• Le patron de Ryanair, Michael O’Leary, entarté à son arrivée à Bruxelles RTBF - Arnaud Montero

    Accueil tendu pour le patron de la compagnie aérienne Ryanair. Michael O’Leary a été entarté juste avant de donner une conférence de presse à Bruxelles. « Welcome in Belgium » ont crié les deux activistes, avant de rajouter « arrêtez la pollution avec vos pu**** d’avions » (sic.). Bon joueur, le patron de Ryanair a commenté : « well done » (bien joué).

    De leur côté, les pilotes de Ryanair basés en Belgique, à l’aéroport de Charleroi, se croiseront à nouveau les bras les jeudi 14 et vendredi 15 septembre, annoncent jeudi la CNE et l’ACV Puls. Ce sera leur 4e grève en deux mois, puisque la première remonte à la mi-juillet.
    Plus d’informations à suivre.

    #artivisme #gloupgloup #MDR #ryanair #low_cost #conditions_de_travail #compagnies_aériennes #pollution #exploitation

    => Vidéo  : https://www.msn.com/fr-be/video/actualite/michael-o%E2%80%99leary-le-patron-de-ryanair-victime-d%E2%80%99un-entartage-%C3%A0-bruxelles/vi-AA1gmLmJ?t=28

    Source : https://www.rtbf.be/article/le-patron-de-ryanair-michael-oleary-entarte-a-son-arrivee-a-bruxelles-11252077

  • Ukraine : La face cachée des choses (Deuxième partie) Vladimir Caller
    https://www.investigaction.net/fr/ukraine-la-face-cachee-des-choses-deuxieme-partie

    Le traitement de l’information de la guerre entre la Russie et l’Ukraine risque, par son immédiateté, de nous faire perdre de vue l’énormité de son importance, de sa signification politique et de ses conséquences prévisibles. A ce propos, il ne nous semble pas exagéré de dire que le moment historique que nous vivons est comparable à, par exemple, celui de la chute du mur de Berlin ou 11 septembre.


    Dans ce scénario, la diplomatie américaine s’est déployée en trois temps (en attendant un quatrième) : le retrait des forces américaines d’Afghanistan, la trame organisée pour entraîner l’intervention armée russe en Ukraine (voir la première partie de cet article) et le basculement d’alliances au Moyen Orient dont les Accords d’Abraham annoncent la tendance.([1])

    Des objectifs bien précis
    – Reprendre le contrôle hégémonique d’une Europe durablement affaiblie et ce, sur le plan de l’énergie, la défense, la finance internationale ; dans ce cadre faire de l’Allemagne et du germanisme anti slave, la nouvelle référence militaire européenne.

    – Affaiblir la Russie à l’extrême, organiser un « Afghanistan-bis » sur des terres ukrainiennes et, comme voie de conséquence, installer un « Eltsine-bis » au Kremlin

    – Renforcer très lourdement le négoce militaire et son association avec les médias (le nouveau complexe militaro-médiatique). ([2])

    – Tout ceci, en préalable de la cible chinoise (le quatrième temps).

    Si les grandes lignes de cette stratégie étaient dûment programmées, il nous semble que ses mentors ne s’attendaient pas à une riposte russe si brutale ; en tout cas, pas de cette dimension. Cette riposte a changé la donne et précipité le timing des plans américains. Le soutien à l’Ukraine, à son intégrité territoriale, à sa politique d’alliances, est devenu un sujet mineur. Le volet politico-diplomatique de la guerre elle-même est devenu obsolète. Lorsque Biden traite Poutine de « criminel de guerre » ou de « voyou » ce n’est pas une saute d’humeur ; c’est une fin de non-recevoir à toute négociation, à toute discussion. Que la Russie saigne, c’est la (seule) priorité.

    Dans un entretien, passé inaperçu, à la NPR, le principal réseau de radiodiffusion public des États-Unis le 16 Mars, le secrétaire d’état Antony Blinken précisait les objectifs de sa diplomatie. Pour lui, cette guerre était l’occasion de changements, de grands changements. « L’un de ces changements est que les Européens s’intéressent de très près, et non seulement s’intéressent, mais commencent à agir sur la sécurité énergétique et cessent de se nourrir du pétrole et du gaz russes. Ce serait un changement majeur » .([3])

    Ursula von der Leyen, Charles Michel, Emmanuel Macron, semblent avoir bien entendu l’injonction en signant sans tarder un accord avec les États-Unis, lors du sommet européen des 24 et 25 mars, pour la livraison de 15 milliards de mètres cube de gaz naturel liquéfié (GNL) avec la perspective d’arriver à 50 milliards pour la fin de la décennie. A noter que la satisfaction vis-à-vis de cet accord n’est pas venue des marchands du GNL mais des acheteurs : « J’aimerais dire au peuple américain la reconnaissance de l’Europe pour leur soutien indéfectible », a salué Ursula von der Leyen, qui a dit voir en cet accord « une garantie de la sécurité et de l’indépendance énergétique de l’UE ».([4]) De son côté, dans l’élan de cet accord, l’Allemagne a débloqué 1,5 milliards d’euros pour acheter du GNL ; notamment aux Etats-Unis.

    L’acquiescence de l’UE envers les directives de la Maison Blanche ne se limitent pas aux directives sur le gaz. Elle anticipe même les propositions punitives de Washington et, pour y parvenir, n’hésite pas à violer ses propres directives. Ainsi, l’UE sanctionnait la banque centrale russe gelant ses dépôts avant même les États-Unis et décidait l’envoi des armes à l’Ukraine en totale contradiction avec les propres dispositions du Conseil européen qui régissent le contrôle des exportations militaires ; règles dans lesquelles il est bien précisé que « Les États membres refusent l’autorisation d’exportation de technologie ou d’équipements militaires susceptibles de provoquer ou de prolonger des conflits armés ou d’aggraver des tensions ou des conflits existants dans le pays de destination finale. »([5])

    Concernant Moscou, Blinken assure que le changement est déjà en marche : « L’une des choses que nous faisons est de priver la Russie de la technologie dont elle a besoin pour moderniser son pays, pour moderniser les industries clés – défense et aérospatiale, son secteur de haute technologie, l’exploration énergétique. Toutes ces choses vont connaître des effets profonds et pas seulement immédiats. Ils vont augmenter et s’accroître au fil du temps […] Tout ce qui est fait est, en fait, irréversible ». Cette guerre multi-sectorielle a donc vocation à durer. Pour qu’il ne reste pas de doutes, le secrétaire d’État estimait nécessaire d’avouer que « …le simple fait d’arrêter l’invasion de l’Ukraine pourrait ne pas suffire pour annuler les sanctions contre la Russie ».

    Au bonheur des armuriers
    Nous disions ci-dessus que la réaction russe avait surpris les Occidentaux, par sa nature et son envergure, le quotidien Le Figaro rapportait que, soucieux de son budget, Boris Johnson avait prévu, peu avant le déclenchement du conflit, de tailler dans les effectifs et matériels destinés à la défense.([6]) En France, le président de la Cour de comptes Pierre Moscovici prévoyait « réduire la voilure » du budget des armées dans son rapport sur « La loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 et les capacités des armées ». « Il va devoir revoir sa copie car la guerre en Ukraine a balayé certaines convictions des rapporteurs »  ; estimait le journal français La Tribune. ([7]) Aux USA même, au début de l’année, une publication spécialisée dans le domaine de la défense commentait : « Le secteur est confronté à une période de stagnation ou de diminution des budgets du Pentagone, alors même que le ministère de la Défense s’efforce de faire face à des conditions difficiles dues à la montée de la Chine ».([8])

    Le cas le plus marquant fut, pourtant, celui de l’Allemagne. Le 12 février le ministre des Finances, Christian Lidner du Parti libéral démocrate, bien connu pour son attachement à la rigueur budgétaire, s’était adressé au Bundestag insistant sur l’urgence de réduire les dépenses militaires en dépit des pressions de l’OTAN pour qu’elles atteignent, au minimum, le 2 % du PIB du pays. Cela dit, le climat martial autour du dossier ukrainien, poussé par les écolos, était déjà bien animé, pendant que le premier ministre Olaf Scholz semblait résister à ces pressions. C’est alors que le magazine Der Spiegel , incité par l’intervention russe, titrait en une dans son édition du 26.02 : « Ayez honte Monsieur Scholz », l’accusant d’être trop mou et « d’empêcher l’Union européenne d’agir contre le régime de Poutine ».([9]) Le lendemain, Scholz décidait, devant le parlement, d’attribuer un montant de 100 000 milliards d’euros au budget de la défense. Pour le journal français Les Echos « La révolution copernicienne de l’Allemagne ne fait que commencer ».([10])

    Et elle prend de l’envol si l’on en juge par les décisions qui suivirent. Le 27 mars, la présidente de la commission de la défense au Bundestag, Andrea Schwarz, annonçait que son pays se proposait d’acheter le système de missiles israéliens « Arrow », plus connu sous le nom de « Dome de fer » lorsqu’il sert à se protéger des missiles venant du Hezbollah ou du Hamas. « Nous devons mieux nous protéger contre la menace russe. Pour cela, nous avons besoin rapidement d’un bouclier antimissiles à l’échelle de l’Allemagne« , expliqua-t-elle dans le Bild. Et d’ajouter, « Nous pouvons tendre le Dôme de fer au-dessus des pays voisins. Nous jouerions ainsi un rôle clé pour la sécurité de l’Europe » . Selon le journal, le système coûterait 2 milliards d’euros et pourrait être opérationnel dès 2025 depuis trois sites en Allemagne. ([11]) Jean Monnet en rêvait, l’alliance de gaullistes et de communistes l’avait empêché en 1954, le réarmement allemand est à l’ordre du jour. Et ce n’est que le commencement. Des F-35 furtifs sont déjà commandés en masse aux USA ; des drones armés à Israël et des projets, si chers à Emmanuel Macron, de chars et avions de chasse mutualisés sont plus que jamais d’actualité.

