télescope spatial, qui doit décoller de Kourou le 18 décembre 2021, promet une avancée considérable, notamment dans l’observation de l’atmosphère des planètes rocheuses. Le « JWT » devrait notamment permettre de recueillir une quantité de données encore jamais atteinte. « Nous sommes au début de quelque chose de grand, assure Nathalie Cabrol. Mais il faut savoir rester humble et se dire que nous n’avons finalement vu qu’une infime partie de l’univers. Tout reste à faire. »

    • Religion : qu’en restera-t-il si l’existence des extraterrestres est confirmée ? - BBC News Afrique
      https://www.bbc.com/afrique/monde-57639754

      Mais il y a une autre façon de voir le problème, qui ne vient pas à l’esprit de Paine : peut-être que l’incarnation de Dieu dans l’histoire de la Terre « fonctionne » pour toutes les créatures de l’Univers. C’est l’option qu’explore George Coyne, prêtre jésuite et ancien directeur de l’Observatoire du Vatican, dans son livre Many Worlds : The New Universe, Extraterrestrial Life and the Theological Implications (2010).

      « Comment pourrait-il être Dieu et laisser les extraterrestres dans leur péché ? Dieu a choisi un moyen très spécifique pour racheter les êtres humains. Il leur a envoyé son Fils unique, Jésus... Dieu a-t-il fait cela pour les extraterrestres ? Il y a profondément ancré dans la théologie chrétienne... la notion de l’universalité de la rédemption de Dieu et même la notion que toute la création, même l’inanimé, participe d’une certaine manière à sa rédemption. »

      Il y a encore une autre possibilité. Le salut lui-même pourrait être exclusivement un concept terrestre. La théologie ne nous oblige pas à croire que le péché affecte toute vie intelligente, partout dans l’Univers. Peut-être que les humains sont uniquement mauvais. Ou, pour utiliser un langage religieux, peut-être que la Terre est le seul endroit assez malheureux pour avoir un Adam et une Eve. Qui peut dire que nos frères et sœurs des étoiles sont moralement compromis et ont besoin d’une rédemption spirituelle ? Peut-être ont-ils atteint une existence spirituelle plus parfaite que la nôtre à ce stade de notre développement.

    • Les civilisations extraterrestres sont déjà mortes... et autres théories expliquant l’absence d’aliens
      https://www.franceculture.fr/sciences/les-civilisations-extraterrestres-sont-deja-mortes-et-autres-theories-

      Selon une étude récente, l’être humain n’a pas découvert des traces de vies extraterrestres intelligentes pour une bonne raison : ces dernières auraient d’ores et déjà disparu. Une théorie qui s’ajoute aux nombreuses hypothèses qui tentent d’expliquer le fameux « paradoxe de Fermi ».