    L’autre guerre
    Une autre guerre non moins importante se joue dans la communication où excelle l’ancien comédien Zelinsky élu sur un programme de pacification et devenu faucon parmi les faucons du projet d’éterniser la guerre et, si possible, de l’étendre. Maître dans l’art de l’ambiguïté, un jour il propose, demande, des négociations et lorsqu’elles sont entamés, il exige la fermeture du ciel ukrainien par l’OTAN. Il suggère des concessions, y compris territoriales pour toute de suite accuser la Russie de génocide et son président d’être un criminel de guerre et ce en parfaite concertation avec Biden et les grandes corporations médiatiques mondiales. Sa campagne de communication est particulièrement efficace « Ils sont vraiment excellents en stratcom – médias, info ops, et aussi psy-ops, a déclaré un haut responsable de l’OTAN au  Washington Post. « J’espère que les pays occidentaux prendront exemple sur eux ». ([12]) La production, notamment vers l’extérieur, est assuré par l’agence Internews  financée conjointement par le gouvernement américain et diverses ONG’s dont la fondation Gates, The Open Society de George Soros et The National Endowment for Democracy.

    Nous sommes ainsi face à un climat « d’union sacrée » autour de Zelensky et son équipe. Impensable de toucher un mot à propos de ses nombreux faits de corruption aggravée révélées par les Pandora papers. Si vous osez le faire, vous devenez ipso-facto un « agent de Poutine ». Encore mieux : surtout ne pas parler de « nazification » puisque, c’est le « vox médiatique » qui sanctionne : Zelensky est lui-même juif. Comme si le fait d’être juif vaccinait contre des compromissions. Cette campagne est si efficace que l’idée s’est installée que des formations comme Pravy Sektor, Patriotes d’Ukraine et Azov seraient très marginales car leur dimension serait fort modeste. Concernant Azov, le plus engagé parmi ces groupes sur le plan militaire, les ‘spécialistes’ des moyens de communication avancent le fait qu’ils « ne seraient que 4 000 dans une population militaire de 200 000 membres » ; insignifiants, donc. Or ce chiffre semble tiré de Wikipédia de manière un peu désinvolte, nos commentateurs oubliant que nous sommes déjà en 2020. En effet, ce site précise que « Le bataillon d’Azov était composé d’environ 800 volontaires fin 2014, mais vit ses effectifs rapidement augmenter portant le nombre de combattants potentiels à plus de 4 000 à la fin de 2016 ».([13]) Si en 2 ans, (2014-16) Azov grandit de 500 % on peut estimer que « The International Institute for Strategic Studies », organisme américain spécialisé dans la chose militaire, n’exagère pas lorsqu’il estime que les forces paramilitaires ukrainiennes (dont Azov est, de loin, la plus importante) représentent 102 000 membres pour un effectif total de l’armée nationale ukrainienne de 145 000 membres.([14])

    D’autres commentateurs insistent sur leur prétendue insignifiance en raison du fait qu’ils n’ont pas d’élus au parlement. Or le problème n’est pas qu’ils soient ou non au parlement mais qu’ils sont parfaitement bien installés et dans les forces armées et dans le ministère de l’intérieur. Et là, c’est-à-dire au cœur de la guerre, ils sont en position d’orienter la ligne politique générale et ce, en parfaite concertation avec le Pentagone, l’OTAN (et la caution de l’UE) avec même des projections internationales. Dans une enquête très fouillée, le magazine américain TIME, très peu suspect de « complotisme gauchiste », rapporte les déclarations d’Ali Soufan, un ancien cadre de très haut niveau du FBI, expert en questions de terrorisme, à propos du mouvement Azov. Selon Soufan, « Azov occupe une place centrale dans un réseau de groupes extrémistes qui s’étend de la Californie à la Nouvelle-Zélande en passant par l’Europe ». Et faisant référence aux talents de recrutement de l’organisation, l’expert soutient que « plus de 17 000 combattants étrangers sont venus en Ukraine au cours des six dernières années en provenance de 50 pays. » . Intriguée, la rédaction du magazine est allée sur place à Kiev pour interroger Olena Semenyaka, la responsable de questions internationales du mouvement, à propos des objectifs de son organisation. Cette dernière a répondu : « la mission d’Azov était de former une coalition à travers le monde occidental, dans le but ultime de prendre le pouvoir dans toute l’Europe. » ([15]) TIME précise qu’en octobre 2019, 40 membres du Congrès avaient signé une lettre appelant, sans succès, le Département d’État américain à désigner Azov comme une organisation terroriste étrangère. 

    Plus récemment, le quotidien israélien Jerusalem Post, publiait un rapport de l’Institut d’études européennes, russes et eurasiennes (IERES) de l’Université George Washington qui révélait que « le Canada, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont contribué à la formation de membres des organisations d’extrême droite au sein des académies militaires ukrainiennes » . Le rapport soulignait la tolérance dont ces groupes bénéficiaient des directions de ces académies. Situation qui avait provoqué la colère des Amis du Centre Simon Wiesenthal (FSWC) du Canada qui faisait état de leur mécontentement dans un communiqué. « .. Il est inacceptable que nos forces armées encouragent les groupes néonazis en Ukraine par le biais de la formation de nos forces armées. »([16])

    Cette présence militaire, ce prosélytisme sans limites ni frontières du néofascisme kiévien ne se limite pas aux casernes. Dès le lendemain du coup d’état de 2014 parrainé par Laurent Fabius, Frank-Walter Steinmeier (actuel président de l’Allemagne) et Victoria Nuland, le poste du ministre de l’intérieur, le plus sensible et stratégique du nouveau gouvernement « démocratique et européiste » fut attribué à Arsen Avakov, le créateur d’Azov. Question d’urgence ? Pas d’autre choix pour le moment ? Désignation passagère ? Pas du tout ! Avakov resta ministre 8 ans jusqu’au mois de juillet 2021 dûment confirmé d’ailleurs, malgré de vives oppositions y compris du grand rabbin de Kiev, par monsieur Zelensky. Trop visible pour rester à côté du Monsieur propre Zelenzky, il dut quitter ce poste si visible pour devenir conseiller spécial du ministère de la défense.

    Les évidences, les démonstrations de la très large mainmise de l’extrême droite néonazie sur les forces militaires et paramilitaires du pays et sur une très large partie de l’opinion publique ukrainienne, notamment sur sa jeunesse sont incontestables Pourtant, dans un exercice pervers de manipulation de l’opinion, le système fait tout pour l’ignorer, pour le cacher. Ainsi, finalement ce n’est pas Poutine qui ‘dénazifie’ l’Ukraine mais bien l’UE, la Maison Blanche, les médias…

    En attendant le vrai morceau
    Dans cette guerre qui se joue (pour le moment) à trois : USA-Russie-UE (la Chine est, cette fois, en stay behind), on peut estimer que les gagnants seront les deux géants, les USA et la Chine avec comme perdants leurs partenaires mineurs, l’Europe et la Russie. Cela dit, les recompositions en cours avec l’entrain militaire de la Russie, sa disposition à « passer à l’acte » comme nouvelle donne, ajoutées à la fixation sur la Chine, ne peuvent que conforter plus que jamais le négoce militaire. Présentant le nouveau budget de la défense pour 2023 (Budget que l’administration Biden estime à 773 milliards de dollars soit le niveau le plus élevé de l’histoire américaine), la revue Foreign Policy, titrait ce 28 mars, « L’invasion de l’Ukraine par la Russie a obligé le Pentagone à revoir son approche centrée sur la Chine. »([17])

    De con côté, avec ce franc parler si américain, le Pentagone publiait une fiche informative de la NGS (National Defense Strategie) soulignant la permanence de la menace chinoise d’où le fait que ces efforts visent à « agir de toute urgence pour soutenir et renforcer la dissuasion, la République Populaire de Chine (RPC) étant notre concurrent stratégique le plus important et le défi majeur pour le département« . La fiche présente ainsi les priorités du Pentagone « La défense de la patrie, face à la menace multi-domaine croissante que représente la RPC.[…] Dissuader toute agression, en donnant la priorité au défi posé par la RPC dans la région indopacifique, puis au défi posé par la Russie en Europe. »([18])

    Cette agressivité langagière (et budgétaire) n’empêchait pas messieurs Blinken et Sullivan d’entreprendre moult tentatives pour essayer d’aligner la Chine contre la Russie dans le cadre des sanctions en cours. Ce fut une secrétaire d’un programme de TV chinois qui, en manière de réponse, résuma le mieux la démarche étasunienne : « Pourrais-tu m’aider à combattre ton ami pour que je puisse m’occuper de toi plus tard ? »[19]

    Post scriptum 09.04.2022
    Je viens de lire un long article du Wall Street Journal (ici en annexe) informant d’une proposition faite par l’allemand Scholz à Zelensky, « une dernière tentative », le 19 février, quelques jours avant l’entrée de troupes russes en Ukraine. L’Allemand aurait déclaré à Zelensky que l’Ukraine devrait renoncer à ses aspirations envers l’OTAN et déclarer sa neutralité dans le contexte d’une convention sur la sécurité européenne garantie conjointement par les Etats-Unis et la Russie. Demande que Zelensky aurait refusée arguant que l’on « ne peut pas faire confiance à Poutine et que la plupart des Ukrainiens souhaitent adhérer à l’OTAN ».([20])

    Cette révélation me semble précieuse pour évaluer la personnalité du président ukrainien, sa capacité à décider seul (contrairement à l’idée qu’il serait soumis à des influences…) et sa responsabilité dans le drame que vit son pays.
    Source : Le Drapeau Rouge https://www.ledrapeaurouge.be
    Voir la première partie de l’article. https://www.investigaction.net/fr/ukraine-la-face-cachee-des-choses-premiere-partie
    Photo : Manhhai (CC 2.0)

    Notes :
    [1] Accords officialisant la reconnaissance d’Israël par des pays arabes qui jusqu’ici s’y refusaient. Le dossier ukrainien, si riche et complexe, ne nous a laisse le temps de traiter ce sujet. Nous y reviendrons.

    [2]La formule complexe militaro-industriel devenant un peu obsolète ; outre que pour ce qui est des USA l’importance de la composante industrielle n’est plus la même que du temps du Général Eisenhower,
    auteur de la formule, le facteur médiatique est, par contre, devenu incontournable pour la gestion de guerres.

    [3]Blinken, https://www.npr.org/transcripts/1086835380?t=1648549050349 March 16, 2022 

    [4]https://lechiffredaffaires.dz/15-milliards-de-m3-de-gnl-americain-pour-leurope

    [5]Actes pris en application du traité UE ; position commune 2008/944/PESC du 8.12.2008 https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32008E0944&from=FR

    [6]https://www.lefigaro.fr/international/royaume-uni-a-l-heure-du-global-britain-boris-johnson-somme-d-en-faire-enco

    [7]https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/armees-la-cour-des-comptes-propose-de-reduire-la-voilure-dans-un-contexte-

    [8]National security for insiders by insiders https://warontherocks.com/2021/01/13the-u-s-defense-industry-in-a-new-era

    [9]https://www.spiegel.de/ausland/deutschlands-halbherzige-sanktionspolitik-schaemen-sie-sich-herr-scholz-komm 

    [10]https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/la-revolution-copernicienne-de-lallemagne-ne-fait-que-commencer-1393884

    [11]https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/l-allemagne-envisage-de-se-doter-d-un-bouclier-antimissiles-%C3%A0-2-milliards-d-euros/ar-AAVxQvZ?ocid=winp1taskbar

    [12]https://www.washingtonpost.com/national-security/2022/03/16/ukraine-zelensky-information-war Les sigles « Ops » et « Psy-ops » correspondent aux opérations de propagande et publicité dans le premier cas et à celles visant à manipuler les informations ; susciter compassion du public, etc. dans le second.

    [13]https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9giment_Azov

    [14]Ukraine’s military strength https://graphics.reuters.com/RUSSIA-UKRAINE/dwpkrkwkgvm 26.1.22

    [15]« Like, Share, Recruit : How a White-Supremacist Militia Uses Facebook to Radicalize and Train New Members” https://time.com/5926750/azov-far-right-movement-facebook January, 7,2021

    [16]By Jerusalem Post staff ; October 19, 2021 https://www.jpost.com/diaspora/western-countries-training-far-right-extremists-in-ukraine-report-682411

    [17]https://foreignpolicy.com/2022/03/28/pentagon-defense-strategy-russia-ukraine-war.

    [18] US Department of Defense Fact Sheet : 2022 National Defense Strategy https://media.defense.gov/2022/Mar/28/2002964702/-1/-1/1/NDS-FACT-SHEET.PDF

    [19] China Global Television Network — CGTN LIU Xin 刘欣 (LiuXininBeijing) March 19, 2022

    [20] https://www.wsj.com/articles/vladimir-putins-20-year-march-to-war-in-ukraineand-how-the-west-mishandled-it-1 

    #otan #usa #etats-unis #ukraine #azov #néonazis #néofascisme #ue #union_européenne #Russie #guerre #crimée #otan #réfugiés #énergie #géopolitique #france #politique #poutine #allemagne

  • Le journaliste britannique Robert Fisk est décédé
    2 novembre 2020
    https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/le-journaliste-britannique-robert-fisk-est-d%C3%A9c%C3%A9d%C3%A9/ar-BB1aB70X

    Le journaliste britannique et auteur Robert Fisk décédé à son domicile, dans la capitale irlandaise Dublin, rapporte le quotidien The Irish Times dimanche. Il était âgé de 74 ans.

    M. Fisk a été transporté à l’hôpital vendredi ne se portant pas bien, il est décédé peu après, selon The Irish Times.

    M. Fisk était un des correspondants étrangers britanniques les plus réputés, ayant longtemps correspondu depuis le Moyen-Orient pour The Independent. Il a rédigé plusieurs livres, dont « La grande guerre pour la civilisation » (2005).

    Son oeuvre de grand reporter a été saluée par plusieurs prix. L’université de Gand lui a attribué le titre de docteur Honoris causa en 2006.

    • Décès du célèbre reporter Robert Fisk
      Correspondant au Moyen-Orient, Robert Fisk avait fait de Beyrouth sa base dans les années 70.
      OLJ / le 01 novembre 2020 à 23h55
      https://www.lorientlejour.com/article/1239104/deces-du-celebre-reporter-robert-fisk.html

      Le célèbre reporter Robert Fisk est décédé à Dublin à l’âge de 74 ans, rapportent dimanche plusieurs médias. M. Fisk serait décédé d’un AVC après avoir été admis à l’hôpital.

      Correspondant au Moyen-Orient, Robert Fisk avait fait de Beyrouth sa base dans les années 70 et a couvert l’actualité du Moyen-Orient et au-delà pendant plus de 40 ans. Une longue carrière lors de laquelle il a couvert la guerre en Syrie et au Liban, cinq invasions israéliennes, la guerre Iran-Irak, l’invasion soviétique de l’Afghanistan, la guerre civile algérienne, l’invasion du Koweït par Saddam Hussein, l’invasion et l’occupation américaines de l’Irak et les révolutions arabes de 2011.

      En 2005, le New York Times l’avait décrit comme étant « probablement le plus célèbre des correspondants étrangers en Grande-Bretagne ». Il était un des très rares journalistes occidentaux à avoir interviewé Oussama Ben Laden. Il l’a fait à trois reprises dans les années 1990.

      Sa carrière avait commencé au Sunday Express à Londres. Il a ensuite rejoint The Times. Après s’être installé brièvement au Portugal, il a choisi de s’établir à Beyrouth où il a travaillé comme correspondant au Moyen-Orient pour The Times et The Independent. Sa carrière a été honorée par de nombreux prix, notamment le prix Orwell, le British Press Awards International Journalist of the Year et le Foreign Reporter of the Year à plusieurs reprises.

      Robert Fisk, dont le travail fut au centre de controverses à la fin de sa carrière notamment en ce qui concerne sa couverture de la guerre en Syrie, a écrit plusieurs livres dont le célèbre Pity the Nation : Lebanon at War et The Great War for Civilisation

      Interviewé par L’Orient-Le Jour en 2019, à l’occasion de la 44ème commémoration du début de la guerre libanaise, Robert Fisk avait dit : « Je n’aime pas les histoires sur l’effet qu’ont sur les journalistes les événements qu’ils couvrent. Les personnes pour qui nous devons avoir de la peine sont les victimes et les survivants. Ceux qui doivent vivre l’enfer. Les journalistes, lorsqu’ils se sentent en difficulté, peuvent prendre un billet d’avion en classe affaires et faire une pause ». Il avait toutefois accepté de livrer le récit de l’enfer des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila, en banlieue de Beyrouth, lors des massacres de septembre 1982 commis par des milices chrétiennes, sous l’œil des militaires israéliens. Robert Fisk était en effet l’un des premiers journalistes à entrer dans ces camps, alors même que les tueurs se trouvaient encore sur les lieux.

    • La mort de Robert Fisk, grand reporter au Moyen-Orient et personnage controversé
      Pratiquant un journalisme politiquement engagé, il restera comme celui qui a interviewé trois fois Oussama Ben Laden. Il est mort le 30 octobre, à 74 ans.
      Par Christophe Ayad Publié hier à 18h58, mis à jour à 07h05
      https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2020/11/04/la-mort-de-robert-fisk-grand-reporter-au-moyen-orient-et-personnage-controve

      Il restera à jamais l’homme qui a interviewé trois fois le fondateur d’Al-Qaida, Oussama Ben Laden. Une seule aurait suffi à établir une carrière de journaliste, mais trois, c’est aussi exceptionnel que dérangeant. Robert Fisk est mort vendredi 30 octobre à Dublin, à l’âge de 74 ans.

      Icône du journalisme au Moyen-Orient, dont il a été l’un des meilleurs connaisseurs et l’un des conteurs les plus brillants, il était aussi un personnage controversé, aussi révéré par un public engagé que tenu en suspicion par ses confrères. Robert Fisk aimait à se présenter comme un homme sans peur, il n’a pas été sans reproche.
      Article réservé à nos abonnés Lire aussi Oussama Ben Laden par Robert Fisk

      La vie de Robert Fisk a été marquée par les guerres. Il est né le 12 juillet 1946 à Maidstone, dans le Kent, au sortir de la seconde guerre mondiale, dont son pays, le Royaume-Uni, est sorti vainqueur mais exsangue. Son père, William Fisk, a été très marqué par la première guerre mondiale, lors de laquelle il avait tenu le journal de sa compagnie.

      Après des études de science politique à l’université de Lancaster, Robert Fisk s’engage au Sunday Express, qu’il quitte rapidement à la suite d’un désaccord avec sa hiérarchie, pour le Times. Il couvre pour ce quotidien les « événements » d’Irlande du Nord de 1972 à 1975, en tant que correspondant à Belfast.

      Cette expérience irlandaise a durablement marqué Fisk et a probablement joué un rôle essentiel dans son engagement pacifiste et anticolonial. Le journaliste, très apprécié en Irlande, choisit par la suite d’acquérir une maison à Dalkey, dans la banlieue de Dublin, de passer une thèse en 1983 au Trinity College sur la neutralité de l’Irlande pendant la seconde guerre mondiale, et de prendre la nationalité irlandaise.

      Il publie en 1975 son premier livre sur ses années de reportage de guerre en Irlande du Nord, The Point of No Return : The Strike which Broke the British in Ulster (« Le point de non-retour : la grève qui cassa les Britanniques en Ulster », non traduit). C’est aussi en Irlande que Robert Fisk a été inhumé lundi 2 novembre. Le président de la République d’Irlande, le poète Michael D. Higgins, qui joue un rôle honorifique, lui a rendu un hommage appuyé.

      Monument du journalisme narratif

      Après avoir couvert la « révolution des œillets » au Portugal en 1974, Fisk s’est installé à Beyrouth en 1976, où il a été le correspondant du Times au Moyen-Orient jusqu’en 1987. Il quitte le journal peu après la prise de contrôle du magnat australien Rupert Murdoch pour rejoindre The Independent, jeune quotidien de « gauche » et novateur. (...)

      #Paypall

  • TRANSPARENCE CORONAVIRUS

    Nous sommes un collectif interprofessionnel de soignants belges (médecins spécialistes, généralistes, pharmaciens, infirmiers, kinés, dentistes, psychologues, sages-femmes, aides-soignants, naturopathes,…) préoccupés par la gestion problématique du coronavirus, par les mesures liberticides et disproportionnées, le contexte anxiogène et la désinformation véhiculée au sujet du virus, de sa gravité ainsi que sur les traitements et les prétendues solutions miracles pour répondre à la crise (course au vaccin).

    Attachés autant à notre déontologie professionnelle qu’à l’Etat de Droit et au respect des lois, comme celle du 22 août 2002 sur le droit des patients qui consacre le droit à un consentement libre et éclairé, nous estimons nécessaire de partager de façon plus visible au public et à nos confrères le contenu de nos questionnements, de nos réflexions et de nos revendications dans le cadre de cette crise.

    C’est pourquoi nous lançons un appel collectif « Stop à la peur et aux mesures disproportionnées », ayant bien entendu vocation à être rejoint et cosigné par bien d’autres de nos confrères qui le souhaitent. Ensemble, nous sommes convaincus que nous serons plus efficaces pour rendre davantage possible une gestion enfin plus éthique et démocratique de cette crise, là où le monde politique ne nous a offert jusqu’à présent que silence, mépris et diverses contradictions.

    STOP À LA POLITIQUE DE LA PEUR
    ET AUX MESURES DISPROPORTIONNÉES !

    Nous sommes des citoyens belges mais nous sommes aussi des soignants de tous horizons, et c’est à ce titre que nous ressentons également l’urgence de nous exprimer à présent.

    En tant que professionnels de santé, il nous incombe de nous informer d’une façon suffisamment rigoureuse afin de fournir à nos patients une information de qualité qui puisse aller dans le sens d’une maximisation de leur santé globale (comprise par l’OMS comme « un état de complet bien-être physique, psychique et social, et non comme une simple absence de maladie ou d’infirmité).

    Notre déontologie nous interdit donc de cautionner un quelconque alarmisme injustifié, fusse-t-il étiqueté « Sciensano » ou « approuvé par le gouvernement », d’autant plus que la loi belge du 22 août 2002 sur les droits des patients nous impose notamment la communication aux patients d’une information suffisamment complète et loyale, non seulement sur les prétendus avantages de méthodes, tests, dispositifs, mais aussi sur leurs limites, leurs risques, ainsi que sur leurs alternatives.

    Or à quoi assistons-nous depuis déjà des mois de la part du gouvernement et de ses « experts » ?

    • A des mesures draconiennes, anxiogènes, sans aucune subtilité ni discernement, pourvoyeuses d’énormes dégâts collatéraux, de décès et de désespérances (songeons par exemple au syndrome du glissement, qui a ainsi pu faire bien plus de dégâts parmi nos seniors que le virus lui-même [1]). Songeons aussi à l’absurdité de la « bulle sociale », récemment passée de 15 à 5 personnes, alors que l’homme est un « animal social » et que les études le montrent : des liens sociaux forts augmentent de 50% la probabilité de survie (toutes causes confondues), constituant ainsi un déterminant majeur de santé des individus. [2] 

    • A une absence préoccupante de réponse aux questions et à une fuite de tout débat démocratique, en témoigne par exemple les non réponses de la Ministre Maggie De Block aux questions du collectif Initiative Citoyenne malgré ses promesses du contraire dans le Soir du 22 avril [3], ou l’évincement des conférences de presse du journaliste de Kairos Alexandre Penasse après ses questions dérangeantes sur les conflits d’intérêts [4]. 

    • A la confusion entre nouveaux cas détectés (en raison d’une multiplication des tests) et la soi-disant gravité de l’épidémie [5], le tout s’accompagnant d’une surenchère de mesures toutes plus contraignantes les unes que les autres [6], alors que tout accrédite pourtant une baisse de virulence du virus [7]. 

    • A l’usage de chiffres biaisés (confondant les cas « positifs » avec les cas graves, les symptomatiques et les asymptomatiques, et ne rapportant pas non plus le nombre de cas nouvellement positifs au nombre total de tests effectués)[8], renforcés par un appel à l’émotionnel plutôt qu’à une analyse responsable des données ; de là que même le papa d’une petite fille de 3 ans dont le décès a été classé dans les « décès Covid-19 » par Sciensano s’est senti obligé de préciser que sa fille n’était pas morte du coronavirus, qu’elle avait déjà une maladie sous-jacente et d’ajouter qu’« Il ne faut pas effrayer le monde pour rien. C’est beaucoup de show tout ça ». [9] 

    • A la présentation (puis in fine l’obligation ?) de mesures de « réponse » très discutables comme le dépistage de masse (dont le taux de faux négatifs peut atteindre 56% selon la littérature médicale) [10], le tracing [11] et la vaccination généralisée [12], au détriment de tout ce qui est susceptible de renforcer plus naturellement et sans effets secondaires le système immunitaire des individus [13] ainsi que de l’usage de médicaments efficaces plus anciens mais moins rentables, comme l’hydroxychloroquine, devenue une concurrente bien trop gênante du business médico-pharmaceutique [14]. 

    Comme des milliers de professionnels de santé l’ont demandé en Allemagne [15] et dans d’autres pays, nous appelons nous aussi, soignants belges, à la fin de cette politique déconnectée du réel et à la transparence sur toute cette gestion calamiteuse qui met de plus en plus dramatiquement à mal notre Etat de droit, ainsi que l’a encore récemment déploré le Pr Nicolas Thirion de l’ULg dans la Libre (« Coronavirus : notre Etat de droit brûle et nous regardons ailleurs » [16]). L’assimilation médiatique systématique de ces soignants à des complotistes devient de plus en plus pathétique…

    Comme le politologue de l’UCL, Vincent Laborderie, nous dénonçons nous aussi le pouvoir inédit et tout à fait démesuré d’experts devenus à présent hors de contrôle [17], sans aucune légitimité démocratique et dont les fantasmagories et autres modélisations jamais réalisées grignotent chaque jour un petit peu plus les fondements même de notre société et les bases de notre vivre ensemble. Nous réclamons le départ pur et simple de tous les experts belges en conflits d’intérêts avec des fabricants de vaccins, qui prospèrent sur la peur afin d’accroître l’acceptabilité sociale de ces futurs vaccins élaborés à la hâte, mal évalués, mais déjà achetés par millions par les gouvernements alors qu’ils impliqueront pourtant des technologies inédites et feront de nos corps des organismes génétiquement modifiés [18]. Nous demandons aux médias de communiquer clairement et loyalement sur les liens d’intérêts de ces « experts » fréquemment invités, alors que les revues de médecine basée sur les preuves indiquent sans détour l’influence négative indéniable de ces liens sur le jugement clinique et l’intérêt des patients [19].

    Comme le Professeur Daniel Rodenstein, professeur émérite de pneumologie à l’UCL, nous tenons à rappeler les conséquences graves de l’état de psychose tout à fait injustifié induit dans la population, en dépit de chiffres clairs et indiscutables tels qu’il les a commentés dans le Vif [20], et qui nous semblent incontournables à indiquer : 300 morts par jour en moyenne en Belgique toutes causes confondues et 110 000 par an en Belgique, la plupart au delà de 64 ans. « En 2020, pendant quelques jours du 15 mars au 15 mai, il en est mort un peu plus. Le jour le plus noir, le 10 avril, il y eut 613 morts, soit 151 de plus que le jour le plus noir de 2018, le 7 mars 2018 par exemple. Si on regarde l’année 2020 dans son ensemble, il est probable qu’au lieu de 110.000 morts nous aurons entre 110.000 et 115.000 décès. […] Le Covid-19 n’aura pas non plus beaucoup changé les chiffres dans le monde, où il meurt chaque année, en gros, 57.000.000 d’humains. Le Covid-19 a tué jusqu’ici, en gros, 600.000 personnes. A peine 1% des morts d’une année quelconque ! »

    Alors que l’OMS ne cesse de poursuivre ses annonces mortifères selon lesquelles « cette pandémie va certainement être très longue » et que « ses effets se feront sentir pendant encore des décennies » [21], nous en appelons, nous, au retour du bon sens et de la lucidité sur les vrais enjeux pour aujourd’hui et pour demain. Il nous semble capital de rappeler que c’est en 2009, peu avant la fausse pandémie de H1N1 que l’OMS avait modifié ses critères de pandémie, consistant à disjoindre les notions de contagiosité (extension) et celle de sévérité (mortalité) pour parler de pandémie, facilitant de ce fait le passage à l’alerte maximale de niveau 6 qui se trouve être directement connectée au déclenchement de la production mondiale de vaccins [22], dont les fabricants (et ceux qui y investissent, comme la Fondation Bill & Melinda Gates par exemple) financent également cette même OMS. Dans un tel contexte, et alors que la firme AstraZeneca avec qui la Belgique va également faire affaire pour le vaccin, bénéficiera d’une immunité juridique totale [23], nous réclamons sans délai que le gouvernement s’engage à une stricte liberté vaccinale pour tous, professionnels de santé ET patients. De même, nous exigeons qu’il soit communiqué loyalement aux patients que le vaccin contre la grippe saisonnière majore de 36% le risque d’infection au coronavirus comme démontré dans une récente étude de l’armée américaine [24] (lors du H1N1, ce phénomène fut d’ailleurs également observé à large échelle par des chercheurs canadiens qui ont montré que la vaccination contre la grippe saisonnière doublait le risque de faire une grippe de type H1N1 [25]), et ce alors que le Conseil Supérieur belge de la santé entend plus que jamais le promouvoir à l’automne prochain [26] !

    Nous en appelons à la revalorisation des soignants en tant que personnes compétentes et aptes à s’informer, à informer autant qu’à prescrire les médicaments et les traitements qui leur semblent les plus adaptés au cas de leurs patients.

    Nous en appelons enfin au libre choix des patients, surtout lorsqu’il est question de méthodes et d’actes susceptibles de leur causer un préjudice quelconque, en ce compris les tests PCR systématiques ou le port obligatoire du masque. Or celui-ci est encore plus délétère pour toute une catégorie de patients (asthmatiques, sujets âgés, déficients respiratoires etc.)[27], et ceux-ci ne sont pas forcément informés de la possibilité de bénéficier d’une contre-indication médicale ni de la récente modification, le 22 août dernier, de l’arrêté ministériel du 30 juin ne leur imposant plus le port alternatif de l’inutile et stigmatisante visière en lieu et place du masque [28].

    Nous, soignants, serons donc aussi intransigeants sur nos valeurs, nos droits et notre devoir de protection envers nos patients et le reste de la société.

    Et nous appelons nos confrères à rejoindre et à signer, eux aussi, cet appel !

    Signer cet appel en tant que soignant
    https://www.transparence-coronavirus.be/-/p/hp/signer-cet-appel-en-tant-que-soignant.php

    --

    [1] Dendooven, L., « Le "syndrome de glissement", cet état dépressif qui pourrait tuer plus de personnes âgées que le coronavirus », RTBF, 17 avril 2020. https://www.rtbf.be/info/societe/detail_la-solitude-des-personnes-agees-pourrait-les-tuer-bien-plus-que-le-coron « Cet expert prévient des conséquences du confinement : "Le risque de stress post-traumatique est très important" », RTL info, 28 avril 2020. https://www.msn.com/fr-be/actualite/coronavirus/cet-expert-pr%c3%a9vient-des-cons%c3%a9quences-du-confinement-le-risque-de-stress-post-traumatique-est-tr%c3%a8s-important/ar-BB13iF1q?li=BBqiQ9T&ocid=mailsignout Delépine, N., « La vague psychiatrique déjà rude ne sera pas en cloche ! », France Soir, 21 juillet 2020. http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/la-vague-psychiatrique-deja-rude-ne-sera-pas-en-cloche

    [2] Holt-Lunstad J, Smith TB, Layton JB (2010) Social Relationships and Mortality Risk : A Meta-analytic Review. PLoS Med 7(7) : e1000316. https://doi.org/10.1371/journal.pmed.1000316 “La bulle sociale à cinq personnes est difficilement supportable à long terme”, 7sur7.be, 12 août 2020. https://www.7sur7.be/belgique/la-bulle-sociale-a-cinq-personnes-est-difficilement-supportable-a-long-terme~a

    [3] « La Première ministre et les ministres de la Santé ont reçu un courrier daté du 13 avril émanant du collectif Initiative citoyenne, accompagné dans leur démarche par trois médecins. Relayé par leur avocat, Me Georges-Henri Beauthier, le document (qui peut être consulté sur le site du groupe) est une succession de questions et de sous-questions très concrètes à propos des acteurs internationaux (OMS, Bill Gates…), des bénéfices et des conséquences des mesures de confinement, des techniques de dépistage ou encore de la fiabilité des futurs vaccins. Il comporte également des réflexions adressées aux gouvernements sur la manière dont la crise sanitaire est gérée et sur le respect des libertés et de la démocratie dans un contexte d’urgence et de crise mondiale. […] La ministre de la Santé a prévu de répondre au courrier d’Initiative citoyenne, nous indique-t-on au cabinet de Maggie De Block, mais le « caractère très technique de certaines questions » demande encore un peu de temps. » Cf. Ponciau, L., « Vaccins, masques, dépistages : Sophie Wilmès interpellée par un collectif citoyen », Le Soir, version en ligne du 22 avril 2020. https://data.over-blog-kiwi.com/1/47/73/60/20200425/ob_21d144_article-le-soir-22-avril-2020-action.pdf

    [4] « Malaise lors de la conférence de presse de Sophie Wilmès : un journaliste pose une question déplacée, la Première ministre pas amusée (vidéo) », Sudpresse, 15 avril 2020. https://www.sudinfo.be/id179858/article/2020-04-15/malaise-lors-de-la-conference-de-presse-de-sophie-wilmes-un-journaliste-pose « Le journaliste de Kairos : “Ils ont tout fait pour que l’on ne revienne pas” »,7sur7.be, 25 avril 2020. https://www.7sur7.be/belgique/le-journaliste-de-kairos-ils-ont-tout-fait-pour-que-l-on-ne-revienne-pas~acb8a

    [5] A cet égard, le biologiste et virologue Bernard Rentier, ancien Recteur de l’Université de Liège a déclaré sur son compte Twitter : « Il est vraiment indispensable d’arrêter d’exprimer les résultats des tests COVID19 en « Nombre de nouveaux cas » mais en un rapport « Nombre de tests positifs / Nombre de tests réalisés ». Et toujours préciser la proportion des positifs asymptomatiques et symptomatiques légers. ‘Nouveaux cas’ est d’ailleurs inapproprié : il s’agit de cas nouvellement identifiés, ce qui n’est pas du tout la même chose. Ensuite, ‘identifié’ ne veut pas dire ‘malade’ puisqu’on sait qu’il y a une majorité d’asymptomatiques. Les hospitalisations restent l’indicateur de choix. Depuis 5 mois, nous vivons une démonstration permanente de l’importance de l’usage des termes propres en Science. Un vocabulaire approximatif, souvent dû à une traduction approximative, peut avoir des conséquences majeures sur des décisions qui nous concernent tous." https://twitter.com/bernardrentier/status/1284366293987135489

    [6] K.F., « Coronavirus : le port du masque également obligatoire à vélo ou en trottinette », RTBF, 28 juillet 2020. https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-le-port-du-masque-egalement-obligatoire-a-velo-ou-en-trottin « La "bulle sociale" trop compliquée ? "J’ai fait 13 ans de médecine, mais je ne sais pas si je peux faire un barbecue” », 7sur7.be, 31 juillet 2020. https://www.7sur7.be/belgique/la-bulle-sociale-trop-compliquee-j-ai-fait-13-ans-de-medecine-mais-je-ne-sais-

    [7] de Brouwer, C. « La virulence du Covid-19 est-elle en train de diminuer ? », Contrepoints, 21 juillet 2020 (Dr de Brouwer est médecin, Docteur (PhD) en Science de la Santé publique. Professeur honoraire et ancien président de l’École de Santé publique de l’Université libre de Bruxelles.) https://www.contrepoints.org/2020/07/21/376622-la-virulence-du-covid-19-est-elle-en-train-de-diminuer

    [8] « Pourquoi il faut prendre avec prudence les chiffres élevés de mortalité en Belgique », Dhnet, 15 avril 2020. https://www.dhnet.be/actu/belgique/pourquoi-la-belgique-est-il-le-second-pays-le-plus-touche-par-le-taux-de-morta Rigot, M., « Nombre d’hospitalisations en Belgique : y a-t-il une erreur dans les chiffres ? », Dhnet, 29 avril 2020. https://www.dhnet.be/actu/belgique/nombre-d-hospitalisations-en-belgique-y-a-t-il-une-erreur-dans-les-chiffres-5e X.C., « Coronavirus en Belgique : un nouvel indicateur à tenir à l’oeil pour éviter un biais », Le Soir, 2 août 2020. https://plus.lesoir.be/316831/article/2020-08-02/coronavirus-en-belgique-un-nouvel-indicateur-tenir-loeil-pour-eviter-un- « Faut-il présenter les chiffres du Covid-19 autrement ? L’ex Recteur de l’ULiège veut évaluer la ‘positivité’ », RTL, 2 août 2020. https://m.rtl.be/info/1234946 « L’ex Recteur de l’ULiège et virologue Bernard Rentier veut présenter les chiffres du Covid-19 autrement : ce n’est pas + 60% mais + 1% de cas confirmés », 7sur7.be, 5 août 2020. https://www.7sur7.be/belgique/l-ex-recteur-de-l-uliege-et-virologue-bernard-rentier-veut-presenter-les-chiff

    [9] « Une fillette de 3 ans parmi les récents décès liés au Covid-19 en Belgique, "cela doit servir de prise de conscience" pour le Centre de crise », RTBF, 24 juillet 2020. https://www.rtbf.be/info/dossier/epidemie-de-coronavirus/detail_une-fillette-de-3-ans-parmi-les-recents-deces-lies-au-covid-19-en-belgiq « Le papa de la fillette de 3 ans décédée : « Ce n’est pas le coronavirus qui l’a tuée, il l’a accompagnée », L’Avenir, 25 juillet 2020. https://www.lavenir.net/cnt/dmf20200725_01493950/le-papa-de-la-fillette-de-3-ans-decedee-ce-n-est-pas-le-coronavirus-qui-l-a

    [10] « Les experts appellent à un dépistage massif de la population », Msn, 29 juillet 2020. https://www.msn.com/fr-be/actualite/coronavirus/les-experts-appellent-%c3%a0-un-d%c3%a9pistage-massif-de-la-population/ar-BB17jo7J?ocid=sf « Interpreting a covid-19 test result », BMJ 2020 ; 369 (Published 12 May 2020) https://www.bmj.com/content/369/bmj.m1808

    [11] « Coronavirus et intelligence artificielle : le Centre d’Action Laïque invite à la prudence », Centre d’Action Laïque, 10 avril 2020. https://www.laicite.be/coronavirus-intelligence-artificielle-centre-daction-laique-invite-a-prudenc « Coronavirus - La ligue des droits humains demande un débat parlementaire sur le tracing anti-corona », Le Vif, 1er mai 2020. https://www.levif.be/actualite/belgique/coronavirus-la-ligue-des-droits-humains-demande-un-debat-parlementaire-sur-le-tracing-anti-corona/article-belga-1284015.html « "Tyrannique", "totalitaire", "psychologiquement destructeur" : qui est l’homme qui orchestre le tracing en Belgique ? », La Libre, 7 juillet 2020. https://www.lalibre.be/belgique/societe/coronavirus-l-application-belge-de-tracing-sera-prete-en-septembre-5f04396fd

    [12] « Voici le plan du gouvernement fédéral pour affronter la deuxième vague de coronavirus en Belgique », RTBF, 31 juillet 2020. https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_exclusivite-rtbf-voici-le-plan-du-gouvernement-federal-pour-affronter-la
    « Le Conseil Supérieur de la Santé et ses partenaires jettent les bases d’une stratégie de vaccination contre la COVID-19 en Belgique. », CSS. Télécharger le PDF ici.
    « Koen Geens is onwrikbaar over vaccin tegen corona : "Wie niet wil, verplichten we" », Redactie24, 19 mai 2020. https://www.redactie24.be/news/30747/koen-geens-is-onwrikbaar-over-vaccin-tegen-corona-wie-niet-wil-verplichte

    [13] « Fonction immunitaire et dénutrition. Analyse », Inserm, sd. http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/190/?sequence=11 Shankar, A.H., Prasad, A.S., « Zinc and immune function : the biological basis of altered resistance to infection », AM J Clin Nutr, 1998. DOI : 10.1093/ajcn/68.2.447S Dini, C. et al., « The potential role of vitamin D for prevention and treatment of tuberculosis and infectious diseases », Ann Ist Super Sanita, 2012. doi : 10.4415/ANN_12_03_13 Watkins, R.R. et al., « An update on the association of vitamin D deficiency with common infectious diseases », Can J physiol pharmacol, 2015. doi : 10.1139/cjpp-2014-0352 « 67% de la population serait en carence en vitamine D », Vivacité/RTBF, 2 mars 2020. https://www.rtbf.be/vivacite/article/detail_67-de-la-population-serait-en-carence-en-vitamine-d?id=10445778 Shanghai Expert Group on Clinical Treatment of New Coronavirus Disease. Chinese Journal of Infectious Diseases, 2020, 38 : Pre-published online. DOI : 10.3760/cma.j.issn.1000-6680.2020.0016 « Succes met vitamin C tegen coronavirus », Reformatorisch Dagblad, 2 mars 2020 https://www.rd.nl/vandaag/buitenland/succes-met-vitamine-c-tegen-coronavirus-1.1636402 Cheng, R., « Successful High-Dose Vitamin C Treatment of Patients with Serious and Critical COVID-19 Infection, Orthomolecular Medicine News Service, Mar 18, 2020. http://orthomolecular.org/resources/omns/v16n18.shtml Traitement hospitalier du COVID-19 avec de la vitamine C à haute dose - Richard Cheng. 26 mars 2020. https://www.youtube.com/watch?v=bP5BfBCoRUw

    Mongelli, L., Golding, B., « New York hospitals treating coronavirus patients with vitamin C », New York Post, 24 mars 2020. https://nypost.com/2020/03/24/new-york-hospitals-treating-coronavirus-patients-with-vitamin-c Rôle-clef des nutriments essentiels pour gagner des années de vie en bonne santé avec le meilleur rapport coût/bénéfices : "Faire des choix justes pour une couverture sanitaire universelle", Rapport final du Groupe Consultatif de l’OMS sur la Couverture Sanitaire Universelle et Equitable, 2015. Cf. p. 14 du rapport (28/90 du curseur pdf) https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/185069/9789242507157_fre.pdf?sequence=1&isAllowed=y UFC Que Choisir, « Alimentation en Ehpad Une politique de prévention s’impose ! », Mars 2015, Citrage. https://www.citrage.com/wp-content/uploads/UFC-que-choisir-denutrition-en-EHPAD.pdf Keraron, L., « L’Artemisia annua testée contre le Covid-19 », Plantes et Santé, 20 avril 2020. https://www.plantes-et-sante.fr/articles/maladies/3590-lartemisia-annua-testee-contre-le-covid-19

    [14] Delépine, N., « Lynchage organisé de la chloroquine par les médias, basé sur une étude aux données non vérifiées, ni vérifiables », Agoravox, 23 mai 2020. https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/lynchage-organise-de-la-224633 Bleibtreu Neeman, M., « Hydroxychloroquine  : 140 médecins mettent en cause de l’étude publiée dans The Lancet », The Epoch Times, 30 mai 2020. https://fr.theepochtimes.com/hydroxychloroquine-mise-cause-de-letude-publiee-the-lancet-1393072 Verhaeghe, E., « Hydroxychloroquine : les auteurs de l’étude publiée par le Lancet ont tous un conflit d’intérêt… », Le Courrier des Stratèges, 24 mai 2020. https://lecourrierdesstrateges.fr/2020/05/24/hydroxychloroquine-les-auteurs-de-letude-publiee-par-le-lance Domenech, C., « L’armée a bien fait des stocks de chloroquine au cas où », Capital, 24 avril 2020. https://www.capital.fr/economie-politique/larmee-a-bien-fait-des-stocks-de-chloroquine-au-cas-ou-1368433 « Chloroquine : d’après le Pr. Christian Perronne, ce médicament aurait permis d’"éviter 25 000 morts" en France », l’Info.re, 17 juin 2020. https://www.linfo.re/france/societe/chloroquine-d-apres-le-pr-christian-perronne-ce-medicament-aurait-permis-d-evi « Treatment with Hydroxychloroquine Cut Death Rate Significantly in COVID-19 Patients, Henry Ford Health System Study Shows », Henry Ford Health System, 2 juillet 2020. https://www.henryford.com/news/2020/07/hydro-treatment-study Arshad, S. Kilgore, P., Chaudhry, Z.S., et al., « Treatment with hydroxychloroquine, azithromycin, and combination in patients hospitalized with COVID-19 », Int J Infect Dis. 2020 Aug ; 97 : 396–403. Published online 2020 Jul 2. doi : 10.1016/j.ijid.2020.06.099

    [15] Conférence de presse de l’ACU, collectif de soignants pour une commission d’enquête extraparlementaire sur le coronavirus (cliquer sur cc et sélectionner les sous-titres français), 20 juillet 2020 : https://vimeo.com/434999409?ref=fb-share

    Vidéo sous-titrée français de médecins du groupe America’s Frontline Doctors : https://www.bitchute.com/video/7pXzXrOLNks8

    [16] Thirion, N. « Lutte contre le coronavirus : "Notre Etat de droit brûle et nous regardons ailleurs" », La Libre, contribution externe, 27 juillet 2020. https://www.lalibre.be/debats/opinions/lutte-contre-le-coronavirus-et-le-covid-19-notre-etat-de-droit-brule-et-nous

    [17] Laborderie, V., « Le pouvoir inédit et démesuré des experts », l’Echo, Opinions, 15 mai 2020. https://belgapolitica.be/wp-content/uploads/2020/06/Pouvoir-GEES.pdf Laborderie, V., « La Belgique au bord d’une deuxième vague ? "La comparaison choc faite par Marc Van Ranst ne tient pas la route" », La Libre, contribution externe, 21 juillet 2020. https://www.lalibre.be/debats/opinions/la-belgique-au-bord-d-une-deuxieme-vague-la-comparaison-choc-faite-par-marc- « Virus : déjà la deuxième vague ? », interview du Pr Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Université Paris-Descartes sur LCI, Youtube, 2 août 2020. https://www.youtube.com/watch?v=DUQPJ__n0xk

    Dewitte, D., « Un expert suédois sur le confinement : ‘Rarement une étude non-vérifiée a eu un tel impact sur les politiques mondiales’ », Business AM, 21 avril 2020. https://fr.businessam.be/rarement-une-etude-non-verifiee-a-eu-un-tel-impact-sur-les-politiques-

    [18] Deluzarche, C., « Coronavirus : les dangers d’un vaccin élaboré à la hâte », Futura Sciences, 19 mars 2020. https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-coronavirus-dangers-vaccin-elabore-hate-80089
    Georis, V., « L’UE dévoile sa stratégie pour trouver "le plus tôt possible" un vaccin contre le Covid-19 », l’Echo, 11 juin 2020. https://www.lecho.be/economie-politique/europe/general/l-ue-devoile-sa-strategie-pour-trouver-le-plus-tot-possible-un-vaccin-contre-le-covid-19/10232616.html
    Fortuna, G., « L’UE assouplit sa position sur les OGM dans la course au vaccin contre le COVID-19 » (trad. S. Moro), Euractiv, 19 juin 2020. https://www.euractiv.fr/section/sante-modes-de-vie/news/eu-goes-easy-on-gmos-in-race-for-covid-19-vaccine

    [19] La revue d’Evidence Based Medicine Minerva attire l’attention sur les impacts négatifs des conflits d’intérêts, que ceux-ci soient déclarés ou non. Ceux-ci interfèrent avec le jugement clinique et nuisent aux intérêts des patients. Cf. Editorial : Soleil de Californie sur les conflits d’intérêt, Minerva 2007 Volume 6 Numéro 5 Page 65 – 65. http://www.minerva-ebm.be/fr/article/625

    [20] Rodenstein, D., « "On confond pandémie avec menace mortelle" (carte blanche) », Le Vif, 29 juillet 2020. https://www.levif.be/actualite/international/on-confond-pandemie-avec-menace-mortelle-carte-blanche/article-opinion-1315021.html NB : des chiffres convergents avec les données américaines également : Bouliane, G., « Le CDC confirme un taux de mortalité du Covid-19 remarquablement bas », Blogsmediapart, 18 juin 2020. https://blogs.mediapart.fr/guy-boulianne/blog/180620/le-cdc-confirme-un-taux-de-mortalite-du-covid-19-remarquablement-bas

    [21] « Coronavirus : l’OMS prévoit une épidémie « très longue », Le Soir, 1er août 2020. https://plus.lesoir.be/316708/article/2020-08-01/coronavirus-loms-prevoit-une-epidemie-tres-longue

    [22] Lalo, C., Bourbotte, E., « Grippe H1N1, l’OMS a-t-elle menti ? », 20H TF1, 17 février 2010. https://www.youtube.com/watch?v=GfB--uQA4iU&feature=emb_title

    [23] « La Belgique a choisi son vaccin contre le Covid-19 mais il y a un hic », 7sur 7.be, 21 août 2020. https://www.7sur7.be/sante/la-belgique-a-choisi-son-vaccin-contre-le-covid-19-mais-il-y-a-un-hic~a85101a2

    [24] Wolff GG., « Influenza vaccination and respiratory virus interference among Department of Defense personnel during the 2017–2018 influenza season. », Vaccine 2020 ;38:350. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31607599 + Cf. commentaire et analyse des résultats par la rédaction de l’AIMSIB (Association Internationale pour une Médecine Scientifique, Indépendante et Bienveillante), « Pandémie Covid-19 : les recommandations essentielles de l’AIMSIB », AIMSIB, 15 mars 2020. https://www.aimsib.org/2020/03/15/pandemie-covid-19-les-recommandations-essentielles-de-laimsib

    [25] Cunningham, A.S., « Rapid response to : Reporting flu vaccine science (BMJ 2018 ;360:k15). Official doubletalk hides serious problems with flu shot safety and effectiveness ». doi : https://doi.org/10.1136/bmj.k15 (Published 05 January 2018) Skowronski, PLoS Med 2010 ;7(4):e1000258 https://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.1000258

    [26] « Coronavirus : le Conseil supérieur de la Santé conseille plus que jamais le vaccin anti-grippe », RTBF, 2 juin 2020. https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-le-conseil-superieur-de-la-sante-conseille-plus-que-jamais-l

    [27] Explications du Pr Christophe de Brouwer, docteur en santé publique et ancien président de l’Ecole de Santé publique de l’ULB sur la baisse du volume expiratoire forcé et de la capacité ventilatoire liées au port du masque, et aux risques encore accrus pour divers types de publics, selon les données de la littérature médicale : de Brouwer, C., « Le masque en plein air est-il vraiment utile ? », Contrepoints, 28 juillet 2020. https://www.contrepoints.org/2020/07/28/377137-le-masque-en-plein-air

    [28] En date du 22/08/20, le Moniteur Belge a revu son arrêté ministériel du 30/06/20 : Art. 12. L’article 21bis de l’arrêté ministériel du 30 juin 2020 portant des mesures d’urgence pour limiter la propagation du coronavirus COVID−19 est complété par un troisième alinéa, rédigé comme suit : « Les personnes qui sont dans l’impossibilité de porter un masque, une alternative en tissu ou un écran facial, en raison d’une situation de handicap attestée au moyen d’un certificat médical, ne sont pas tenues par les dispositions du présent arrêté prévoyant cette obligation. » 

    --
    https://www.transparence-coronavirus.be

  • Reconfinements Ciblés Programmés ? (Silvano Trotta)
    https://www.crashdebug.fr/reconfinements-cibles-programmes-silvano-trotta

    Pour retrouver l’étude sur l’Hydroxychloroquine dans les autres pays cliquez ici

    Il se passe des choses étranges...

    Sources :

    http://www.francesoir.fr/sites/france...

    https://www.laprovence.com/article/sa...

    http://france3-regions.francetvinfo.f...

    https://www.youtube.com/watch?v=_QTQE...

    https://www.rtbf.be/info/societe/deta...

    https://www.msn.com/fr-be/actualite/n...

    https://www.lefigaro.fr/sciences/le-c...

    Source : Youtube.com

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Les pays qui ont utilisé l’hydroxychloroquine pour traiter le covid-19 ont vu leur taux de mortalité diminuer de 73% (Dcclothesline.com)

    Crashdebug.fr : Coronavirus : Macron décidera de mesures "déclinées territorialement" mais "sans céder à la panique" (...)

  • Coronavirus : ces médecins qui crèvent l’écran
    https://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2020/03/20/coronavirus-ces-medecins-qui-crevent-l-ecran_6033748_1655027.html


    Par Gérard Davet et Fabrice Lhomme

    Les consultants médicaux font les beaux jours des chaînes d’info en continu en cette période de confinement. En dehors de Michel Cymes, déjà très populaire, plusieurs figures ont émergé.

    Elle vivait dans l’anonymat et la reconnaissance de ses pairs lui suffisait amplement. Mais voici désormais la professeure Karine Lacombe, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine à Paris, devenue, par la grâce d’un passage réussi sur LCI, la coqueluche des programmateurs télé. Au point que TF1 lui propose de tripler son salaire mensuel de fonctionnaire pour s’attacher l’exclusivité de son ton réfléchi et pédagogique jusqu’à la fin de la crise du Covid-19.

    C’est ainsi, toute catastrophe génère ses héros médiatiques. « Il y avait les généraux pendant la guerre du Golfe, on a maintenant les professeurs de médecine », résume l’expérimenté David Pujadas, journaliste sur LCI. Des experts d’autant plus prisés en cette période de confinement, pendant laquelle les taux d’audience des chaînes d’info en continu ont quadruplé. BFM-TV dépasse par moments les 7 % de part de marché, un record, quand l’émission « 24 heures Pujadas » double, chaque début de soirée entre 18 et 20 heures, son audience habituelle. « C’est comme en temps de guerre, explique Céline Pigalle, directrice de la rédaction de BFM-TV, on nous demande d’être responsables, de ne pas mettre le feu, mais on doit aussi savoir mettre en cause les discours officiels. On essaie donc de mixer les interventions médicales, entre spécialistes rassurants et ceux plus alarmistes. »

    Les consultants médicaux sont devenus des acteurs majeurs de cette guerre cathodique. Aux sans-grade, on assigne les horaires de la journée, ou de fin de soirée, les moins suivis. Les stars de la « télé-médecine », eux, ont droit aux meilleures tranches horaires, la matinée et le début de soirée, et parfois, pour ceux qui l’acceptent, de juteux contrats de consultants.

    #paywall, on n’a donc pas les noms…

    • Ah pour ça, on a de fameux experts entre deux publicités pour Coca ! Comme Machin Cymes, qui dénonçait un « matraquage médiatique » autour du Covid qui a éteint la contestation des inquiets en reprenant mot à mot les infondés de Raoult. Il a demandé pardon depuis, sans penser à reverser son salaire indu de présentateur de mensonges aux hopitaux ou que la justice l’y oblige. Le 10 mars, le joueur de pipeau niait encore la pandémie.

      https://www.msn.com/fr-be/divertissement/story/quotidien-michel-cymes-donne-son-avis-sur-le-coronavirus-il-se-fait-d%C3%A9zinguer-sur-twitter/ar-BB113Fes

      “Ce n’est pas une grippette, ni un rhume, mais ça reste une maladie virale comme on en a tous les ans.” Michel Cymes n’a pas tourné autour du pot mardi 10 mars dans l’émission Quotidien. S’il estime que le coronavirus est “une forme de grippe plus cognée”, il ne veut pas s’alarmer. Il est revenu sur le cas du Ministre de la Culture, Franck Riester, testé positif au coronavirus : “Si tous les ans on fait une dépêche sur un ministre qui a une grippe et on fait tout ce qu’on a fait aujourd’hui… C’est dingue ! Les ministres ont la grippe et on ne le sait pas.” Yann Barthès lui demande donc si on en fait trop. “Non répond Michel Cymes. Le gouvernement fait ce qu’il faut.” “Et les médias ?” surenchérit le présentateur de Quotidien ? “Il y a un problème de sémantique estime Cymes. Pardon de revenir sur la grippe en permanence, mais il y a eu entre 8000 et 10000 morts de la grippe par an, si chaque année on fait des dépêches sur un mec qui a la grippe, vous vous rendez compte ? Le gouvernent tient un point chaque soir car les médias le demandent. À la limite, ce décompte n’est pas dramatique, mais il y a un problème sémantique. Quand vous dites ’aujourd’hui on va passer en zone 3’, tout le monde est affolé. Alors que non, c’est un problème géographique, c’est juste que le virus aura circulé dans la toute la France. Quand vous dîtes ‘il est testé positif’, on a l’impression de revenir au moment du sida, au début où on se dit ‘il a été testé positif’. Oui il a le coronavirus quoi !"

    • Coronavirus : ces médecins qui crèvent l’écran
      Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Le Monde, le 20 mars 2020
      https://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2020/03/20/coronavirus-ces-medecins-qui-crevent-l-ecran_6033748_1655027.html

      Enquête - Les consultants médicaux font les beaux jours des chaînes d’info en continu en cette période de confinement. En dehors de Michel Cymes, déjà très populaire, plusieurs figures ont émergé.

      Elle vivait dans l’anonymat et la reconnaissance de ses pairs lui suffisait amplement. Mais voici désormais la professeure Karine Lacombe, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine à Paris, devenue, par la grâce d’un passage réussi sur LCI, la coqueluche des programmateurs télé. Au point que TF1 lui propose de tripler son salaire mensuel de fonctionnaire pour s’attacher l’exclusivité de son ton réfléchi et pédagogique jusqu’à la fin de la crise du Covid-19.

      C’est ainsi, toute catastrophe génère ses héros médiatiques. « Il y avait les généraux pendant la guerre du Golfe, on a maintenant les professeurs de médecine », résume l’expérimenté David Pujadas, journaliste sur LCI. Des experts d’autant plus prisés en cette période de confinement, pendant laquelle les taux d’audience des chaînes d’info en continu ont quadruplé. BFM-TV dépasse par moments les 7 % de part de marché, un record, quand l’émission « 24 heures Pujadas » double, chaque début de soirée entre 18 et 20 heures, son audience habituelle. « C’est comme en temps de guerre, explique Céline Pigalle, directrice de la rédaction de BFM-TV, on nous demande d’être responsables, de ne pas mettre le feu, mais on doit aussi savoir mettre en cause les discours officiels. On essaie donc de mixer les interventions médicales, entre spécialistes rassurants et ceux plus alarmistes. »

      Les consultants médicaux sont devenus des acteurs majeurs de cette guerre cathodique. Aux sans-grade, on assigne les horaires de la journée, ou de fin de soirée, les moins suivis. Les stars de la « télé-médecine », eux, ont droit aux meilleures tranches horaires, la matinée et le début de soirée, et parfois, pour ceux qui l’acceptent, de juteux contrats de consultants.

      BFM-TV partait avec un gros avantage : un service santé incarné par la journaliste Margaux de Frouville, spécialisée depuis six ans dans les virus. Elle a attiré le docteur Alain Ducardonnet, qui devrait devenir prochainement le consultant attitré de BFM-TV, secondé par le docteur Christophe Rapp. TF1 et sa « filiale » LCI utilisent, pour leur part, les services du docteur Gérald Kierzek. L’incontournable Michel Cymes règne en maître sur le reste du paysage. La télé se les arrache, ces médecins pressés d’ausculter le pays, qui ont vu une concurrence débouler ces temps-ci : les professeurs confrontés directement à la bataille contre le virus.

      « Alarmistes » contre « rassurants »

      Chacun ayant ses particularités, il existe, en gros, deux camps chez ces chroniqueurs de la pandémie. Les « alarmistes », ceux qui inquiètent. Leur chef de file ? Le professeur Eric Caumes, de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, dont le discours, d’abord relativement neutre et rassurant, a enflé pour devenir catastrophiste. « C’est peut-être un scandale sanitaire digne du sang contaminé, lâche le médecin, très critique sur la gestion gouvernementale. Mon collègue François Bricaire a dit que j’avais été “ignoble” avec le ministre de la santé lors d’un débat sur LCI, alors que je lui ai juste dit ma façon de penser, y compris en dehors du plateau ! S’agissant de l’exécutif, jusqu’à maintenant je pensais qu’ils n’avaient pas pris la mesure du problème et qu’ils étaient incompétents, mais maintenant, je me demande s’il n’y a pas quelque chose de plus grave. » Ce type de discours, tout à la fois scientifiques et politiques, générateurs de polémiques et donc de fortes audiences, les chaînes d’info en redemandent…

      Mais il y a aussi les « rassurants », comme le professeur François Bricaire, l’ancien chef de service… d’Eric Caumes. Lui emploie un ton moins engagé, et plus optimiste. « BFM-TV m’a proposé d’être consultant pendant toute la durée de la crise, assure M. Bricaire, mais j’ai refusé. Moi, dès le début de l’épidémie, s’agissant d’intervenir à la télé, je m’en suis ouvert par courtoisie à Jérôme Salomon, directeur général de la santé. Il m’a dit : “J’en ai parlé à la ministre [Agnès Buzyn à l’époque], il faut le faire.” » Le professeur Bricaire, membre de l’Académie nationale de médecine, est ainsi estampillé « pro-autorités », et il l’assume sur les différentes chaînes qui le sollicitent.

      Entre ces deux pôles, qui se respectent tout en se critiquant – c’est un tout petit monde –, il y a donc Karine Lacombe. Qui découvre les « joies » de la médiatisation et en apprend les codes, avec sa part de naïveté et de sérieux assumé. Par exemple, sur les plateaux de télévision, quand les reportages sont diffusés au cœur des débats, au lieu de se laisser aller à quelques bavardages hors antenne, elle préfère se concentrer sur lesdits reportages, pour préparer son intervention suivante. « Depuis le début de la crise, observe-t-elle, j’essaie de faire passer un message intermédiaire. Je vois des gens beaucoup trop optimistes, et d’autres beaucoup trop alarmistes. Avec toujours les mêmes qui font peur à tout le monde et nourrissent le complotisme. » Elle-même a vu arriver les premiers patients atteints du virus après un congrès évangélique organisé dans le Grand Est. Elle avait déjà compris, après les premiers cas recensés en Italie. « Nous sommes sur une ligne de crête, il peut y avoir 40 000 morts comme 450 000, selon les modélisations. Il faut l’expliquer. » Impossible d’être péremptoire, le Covid-19 oblige à la modestie.

      « Tout le monde met son ego de côté »

      Karine Lacombe est l’une des rares femmes sur le créneau, entre les « savants prophétiques », type Philippulus dans Tintin, et les médecins-chroniqueurs, spécialistes de l’écran. Sans toucher le moindre centime – pour l’instant, du moins, car elle s’interroge –, question d’éthique. « Je n’ai pas besoin des médias », jure-t-elle. Ces derniers temps, elle a observé avec une affection distante mais critique les croisades d’Eric Caumes, un personnage « iconoclaste et clivant ». Accusé d’avoir d’abord minoré le danger avant de basculer dans l’extrême inverse, l’intéressé se défend : « C’est vrai qu’au tout début j’ai dit des conneries, mais comme tout le monde, je me suis dit, on va voir ce qui se passe, notamment à Singapour, or ça ne démarrait pas. Puis quand j’ai vu ce qui se passait en Italie, j’ai compris qu’il allait nous arriver la même chose, et là on m’a traité de paranoïaque, de pessimiste, etc. On s’est tous fait avoir au début, en fait, tous autant qu’on est, on n’a pas su interpréter ce qui se passait en Asie. »

      Karine Lacombe croise aussi, au hasard des plateaux, une autre peuplade, celle des docteurs-stars : Michel Cymes, référencé service public, et Gérald Kierzek, le pilier de l’attelage TF1-LCI. Le compagnonnage se passe plutôt bien. « C’est assez superficiel, relate-t-elle. Mais ce sont des gens brillants, qui peuvent intervenir sur n’importe quel sujet. Je suis abasourdie. » Eux sont payés, reconnus, vénérés. Surtout Michel Cymes, acteur, présentateur, producteur, auteur… Qui ne voit, pour l’heure, que des avantages à cette surexposition de la médecine à la télévision : « Il y a toujours des gens qui aiment bien faire leur pub, passer dans les médias, assure-t-il. Mais là, tout le monde met son ego de côté, ne pense plus uniquement à sa gueule et pense plutôt à tout faire pour sauver le maximum de gens. »

      En ces temps de crise sanitaire, Michel Cymes est le vrai roi du PAF. Présentateur des émissions « Ça ne sortira pas d’ici » ou « Les Pouvoirs extraordinaires du corps humain », sur France 2, il est le seul à pouvoir porter les prime time sur ses épaules avec sa gouaille. « Je ne suis pas consultant, précise-t-il. J’intervenais sur France Télévisions, jusqu’à l’épidémie, comme présentateur-animateur. Mais effectivement, je suis devenu ces derniers jours “l’incarnant” santé de France 2. Contractuellement, ça ne change strictement rien pour la bonne et simple raison que je ne suis pas payé pour ça ! A chaque fois que j’interviens ponctuellement, par exemple lors de la soirée des municipales ou la spéciale “Vous avez la parole” de Salamé-Sotto, je n’ai pas de contrat, je ne suis pas payé tout simplement, et je trouve ça normal. »

      « Urgentiste de l’info »

      Parfois, les frontières se brouillent. Estampillé TF1/LCI, le bouillonnant docteur Gérald Kierzek s’aventure sur d’autres chaînes, comme France 5 dans l’émission phare « C à vous », en prenant garde de ne pas contrarier son employeur principal. « Je dois veiller à ne pas être en “frontal” par rapport à TF1/LCI, je ne vais pas aller au “20 heures” de France 2 par exemple, précise M. Kierzek. Je suis le médecin référent du groupe, c’est ma deuxième saison. En fait, je dis à la télé ce que j’explique en tête à tête à mes patients ! Ma mission prioritaire, à l’antenne, c’est de rassurer. C’est capital. Chaque jour, je suis pendant cinq heures le matin à l’antenne sur LCI, dont trois heures de libre antenne, plus une intervention dans le “20 heures” de TF1 le soir. » Celui qui se définit comme un « urgentiste de l’info » est payé, mais ne donne pas le montant de sa rétribution : « Je suis rémunéré sur la base d’un forfait, il va peut-être falloir en parler d’ailleurs, vu mes multiples interventions ! Mais on n’en a même pas discuté à vrai dire… » Il cumule ce plein-temps médiatique avec un temps plein hospitalier, celui d’urgentiste à l’Hôtel-Dieu, à Paris : « Concrètement, ça fait deux gardes par semaine, 18 h 30-8 h 30, soit quatorze heures d’affilée. Donc, quand je termine ma garde à 8 h 30, j’enchaîne avec le maquillage sur LCI ! » Il n’a rien contre les sommités médicales côtoyées sur les plateaux. Même si… « On s’en fout qu’il s’agisse d’une sommité ou pas. Il faut deux choses : venir du terrain et avoir une capacité à bien communiquer. »

      La plupart de ces pontes ne viennent pas croquer dans le gros gâteau télévisuel, pas encore en tout cas. « Jamais je n’ai perçu la moindre rémunération », s’offusque ainsi François Bricaire. Même credo pour le professeur Eric Caumes : « Toutes mes interventions sont bénévoles, évidemment, je suis plus un lanceur d’alerte, surtout pas un consultant. Moi je suis chef de service, je suis au charbon tous les jours, je me débrouille pour pouvoir aller à la télé dans les moments-clés, mais je bosse sept jours sur sept à l’hôpital, du matin au soir. » Ses collègues le suspectent de préparer un livre sur la crise ? « J’en avais un qui devait sortir, chez Robert Laffont, mais il porte sur la maladie de Lyme, et sa sortie est reportée vu le contexte, balaie-t-il. Faire un livre sur la crise du coronavirus, ça demande du recul. Bien sûr, je prends des notes, je me nourris de mes dialogues avec les gens que je rencontre dans différents univers, mais je ne vais certainement pas faire un livre demain sur ce sujet. »

      Le docteur Kierzek voit les choses autrement. L’urgentiste vient d’écrire Coronavirus, comment se protéger ? (Robert Laffont). « Il fait 100 pages, je l’ai écrit en quarante-huit heures ! s’exclame-t-il. Avec l’éditeur, on l’a mis à un prix dérisoire, 3,50 euros, car ce n’est évidemment pas une affaire d’argent, et l’intégralité de mes droits d’auteur sera reversée à l’Institut Pasteur. Le seul but, c’est d’éviter la propagation de fausses nouvelles. C’est pour ça qu’on a fait le plus vite possible et qu’on l’a déjà mis en vente sur le Net, en espérant pouvoir sortir la version imprimée très bientôt. » On peut compter, encore et toujours, sur le professeur Caumes, pour le mot de la fin : « Le livre de Kierzek ? Ça, c’est de l’opportunisme, je ne le lirai même pas. Ce qu’il faut, c’est de la réflexion, et pour ça, il faut du temps et du recul sur l’épidémie. »

      #coronavirus #France #médecins #télévision

    • Comme un doute (13 01 2022) :
      _ Le monde aurait les preuves que #Raoult a peur d’être coincé et démasqué par le savoir et l’expérience scientifique de Margaux De Frouville ?
      Il y a comme un doute pourtant sur les compétences médicale de madame ….

      #Margaux_de_Frouville  : https://fr.wikipedia.org/wiki/Margaux_de_Frouville

      Diplômée en 2008 d’un master 2 (ex-DESS) en droit propriété littéraire, artistique et industrielle à l’Université Paris II Panthéon-Assas après un M1 en droit privé dans la même faculté.
      Centre de formation des journalistes
      Ensuite, les « Infos générales » de TF1, puis pigiste pour France 5 et BFM TV. Lauréate du Prix Rotary du jeune reporter d’image.

      À la rentrée 2014, la journaliste reprend la spécialisation santé et enchaîne les reportages.
      Elle travaille également en collaboration avec le docteur Alain Ducardonnet, médecin cardiologue et consultant santé.

      #Alain_Ducardonnet (TF1, LCI) https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20110202.RUE0647/ces-medecins-journalistes-clients-des-laboratoires.html
      Fait des sessions de formation médicale continue (FMC) pour les laboratoires Menarini, AstraZeneca, Ipsen, Bayer et Novartis. Joint par Rue89, il précise :
      « Dans le cadre du club des cardiologues du sport que j’ai créé, j’interviens pour des formations mises en place par des laboratoires. Ce n’est pas un lien direct, mais un rapprochement.
      Ces cinq laboratoires sont ceux avec lesquels j’ai travaillé au cours de la dernière année. »”